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Joyeux Noël à tous les Français, par Olivier Perceval.

Les tra­giques évé­ne­ments qui endeuillent la France sur fond de pan­dé­mie, les menaces  ter­ro­ristes récur­rentes contre nos com­pa­triotes, nos églises et tout ce qui est cher à notre patrie com­mune, les menaces contre le droit de pra­ti­quer la reli­gion de nos ancêtres sous pré­texte de lutte contre la mala­die, doivent nous rap­pe­ler, si cela était encore  néces­saire, que nous ne sommes plus en paix depuis bien long­temps déjà, non parce que notre pré­sident a déci­dé de faire la guerre au virus, mais plus sérieu­se­ment, parce que les Fran­çais ont per­du l’habitude de s’aimer…

olivier perceval.jpgCeux que l’on désigne abu­si­ve­ment comme nos élites, tra­vaillent en concer­ta­tion, avec l’école et les médias, à cet esprit de repen­tance, à ce désa­mour, ce dégoût de nous-mêmes, pour faire une socié­té sou­mise, ano­mique et culpa­bi­li­sée. Les pro­phètes de mal­heur, vivant entre deux aéro­ports, se com­plai­sant dans le mul­ti­cul­tu­ra­lisme, affirment détes­ter les « racines » et prêchent la notion de « citoyen du monde » (concept de plus en plus désuet) en regar­dant négli­gem­ment leur Rolex.  On est ici dans la néga­tion du réel et dans la spé­cu­la­tion idéo­lo­gique pure. Sans racines, il n’y a plus de sève : il n’y a plus de vie, plus de pro­gres­sion, plus d’avenir. Sans affir­ma­tion d’un « nous », il n’y a même plus de « je ».

            C’est enfon­cer une porte ouverte aujourd’hui de rap­pe­ler que depuis les accords de Schen­gen, une des étapes consti­tu­tives de « l’Union euro­péenne » qui fit dis­pa­raître tous contrôles aux fron­tières, nous sommes désar­més contre l’afflux de migrants favo­ri­sant l’introduction sur notre sol de musul­mans radi­caux. Nos diri­geants savent depuis long­temps qu’ils ont aban­don­né le sort de la France à des capi­ta­listes étran­gers, à des inves­tis­seurs apa­trides, à des finan­ciers cupides, qui s’estiment au-des­sus des nations, et que la France n’est à leurs yeux qu’une Start-up.

            Pour­tant, les Fran­çais n’abandonnent pas si faci­le­ment les valeurs sur les­quelles la France est bâtie. On l’a vu durant l’épisode exem­plaire de la Manif pour tous ; on l’a vu encore avec l’épisode des « gilets jaunes » mal­heu­reu­se­ment empoi­son­né par l’extrême gauche qui pour­rit tout ce qu’elle touche : la France n’est pas morte, elle peut, elle doit se réveiller.

            Il faut anti­ci­per, en revanche, la chute iné­luc­table du sys­tème ver­mou­lu qui nous tient lieu de régime poli­tique aujourd’hui. Par­tant de l’observation que les notions de gauche et de droite deviennent obso­lètes, lais­sant la place à l’opposition plus lisible entre patrio­tisme et mon­dia­lisme, nous devons acter que la patrie doit ser­vir de base de départ et don­ner la cohé­rence intel­lec­tuelle à notre com­bat. Nous voyons bien que le cli­vage : « gauche droite » , ne veut plus dire grand-chose, car cer­tains  intel­lec­tuels de gauche, par exemple, ont gar­dé le goût des nuances, témoignent d’un réel enra­ci­ne­ment  et gardent  l’amour de la France, mais ils sont reje­tés par la nou­velle gauche « mains­tream » et cos­mo­po­lite qui les traite de « néo-réactionnaires ».

            La France est un pays qui s’est construit en plus de mille ans. N’est-ce pas une force et un signe de sta­bi­li­té ? Il ne s’agit pas de se replier, mais de s’appuyer sur cette réa­li­té concrète : une terre de soli­da­ri­té bien iden­ti­fiée capable de sur­mon­ter toutes les crises si les Fran­çais n’oublient pas ce qu’elle est. Écar­tons les fos­soyeurs et impo­sons le retour des Fran­çais en France, qui sau­ront recon­naître dans le Prince qui vient, celui qui pro­tège le peuple, s’inscrit dans la durée, et reste indé­pen­dant des par­tis et des lob­bies financiers. 

            Les crèches de Noël qui fleu­rissent dans les mai­sons, au sein des familles du pays, et même sur les places publiques, doivent rap­pe­ler au monde que la France est mys­té­rieu­se­ment liée à ce petit enfant né à Beth­léem dans le dénue­ment il y a 2000 ans pour annon­cer son royaume.

            Au nom des rédac­teurs du site de l’AF.net et de tous les cadres et mili­tants de l’Action Fran­çaise, je sou­haite de joyeuses fêtes de Noël à tous les fran­çais, au milieu des­quels se trouve le prince Jean de France comte de Paris et la famille royale, qui portent notre espérance.

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Source : https://www.actionfrancaise.net/

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