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  • Espagne: de 1975 à 2007.......(1/4)

               Le Roi d'Espagne est descendu dans l'arène, pour défendre la Monarchie.

               Avant de parler de cette action inédite du Roi, essayons, en quatre notes, de dresser à grands traits le tableau général de l'évolution de l'Espagne depuis 1975, et de voir comment on en est arrivé à la situation d'aujourd'hui....

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  • Textes à telecharger.....

    Pour faciliter vos recherches, nous avons regroupé un certain nombre de notes traitant d'un même sujet. Les trois groupements de textes suivants sont disponibles:

    Conférence Contre la France Métisse...pdf

    Chateaubriand.pdf

    La réflexion de Jacques Julliard.pdf

     

  • Un décés qui fait plaisir...

              Il n'y a pas si longtemps, la "déferlante Halloween" pouvait sembler promise à un succès durable, mais l'essoufflement de fait que l'on constate depuis quelques temps se confirme cette année encore; les écoles restent -semble-t-il- le dernier endroit où l'on frémisse toujours un peu, mais la vague recule une fois de plus, prélude cette fois à une disparition définitive, probable dans un proche avenir....Ce n'est pas nous qui nous en plaindrons! L'importation de cette soi-disant "fête" nous a paru dés le début condamnable à plus d'un titre.

              D'abord, les motifs en étaient purement mercantiles, matériels et financiers: il s'agissait tout simplement, pour certains commerçants, de faire du fric et de remplir les caisses, pendant une période réputée "creuse", en gros entre le pic d'activité de la rentrée scolaire et la Noël.

              Ensuite, cette volonté mercantile se doublait d'une amplification (comme si nous en avions besoin!) de la pénétration des façons de faire, des modes de vie anglo-saxons: c'était bien, même s'il faut se garder d'être excessifs, une forme d'invasion culturelle. Que cette fête soit, dans les pays de langue anglaise, une tradition, et que cette tradition puisse être, dans le contexte de ces pays, quelque chose d'authentique, nous n'en doutons pas; nous n'avons d'ailleurs aucun titre à la juger en tant que telle: les anglo-saxons s'amusent comme ils l'entendent, et inventent les fêtes dont ils ont envie. C'est le placage forcé que l'on a voulu en faire chez nous, et que l'on a voulu nous imposer qui nous rebute dans cette affaire, pas la fête elle même, du moins en tant que fête.

              Car il est vrai qu'il s'agissait, enfin, d'une réjouissance radicalement opposée à ce que célèbre notre vieille terre de tradition chrétienne depuis 2000 ans en cette période de Toussaint: non pas la mort mais l'Espérance, car "Vita mutatur, non tollitur": "la vie est transformée, elle n'est pas ôtée". Voulue par l'Eglise depuis des temps immémoriaux, nous connaissons en cette période une succession de deux solennités: d'abord, (le 1° Novembre), la fête de "tous les saints", qui sont précisément "nés au Ciel" le jour de leur mort, jour où ils sont entrés dans la vraie Vie ("Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie" a dit Jean-Paul II); ensuite, (le 2 Novembre) le souvenir de celles et ceux qui nous ont précédé dans cette Quête de la Vie, cette marche vers la Vie, qui fait entrer dans le seul vrai Royaume. Il s'agit donc bien d'un temps de Joie: une Joie grave, certes, car spirituelle, et centrée sur un sujet sérieux s'il en est: celui du Passage...

              Cette méditation grave mais sereine, véritable rayon du Soleil de Pâques en plein coeur de l'automne; cette réflexion et cette Foi en la déroute de la mort qui non seulement n'ôte pas la vie mais bien au contraire en est le commencement: tout cela bien sûr est radicalement et essentiellement différent de ce que l'on a voulu nous imposer; et n'a rien à voir avec ces jeux importés, souvent d'assez mauvais goût, célébrant tout ce qu'on voudra, sauf ce qu'on célèbre chez nous à ce moment là; et venant donc parasiter, occulter, voire étouffer le sens chrétien de cette période de la Toussaint. Un sens que Frédéric Mistral a bien rendu dans son vers célèbre: "Mai lou grand mot que l'ome oublido veleici: la mort es la Vido!".

              Les journaux ne s'y trompent d'ailleurs pas: "Halloween: la grande fête païenne est moribonde." titrait pour sa part "La Provence" du 29 Octobre. Voilà bien, par contre, une morte qu'on ne célébrera pas!...

  • A propos des "racines chrétiennes" de l'Europe : un signal fort envoyé par Sarkozy ?...

              On se souvient du succès de la visite du patriarche de Moscou en France, au début du mois d'octobre, et de l'impact très positif qu'elle a eu. Revenons quelques instants, en ce jour de fête de la Toussaint, sur un point important, pour ne pas dire essentiel: à savoir l'évocation explicite de l'héritage chrétien de l'Europe; et relisons d'abord le texte du communiqué officiel publié par l'Elysée, à la suite de la rencontre entre le Patriarche et le Président:

              "Le Président de la République a reçu aujourd'hui Sa Sainteté Alexis II, Patriarche de Moscou et de toutes les Russies, en présence du Cardinal Roger Etchegarray.

              Le Président de la République a salué l'importance de cette visite du Patriarche en France, à l'invitation de la conférence des évêques de France. Cette démarche inédite et exceptionnelle est un signe majeur et tangible de la volonté des chrétiens d'Europe de se rapprocher et d'unir leurs efforts, autour des racines chrétiennes de l'Europe, pour construire une société plus humaine dans un monde où les repères s'effacent, les tensions s'accumulent et le sentiment religieux est trop souvent dévoyé pour nourrir la violence.

              Il a rappelé la singularité et la diversité de la communauté orthodoxe de France et souligné son attachement au bon fonctionnement de l'organisation actuelle de l'orthodoxie française dans le cadre du régime de la laïcité.

              A quelques jours de sa visite en Russie, le Président de la République a également saisi l'occasion de cette rencontre pour interroger le Patriarche sur l'état de la société russe et sur ses aspirations. Il a relevé l'importance du renouveau spirituel en Russie et le rôle que joue l'Église orthodoxe russe dans la reconstruction de la société russe".

              Bien sûr, il faudra que des actes suivent; mais déjà le simple fait que ces propos soient tenus, et dans un contexte bienveillant, constitue en soi un progrès par rapport à l'ère Chirac, par exemple: on se souvient que celui-ci, non seulement n'a jamais parlé avec sympathie des "racines chrétiennes" de l'Europe, mais qu'il s'est toujours battu avec acharnement afin qu'elles ne soient pas mentionnées dans le projet de Constitution Européenne, alors que de nombreux pays pays le souhaitaient ardemment(1); dans ce domaine, comme dans d'autres, Chirac -qui a fait de l'opposition aux "racine chrétiennes" une sorte d'affaire personnelle, motivée soi-disant par la laïcité- a joué contre nos traditions et celles de l'Europe; au moins Sarkozy recadre-t-il le propos en le reposant sur des bases nettement plus conformes à ce qui est, de toute façons, la réalité....

              Même s'il ne devait réaliser qu'une part de ce qu'il dit, ce serait toujours mieux que Chirac qui -lui- a réussi, malheureusement, à ce que l'on biffe les références chrétiennes de tout texte officiel. Du moins jusqu'à présent: on apprend en effet que, peut-être encouragé par les propos du président français, le chef du gouvernemnt maltais proposera de nouveau à l'Europe d'insérer les racines chrétiennes de l'histoire européenne dans le texte de la constitution européenne (55 millions de signatures en faveur de cet ajout dans le texte ont déjà été recueillies....). Affaire à suivre, donc.....

    (1): Alors que les pères fondateurs de l'Europe (Jean Monnet, Konrad Adenauer, Alcide de Gasperi...) étaient chrétiens, les partisans d’une référence nette aux racines chrétiennes dans le préambule de la Constitution Europénne (Espagne, Italie, Pologne...) durent se heurter à l'opposition féroce de ceux attachés à la laïcité, emmenés par... la France! la question sous-jacente, polluant le débat, étant en fait celle de la candidature de la Turquie à l’Union Européenne; et Jacques Chirac se faisant, de facto, l'avocat et du laïcisme (qui n'est pas la laïcité...) et de la Turquie.....