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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (61)

 

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Trois "académiciens", toujours ensemble, mais...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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Ainsi Bainville, Daudet, Maurras, les trois amis - inséparables et que seule la mort sépara - furent-ils tous trois Académiciens, mais pas ensemble, et pas de la même Académie.


Eux, qui se voyaient tous les jours dans les bureaux du quotidien L'Action française n'auront pas eu le privilège de se retrouver, aussi, ensemble dans la même Académie : le tempérament, et la façon d'être, de Léon Daudet s'accommodaient mieux, comme on vient de le lire dans les deux documents précédents, de l'Académie Goncourt, dont il fut membre dès ses débuts, en 1903, que de l'Académie française, à laquelle il aurait pourtant pu, de toute évidence, présenter sa candidature.


Quant à Bainville et Maurras, qui furent, eux, élus à l'Académie Française, mais beaucoup plus tard, ils n'y siégèrent pas non plus ensemble.Jacques Bainville, élu le 28 mars 1935, au fauteuil de Raymond Poincaré, fut reçu à l'Académie le 7 novembre 1935 : il lui restait trois mois à vivre...
Maurras, lui, fut élu le 9 juin 1938, et reçu le 8 juin de l’année suivante par Henry Bordeaux.


"Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit,

Dont le bel art réjouissait la France..." :

on peut appliquer à Bainville, Daudet et Maurras cette belle épitaphe de La Fontaine, parlant de son ami Molière, inspiré par Plaute et Térence.
Ils se virent tous les jours pendant plus de trente cinq ans, et furent réunis par tout ce qu'il y avait d'essentiel dans leur vie d'esprit : seule l'Académie ne les réunit pas.

En était-il besoin ?...

 

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Parallèlement à cette proximité dans l'action et l'engagement quotidien, la vie "régulière" continuait, évidemment, pour chacun. Cela donna un curieux rapprochement, en 1912, quand, deux jours de suite, en "Une", le journal donna deux informations personnelles, sur Bainvile et, le lendemain, sur Daudet...

"Dans la peine comme dans la joie", dans les bons comme dans les mauvais moments, c'était, pratiquée, "la vertu de l'amitié" (pour reprendre l'expression de Jacques Bainville)... :

 

1. En "Une" de L'Action française du Dimanche 23 juin 1912 (milieu de la troisième colonne)... :

En "Une" de L'Action française...

 

2. ... et, toujours en 'Une", dans L'Action française du lendemain, Lundi 24 Juin :

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Le "beau premier-né" dont il est ici question n'est autre que Philippe, premier des trois enfants du couple (après viendront François et Claire) et second fils de Léon, après Charles, issu de son premier "mariage raté" avec la petite-fille de Victor Hugo (mariage qui ne dura que cinq ans)...

• Philippe sera assassiné par la police politique du Régime, alliée, pour le coup, aux anarchistes, en 1923...

• François écrira un magnifique article dans le dernier numéro du journal, le jeudi 24 août 1944, à côté de celui de Maurras...

• on voit ici Claire, aux côtés de Maurras, lors d'un Rassemblement royaliste en 1938 :

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