Aujourd'hui, livraison du 100ème épisode de notre "Feuilleton Léon Daudet"...
Voici un rajout, apporté il y a peu, au 61ème épisode de ce feuilleton, qui revient sur l'amitié exceptionnelle qui unit, jusqu'à leur mort les trois inséparables amis que furent Maurras, Bainville et Daudet; nous avons découvert incidemment, au fil de notre navigation dans l'immense matière que constitue la collection des 33 années du quotidien, ce rapprochement inattendu, au cours du mois de juin 1912...
Parallèlement à cette proximité dans l'action et l'engagement quotidien, la vie "régulière" continuait, évidemment, pour chacun. Cela donna un curieux rapprochement, en 1912, quand, deux jours de suite, en "Une", le journal donna deux informations personnelles, sur Bainvile et, le lendemain, sur Daudet...
"Dans la peine comme dans la joie", dans les bons comme dans les mauvais moments, c'était, pratiquée, "la vertu de l'amitié" (pour reprendre l'expression de Jacques Bainville)... :
1. En "Une" de L'Action française du Dimanche 23 juin 1912 (milieu de la troisième colonne)... :
2. ... et, toujours en 'Une", dans L'Action française du lendemain, Lundi 24 Juin :
Le "beau premier-né" dont il est ici question n'est autre que Philippe, premier des trois enfants du couple (après viendront François et Claire) et second fils de Léon, après Charles, issu de son premier "mariage raté" avec la petite-fille de Victor Hugo (mariage qui ne dura que cinq ans)...
• Philippe sera assassiné par la police politique du Régime, alliée, pour le coup, aux anarchistes, en 1923...
• François écrira un magnifique article dans le dernier numéro du journal, le jeudi 24 août 1944, à côté de celui de Maurras...
• on voit ici Claire, aux côtés de Maurras, lors d'un Rassemblement royaliste en 1938 :