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Le Nouveau Monde En Marche vers le racisme assumé au nom de l’antiracisme, par Arisitide Renou.

Certains attribuent peut-être à la trouille le répugnant numéro d’aplaventrisme auquel s’est livré le gouvernement devant une famille de délinquants qui organise des manifestations théoriquement interdites – Je veux parler bien sûr de la famille Traoré.

D’abord le ministre de l’Intérieur qui fait les gros yeux à ses troupes en leur déclarant, très martial, que tout policier ou gendarme faisant l’objet d’un « soupçon avéré » de racisme sera suspendu de ses fonctions. Bien sûr, c’est du français-Castaner, c’est donc une souffrance pour l’oreille et pour la logique, mais le message à destination des forces de l’ordre était parfaitement clair : « Ouh, les racistes ! Ouh, les vilains racistes ! »

Et aujourd’hui le même qui déclare tranquillement que « l’émotion dépasse les règles juridiques » et que par conséquent lesdites manifestations interdites ne seront pas sanctionnées.

Ensuite Nicole « chevelure de feu » Belloubet, qui se propose de recevoir les Traoré pour leur servir de cellule de soutien psychologique et les assurer du soutien indéfectible des pouvoirs publics dans leur traque aux racistes, aux vilains racistes qui sont peut-être, qui sont sûrement derrière la mort d’Adama (le racisme est une chose tellement insidieuse et vilaine).

On n’a pas souvenir que Madame Belloubet ait jamais manifesté un tel intérêt pour les victimes quotidiennes de la délinquance ordinaire, elle qui se félicite d’avoir fait baisser de plus de 13 000 le nombre de détenus ces dernières semaines.

Pourtant ces victimes quotidiennes de la délinquance ordinaire auraient peut-être eu des choses intéressantes à lui raconter, elles aussi. Elle aurait pu, par exemple, échanger avec le chauffeur de bus tabassé par Yacoubé Traoré (un des nombreux frères d’Adama – leur père était polygame, rappelons-le). Ou bien avec les « femmes vulnérables » envers lesquelles Bagui Traoré (un autre frère) s’est rendu coupable de violences et d’extorsions. Ou encore envers les personnes victimes des « violences avec armes » qui ont valu à Samba Traoré (encore un autre frère) une condamnation à 4 ans de prison. Juste des exemples pris au hasard.

On pourrait croire, donc, que le gouvernement tremble devant les Traoré et le pouvoir de nuisance avéré des associations antiracistes subventionnées qui les soutiennent.

Mais ce n’est sans doute même pas le cas. Le plus vraisemblable est tout simplement que nos dirigeants sont profondément, sincèrement, en empathie avec ces gens qui défient la loi, crachent sur la France et font ouvertement montre d’un racisme parfaitement décomplexé envers les Blancs.

Christophe Castaner est un ancien du parti Socialiste, qui a fait ses premières armes à l’UNEF. Nicole Belloubet a été encartée au parti Socialiste de 1983 à son ralliement à En Marche. Chez ces gens-là, monsieur, la culture de l’excuse est une seconde nature. Ils sont profondément, sincèrement convaincus que le délinquant est une victime de la société. Et si ce délinquant est « issu de la diversité », il est même doublement victime, puisque la société, en plus, est raciste, forcément raciste.

Christophe Castaner, qui est de loin le moins malin et donc le moins dissimulé des deux, a déjà été parfaitement explicite sur le sujet.

Voici, par exemple, ce qu’il déclarait il y a quelques semaines à propos des délinquants de « cités sensibles » : « Mais je pense aussi à cette galère dans laquelle ils sont, à cette pauvreté qu’ils vivent auprès de leurs proches et qui peut provoquer une colère. La bonne réponse à la colère, ce n’est pas de casser, ce n’est pas de brûler la voiture de son voisin, qui lui aussi vit dans cette colère-là. Nous devons accompagner ces jeunes. »

Plus clair que ça on ne peut pas faire. Dans la France du Nouveau Monde, les délinquants peuvent être assurés de l’entière compassion et de la pleine compréhension du ministre de l’Intérieur.

Et n’oublions pas que Christophe Castaner est l’un des rares hommes de confiance d’Emmanuel Macron, que c’est à ce titre que ce dernier lui a confié ce poste si sensible de ministre de l’Intérieur.

Et que pense donc Emmanuel Macron au sujet de la famille Traoré et de la délinquance en général ? Mais exactement la même chose que Christophe Castaner, voyons !

Souvenons-nous de la manière dont le candidat Macron s’était précipité pour manifester sa sympathie pour le célèbre « Théo », vous savez, celui qui était censé avoir été sodomisé par la police à coup de matraque télescopique. Le 8 février 2017, Macron déclarait : « Comment ne pas être choqué par ce qui est arrivé à Théo ? Parce qu’à Aulnay, c’est la force illégitime de l’Etat qui a eu cours et la dignité d’un jeune garçon, d’une famille et d’un quartier, qui a été mise en cause. Je tiens à rendre hommage à Théo et à son entourage. Alors que tout semble les pousser vers la haine et la révolte, ils font preuve d’un formidable sang-froid. »

Et puis il y a eu les photos montrant Emmanuel Macron langoureusement enlacé avec un jeune éphèbe à moitié nu, au torse virilement musclé et à la peau couleur chocolat. Notamment celle sur laquelle ledit éphèbe fait un doigt d’honneur en direction de l’objectif, à côté d’un président hilare, serré tout contre lui et manifestement très heureux d’être là.

Lorsqu’il avait été rendu public que ces beaux jeunes gens avaient un casier judiciaire un peu chargé, notre président avait déclaré : « Ce qui fait que je me suis battu pour être élu face à Marine Le Pen et que je suis là aujourd'hui, c'est parce que j'aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises, parce que bien souvent, parce que c'est un enfant de la République, il n'a pas choisi l'endroit où il est né, et il n'a pas eu la chance de ne pas en faire. »

Ce que le président appelait des « bêtises », c’étaient notamment des vols à main armée, crime théoriquement passible de 20 ans de réclusion criminelle.

Et ce que manifestait la parole présidentielle, c’est une profonde, une sincère compassion, envers ces « enfants de la République » qui ont fait des « bêtises ». Vous êtes né « là », alors vous volez, vous vendez de la drogue, vous agressez, vous violez et vous tuez, peut-être. C’est juste la faute à pas de chance, certainement pas la vôtre. Si vous étiez né « ailleurs », vous seriez devenu médecin ou ingénieur, honnête et travailleur. L’homme est ce que son environnement fait de lui. C’est la faute à la société si les « enfants de la République » font parfois des « bêtises ». La culture de l’excuse à l’état chimiquement pur.

Sauf que, bien sûr, la culture de l’excuse ne peut en réalité jouer que dans un seul sens. On ne peut pas éprouver une égale compassion envers les criminels et envers leurs victimes, dans la mesure où les victimes ont presque toujours le tort de demander que justice leur soit rendue, c’est-à-dire, ne tournons pas autour du pot, que celui qui leur a fait du mal souffre à son tour. Mais puisque les bêtises c’est la faute à pas de chance, une telle demande est assurément très méchante et, à tout le moins, ne doit pas être satisfaite. Pour ne pas dire qu’elle suscite colère et indignation.

La compassion envers les criminels se transforme inévitablement en cruauté envers leurs victimes. Surtout lorsque les criminels sont « issus de la diversité » et que les victimes sont des caucasiens. Parce que s’il y a du racisme il faut bien qu’il y ait des racistes, et si votre couleur de peau permet de présumer que vous êtes victime de racisme, il est inévitable que votre couleur de peau fasse présumer que vous êtes raciste.

Donc voilà, le président de la République, son ministre de l’Intérieur, sa ministre de la justice, éprouvent une profonde sympathie pour ceux qui font « des bêtises ». Par conséquent ils n’éprouvent absolument aucune sympathie pour vous, vous qui n’éprouvez pas de sympathie pour ceux qui font des bêtises et qui les appelez des criminels. Vilains racistes que vous êtes !

Dans le Nouveau Monde En Marche vers le racisme assumé au nom de l’antiracisme, selon que vous aurez la peau foncée ou bien trop claire, les jugements de cour feront de vous des anges ou des misérables.

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