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L’assassin de Nice, un pur produit du laxisme migratoire: les immigrationnistes s’en lavent les mains, par Anne van Gelder.

Brahim Issaoui

Les immigrationnistes s’en lavent les mains. Le gouvernement italien affirme n’avoir commis aucune faute en permettant à l’immigré clandestin tunisien accusé d’avoir tué trois personnes à Nice d’entrer en Europe, a déclaré vendredi la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese.

Brahim Issaoui, ce Tunisien de 21 ans qui a tué trois personnes à l’église Notre-Dame de Nice, est arrivé en Europe par la biais de la filière de Lampedusa, une porte d’entrée en Europe pour des milliers de clandestins en provenance des côtes libyennes ou tunisiennes.

Il a débarqué sur l’île italienne le 20 septembre dernier à bord d’une embarcation, repêché par un bateau de secours italien. Après une quarantaine sanitaire de deux semaines, il a ensuite été transféré sur le continent le 8 octobre, dans la ville italienne de Bari.

Il a reçu une décision l’obligeant à quitter le territoire italien, mais il a été laissé libre de ses déplacements, comme tous les immigrés clandestins et illégaux dans ce pays. Il a pu arriver en France la veille de l’attentat, avec dans son sac un exemplaire du Coran, le livre où il a puisé sa haine, deux portables et plusieurs couteaux.

La Ligue, le parti patriote italien de Matteo Salvini (qui, en tant que ministre de l’Intérieur avait réussi à diviser l’immigration illégale par 10), accuse Luciana Lamorgese de ne pas s’opposer à l’entrée dans l’UE des migrants africains, lui faisant porter la responsabilité indirecte des meurtres de Nice.

Luciana Lamorgese a confirmé que ni les autorités tunisiennes ni le service de renseignement italien n’avaient signalé Brahim Issaoui comme une menace potentielle. “Nous n’avons aucune responsabilité dans cette affaire“, a-t-elle déclaré.

Jusqu’à présent, quelque 27 190 clandestins ont rejoint l’Italie par la mer cette année, contre 9533 à la même période en 2019, selon les données officielles. Parmi eux, 11 195 sont venus de Tunisie. De nombreux migrants en provenance de ce pays quittent rapidement l’Italie, souvent à destination de la France qui compte une importante communauté tunisienne.

Parmi eux, nombreux sont ceux qui présentent un profil similaire au terroriste de Nice: un délinquant de droit commun, connu de la justice tunisienne, “tourné depuis deux ans vers la religion”.

 

Source: Reuters

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