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Mon pays me fait mal, a-t-on envie de crier, mais ce serait citer un grand poète qui écrivait dans de mauvaises circonstances. Mon pays me fait quand même très mal, même si je ne peux pas l’écrire comme ça : mon pays, notre pays, la France, dont on se demande comment elle a pu en arriver là, à subir telle humiliation générale
Georges Clément est le président du comité de soutien français au président des Etats-Unis qui est en lice pour un second mandat. Donald Trump a dû faire face à trois crises en trois mois : crise sanitaire, crise économique, et crise sociétale intense. Georges Clément défend la politique de Donald Trump et affirme avec vigueur que le président américain sera réélu malgré la violence des attaques de la gauche et de puissants groupes de pression. Sur ce point, le président du Comité Trump France met directement en cause George Soros !
Une fois encore, la question des discriminations raciales s’impose, alors que l’inhumation de George Floyd à Houston est une nouvelle occasion pour l’opinion américaine de s’interroger et que les dirigeants s’opposent entre ceux qui veulent changer les choses et ceux qui défendent la loi et l’ordre. Ainsi la campagne présidentielle aux États-Unis est-elle en train de changer de nature, puisqu’elle semble devoir être polarisée par les conséquences du drame de Minneapolis.
La seule question qui se pose est de savoir pourquoi les Français ne se révoltent pas, pourquoi ils tolèrent le pouvoir le plus lamentable qu’ils aient eu à subir depuis 1944 ? Voilà des décennies que leurs gouvernants et les médias, l’oligarchie en somme, les manipulent éhontément. Avant d’être élus, ils leur promettent la lune, et ne leur offrent ensuite que des lendemains désenchantés. Les Français étaient fatigués de Sarkozy, ils ont pris Hollande sans enthousiasme. Ecoeurés de Hollande, ils ont été dupés par un tour de passe-passe qui a assuré la continuité sinon du socialisme au moins des socialistes « tendance caviar » plus ou moins proches de DSK, rejoints par quelques carriéristes venus en apparence de la droite.
(Michel Onfray réagit aux dernières déclarations de Christophe Castaner suite aux manifestations contre les "violences policières")
Notre époque nihiliste se caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens sans morale qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour: qu’on kiffe ou qu’on invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire: on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia.
Un ministre de la Justice qui se voit opposer une fin de non-recevoir à sa proposition de recevoir la famille Traoré, le ministre de l’Intérieur qui annonce ne pas sanctionner une manifestation pourtant interdite, que se passe-t-il en France ?
Pour Guillaume Bigot, il s’agit d’une manipulation : créer une fracture du corps social permet de faire diversion et de ne pas aborder les problèmes de fond.
C’est officiel, l’État de droit est mort en France.
Le ministre de l’Intérieur l’a enterré hier.
Christophe Castaner l’a dit : l’émotion est au dessus de la loi.
C’est exactement ce que le ministre avance pour justifier que des manifestations contre le racisme et les « violences policières » se soient tenues dans plusieurs villes malgré leur interdiction.
Après le gouvernement des hommes par la peur, voilà celui de la honte et de la repentance qui refait surface. On ne nous laissera pas une minute de répit. Les manifestations dans le monde entier, qui se veulent antiracistes, mais en réalité terriblement et dangereusement racialistes sont animées par les mêmes bobos moralisateurs qui distillaient la peur hier et invitent à la honte collective aujourd’hui. Les donneurs de leçon sont toujours reconnaissables au discours usé de bourgeois de gauche en permanence dans la détestation de leur héritage culturel.
Le vrai clivage au sein du mouvement souverainiste est identitaire.
Ils ont sorti les orgues de Staline. La gauche institutionnelle a sonné le tocsin. Les éditorialistes ont lancé les premières salves. Les politiques sont tapis derrière, attendant leur heure. Leur cible privilégiée du jour a pour nom Michel Onfray et la création par ses soins d’une revue intitulée Front populaire. Il a droit à tous les qualificatifs éculés : fasciste, collabo, vichyste, etc. Leur cible est d’autant plus détestée qu’elle vient de chez eux, de leur camp, de cette gauche matérialiste et hédoniste, proudhonienne et libertaire, qui les ravissait naguère par son anticatholicisme féroce.
Une peur chasse l’autre, un ennemi remplace l’autre : le Covid-19 s’éloigne. Déjà l’on entend des réflexions sur les excès de panique qu’il a suscités. Il est vrai que les pays qui ont su l’affronter avec une méthode efficace n’en ont subi que des effets mesurés. La France n’est pas de ceux-là. La vague virale a atteint l’Amérique après l’Europe. On peut s’étonner qu’un vaste mouvement de protestation rassemblant des foules ait lieu aux Etats-Unis alors que l’épidémie y sévit encore fortement.
Il fallait s’y attendre. Le drame survenu à Minneapolis et les retombées qu’il a eues en France avec le rebond de l’affaire Traoré suscitent une énorme controverse, qui n’est pas près de s’éteindre. Cette controverse se décline sur différents tons, les uns suraigus, les autres plus modérés. C’est sans doute en raison de l’appréciation que l’on a du phénomène. Pour ceux qui sont persuadés qu’il existe dans notre pays un racisme solidement installé, qui structure les comportements, le problème est dramatique, et il n’y a pas assez de mots pour qualifier une pathologie qui plonge profondément dans la psyché collective.
Le mensonge, on le sait peut prendre de multiples oripeaux : occultation, focalisation, euphémisation… Celui-ci pourrait s’appeler mensonge par métonymie, figure de style bien connue des lycéens de Première – quand ils passaient encore le bac français -, consistant à prendre le contenant pour le contenu, la partie pour le tout : je bois un verre, Paris est en liesse, il a enfin trouvé un toit.
On en débat avec : Priscillia Ludosky, militante et auteur de « Ensemble nous demandons justice » aux éditions massot. Grégory Goupil, secrétaire national adjoint du syndicat Alliance pour l’Ile de France.
Christophe Bordet est accompagné par : Philippe Bilger, Philippe Rossi et Laura Tenoudji.