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La victimisation, l’autre virus qui frappe la France, par la Rédac­tion de l’ASAF.

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Alors que de nom­breux pays euro­péens prennent des mesures pour frei­ner la dif­fu­sion de la Covid-19, la France semble atteinte depuis quelques années par un autre virus : celui de la vic­ti­mi­sa­tion. Sour­nois, il se pro­page dans toutes les couches de la socié­té sous l’action de super conta­mi­na­teurs.

Ce virus attaque insi­dieu­se­ment les défenses de la Nation en fai­sant dou­ter les Fran­çais d’eux-mêmes jusqu’à la repen­tance, voire la sou­mis­sion. Il se trans­met essen­tiel­le­ment par les médias sous la forme de dérives séman­tiques, d’accusations ana­chro­niques et de reven­di­ca­tions infon­dées.

Héros

Un jar­din de Paris porte doré­na­vant le nom du colo­nel Bel­trame. Le libel­lé de la plaque com­mé­mo­ra­tive com­porte des mots sur­pre­nants : « vic­time de son héroïsme ». Non, le colo­nel Bel­trame n’est pas une vic­time mais bien un héros. Il a rem­pli sa mis­sion jusqu’au sacri­fice de sa vie comme seuls les héros savent le faire. Ce n’est pas son héroïsme qui l’a tué mais un ter­ro­riste isla­miste que le texte de cette plaque ne désigne pas. Cette ins­crip­tion  por­tant une telle omis­sion est-elle l’acte déli­bé­ré d’un com­plice ou d’un idiot ? Pour­quoi ne pas avoir pré­ci­sé l’idéologie tota­li­taire qui a gui­dé le geste du meur­trier ?

La mémoire du colo­nel Bel­trame appar­tient à la France. Il est mort en France et pour la France, en lut­tant en l’occurrence au corps-à-corps contre le même enne­mi que celui qu’affrontent nos sol­dats au Sahel. Pour­quoi ne s’est-il pas vu attri­buer le titre de « Mort pour la France » ? Hon­teux !
Mais son geste à Trèbes est gra­vé à jamais dans le livre d’or de l’héroïsme fran­çais. Il par­ti­cipe à la gran­deur de notre patrie et sus­cite l’admiration  de nos com­pa­triotes.

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Vic­times

Depuis les atten­tats de 2015, le pré­sident Hol­lande a déci­dé d’attribuer une médaille aux « vic­times du ter­ro­risme ». Sur la poi­trine des réci­pien­daires, elle se place juste après celles des deux ordres natio­naux mais avant celles de la Valeur mili­taire et de la médaille pour actes de cou­rage et de dévoue­ment, c’est-à-dire des déco­ra­tions qui récom­pensent des gestes volon­taires et exem­plaires et, assez sou­vent, héroïques. Pour­quoi ?  L’explication qui en est don­née est ubuesque : sim­ple­ment parce que cette déco­ra­tion est attri­buée au nom du pré­sident de la Répu­blique et non du ministre des Armées ou de l’Intérieur comme les deux autres. Le pire est peut-être que cette situa­tion, incom­pré­hen­sible et aisé­ment modi­fiable, per­dure mal­gré des demandes réité­rées d’associations et notam­ment de l’ASAF.

Hors-la-loi 

Puisque le sta­tut de vic­time est pla­cé si haut de nos jours en France, il n’est pas éton­nant alors que les médias s’intéressent sou­vent davan­tage aux vic­times qu’aux héros. Il est vrai que, de plus en plus sou­vent, le voyou ou le hors-la-loi, bles­sé au cours d’un contrôle ou d’une arres­ta­tion par la Police ou la Gen­dar­me­rie, se pré­sente comme une vic­time cher­chant à gom­mer le crime ou le délit qu’il vient de com­mettre, dési­gnant ain­si les membres des forces de sécu­ri­té  qui l’ont neu­tra­li­sé comme des agres­seurs. Cette inver­sion des rôles est pro­pre­ment stu­pé­fiante et nombre de médias rentrent com­plai­sam­ment dans ce jeu dan­ge­reux de la confu­sion.

Otage

Faut-il que le pré­sident de la Répu­blique et le ministre des Affaires étran­gères aient beau­coup à gagner sur le plan média­tique pour se dépla­cer et accueillir madame Pétro­nin de retour du Mali. Déte­nue pen­dant quatre ans dans des condi­tions conve­nables selon ses propres décla­ra­tions, elle sou­haite retour­ner  au Mali. Si nous sommes heu­reux pour son fils qui s’est déme­né pour sa libé­ra­tion, notre sep­tua­gé­naire voi­lée des­cen­dant allè­gre­ment la pas­se­relle du Fal­con à Vil­la­cou­blay  n’est en rien une vic­time sus­ci­tant une quel­conque com­pas­sion.

Suite aux pro­pos tenus par madame Pétro­nin, le Pré­sident a choi­si de ne pas par­ler pour ne pas ren­trer dans le jeu très ambi­gu de cette Fran­co-suisse atteinte au der­nier degré du syn­drome de Stock­holm. La France a‑t-elle pu être écar­tée des négo­cia­tions entre les auto­ri­tés poli­tiques maliennes et cer­tains groupes rebelles ? Nul ne le sait ; mais à quel prix les 200 dji­ha­distes libé­rés par les auto­ri­tés maliennes seront-ils  à nou­veau mis hors d’état de nuire par les sol­dats fran­çais ? Là est la vraie ques­tion.

On doit aus­si s’interroger sur le silence de cette otage au sujet des sol­dats fran­çais qui com­battent, souffrent et meurent depuis huit ans dans cette région pour éli­mi­ner ceux qu’elle refuse d’appeler les ter­ro­ristes isla­mistes : ces hommes qui ne connaissent que l’égorgement, la prise d’otages et les mas­sacres aveugles de civils désar­més au Sahel comme en France et qu’elle qua­li­fie de « sol­dats lut­tant pour leur liber­té ». Notre pays doit-il lais­ser la natio­na­li­té fran­çaise à cette Fran­co-suisse qui sou­haite retour­ner au Mali, alors que la France y est tou­jours en guerre contre ceux dont elle dit com­prendre la lutte ?

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Pseu­do vic­times

Enfin, quelques Fran­çais ou Afri­cains vivant en France, appar­te­nant à ce qu’il est conve­nu d’appeler les mino­ri­tés visibles, affirment être indi­rec­te­ment des vic­times de la colo­ni­sa­tion et de l’esclavage et s’estiment donc  en droit de deman­der des répa­ra­tions à la France. Mais en quoi ces hommes et femmes sont-ils des vic­times, eux qui vivent dans un pays si géné­reux dont ils ont tout reçu ?

Pour­quoi ces hommes et ces femmes ne s’identifient-ils pas plu­tôt à leurs ancêtres qui se sont bat­tus sou­vent avec héroïsme pour la France pen­dant les deux guerres mon­diales ? Veulent-ils vrai­ment épou­ser la France et deve­nir Fran­çais ?

Un virus mor­tel

Face à cette pol­lu­tion mor­telle, nous devons réagir. Il faut mener une guerre non seule­ment contre les ter­ro­ristes isla­mistes mais aus­si s’opposer à cette menace sour­noise qui ronge nos convic­tions, désta­bi­lise nos réfé­rences et fra­gi­lise notre cohé­sion. Face à cette guerre psy­cho­lo­gique et sub­ver­sive mêlant dés­in­for­ma­tion, pro­vo­ca­tions et menaces qui nous est décla­rée, il faut faire face vigou­reu­se­ment et ensemble, sous peine de voir notre pays, dont les fon­da­tions sont sapées quo­ti­dien­ne­ment, s’effondrer bru­ta­le­ment.

 

La RÉDACTION de l’ASAF
www.asafrance.fr

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Source : https://www.actionfrancaise.net/

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