Transidentité : quand l'offre crée la demande, par Guillaume Staub.
Hand holding a paper sheet with transgender symbol and equal sign inside. Equality between genders concept over a crowded city street background. Sex rights as a metaphor of social issue.
« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes » nous rappelle constamment Bossuet. Quant à nous, pour les événements qui nous intéressent ici, nous préférerions dire : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils sont la cause ! ».
Le lundi 7 septembre 2020, un article paraît dans le Dauphiné libéré ayant pour titre « Vaucluse : à 8 ans, il veut devenir une fille, ses parents l’aident dans ce choix ». Que dit cet article ? Il nous raconte, en substance, qu’un petit garçon d’Aubignan dans le Vaucluse âgé de 8 ans ne se sent plus garçon et voudrait être une fille que l’on appellerait Lilie – il me revient toujours cette scène de La vie de Brian des Monty Python où Stan souhaite être considéré comme une femme et porter des enfants : « I want to be a woman. From now on I want you all to call me Loretta (Je veux être une femme. Maintenant, je veux que tous m’appellent Loretta) » et auquel on rétorque : « It’s symbolic of his struggle against reality (C’est symbolique de son combat contre la réalité) ». Quant aux parents de ce petit garçon, ils se battent pour que ce changement soit reconnu par l’administration ! Qu’il en soit ainsi !
Qu’il y ait une multiplication de ce genre de cas ces dernières années, avec une accélération toujours plus folle du phénomène, nul ne peut le nier – qui oserait ? C’est quant à l’explication de ce phénomène que les avis divergent entre les partisans des théories du genre et les classiques – dont fait partie votre serviteur. Néanmoins, en bon occidental, il convient d’honorer les arguments de l’adversaire, c’est-à-dire de les écouter et de trouver ce qu’ils peuvent contenir de pertinent. Ce dernier avancera cette thèse : « La multiplication des cas de transidentité – c’est-à-dire l’identité sexuelle psychique en discordance avec le sexe biologique – n’est pas une multiplication réelle. Il y eut toujours le même nombre de personnes concernées, mais c’est la libéralisation de la parole qui entraîna cette apparente multiplication alors qu’elle n’est que le dévoilement d’une réalité enfin libérée. ». Cette thèse est partiellement vraie ; il existe effectivement des personnes qui rencontrent naturellement ce malaise lié à leur identité sexuelle, il s’agit de cas médicaux. Deux choses. Les époques précédentes ne permirent pas à ces personnes de s’exprimer, de s’affirmer, certes, mais au-delà je pense que ces personnes vivaient mieux un problème naturel quand celui-ci n’était pas mis au pinacle des questions existentielles. Autrement dit, quand on vit par un mal, ce mal ne peut que s’exacerber.
Non, la véritable explication n’est pas là. Elle se trouve dans le principe d’inversion des causes et des effets. Autrement dit, ce n’est pas la demande qui fait l’offre, c’est l’offre qui fait la demande. C’est parce que le mouvement LGBTQIA+, et autres coteries, se trouvent dans tous les médias, sur tous les terrains et sur toutes les plateformes, qu’ils parviennent à toucher une grande partie de la population et notamment la jeunesse – les vidéos YouTube abondent sur le sujet. Cette jeunesse, en construction et se posant maintes questions – comme le veut cet âge si particulier – se trouvera exposée à des problématiques et des questionnements qui ne lui seraient pas venus naturellement, ou du moins pas en ces termes. Autrement dit, le jeune garçon qui s’interroge sur son genre, sa sexualité et sa manière de les vivre, le fera parce que la propagande lui aura entrer de force ces questions dans le crâne, profitant de la vulnérabilité de cet esprit non encore formé. Le malaise, la souffrance et les déchirements de ces jeunes, disons-le clairement, ne sont pas dus à leur nature contrariée, mais à une torture psychique s’originant dans les questionnements provoqués par les coteries progressistes, questionnements qui déstabiliseront tant ces jeunes que ces derniers pourront aller jusqu’au suicide. En ceci, ces organisations sont criminelles et doivent être fermement combattues.
C’est un devoir pour les parents, la famille et la cité de protéger nos générations qui se forment de toutes ces agressions qui déstabilisent psychologiquement et intellectuellement le jeune, l’empêchent de se construire sainement et l’enferment dans une éternelle recherche de soi qui, n’étant pas ordonnée à sa nature réelle, ne pourra conduire qu’au désespoir et à la détresse. Regardons la loi naturelle en face et aidons les jeunes à se construire, à devenir des adultes sains, droits, vertueux, forts et sûrs de ce qu’ils sont. Sans Homme, point de cité.
Source : https://www.actionfrancaise.net/