Lynchage d'un "jeune" par d'autres "jeunes" : ou, quand se réinvente le "droit du sol" !
Les "défenseurs" de l'immigration à tout crin, du "grand voyage organisé" et des délocalisations de population le vouent aux gémonies, ce "droit du sol" si décrié, par eux.
Mais voilà que les bandes de "jeunes" le ré-inventent, en quelque sorte, et se l'approprient, ce "droit du sol", l'appliquant même avec une férocité qui ne s'embarasse d'aucun scrupule ni d'aucune précaution juridique.
Et si le mot "amusant" convenait pour un sujet pareil, il est certain que c'est celui qu'il faudrait employer lorsqu'on lit dans les journaux les détails du passage à tabac d'un "jeune" (Haroun, en l'occurrence) par d'autres "jeunes", d'une autre "bande"; d'une autre "cité", d'un autre "territoire", comme ils disent.....
"Tu n'es pas de Bondy, tu dégages !..." lui ont-ils dit, avant de le rouer de coups, à une quinzaine contre un, tout de même, et de le laisser pour mort (1). Voilà une politique de l'immigration à laquelle même les plus énergiques, semble-t-il, n'avaient pas pensé ! Comme quoi, on est toujours l'immigré de quelqu'un !....
Imagine-ton la PAF (Police de l'Air et des Frontières) parler et agir ainsi ? Mais, au fait, on n'a pas encore entendu les réactions des diverses associations du parti immigrationniste, qui vivent grassement de nos impôts (sous forme de subventions), devant cette intolérable intrusion du droit du sol abhorré (par elles...) dans les pratiques quotidiennes au niveau du vécu !....
(1) : Sur le fil AOL du jour, qui commentait l'évènement, les témoignages des "jeunes" du coin étaient concordants : "il n'était pas du quartier" ! Mais ils ne se rendent pas compte, ces jeunes, qu'ils devraient prier, semble-t-il, pour qu'on ne leur applique pas, en France, la loi d'airain qu'ils s'appliquent entre eux et à eux-même, sous prétexte qu' "ils ne sont pas du quartier"...
Encore plus "fort" : dans une sorte de micro-trottoir, réalisé dans la foulée par des journalistes-investigueurs (!), ils répondent, à l'objection que c'est mal, c'est violent, qu'il ne falllait pas..., ils répondent, donc, en substance : comment ça c'est mal ? Mais qu'est-ce qu'on a fait de mal ou de pas bien? On a simplement fait respecter la loi et l'ordre, c'est tout... Texto ! En "jeune" dans le texte....