Un jeune sur deux aurait succombé au matraquage de l’idéologie inclusive, par Jany Leroy.
La propagande entre-t-elle dans les jeunes cerveaux comme un couteau dans une motte de beurre ? 20 Minutes a établi un contrôle technique du phénomène au travers d’un sondage Opinionway effectué auprès des intéressés.
Sur la base du cahier des charges inclusif et de ses dadas obsessionnels opéré par Netflix, un jeune sur deux présenterait une certaine similitude avec la motte de beurre.
Paranoïas du racisme, homophobie, sexisme et autres « -ismes » n’ont eu aucune difficulté à pénétrer la matière encéphalique de la moitié des sujets. À la pointe du bourrage de crâne, la série Sex education de la chaîne payante américaine serait un modèle du genre.
Pour illustrer son article, le journal publie une image extraite de ce spot de pub pour l’idéologie dominante : un garçon et une fille assis respectivement sur un bidet dans des toilettes sales. Hmmmm… De l’action, du romantisme, de la chasse d’eau. Peut-être des cascades… Le spectateur est appâté par cet univers magique. Comme précisé par 20 Minutes, « la série est devenue le porte-drapeau des teen-shows progressistes et inclusifs ». La fonction du drapeau en des toilettes si peu entretenues laisse envisager les pires extrémités… Les héros vont-il se débrouiller avec les moyens du bord ? Le suspense est à son comble. La lutte contre les stéréotypes sévit en toutes circonstances. C’est tout le charme de la série.
Après les convaincus de l’utilité d’un tel matraquage, arrivent les sceptiques. Ceci dit sans aucune allusion à l’univers précédent. Quoique… L’entrée en matière d’un interviewé nous ramène inexorablement sur le terrain peu glorieux du transit intestinal : « C’est chiant de devoir systématiquement mettre chaque minorité dans tous les films/séries. Netflix abuse avec ça, ça en devient ridicule. » « Chiant », le mot est lâché. « Emmerdant » eût très bien convenu également. Les partisans de cette litanie de sujets qu’ils qualifient de « sensibles » ne semblent pas avoir pris conscience de l’ennui qu’elle générait. « Du coup, c’est toujours un peu les mêmes histoires », remarque une jeune fille au cerveau encore intact.
Dernier détail avant fermeture de ce petit coin d’inclusivité : « 77 % des femmes de 18-30 ans ont un avis positif sur l’inclusivité dans les séries contre seulement 53 % des hommes ». Les fictions Netflix produiraient-elles sur les femmes le même effet que les romans-photos à l’eau de rose des années 60-70 ? La disparition dans la désuétude de magazines tel que le sirupeux Nous deux laisse bon espoir sur le devenir de cette ambiance littéralement nauséabonde.
Source : https://www.bvoltaire.fr/