« Nous, les enfants de harkis, “La Marseillaise”, on ne la siffle pas, on la chante avec honneur et fidélité », par André Azni.
Leurs parents se sont battus pour la France, et pourtant, après les accords d’Évian, ils ont été parqués dans des camps privés de tout confort, de travail, de liberté. Le 20 septembre, Emmanuel Macron a demandé pardon au nom de la France.
Un acte attendu depuis soixante ans. André Azni, président de l’association Les harkis et leurs amis, revient sur son histoire tragique au camp de Bias, dans le Lot-et-Garonne, et le récent rapport de Benjamin Stora sur la « mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».