Val-de-Marne : exit les communistes !, par Arnaud Florac.
C’est une défaite symbolique. Le Val-de-Marne, dernier département communiste de France, vient de basculer à droite à la faveur des dernières élections. France info consacre un article à ce revers hors du temps.
A la vérité, on se demande surtout comment ce parti a pu maintenir son existence jusque-là, fût-ce dans un département où Georges Marchais vécut pendant plus de vingt ans. Depuis 1917, il n’y avait qu’à regarder honnêtement les choses pour constater la monstruosité du communisme. Famines organisées en Ukraine, déportations de populations entières, tortures et procès truqués, censure et arrestations arbitraires, massacres, purges, génocide au Cambodge, bain de sang de la révolution culturelle chinoise, faillite de la Corée du Nord… Le communisme, c’est cent millions de morts, des échecs politiques catastrophiques dans tous les pays où il s’est implanté, des élites perverses et sanguinaires (Lénine, Trotski, Staline, Beria, Pol Pot, Mao…) ; c’est un avant-goût de l’enfer ici-bas.
Apparemment, jusqu’ici, ça ne choquait personne en France. L’existence d’un parti communiste non plus, d’ailleurs. On pourrait cependant raisonner par l’absurde et présenter une liste national-socialiste, juste pour voir, en disant (comme les communistes avec la Russie) que l’expérience allemande ne résume pas la doctrine. On voit bien que la survie de ces dinosaures constitue une anomalie historique.
Ça y est, donc, les communistes ne tiennent plus aucun département. On est en 2021. Il était plus que temps. Le populations immigrées du Val-de-Marne elles-mêmes conviennent du fait que l’assistanat et le dogmatisme ne sauraient constituer un programme de gouvernement et que le délabrement des banlieues “rouges” doit beaucoup à l’incompétence bolchevique.
Pour enfoncer le clou de la “cancel culture”, je proposerais bien de débaptiser les rues Lénine, Trotski et consorts, pour les remplacer par d’autres noms. Ce serait la moindre des choses.
Les communistes ne dirigent plus. C’est heureux. On peut simplement se désoler que cela ait pris si longtemps.