(Communiqué) : l'Association de Gesté a perdu son référé...
Noël Stassinet nous informe qu'il a publié l'article suivant sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne :
http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/eglise-de-gest%C3%A9-fin
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Le diable porte pierre : nous pressentons devoir quelque jour tresser des couronnes au couple improbable que forment François Hollande et Christiane Taubira.
La droite serait-elle restée au pouvoir qu’elle aurait fait adopter un statut d’union homosexuelle d’apparence bénigne, lisse comme un miroir, conçu de manière à ne provoquer que quelques vaguelettes. Celui-ci n’en eût pas moins entraîné dans son sillage, au profit de ces nouveaux « contractants », la possibilité de s’offrir un enfant par insémination médicale et, le cas échéant, par location d’utérus à prix tarifé – le fameux duo PMA-GPA – qu’aurait inéluctablement imposée la jurisprudence européenne. Le tout serait passé comme une lettre à la poste, dûment tamponnée par le Conseil constitutionnel.
Ainsi, quelques ténors de la droite dite républicaine ne peuvent se retenir de proférer des propos de gauche : vibrants hommages à Pierre Mauroy, positions ambiguës sur les grandes questions sociétales, critiques contre la « droitisation » de leur camp, mise en garde contre tout rapprochement avec les pestiférés du Front national. Vous aurez reconnu là quelques discours de Juppé, Lemaire, NKM, Baroin et autres Fillon.
En face, les gens de gauche ne glissent pas pour autant vers la droite mais de plus en plus à gauche, au point que l’on assiste à une crise d’incontinence dans la logorrhée extrémiste et le sectarisme haineux. Anathème, chasse aux sorcières, répression policière, volonté flagrante de détruire la famille, la nation, nos racines chrétiennes, notre culture et notre histoire.
Comparés à nos Taubira, Duflot, Filipetti, Peillon ou Valls, je pense que les sages ministres de Mitterrand, les Quilès, Gallo, Védrine, Chevènement, passeraient aujourd’hui pour de bons Fillonistes, voire d’affreux réac. Il est vrai que depuis « l’ouverture » sarkozienne, on nous joue trop souvent Plus à gauche que moi tu meurs et Courage Fillon !
...Radio Courtoisie a choisi de célébrer un pur et authentique héros : Cathelineau, le "saint d'Anjou"
La prochaine émission de Grégoire Boucher sera diffusée dimanche 14 juillet, de 12h à 13h30, sur la thème : Jacques Cathelineau, étendard de la juste révolte, un héros contemporain.
À l'occasion de la sortie aux éditions Artège de la biographie Cathelineau, en BD, réalisée par Coline Dupuy pour le 220ème anniversaire de la mort du Saint de l'Anjou, le 14 juillet 1793.
Sont invités :
* Don Jean-Baptiste Bert, jeune prêtre de la Communauté Saint-Martin, ordonné en 2012, 10e d’une famille de 15 enfants (Jacques en avait eu 11) descendant du Saint de l’Anjou, et petit fils de Gérard de Cathelineau. En poste dans le diocèse désertifié de Châlons en Champagne,
* Coline Dupuy, Historienne, scénariste, et auteur de la nouvelle biographie du Saint de l’Anjou en BD, parue aux éditions Artège, après avoir publié notamment une trilogie sur le Puy du Fou.
* Xavier de Cathelineau, Agrégé en sciences sociales et professeur d'économie, et neveu et filleul de Gérard de Cathelineau.
A noter que l'hebdomadaire Famille chrétienne fait de Cathelineau le héros de son feuilleton/BD de l'été...
Dans notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... voir les trois photos sur Cathelineau : "Cathelineau (I)" et les deux suivantes...
L'analyse de Champsaur suscite un débat, et c'est tant mieux; en acceptant les questions, voire les critiques et la contradiction, nous prouvons par l'exemple que lafautearousseau se veut un lieu d'échange, de débats d'idées, afin que, par une mise en commun des points de vue, on fasse progresser la réflexion commune, en affinant sans cesse les positions, le vocabulaire etc... Pourvu évidemment - c'est la règle, et elle est respectée - que tout se passe dans la courtoisie, avec un état d'esprit positif, et dans le seul but de faire progresser la réflexion...
Aujourd'hui, Champsaur répond à Michel Corcelles, qui lui a envoyé un "commentaire"; en attendant, très bientôt, les questions de C.T, qui souhaite faire quelques objections à Champsaur : nous lui avons donné "carte blanche" et attendons son texte, que nous publierons sitôt après l'avoir reçu...
Merci à tous ceux qui font, ainsi, vivre notre quotidien...
Quand les Français en auront marre...
1. A Rennes, terrorisme halal (lu dans Le Mensuel de Rennes) :
Au centre commercial Italie, dans le quartier rennais du Blosne, le boucher-traiteur a définitivement fermé ses portes fin avril. "Usé par les pressions", le commerçant a vendu ses murs. Début juin, dans un local rénové, s’installera une boucherie halal, la deuxième de cet ensemble qui compte une quinzaine d’enseignes. En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois. Pourquoi ? "Parce que j’avais le malheur de vendre du porc !", assure Jérôme. Il y a quelques années, une inscription d’une cinquantaine de centimètres a été gravée au couteau sur la porte en bois de son arrière-boutique : "A mort les porcs, on vous saignera."
... car il a fait 20 jours de prison, et il reste condamné à 3.000 euros d'amende (dont 1.500 avec sursis) alors que, au même moment, trente "jeunes", qui ont tenté de noyer un policier à Marseille (donc, pour parler français, de l'assassiner) ne feront aucun jour de prison, et n'auront aucun euro d'amende !
Ils sont déjà tous rentrés en héros chez eux, dans leurs Cités, où leur exploit a fait encore un peu plus d'eux les caïds qui règnent en maître dans ces zones de non-droit, dont il faudra bien, un jour, débarrasser la France...
La Fontaine l'a déjà dit : "Selon que vous serez..."... "Nicolas" ou "30 "jeunes" "...
Il savait qu’une Allemagne puissante reviendrait à ses pulsions hégémoniques.
"Trop tard est un grand mot, un mot terrible de l’histoire." Lancé au lendemain du traité de Versailles, l’apophtegme de Jacques Bainville (1879-1936) est peut-être le meilleur résumé de la relation tourmentée entre la France et l’Allemagne.
En 1920, dans ses célèbres Conséquences politiques de la paix, ce brillant sujet analyse le danger représenté par l’Allemagne nouvelle, anticipant le conflit des Sudètes et l’Anschluss.
Et dès le début des années 1930, il pressent la folie hitlérienne ou la planche savonneuse de l’alliance avec les Soviétiques.
Bainville, pourtant, n’est pas suspect de germanophobie : il est plutôt obsédé par l’Allemagne, d’abord parce que, comme tous les Français, il a baigné dans la crainte du "péril boche", ensuite parce qu’ayant vécu des années à Berlin, il est un immense connaisseur de la culture germanique.
Contrairement à certains de ses petits camarades, il est totalement hermétique à l’antisémitisme et au racisme : "La France, écrit-il, est mieux qu’une race : c’est une nation.". Et cette nation, un peuple voisin n’a de cesse de l’envahir et, dans la foulée, de dominer l’Europe entière.
La question allemande est donc centrale pour la diplomatie française. Que l’Allemagne soit divisée en de multiples États, principats ou monarchies, et l’équilibre est assuré ; qu’elle se rassemble en une nation impériale unique, le désordre surgit. La politique de la France, qui servira, dit Bainville, l’intérêt de toute l’Europe, doit faciliter cette dispersion : "La vraie politique de la France consistait à favoriser les mouvements de sécession qui se produisaient naturellement à l’intérieur…, à intervenir par tous les moyens, y compris ceux de la force, lorsqu’un des États de l’Allemagne faisait mine de vouloir soumettre et rassembler les autres."
Aussi lucide ait-il été, Bainville peut-il éclairer notre monde, si différent du sien ?
L’Allemagne est aujourd’hui pacifique, Dieu merci. On n’en assiste pas moins, depuis la chute du Mur, à la réactivation du tropisme, inconscient et récurrent, qui la pousse à dominer l’Europe d’une façon ou d’une autre.
L’économie est-elle la poursuite de la guerre par d’autres moyens ? Le 21 août 1914, l’historien notait dans son Journal : "Quelle imprudence chez ces socialistes français qui croient encore que la République allemande assurerait la paix de l’Europe !"
On paie aujourd’hui au sens propre le prix de la pusillanimité de François Mitterrand lors de la réunification. Résultat : dans l’Europe de 2013, comme dans celle de 1920, "il reste l’Allemagne, seule concentrée, seule homogène, suffisamment organisée encore".
Organisée, sans doute, puissante assurément. Mais malheureuse. La première victime de l’hybris allemand, c’est l’Allemagne, observe Bainville. Et si elle souffre, c’est parce qu’elle a oublié la loi de Bismarck : "L’Allemagne devait éviter de casser quoi que ce fût dans une Europe formée à sa convenance, d’attenter à un état de choses dont elle était l’unique bénéficiaire, et au maintien duquel elle était la plus intéressée."
On aimerait qu’Angela Merkel fût plus fidèle à l’héritage du génial Prussien.
PS : on nous permettra, suite à cet excellent article, de renvoyer à notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. et à notre Catégorie "Lire Jacques Bainville"...
L'Institut Coppet organise un séminaire le 28 juin prochain : La démocratie, pourquoi ça ne marche pas ?
Entrée libre mais inscription obligatoire sur : www.institutcoppet.org
(Dans le Figaro magazine...)
Description de l'ouvrage
Date de publication: 11 avril 2013| Série: Omnia
L'auteur des Conséquences politiques de la paix, qui anticipait dès 1920 le Second conflit mondial, a tenu son Journal pendant les premiers mois de la Grande Guerre d'août 1914 à juin 1915. Il en résulte des portraits tracés sur le vif, des fulgurances, et surtout une implacable analyse des événements qui montrent que Bainville savait que la guerre ne se terminerait pas après un armistice. Il avait parfaitement saisi les mécanismes à l'oeuvre qui mettraient à mal dans ses fondements l'équilibre européen. A la lecture de ses pages on découvre que Bainville ne pratiqua jamais le bourrage de crânes. Il n'exacerba pas non plus les passions nationales. Puisant ses informations aux meilleures sources, il note chaque jour ses impressions. Un document en partie inédit, le témoignage d'un grand penseur lucide.
Début juillet, on apprend que les Européens, et plus particulièrement les Français, sont furieux d’avoir été l’objet de l’espionnage américain : on parle de « rupture de confiance », voire de « crise politique sérieuse ». M. Obama, tout en relativisant, reste ferme sur le fond : les Européens font la même chose – ce qui semble avéré – et les agences américaines de renseignement continueront leurs activités – ce qui est naturel. Les choses auraient pu en rester là.
Cependant, pensant y voir une opportunité, non pour la France mais pour l’Europe, M. Hollande souhaite publiquement que les Européens adoptent une position commune sur la question. Or, il se trouve que sont prévues, à compter du 8, des négociations transatlantiques sur les méthodes de renseignement. De fait, les Européens auraient beau jeu de menacer de suspendre les accords donnant accès aux données sur les voyageurs et les virements bancaires. Malheureusement, cette menace risque de faire long feu, le compromis de façade masquant mal les divergences de fond – notamment entre la France et l’Allemagne, toujours très atlantiste.
Pourtant, lorsque M. Snowden, l’ex-agent de la N.S.A., demande l’asile politique à divers pays européens, la position commune est immédiate, les principaux pays de l’Union (France, Allemagne, Italie et Espagne) faisant savoir que la demande est rejetée. Certains, dont la France, vont jusqu’à interdire le survol de leur territoire à l’avion du président bolivien, soupçonnant la présence à bord de M. Snowden. Renseignement faux (!), mais psychodrame diplomatique, conclu un peu légèrement par M. Fabius qui évoque un « contretemps » et fait part de ses « regrets » à des chancelleries sud-américaines furieuses. Tout le monde comprend que Washington a fait pression sur les Européens, résolvant par là même les affres unitaires de M. Hollande.
L’occasion était pourtant belle de manifester, sans grand risque, quelques velléités d’indépendance. Et d’arriver en position de force aux négociations de Washington. Encore eût-il fallu que la France se décidât par elle-même. Oui, nous aurions peut-être dû accueillir ce M. Snowden. D’autres, en d’autres temps ont su faire preuve de fermeté : M. Pasqua expulsant cinq diplomates-espions étatsuniens en 1995 ou, mieux, De Gaulle quittant le commandement intégré de l’OTAN en 1966 – sachant bien que la fermeté affichée à leur égard peut constituer le meilleur garant de la solidité du lien susceptible de nous unir aux Américains.
M. Monnet assignait secrètement comme fonction première à l’Europe, ou plutôt à l’Union européenne, d’être une entreprise de contrôle et de domination au service des Etats-Unis d’Amérique. Nous sommes peut-être en train de vivre, avec M. Barroso, autre agent américain supposé, un énième épisode du mauvais et interminable feuilleton qui en est résulté.
Un grand Français est mort : le marathonien Alain Mimoun, quatre fois médaillé olympique et 32 fois champion de France, l’un des plus brillants athlètes de notre histoire. Mais à mes yeux, son plus beau titre est celui d’illustre représentant de l ‘Algérie française, cette page d‘histoire honnie par la France d’aujourd’hui et pour laquelle Hollande, à peine élu, est allé se repentir en Alger. Car Alain Mimoun restera un magnifique symbole d’intégration et de patriotisme qui ne reniait pas « ses ancêtres les Gaulois ». Né Ali, musulman, il devint Alain, catholique et avait une grande vénération pour Ste Thérèse de Lisieux. Dans le sport, il reprochait aux athlètes de préférer l’argent à la nation et regrettait que l’on aille chercher hors de France des mercenaires dans maintes disciplines. Et il fut l’un des rares sportifs à s’indigner de la suppression du coq sur les maillots. Engagé volontaire en 1939, il participera au débarquement de Provence en 1944 et à la libération de la France. Il sera blessé à Monte Cassino. Chaque 14 juillet, il hissait le drapeau tricolore sur sa maison.
Honte aux journalistes qui, à l’annonce de sa disparition, ont évoqué « cet Algérien ayant servi la France » ! Non, messieurs, cet homme était Français, simplement l’un des plus grands !