UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Entre tartufferie et piège mortel : la différence et la diversité, ou l'arnaque du siècle. I : Obama, l’immense espoir ? Soyons sérieux : amusons-nous d’eux !...

            Ou :  Sexistes et discriminants hier, carrément racistes aujourd’hui, mais toujours indéfectiblement contents d’eux-mêmes : vous les avez reconnus, ce sont nos journalistes et nos mentors de l’opinion officielle.

            Ou, ce qui revient au même, du conformisme bêlant du politiquement correct…..

obama.JPG

            Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps malgré tout, lors de l’élection présidentielle, beaucoup d’entre eux ( et d’entre elles… ) ont allègrement voté Royal parce que c’était une femme. Ils (et elles) faisaient ainsi preuve d’un sexisme et d’une discrimination inversées, qui démentaient radicalement les beaux propos dont ils nous affligent régulièrement, s’étant auto proclamé donneurs de leçons perpétuels et détenteurs de la vérité suprême sur tous le sujets. Et ils (et elles) pratiquaient ainsi allègrement - en actes – cette chose horrible qu’ils n’avaient de cesse de dénoncer – en paroles – ( se bousculant même pour cela…….) : le sexisme et la discrimination !.....

            Aujourd’hui, avec Obama ( mais depuis plusieurs mois déjà en fait), ils (et elles ) les mêmes franchissent un pas supplémentaire dans l’inconscience et l’inconséquence. Mais toujours avec la plus parfaite bonne conscience et le plus extrême contentement d’eux-mêmes (1). Aujourd’hui donc, après avoir voté hier pour une femme parce que c’était une femme, ils votent Obama parce que c’est un noir. Ils ne sont pas gênés par le flou, l’imprécision et l’à-peu-près : le fait qu’Obama ne soit pas noir, mai métis, pour eux, ce n’est pas grave. Ils sont habitués au flou des mots, qui débouche immanquablement sur un flou de la pensée, mais cela ils s’en fichent : ils ont une femme, un noir et cela leur suffit. Il ne leur manque plus grand-chose pour arriver à l’extase !

            Ils ne se rendent bien sûr pas compte que, ce faisant, ils versent dans la plus simple et la plus élémentaire définition du racisme, telle que nous la donne n’importe quel dictionnaire, et tel que nous l’indique le sens commun, ce bon sens qui fut un temps – s’il faut en croire ce pauvre Descartes, mais comme ils en sont loin ! .... -  la chose du monde la mieux partagée. Car enfin, s’il est exact que refuser de voter pour quelqu’un parce que il est noir c’est du racisme, il est non moins exact que voter d’office pour lui et l’encenser parce que il est noir c’est aussi du racisme. Du racisme à l’envers, certes, mais du racisme ; et tout aussi raciste que l’autre. On nage donc dans la sottise et la niaiserie les plus complètes, et le délirium passe vite du tremens au très épais !

            On les ferait s’étrangler, nos idéologues inconséquents d’aujourd’hui, si on les comparait, eux et leur diversité(s)/différence(s) à tel ou tel thuriféraire de race réputée plus pure que d'autres..... Il n’empêche.  Leur idolâtrie de la diversité en soi, des populations venues d’ailleurs, noire en l’occurrence avec Obama (2), mais peu importe, pourvu qu’elles viennent d’ailleurs (3); leur idolâtrie des cultures et des religions différentes, n’est rien d’autre que ce fameux  racisme, qu’ils pratiquent ouvertement et sans complexe, alors qu’ils passent leur temps à le traquer et à le dénoncer là où, le plus souvent, il n’est pas….

            Chapeau, les artistes !.....

(1)    Il faudrait psychanalyser tout cela un jour. Voir ce que cela cache, et révèle: tous ces gens qui refusent perinde ac cadaver l’infaillibilité pontificale, mais se l’accordent généreusement à eux-mêmes. Tous ces gens qui pourfendent une idée, un dogme, mais pour le pratiquer allègrement à leur propre profit et pour leur propre compte...

(2) : même si encore une fois Obama n’est pas noir : mais si le rire est le propre de l’homme,  la précision n’est pas le propre d’un cerveau idéologique...

(3) : redisons ce que nous avons déjà écrit ici-même. Il faut, évidemment, distinguer le contexte américain du contexte français et européen. La diversité en soi, des populations venues d’ailleurs, sont pratiquement la base constitutive normale des États-Unis, leur principe, leur mode d’expansion. Là-bas, peu ou prou, tout le monde vient d’ailleurs. La diversité est naturelle. En ce sens, l’élection d’Obama n’est pas insolite … Elle contredit le vieux racisme américain. Mais elle ne contredit pas le principe américain. Transposer ce contexte dans le cadre français ou européen est évidemment une supercherie. Comme si nos nations européennes étaient de même nature et constitution que les États-Unis !…

Les commentaires sont fermés.