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Dans une tribune, 33 députés LR demandent une indemnisation spéciale pour les harkis, par Amaury Coutansais Pervinquière.

Les députés demandent que ce geste soit fait à l'occasion du soixantième anniversaire des accords d'Evian qui avaient mis fin à la guerre d'Algérie le 19 mars 1962.

«La France doit faire un geste fort de reconnaissance envers les descendants de ceux qui ont donné leur vie ou qui se sont engagés pour elle». Dans une lettre ouverte adressée à l'Élysée et relayée dans le JDD, 33 députés Les Républicains (LR) demandent à Emmanuel Macron «une véritable réparation de ce qui leur a été infligé qui passe par une indemnisation spéciale versée à l'occasion du soixantième anniversaire des accords d'Evian».

 

Pendant la guerre d'Algérie, les harkis étaient des supplétifs algériens de l'Armée française. Après l'indépendance de l'Algérie, de nombreux Harkis ont été menacés, voire assassinés pour avoir servi la France. «C'est grâce à des militaires ayant assuré leur transit depuis l'Algérie pour assurer leur protection, contre les ordres officiels, que ceux-ci ont pu parvenir jusqu'en France», rappelle la lettre signée notamment par Julien Aubert, Philippe Gosselin ou Guy Teissier.

Les députés demandent «une indemnisation spéciale versée à l'occasion du soixantième anniversaire des accords d'Evian». Celle-ci serait «dans la suite logique de la condamnation de l'État français prononcée par le Conseil d'État le 3 octobre 2018 et qui l'a enjoint à indemniser le fils d'un harki pour l'accueil indigne qui lui a été réservé».

Une difficile reconnaissance

Plusieurs présidents ont reconnu le rôle des harkis. En 2001, Jacques Chirac déclare que «la France n'a pas su sauver ses enfants de la barbarie». Nicolas Sarkozy et François Hollande assumeront la responsabilité française dans le massacre des harkis. Depuis 2003, chaque 25 septembre une journée d'hommage nationale aux harkis donne lieu à des commémorations.

Selon les historiens, le nombre d'Algériens engagés dans l'armée française varie de 200 000 à 400 000 pour toute la durée de la guerre. Environ 60 000 auraient été assassinés après l'indépendance. Pour les députés LR un geste envers les harkis signifierait : «la France a conscience des dommages qu'elle vous a infligé lorsque vous avez cherché refuge sur le sol métropolitain, aujourd'hui elle souhaite, autant que possible, les réparer».

Source : https://www.lefigaro.fr/

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