Covid : halte au feu !, par Louis Lefort.
Macron, souhaitant sans doute s’affirmer comme chef d’État à quelques mois de la présidentielle, vient de nous annoncer tranquillement la mise sous tutelle de plusieurs de nos libertés fondamentales au nom de la crise du Covid.
Nous sommes face à une décision politique qui ne se fonde pas sur une balance bénéfice-risque, pourtant socle de toute réflexion médicale. Et si elle ne se fonde pas sur cette balance bénéfice-risque, c’est tout simplement parce que celle-ci est impossible à faire avec les vaccins actuels.
D’un côté, le vaccin doit réduire la morbi-mortalité du virus – comprenez le risque d’être gravement malade, d’avoir des séquelles ou d’en mourir. Là, on sait à peu près à quoi s’en tenir : pour une très grande majorité des Français ce risque est très faible. Pour une population dite à risque (personnes âgées, diabétiques, obèses, poly-pathologiques), il est beaucoup plus conséquent.
De l’autre, c’est bien plus flou, voire totalement nébuleux… Personne ne peut présager des éventuels effets indésirables à long terme des nouveaux types de vaccins ARMm. Il n’y a, en effet, aucun recul, à ce jour, sur ce type de vaccin qui pourrait, dans le pire des cas, déboucher sur un scandale sanitaire de grande ampleur. Rappelons que personne n’avait prévu qu’en injectant des hormones de croissance à des enfants, on transmettrait à certains un prion responsable d’une maladie de Creutzfeldt-Jakob, qu’en transfusant des hémophiles on leur inoculerait le SIDA… Et ne croyez pas que la sacro-sainte autorisation de mise sur le marché (qui n’est, d’ailleurs, que conditionnelle dans le cas des vaccins à ARNm), censée nous rassurer, soit un rempart ! Pour mémoire, de très nombreux médicaments l’ont perdue après des années d’exploitation en raison de la découverte tardive d’effets indésirables graves : citons le Mediator, bien sûr, mais également le Vioxx, l’Acomplia, etc., qui avaient pourtant tous passé brillamment les trois phases nécessaires, ce qui n’est pas encore le cas des vaccins ARNm…
Même les effets indésirables immédiats ne sont pas bien répertoriés. En effet, alors que toute personne qui meurt en ayant un test positif au Covid est comptabilisée comme morte du Covid (même si le Covid n’est pas la cause du décès), tout événement post-vaccination n’est pas mis sur le compte de la vaccination. Et même très loin de là ! Il faut, en effet, que le patient pense à le signaler, puis que le médecin décide de faire remonter l’information et prenne alors le temps de déclarer l’événement via le formulaire ad hoc, puis qu’une « enquête » soit menée pour officialiser l’imputabilité du vaccin. Il est, par ailleurs, nécessaire, bien souvent, qu’il y ait un effet nombre pour que cette imputabilité soit retenue. Vous l’aurez compris, il faut, pour cela, du temps et du recul, bref, tout ce qu’on n’a pas… Pourtant, des prémices commencent à apparaître puisque l’OMS vient de livrer ses premiers communiqués sur les risques des vaccins ARNm, peut-être, malheureusement, le début d’une longue prise de conscience.
Il s’agit d’une atteinte à l’État de droit
Accepter de faire contrôler l’identité et le passe sanitaire des Français par d’autres Français qui ne sont pas dépositaires de l’autorité (cafetier, ouvreuse de cinéma, vigile de grand magasin) est ahurissant et inquiétant.
Empêcher la libre circulation et consommation des non-vaccinés dans leur propre pays est une discrimination incroyable.
Quid du secret médical d’ordinaire si prégnant (il faut savoir qu’un médecin n’a pas le droit de dire à l’épouse d’un patient atteint du SIDA ce qu’a son mari, ni même de l’aiguiller en lui disant de se protéger) !
Soyons clairs, loin de moi l’idée d’être anti-vaccin. La vaccination des personnes fragiles est une mesure de bon sens, et même indispensable. La vaccination de toute une population non à risque avec un vaccin dont les effets secondaires ne sont pas connus est une traîtrise.
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