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Un "En Français s'il vous plaît !" aussi "politique" que "linguistique", aujourd'hui, avec ce pauvre Castaner...

Ce pauvre Castaner !

Et cette pauvre France, qui doit supporter ce semble ministre (pour reprendre une expression chère à Pierre Boutang) depuis le début du quinquennat, tout simplement parce que, nul et archi nul, foireux et archi foireux, Macron n'a personne de qualité à nommer à ce poste si important. Alors, il a nommé un copain, un "de la bande", et tant pis pour nous et pour la France si l'action du Ministère de l'Intérieur, depuis le premier jour, se rapproche largement des pieds nickelés et des bras cassés - dans le meilleur des cas - ou - dans le pire - de ce que décrit ici Michel Onfray :

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Mais, la chronique En français s'il vous plaît, nous direz-vous ? Que vient y faire ce pauvre Castaner ? On y arrive...

Comme chacun sait, il s'est couché devant "l'émotion", qu'il a déclaré supérieure à la loi, ce qui lui a valu, entre autres réactions, l'excellent tweet de notre ami Jean Sévillia :

 
Quand le ministre de l'Intérieur soutient que "l'émotion dépasse les règles juridiques", il apporte la preuve que la France possède un Etat à éclipses, soumis à l'activisme politico-médiatique des minorités organisées. C'est dramatique, mais nous voilà prévenus. #Castaner
 
Dans la foulée de cette déclaration, aussi ahurissante que consternante, et grosse d'immenses dangers pour le pays, le semble ministre a, de fait, créé une présomption de culpabilité contre les policiers∗ : il a déclaré, le lundi 8 juin, qu'une suspension de tout fonctionnaire de police serait systématiquement envisagée "pour chaque soupçon avéré d'actes ou de propos racistes".
 
A son incompétence et à sa nullité notoire au poste prestigieux qu'il occupe, Monsieur Castaner ajoute, là, une méconnaissance aussi profonde que grossière de la langue française. Et c'est à ce titre qu'il mérite d'être épinglé dans notre chronique, qui ne vise pas seulement l'infâme globish ou la paresse intellectuelle de ceux qui se laissent aller et massacrent allègrement notre belle langue, mais aussi tous ceux qui emploient des mots incorrects et/ou ne maîtrisent tout simplement pas le français...
 
En effet, il est impossible de parler de "soupçon avéré". Ou alors, on emploie volontairement un oxymore, "figure de style - nous dit le dictionnaire - qui réunit deux mots en apparence contradictoire".
 
Denis Jacob, secrétaire général d'Alternative Police CFDT, a eu beau jeu de répondre au ministre qu'un soupçon ne peut être avéré : dans "avéré" il y a "vrai"; si, donc, une chose est vraie, on ne soupçonne pas qu'elle le soit, on le sait. Le terme de soupçon est réservé à quelque chose que l'on pense, que l'on imagine, que l'on subodore, en attendant d'en avoir la certitude, par la preuve, la confirmation...
 
Ainsi donc, ce pauvre Castaner ajoute une expression défaillante à une pensée qui ne l'est pas moins, et qui est même complètement tordue...
 
Il est donc bien logique de lui dire : En français, s'il-vous plaît !
 
*à quand la présomption de sainteté pour les délinquants ? 
lafautearousseau

Commentaires

  • CASTANER a envoyé un message fort et clair aux délinquants d'origine extra européenne: Si vous vous faites arrêter, hurler au racisme, et vous serez lavé de tout soupçon. Les policiers préfèreront les laisser partir plutôt que de risquer une sanction.

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