Chirac : Un commentaire pertinent de Gilbert Claret...

... ce qui ne veut bien sûr pas dire que nous n'apprécions pas les autres :
"Jacques Chirac est le président que je préfère le plus oublier. Son décès me laisse indifférent. Comment aimer un tel personnage ? Il a été la déception personnifiée. Ses douze années de présidence de la république ont été douze années de perdues pour la France et la modernisation nécessaire du pays qu'il n'a pas su ou voulu réaliser à une époque où de grandes réformes étaient encore possibles mais que par ses reculades successives devant les obstacles alors qu'il disposait de majorités suffisantes il n'a pas accomplies et a rendu impossible à ses successeur d'accomplir vraiment. Il a laissé la France enkystée dans ses rigidités héritées de l'étatisme syndicalo-marxiste qui s'est imposé durant les décennies d'après guerre."
Oui, "années perdues"; oui, "pas su ou pas voulu" alors que c'était possible; oui, conservateur du chaos figé hérité du chaos explosif du syndicalo-marxisme de 45...