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Damien Le Guay : Pourquoi pas une repentance officielle pour 1793 et 1905 ?...

        Et : se libérer des vieux réflexes laïcistes ?...

        En notre époque où, dit Damien Le Guay, "d'autres dieux et d'autres maîtres plus pernicieux" ont remplacés ceux que l'on a prétendu - et cru... - chasser, un jour...

        Diane Gautret a lu le dernier Damien Le Guay, La Cité sans Dieu, et en propose, dans Famille chrétienne, la note de lecture suivante (n°1722, 15 janvier 2011) : damien le guay 1.jpg

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A une époque où les hommes de religion ne sont pas écoutés quand ils s'expriment sur des sujets profanes, un philosophe, un cardinal et un rabbin sont conviés à exprimer leur point de vue sur la place que devrait occuper la religion pour ne pas faire le jeu des fondamentalismes.

     Quatrième de couverture

        Une crise économique et sociale, mais avant tout éthique, s'est abattue sur nous. Ses ravages sont partout. Mais quand des hommes de foi appellent au partage des richesses, au respect des pauvres, à la dignité de toute personne, ils ne sont pas entendus. Les religions, pense-t-on, s'occupent de Dieu et n'ont rien à dire du monde comme il va. Et qu'importe s'il va plutôt mal...

        Pourquoi cet ostracisme ? Jusqu'à quel point une cité peut-elle exister sans Dieu ? Tocqueville, en 1840, se posait déjà la question. Les religions ne sont-elles pas en effet plus nécessaires à l'heure où nos démocraties déboussolées se trouvent affranchies de toute tutelle ? Prétendre chasser par la porte les Dieux et les Maîtres n'est-il pas la meilleure manière de se voir imposer, par la fenêtre, d'autres dieux et d'autres maîtres plus pernicieux ?

        Pour faire écho à ce questionnement, Damien Le Guay a interrogé trois personnalités éminentes - Luc Ferry, le cardinal Barbarin et le grand rabbin Bernheim - toutes trois ouvertes aux interrogations spirituelles et conscientes de la profondeur de la crise éthique actuelle. Quelles solutions ont-elles à proposer ? Comment aller plus loin dans l'analyse ? Quand les forces de dispersion dominent, la puissance agrégative des religions peut-elle être utile ? Et si oui, de quelle façon ?

        Au terme de cet échange, l'auteur en appelle vigoureusement à un new deal qui permettrait aux religions de prendre enfin ouvertement part à la conversation commune et aux débats de société. Il propose même un «Grenelle du symbolique» pour mieux préserver notre savoir-vivre. Dédaigner les religions n'est-ce pas la meilleure façon de faire le jeu du marché et des fondamentalismes ?

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