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Corruption : 4 salariés d'un centre pour demandeurs d'asile en examen...

             Quatre salariés d'une association, soupçonnés d'avoir demandé de l'argent à des demandeurs d'asile en échange de places d'hébergement, ont été mis en examen pour corruption, apprenait-on le vendredi 12 février, de source judiciaire.

             Ces quatre personnes -un Russe, un Marocain, un Algérien et un Géorgien-, salariés de la Coordination de l'accueil des familles demandeuses d'asile (Cafda), sont soupçonnées d'avoir réclamé des sommes comprises entre 1.000 et 2.000 euros à des familles pour leur obtenir un logement ou une place en centre d'accueil en région parisienne.

             Deux des quatre salariés ont reconnu les faits devant la police, a indiqué la source. Les quatre personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, avec notamment l'interdiction de se rendre dans les locaux de la Cafda.

            L'information judiciaire -ouverte le jeudi 11 février- pour corruption a été confiée au juge du pôle financier du palais de justice de Paris Jean-Christophe Hullin. Les locaux de la Cafda ont été perquisitionnés par la police mardi en raison de possibles tentatives d'extorsion de fonds "qui auraient été exercées sur des demandeurs d'asile, d'origine tchétchène essentiellement", selon le Centre d'action sociale protestant (Casp), qui gère la Cafda. "Alertée" par des rumeurs, la direction du Casp avait mené une enquête interne en mars 2008 qui n'avait pas permis de confirmer ou d'infirmer ces bruits. Elle avait ensuite demandé une inspection à la Ddass avant de porter plainte contre X le 9 octobre 2008 auprès du procureur de Paris à la suite d'une "résurgence des rumeurs". La Cafda est la première plate-forme française d'accueil, d'orientation, et d'accompagnement de demandeurs d'asile en famille, selon le Casp

            Cette information sordide pose une nouvelle fois le problème des trafics juteux -en même temps que répugnants- qui gravitent autour de ce qu'il faut bien appeler le marché de l'immigration.... Et pose une nouvelle fois le problème des subventions (il s'agit au total de plusieurs dizaines de millions d'euros...) octroyées à toute une nébuleuse d'associations.

            - Des associations qui ne sont pas représentatives de l'opinion publique, et qui se sont, la plupart du temps, auto-désignées auprès des immigrés....

            - Des associations qui ne sont pas contrôlées. Or, il est plus que temps d'effectuer des audits tous azimuts sur les dessous de toutes ces associations qui sont, trop souvent, "une plate-forme française d'accueil"; il est clair que; pour beaucoup d'entre elles, il ne s'agit que d'une façade pour faire bien , mais surtout pour se faire du bien à elles-mêmes, en se servant au passage. Il faut être honnête et cohérent: si on veut être bénévole, on n’est pas payé. Sinon ce n’est plus du bénévolat…

            - Des associations qui tirent l'essentiel de leurs ressources des subventions diverses et variées, en clair: par nos impôts. Car les subventions leur sont versées, par les Mairies, Conseil général, Conseil régional etc..., et qui apporte l'argent à ces administrations ? Évidemment, les impôts locaux. Donc, au bout du compte, nous tous.

            La seule solution, pour éviter ce genre d'abus qui reviennent à intervalles réguliers sur le devant de la scène est de ne plus verser de subventions. Du tout !

            En partant du principe que nos Lois suffisent, et que l'on doit faire confiance à la Justice, la Police la Gendarmerie.... Et, si vraiment certains veulent à tout prix faire du bénévolat, qu'ils le fassent; mais bénévolement !...

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