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Comme le dit Pierre Boutang : "...parler de Maurras comme de tout le monde... c'est un homme politique comme tous les autres hommes...(1/2)

Voici un document d'archive qui, comme tant d'autres, peut, et doit, nous servir de guide aujourd'hui, du moins en ce qui concerne Maurras, sa personne, la façon de l'aborder etc...

Il s'agit de l'émission d'Apostrophes du 31 janvier 1981.

Ce soir-là, Bernard Pivot a réuni quatre personnalités fortes, autour du thème La politique, un art du cynisme ? Il y a là Alfred Grosser, Jean-Paul Jouary et André Glicksmann, qui vont écouter le quatrième, Pierre Boutang, qui démarre très fort...

Il faut dire que Boutang est invité pour parle de son La Fontaine politique, et que Pivot lui dit qu'il y a de la provocation à ouvrir un livre pareil en parlant de la Lettre-préface de Charles Maurras.

Boutang en profite pour dire, tout simplement comment on doit, et on peut, parler de Maurras aujourd'hui...

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La politique, un art du cynisme ? Apostrophes - 30/10/1981 - 01h15min26s   

 

        Voici deux extraits du passage, et vous entendrez la totalité en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

1. "Si chaque fois qu'on dit "Charles Maurras" il y a provocation, c'est qu'on est mécanisé. Il n'y a pas plus de provocation que de beurre en broche : il y a Charles Maurras, dont j'étais le disciple, l'élève, avec qui j'ai pris quand il convenait mes distances; quand il y a accord, il y a accord, quand il y a choses que nous pensons en commun, elles existent...

2. "...En trente ans, en lisant La Fontaine tout le temps, toujours, j'ai fini par retrouver ce qui est pour moi la fidélité : c'est quand on dit la même chose et pense la même chose et c'est devenu tout à fait autre chose. De même que je veux bien changer à condition que ça reste la même chose, de même je veux bien que ce soit la même chose mais à condition que ce soit toujours autre chose, et ça a toujours été autre chose. Il n'y a pas de provocation : le texte de Maurras est beau... On dit "provocation de Maurras", il n'y a pas de raison, c'est un penseur politique comme un autre, j'entends qu'on lui donne tous droits, le droit normal qu'il a d'être invoqué, comme Montesquieu, Hobbes ou n'importe qui..." 

       

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