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  • Sur Boulevard Voltaire, Gilles-William Goldnadel : « L’horrible mort de George Floyd est instrumentalisée ad nauseam par

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Après la mort de , manifestations et émeutes aux États-Unis. Ces manifestations s’importent aussi en France. Que cela révèle-t-il de notre société ? Réponse de Gilles-William Goldnadel au micro de Boulevard Voltaire.


    G.-W. Goldnadel

     

    Avocat et essayiste.

    Président de Avocats sans frontières.

  • Aux Mercredis de la NAR : #20 - Gilles Richard pour son livre “Histoire des droites en France de 1815 à nos jours”.


    Mercredi 2 mai, aux “Mercredis de la NAR” nous recevrons Gilles Richard pour son livre “Histoire des droites en France de 1815 à nos jours”.
    Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud et agrégé d’histoire, professeur d’histoire contemporaine à l'Université Rennes 2, Gilles RICHARD est spécialiste de droites françaises, auxquelles il a consacré plusieurs ouvrages. En 2017, il a publié une “Histoire des droites en France de 1815 à nos jours” qu’il a accepté de nous présenter.
    Nous connaissons la droite monarchiste parlementaire du XIXe siècle, les ligues d’extrême-droite de l’entre-deux-guerres et l’actuel Front national - mais beaucoup moins la droite libérale du début du XXe siècle, qui compte des centaines de milliers de militants, et l’on oublie trop souvent que le Parti social français du colonel de La Rocque fut un parti de masse inspiré par la doctrine sociale catholique.
    En explicitant les conflits entre monarchistes et républicains, entre catholiques et laïcs, entre libéraux et socialistes... Gilles Richard révèle la diversité des droites françaises, divisées en huit courants, tantôt marginaux, tantôt dominants, et qui tentent aujourd’hui de nouvelles recompositions.

  • Gilles-William Goldnadel : « Le maire EELV de Colombes est bien représentatif de ces écolos qui se préoccupent plus des

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Maître Goldnadel réagit aux propos du nouveau maire EELV de Colombes comparant les migrants aux Juifs et les forces de l’ordre à la police de Vichy. Il analyse la dérive de l’extrême gauche française.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-727126660

     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.

  • Zemmour: une judiciarisation liberticide La liberté d'expression en prend un coup, par Gilles Antonowicz, François Garço

    Éric Zemmour, Perpignan, 23 septembre 2019. © Alain ROBERT/SIPA Numéro de reportage : 00924954_000010

    La nouvelle comparution d’Éric Zemmour n’est pas anodine et nous alerte sur le remplacement du débat d’idées par les tribunaux. Une poignée d’associations fait son miel de cette judiciarisation quotidienne.

    N’ayons pas peur des mots : plus les jours passent, plus la police de la pensée fait des ravages. Dernier épisode en date, la comparution d’Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d’un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l’humanité.

    On se frotte les yeux. On se pince. Car Zemmour ne fait que reprendre – de manière certes abrupte, lapidaire et caricaturale dans la forme – ce qu’ont soutenu et soutiennent encore, non sans raisons, quantités d’historiens, dont, entre autres, Léon Poliakov dans le Bréviaire de la haine (1951), Raul Hilberg, dans sa monumentale somme La Destruction des juifs d’Europe,  l’académicien français Robert Aron dans son Histoire de Vichy et, plus récemment, le chercheur franco-israélien Alain Michel dans son livre Vichy et la Shoah (2014).

    Instrumentalisation liberticide

    Mais là n’est pas le sujet, pas plus que ne l’est la personnalité (très) controversée de Zemmour. Le sujet est le suivant : la liberté d’expression existe-t-elle encore en France ? Pour quelles étranges raisons, les propos de Zemmour contreviendraient-ils à la loi ? À les supposer contestables, en quoi nieraient-ils la réalité de la Shoah ? En quoi discuter du rôle de Pétain reviendrait-il à remettre en cause l’existence des chambres à gaz ? Il y a là un détournement de la loi, une instrumentalisation liberticide de la justice par des associations (SOS Racisme, Licra, MRAP) qui cherchent à interdire tout débat historique. Cela est extrêmement grave. Le parquet a requis 10 000 euros d’amende. Mais quelle est la légitimité du parquet pour réclamer une telle peine ? Que connaît-il du sujet ? Les tribunaux sont manifestement incompétents, à tous les sens du terme, pour juger la complexité des débats historiques.

    On aurait pourtant pu croire la question réglée depuis longtemps. Le 13 juillet 1984, Le Monde assura la publicité d’un texte dont Jacques Isorni, l’avocat historique de Pétain, était l’auteur. Ce texte, intitulé : « Français, vous avez la mémoire courte », résumait en quelques points la défense du maréchal. Avant sa publication, il avait été soumis pour avis à André Laurens, le directeur du Monde, et à Jacques Fauvet, son prédécesseur, qui n’avaient ni l’un ni l’autre émis la moindre réserve, estimant que leur journal se devait « de permettre des débats sur des sujets de société ». Rien de ce qui était écrit n’était en effet nouveau. Les arguments utilisés l’avaient été mille fois par tous les défenseurs de Pétain depuis quarante ans. Le texte évoquait « les atrocités et les persécutions nazies », sans autre précision, et le rôle prétendu « protecteur » de Pétain face à cette « barbarie ».

    Plainte avait alors été déposée par l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) et le Comité d’Action de la Résistance (CAR) pour apologie des crimes de collaboration contre Le Monde et Isorni.

    Philippe Bilger contre l’histoire officielle

    Au mois de juin 1986, le siège du parquet était occupé par le jeune substitut Philippe Bilger qui, avec sagesse, requit la relaxe. Qualifiant le débat « d’extraordinairement difficile », Bilger se demanda s’il n’y aurait pas de la part des plaignants « les prémisses d’un petit totalitarisme, d’une volonté de régenter l’information au nom d’une morale qui justifierait tout, y compris une presse moins libre au risque d’entériner une histoire officielle que l’on ne pourrait plus remettre en cause ». Une semaine plus tard, le tribunal rendit son jugement. Tous les prévenus furent relaxés. Les associations résistantes firent appel. Considérant que le manifeste litigieux contenait « implicitement et nécessairement » l’apologie des crimes de collaboration, quand bien même y étaient évoquées les atrocités et persécutions nazies, Isorni fut condamné à verser un franc de dommages et intérêts. La Cour de cassation confirma cette décision. Isorni saisit alors la Cour européenne des droits de l’homme. Le 23 septembre 1998 – trois ans après la mort d’Isorni – les juges européens condamnèrent la France à verser 100 000 francs de dommages et intérêts à ses héritiers de manière à compenser le préjudice né de sa condamnation, jugée « disproportionnée dans une société démocratique ». La Cour constatait qu’Isorni n’avait jamais tenu de propos négationnistes, ni voulu minimiser l’Holocauste. Que seuls de tels propos étaient sanctionnables. Que pour le reste, il n’appartenait pas aux États d’arbitrer des débats d’historiens. Que si les autorités nationales pouvaient sanctionner des paroles racistes ou négationnistes émises lors de tels débats, elles ne pouvaient pas purement et simplement interdire le débat. Heureux temps. Quelle régression !

    8.jpgGilles Antonowicz, avocat, historien

     

     

     

     

    9.jpgFrançois Garçon, historien, enseignant-chercheur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

     

     

     

     

    10.jpgLimore Yagil, historienne, professeur d’Histoire contemporaine HDR Paris IV-Sorbonne

     

     

     

    Source : https://www.causeur.fr/

  • Aux Mercredis de la NAR : #12 - Gilles ARDINAT sur les thèmes suivant ”Compétitivité et souveraineté”.

    Lors de son passage pour un Mercredi de la NAR en 2014, Gilles ARDINAT nous présenta son livre intitulé "Géographie de la compétitivité" ce qui permit d'étendre le périmètre de la réflexion à la dialectique de la Compétitivité et la souveraineté.

  • Une fois de plus, d'accord avec Philippe Bilger (et Gilles-William Goldnadel, bien sûr)...

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    Philippe Bilger
    Les défendre tous ferait partie de l’humanisme du barreau mais dès qu’un avocat courageux et talentueux applique ce principe les bonnes consciences lui tombent dessus ! @Valeurs@GWGoldnadel va défendre #GenerationIdentitaire et c’est très bien ! Les causes difficiles sont un honneur !

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  • Gilles-William Goldnadel : « Si on parle de Mohamed, alors il faut parler tout autant de la personnalité du meurtrier ».

    Théo, ce jeune vendeur de 18 ans, a été poignardé à mort, samedi, pour une banale affaire de facture téléphonique, dans le centre commercial de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Me Gilles-William Goldnadel, qui a lancé le hashtag #Theoccultation, pour dénoncer l’occultation, par la plupart des grands , du fait que le meurtrier est un délinquant migrant sénégalais. 

    Il s’explique au micro de Boulevard . Occultation ?

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    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-90536342

     

    Pourquoi le hashtag «  pour Théo », en particulier, vous a fait réagir ?

    Je partage le hashtag « Justice pour Théo », mais j’ai aussi lancé « Théoccultation » puisque, parmi mes sources de chagrin que m’inspire cette terrible affaire, l’occultation par les médias conformistes de la personnalité de l’agresseur – à savoir un migrant sénégalais délinquant récidiviste – a été totalement occultée. À la différence du Figaro qui, dès le départ, a été exhaustif, a délibérément occulté la personnalité du meurtrier. Personne, aujourd’hui, ne nie que l’immigration est un facteur d’insécurité particulier et particulièrement grave. Lorsqu’on cache cela délibérément au public, ce n’est pas gratuit. Vous pourriez me dire que c’est peut-être dangereux de parler de l’origine des gens, mais je répondrais que la gauche a focalisé de manière obsessionnelle sur la couleur de peau de George Floyd et de Derek Chauvin. Dès l’instant où il s’agit de l’altérité, il n’y a pas de limites à se pencher sur la couleur des gens.

    Derek Chauvin et George Floyd étaient tous les deux américains. Le meurtrier du jeune Théo était un migrant étranger. Par conséquent, cela n’a strictement rien à voir avec l’aspect racial.

     

    Vous qui connaissez bien le monde médiatique depuis plusieurs décennies, autan, dans les années 90, c’était jouable de nier la relation entre l’immigration et l’insécurité, autant, aujourd’hui, cela crève les yeux de tout le monde. Comment expliquer que cette gauche-là refuse encore d’ouvrir les yeux ?

    Vous avez parfaitement raison. C’est d’autant plus pathétique que dans les années passées, les médias conformistes détenaient un monopole sur l’information, alors qu’aujourd’hui, il y a des brèches, y compris à l’intérieur du monopole, et il y a également Internet. De toute manière, la population est au courant. C’est donc une posture presque religieuse. Les mêmes insistent sur la couleur de peau de manière raciale.

    Le hashtag « Théoccultation » est justement fait pour briser cette posture idéologique. Le Monde l’a caché. Inter l’a caché. France 2 a fait un reportage sur le drame de Théo en parlant de lui et en montrant Mohammed qui s’est courageusement jeté sur le meurtrier et en a d’ailleurs parlé avec humilité. Si on parle de Mohammed, alors il faut tout autant parler de la personnalité du meurtrier. Or, rien n’a été dit ! Les gens qui regardent la télévision de service public France 2 sont dans l’ignorance de la personnalité de l’agresseur, alors que c’est un fait de .

    La criminalité particulière de la migration est un fait de société totalement incontournable.

    Ce matin, sur France Inter, on ne parlait plus de Théo. La revue de presse de M. Askolovitch aurait pu reprendre l’excellent article du Figaro.

     

    Pendant ce temps-là, cette gauche-là fêtait la libération de Bagui Traoré…

    Oui, et en le représentant presque comme un innocent total, alors qu’il est multi-délinquant.

    On peut comparer l’affaire Théo avec son célèbre homonyme. Ce dernier est toujours en vie et les faits sont autrement plus compliqués. M. Hollande s’était rendu au chevet de Théo, alors que là, je n’ai pas entendu un mot de son successeur. L’affaire Théo est allée jusqu’au Conseil des droits de l’homme de l’, où la France était mise en cause. Il y a, dans cette différence, quelque chose de terrible. Le « Théoccultation » me paraît effectivement une thématique électronique intéressante.

     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.
  • Faut-il dissoudre Génération Identitaire ? Gilles-William Goldnadel donne son avis.

    Gilles-William Goldnadel : "Moi aussi, je vis très mal l'impuissance d'Etat à gérer le problème de l'immigration illégale: je n'ai pas pour autant l'impression d'être un sympathisant nazi".

  • Aux Mercredis de la NAR : #14 - Gilles Pison sur le thème de la ”Démographie et l'évolution humaine”.

    En novembre 2015 lors d'un Mercredi de la NAR, Gilles Pison venait nous parler de la démographie mondiale et de l'évolution humaine induite.

    La NAR est réellement désolée de ne pouvoir projeter les diapositives liées à la conférence pour des questions de droits d'auteur.

  • Gilles-William Goldnadel : « Marlène Schiappa lutte contre le cyber-harcèlement et invective ma cliente sur Twitter ! ».

    C’est à l’occasion d’un débat sur les réseaux sociaux au sujet des que s’en est prise violemment à Dominique Lunel, la traitant d’« homophobe raciste ». Une insulte qui a décidé l’intéressée à porter plainte avant que le ministre ne décide de retirer son tweet.

    Dont acte pour son avocat, maître Gilles-William Goldnadel, qui ne souhaite pas en rester là et demande des excuses au ministre. Il s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-461394529

    Raciste, homophobe, anti Macron, c’est par ces mots que la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, Marlène Schiappa a parlé de Dominique Lunel sur Twitter. Cette attaque a été extrêmement violente c’est pourquoi l’intéressé a annoncé vouloir attaquer en .

    C’est assez effarant. Madame Schiappa se propose de lutter contre le cyberharcèlement et la première chose qu’elle fait pour lutter contre le cyberharcèlement c’est de s’en prendre à ma cliente et amie Dominique Lunel en expliquant que c’est une raciste homophobe.

     

    Qui est Dominique Lunel ?

    Je l’ai connue lorsque j’étais aux Républicains. Elle était proche de . Elle luttait contre le et a reçu le prix l’Olivier pour son combat pour le rapprochement entre les communautés. Madame Schiappa a twitté en s’en prenant nominativement à Dominique Lunel, une personne qu’elle ne connaît pas en la traitant de raciste et d’homophobe. C’est une injure publique. C‘est la première fois à ma connaissance que sur les réseaux sociaux, un ministre en exercice s’en prend à une particulière.

     

    Pour les personnes qui ne connaissent pas très bien le réseau Twitter, lorsqu’on met en exergue le tweet de quelqu’un et surtout lorsqu’on a énormément d’abonnés, c’est traditionnellement un appel au harcèlement. Derrière ce sont des milliers d’insultes et de messages de .

    Il y a bien sûr eu des likes autour des propos de madame Schiappa, alors que les personnes ne connaissaient pas Dominique Lunel. Par la suite, Dominique Lunel m’a demandé d’intervenir. Je lui  ai dit que si elle ne s’excusait pas, je serais obligé de lui réclamer des comptes en justice. Ce qui me déplairait puisque je n’ai pas de mauvais rapports avec madame Schiappa, il y a pire.

    Ces derniers temps, je trouvais même qu’elle était en progrès. Mais là, c’est une régression invraisemblable. Je n’arrive pas à m’expliquer la folie qui lui a pris. Pardon, mais je n’ai pas d’autres explications que l’irrationnel.

     

    Ce tweet tomberait-il sous le coup de la  ?

    Ce tweet tombe sous le coup de la loi tout court. Ce tweet a beaucoup remué sur les réseaux sociaux. Hier, elle a retiré son tweet. Je considère cela comme des regrets, mais des regrets ne sont pas des excuses. J’ai demandé publiquement à madame Schiappa qu’elle présente des excuses. On ne peut pas en rester là. Je ne sais pas qu’elle vilaine mouche l’a piquée de s’en prendre injustement à quelqu’un qui ne la connaissait pas. Elles étaient sur un débat sur la des femmes sur Interpol. Il n’y avait rien de répréhensible et tout d’un coup, la voilà qui invective, dans les termes que vous savez, Dominique Lunel. Dominique Lunel a reçu des milliers de messages de soutien en raison de ce qu’elle a fait dans le passé. Elle a laissé un très bon souvenir notamment dans la communauté juive. Je n’ai aucune explication rationnelle pour vous dire ce qui a pu motiver un dérapage pareil de la part de Marlène Schiappa qui est en principe une dame intelligente.

     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.
  • Gilles-William Goldnadel : « Conseil de discipline pour les généraux : j’appelle cela un simulacre de justice ! ».

    Lundi, quatre généraux à la retraite signataires de la tribune étaient traduits devant un conseil de discipline au ministère des Armées. Leur défenseur, Gilles-William Goldnadel, s’exprime au micro de Boulevard .

    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-727987654

    Vous défendez quatre des généraux signataires de la tribune. Comment s’est déroulée la procédure ?
     
    C’est un simulacre de . La procédure est initiée à l’égard de généraux à la retraite par un ministre des Armées très . L’avis du conseil de discipline est purement consultatif, il est transmis au ministre qui donne son avis, puis le président de la tranche.
    C’est quelque chose de purement arbitraire. Et les raisons pour lesquelles les quatre généraux que je défends ont été traduits devant un conseil de discipline sont iniques. En effet, ils n’ont en rien attenté à la discipline à l’égard de leur chef, si tant est que ce soit encore leur chef. Ils n’ont pas attenté aux institutions ni eu un discours violent. Pour pouvoir blâmer quelqu’un, la jurisprudence réclame qu’il s’exprime publiquement, même s’il fait partie de la grande muette.
     
    C’est un procès politique…
     
    Évidemment ! Si M. Mélenchon ne les avait pas traités de factieux, et s’il n’y avait pas eu une telle réaction dans l’opinion publique, jamais le ministre ne se serait commis. Cela se passe dans la torpeur estivale. Ces quatre généraux n’ont pas voulu participer à ce simulacre de justice.
    Comme je l’ai dit devant le nouveau chef d’état-major, pour lequel j’ai beaucoup de respect, 58 % des Français sondés soutenaient ce texte, donc je pense que les généraux qui étaient en face de moi n’étaient pas des adversaires. Je leur ai dit qu’il n’était pas totalement incompréhensible qu’un général français défende ses , soit préoccupé que la nation soit en voie de séparation pour raison communautariste. Je leur ai dit que des magistrats en service avaient affiché sur le mur des cons le nom d’un général dont la fille avait été assassinée et que le ministre de la Justice ne les a pas traduits devant un conseil de discipline, on voit bien la différence de traitement pour idéologique.
    Je leur ai indiqué que je ne voulais pas moi-même cautionner un simulacre de justice.
     
     
    Quelles pourraient être les suites possibles ?
     
    Ils vont émettre un avis qui sera transmis au ministre des Armées, qui est l’autorité poursuivante. Puis il va le transmettre au président de la République. Nous verrons bien. Par la suite, il y a un moyen de recourir au Conseil d’État, tout cela n’est pas fini. Les généraux sont droit dans leurs bottes.
     
     
    Pourquoi avez-vous fait le choix de défendre quatre généraux ?
     
    Parce que moi-même j’aurais signé des deux mains ce texte ! Ces généraux n’ont pas fait montre d’originalité, malheureusement. La situation est terrible pour le pays, donc ça me touche.
    Jamais ils ne nous ont proposé que l’ s’en mêle. Ils ont simplement dit que l’armée était à la disposition de la nation.
     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.
  • Gilles-William Goldnadel: «Le genre à l'école: les apprentis sorciers sont devenus fous».

    Gilles-William Goldnadel. AFP

    FIGAROVOX/CHRONIQUE - Une circulaire du ministre de l'Éducation nationale concernant l'accueil des élèves transgenres à l'école a été publiée fin septembre. Pour l'avocat Gilles-William Goldnadel, Jean-Michel Blanquer ne fait que poursuivre la déconstruction entamée par Najat Vallaud-Belkacem.

    La lecture du quotidien Sud Ouest du 24 septembre ne nous rassure pas dans notre conviction que le temps est à la folie et que notre société ne peut plus être envisagée que sous un angle quasi psychiatrique. C'est ainsi qu'un collège inauguré en Gironde dans la commune de Marsas, a décidé, à l'instigation du Conseil Général socialiste, de «dégenrer» l'école communale. Les toilettes deviendront «mixtes», les urinoirs masculins supprimés et la cour de récréation perdra son terrain de football. Il paraît que le maire, esprit simple, est dubitatif.

    Jean-Michel Blanquer ne fait que poursuivre la construction - ou plutôt la déconstruction - idéologique de Najat Vallaud-Belkacem.

    Gilles-William Goldnadel

    Voilà qui nous invite à tenter fort immodestement d'arbitrer l'aigre polémique ayant opposé cette semaine sur cette question du genre à l'école, Jean-Michel Blanquer à Eric Zemmour. Pour épargner au lecteur un insupportable suspense, écrivons d'ores et déjà que nous donnons raison au premier sur la forme et au second sur le fond. Bien qu’il soit, à l'accoutumée, peu sensible au conformisme et à l'idéologie gauchisante, le ministre le plus estimable de ce gouvernement a bel et bien cédé, ainsi que l'en accuse son contradicteur, aux sirènes stridentes du militantisme LGBT s'agissant des transgenres. Il suffit de lire la Circulaire parue le 30 septembre au Bulletin Officiel pour s'en convaincre et s'en lamenter. Morceaux choisis: «La transidentité est un fait qui concerne l'institution scolaire. Celle-ci est en effet confrontée, à l'instar de leur famille, à des situations d'enfants, parfois dès l'école primaire, ou d'adolescents qui se questionnent sur leur identité de genre»...

    Répondre aux demandes de changement de prénoms, mais aussi aux normes vestimentaires et l'usage de lieux d'intimité, comme les toilettes, vestiaires et chambres d'internat : le ministère tente de fixer un cadre pour que recteurs, inspecteurs, directeurs d'école, chefs d'établissements ou encore enseignants puissent répondre à ces questions sur le terrain ( Courrier Picard 1/10/21). Bref ce sera bientôt Marsas dans toute la France.

    En réalité, Jean-Michel Blanquer, ne fait que poursuivre la construction - ou plutôt la déconstruction - idéologique de Najat Vallaud-Belkacem en la matière. En 2012, la ministre du droit des femmes voulait que la question qui fâche soit abordée dès l'âge le plus tendre: «La cible des enfants de moins de trois ans se doit d'être au cœur des politiques publiques dans la mesure où les assignations à des identités sexuées se jouent très précocement».

    Pour se convaincre du bien-fondé de la critique acerbe d'Éric Zemmour, je recommande les pétitions publiées dans Marianne et l'Express par d'éminents psychiatres qui mettent en garde contre la dangerosité psychologique pour les enfants d'entériner précocement socialement un questionnement à présent obsessionnel qui ne procède dans l'existence que par tâtonnements progressifs.

    Zemmour, plus qu'un autre, devait laisser à l'extrême gauche le procédé dégradant de la nazification de l'adversaire.

    Gilles-William Goldnadel

    Je recommande également la lecture édifiante de l'article de Didier Desrimais dans le Causeur de ce mois «Giulia Fois (journaliste de France Inter), l'idéologie du genre pour les nuls»: «De la même manière que certains soixante-huitards ébranlèrent le tabou de l'inceste en promouvant ardemment la sexualité partagée avec les enfants et le plaisir obligatoire - avec les résultats que l'on sait - les croyants de la théorie du genre et du féminisme le plus bête ne conçoivent pas les bouleversements à venir … Des expérimentations tout aussi douteuses dont les résultats sont déjà perceptibles : les catastrophes médicales, psychiatriques et juridiques consécutives à la propagation genrée commencent à poindre aux États-Unis et au Royaume Uni, pays qui, après avoir vu exploser le nombre de consultations pour dysphorie de genre et de transitions de leurs très jeunes concitoyens voient aujourd'hui se multiplier les consultations psychiatriques et les demandes de détransition Même l'ultra- progressiste Suède commence à s'inquiéter sérieusement pour ses adolescents dressés à tous les dégenrages possibles et inimaginables ; psychiquement (et parfois physiquement) dévastés…»

    On rappellera, dans ce cadre insensé, que Judith Butler, la papesse féministe des luttes intersectionnelles, dont le combat pour le genre choisi, n'a pas craint d'écrire que les femmes afghanes qui refusaient la burqa sous le régime taliban étaient «complices du préjugé culturel américain»...

    Dès lors, comment donner tort à Eric Zemmour sur le fond, lui qui, avec une sévérité justifiée a mis en garde contre les apprentis sorciers de l'Éducation Nationale, coupables de jouer avec la santé de nos enfants ? Mais comment dans le même temps lui donner raison sur la forme, dès lors où il a cru devoir fort inutilement enrôler dans sa démonstration le fantôme du Dr Mengele. Lui, plus qu'un autre, devait laisser à l'extrême gauche le procédé dégradant de la nazification de l'adversaire. Ce faisant, il a offert à Jean-Michel Blanquer une balle immanquable au filet, tout en lui permettant de botter en touche en évitant de répondre sur le fond.

    Puisque nous en sommes à Éric Zemmour, comme souvent actuellement, deux remarques d'actualité: la gaffe de l'éditorialiste de France Info, Gilles Bornstein qui a avoué, avant de tenter maladroitement de se reprendre, que le journaliste était interdit d'antenne sur cette télévision de service public. Le plus tristement farce, est que cette déclaration était faite pour apaiser l'ire d’Ian Brossat, de l'extrême gauche communiste, qui se plaignait démocratiquement présence de l'intéressé dans les médias. Mentionnons également la «plaisanterie» de l'humoriste du théâtre du Point Virgule Gaëtan Matis: «Si j'avais une machine à remonter le temps , je bookerai le Bataclan pour la soirée du 13 novembre 2015 afin d'y organiser une soirée rencontre entre Eric Zemmour et son public». Voilà un humoriste qui satisfait pleinement aux qualités requises pour œuvrer dans l'audiovisuel public.

     

    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l'actualité pour FigaroVox.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Gilles-William Goldnadel : « Le président du CRIF est le plus mal placé qui soit pour donner des consignes aux juifs fra

    Éric Zemmour bouscule le monde juif : pour le président du CRIF, pas une seule voix juive ne doit aller au polémiste. BHL, lui, sort une longue tribune pour contrecarrer Éric Zemmour, ce « champion que se donne cette vieille droite antisémite ».

    Des propos que ne partage pas Gilles-William Goldnadel. Il s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-186723446

    Le président du CRIF déclare que pas une seule voix juive ne doit aller à Éric Zemmour ou à l’extrême droite. Pourquoi un juif ne pourrait-il pas voter pour Éric Zemmour ?

    Un juif peut voter pour qui il veut. Je ne sais pas si le président du CRIF a également parlé de l’extrême gauche. Il me semble, pourtant, qu’il aurait été bien inspiré de le faire, sauf à être hémiplégique dans son raisonnement. Je suis un ami de très longue date d’Éric Zemmour, ce n’est pas pour autant que je suis un béni-oui-oui et que je considère que tout ce qu’il dit à propos de la question juive ou de l’Occupation est pertinent. Je le lui ai dit lors de débats. Je n’ai pas sa vision du maréchal Pétain, du conflit israélo-palestinien, je pense que ses paroles concernant les enfants, victimes de Merah et enterrés en Israël, ont été malheureuses. Je pense aussi, et je lui en ai fait amicalement grief, qu’il aurait été bien inspiré, face à Jean-Luc Mélenchon, de dire quel était le remplacement de la population juive dans le 9-3. Ne serait-ce que pour mettre en difficulté Mélenchon qui, avec son parti, est clairement le complice des islamistes en France et, ainsi, montrer les problèmes que rencontrent les juifs français dans ces territoires-là.

    Le CRIF et la plupart des associations juives antiracistes ont toujours été des alliés objectifs de l’immigration massive…

    Votre remarque est particulièrement pertinente. Éric Zemmour s’est plu à remarquer qu’il est sans doute plus populaire dans les synagogues que les gens du CRIF. Je ne dis pas qu’il fait l’unanimité ! Mais la très grande majorité des juifs français ne supportent plus les notables du CRIF qui ne les représentent plus. Cela fait trente ans que, dans le désert, je reproche aux notables du CRIF qui ne représentent qu’eux-mêmes et sont imbus de l’importance qu’ils n’ont même pas, de recevoir un hochet de temps en temps.
    Obsédé par le FN, le CRIF a complètement méconnu et mésestimé le mal fait par l’extrême gauche en France. Par sa passivité, voire par sa complaisance et sa bienveillance, il a autorisé, d’une certaine manière, l’immigration massive. Les juifs français ont été les premières victimes de cet antisémitisme islamique que le CRIF ne voulait pas voir. Il s’agit de vraies victimes, de massacres. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il n’y a pas eu une goutte de sang juif versée à cause de la fantomatique extrême droite en France ou ce qu’il en reste.
    Ce sont les islamistes : c’est Fofana pour Ilan Halimi, c’est Traoré pour Sarah Halimi, c’est Merah pour les victimes de Toulouse, c’est Yacine Mihoub pour Mireille Knoll, dont je vais représenter les enfants dans quelques jours. C’est Koulibali pour les victimes de l’Hyper Casher. Je peux vous dire que les juifs français ne pardonnent pas aux notables du CRIF d’avoir facilité l’immigration massive et invasive. Donc, monsieur le président du CRIF est le plus mal placé qui soit pour donner des consignes aux juifs français qui ne l’écoutent plus.
    Je ne dis pas que l’on doive voter Zemmour lorsqu’on est juif. Lorsqu’on est juif, on fait ce que l’on veut, on vote pour qui on veut et on ne reçoit certainement pas les consignes du président du CRIF.

     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.
  • Laideur de la peinture dite moderne, beauté de la peinture classique, par Gilles Lenormand.

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    L’École de danse

     

    Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, est né le à Paris, où il est mort le Artiste peintre, il fut également graveur, sculpteur, photographe, naturaliste...

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    Aux courses en province

     

    Si Degas est un membre fondateur du groupe des impressionnistes, son œuvre est si variée par ses thèmes et sa pratique qu'il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisés par son avant-gardisme, qui fait, encore aujourd’hui, l’objet de nombreux débats auprès des historiens d’art.

    Edgar Degas était un aristocrate, fils d'Auguste de Gas, banquier, et de Célestine Musson, une créole américaine de La Nouvelle-Orléans. Son grand-père maternel, Germain Musson, d'origine française, est né à Port-au-Prince ( Haïti ) et s'est installé à La Nouvelle-Orléans en 1810.

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    Place de la Concorde

     

    Apprentissage entre classicisme et romantisme

    Issu d'un milieu bourgeois cultivé, Edgar Degas dessine sans cesse et se promet de devenir peintre. Au Louvre, il étudie entre autres Andrea Mantegna, le Véronèse, Albrecht Dürer et Rembrandt. En 1855, il entre aux Beaux-Arts ; mais il fréquente plus volontiers l'atelier privé de Louis Lamothe, un élève de Domniques Ingres qui le présente à ce dernier.

    Degas fait ensuite plusieurs séjours en Italie, non seulement à Naples, où il a une partie de sa famille, mais aussi à Florence et à Rome ; il y copie les maîtres de la Renaissance et découvre le mouvement des macchiaioli, qui entend rompre avec l'académisme.

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    Portrait d'Edouard Manet debout

     

    Malgré l'exemple d'Ingres, Degas admire Eugène Delacroix et aspire à conjuguer dans son art le classicisme du premier et le romantisme du second. De cette époque datent plusieurs portraits, comme celui de son grand-père Hilaire René de Gas (1857).

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    Les petites modistes

     

    Une nouvelle esthétique

    L' estampe japonaise, révélée depuis peu au monde occidental, l'enchante également et lui révèle de nouvelles possibilités (composition décentrée, raccourcis elliptiques, gros plans, contre-jours).

    Il s'essaie à la peinture d'histoire, qu'il voudrait rénover (Petites Filles spartiates provoquant des garçons, 1860 ; Scènes de guerre au Moyen Âge [ou les Malheurs de la ville d'Orléans], 1865). Il fait la connaissance du critique Louis Edmond Duranty et celle d' Édouard Manet, qui le qualifie de « grand esthéticien ». Il continue principalement à exécuter des portraits (une cinquantaine de 1865 à 1870), en plaçant ses modèles dans le « cadre de tous les jours » (Femme accoudée près d'un vase de fleurs, 1865).

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    L'Attente

     

    Le mouvement et la vie

    Au lendemain de la guerre de 1870, Degas exécute, en compagnie de Manet, quelques toiles à Boulogne, aux environs de Trouville et de Saint-Valery-sur-Somme. Mais c'est avec celle que l'on connaît sous le titre de Chevaux de course devant les tribunes (1869-1872) qu'il affirme avec le plus d'originalité sa conception du paysage peuplé de figures prises sur le vif. Doué d'une remarquable mémoire visuelle, il organise, à l'atelier, le meilleur des sensations qu'il a recueillies sur place, en s'aidant parfois de photographies.

    Il se sent aussi inspiré par les univers de la musique (Musiciens à l'orchestre, plusieurs versions) et de la danse ( la Classe de danse, 1873-1876 ;le Foyer de la danse à l'Opéra, 1872 ; Répétition de ballet sur la scène, 1874).

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    La Classe de danse

     

    Naturalisme et impressionnisme

    Exceptionnellement, Degas pratique la peinture de genre, qui trahit une influence naturaliste (l'Absinthe, 1876 ;Intérieur, dit aussi le Viol, vers 1868-1869 ; Repasseuse à contre-jour (vers 1874).

    En 1872-1873, il séjourne à La Nouvelle-Orléans, où deux de ses oncles font le commerce du coton. Il en rapporte les Portraits dans un bureau, qui manifestent son goût pour la modernité en art et son aptitude à poétiser les scènes de la vie courante.

    De retour à Paris, il joue un rôle actif dans la genèse et dans l'histoire du groupe impressionniste. Il participe aux expositions de 1874 à 1886 (sauf en 1882) et y présente notamment ses célèbres pastels consacrés à des nus féminins (série des « Femmes à leur toilette », commencée vers 1883). Au Salon des impressionnistes de 1881, il expose une de ses premières sculptures : la Danseuse de quatorze ans en cire.

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    Trois Danseuses

     

    Le « terrible Monsieur Degas »

    Homme d'esprit, Degas a de ces traits qui lui valent d'être surnommé le « terrible Monsieur Degas » : ainsi, un jour où l'on lui demande s'il est fier que l'une de ses deux toiles de Danseuses à la barre ait atteint, lors d'une vente à l'hôtel Drouot, le prix le plus élevé jusque-là pour une peinture moderne, il répond : « À peu près comme le cheval qui vient de remporter le Grand Prix. »

    À propos des adversaires de l'impressionnisme, il dit : « Ils nous fusillent, mais ils fouillent nos poches » ou encore : « Ils volent de nos propres ailes ». Pour entendre ses bons mots, on fait cercle autour de lui au café de la Nouvelle-Athènes, qui avait succédé au café Guerbois, naguère point de ralliement des réalistes.

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    L'Orchestre de l'Opéra

     

    Les derniers chefs-d'œuvre

    D'autres œuvres d'Edgar Degas renouvellent le rendu de l'espace par d'étonnantes audaces dans les cadrages et les jeux de lumière (Café-Concert des Ambassadeurs, 1876-1877). Le peintre travaille alors en toute sécurité matérielle. La galerie Durand-Ruel lui a ouvert un compte d'avances, qu'il rembourse en œuvres qu'il appelle des « articles » (Miss Lola [dite aujourd'hui La La] au cirque Fernando, 1879 ; Chez la modiste, 1882 ; Repasseuses au travail, 1884).

    En 1893, Degas commence à se plaindre de sa vue. Il renonce peu à peu à la peinture à l'huile et se consacre à des techniques qui lui conviennent mieux : surtout fusains et pastels striés à la gouache (Après le bain, nombreuses versions).Il produit encore des chefs-d'œuvre :Danseuses à mi-corps , Danseuses bleues.

    Sur la fin de sa vie, il diversifie ses domaines d'expression artistique : sculpteur avec ses Danseuses (il est considéré par Auguste Renoir comme le premier de son temps) ; graveur à l'eau-forte (Portrait de Manet, Mary Cassatt au Louvre) et même poète.

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    Devant les tribunes

     

    Citations

    « Faire des portraits de gens dans des attitudes familières et typiques, et surtout donner à leur figure le même choix d'expressions que l'on donne à leur corps. »

    Edgar Degas

    « Aucun peintre depuis Delacroix […] qui est son véritable maître, n'a compris, comme M. Degas, le mariage et l'adultère des couleurs. »

    Joris-Karl Huysmans, dans l'article « L'exposition des indépendants en 1880 » (l'Art moderne , 1883).

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    Miss Lala au cirque Fernando

  • Mauvaise journée pour le PS : entre un Président ”Taxo-dépendant” et un élu (Guérini) qui décroche sa 3ème mise en exame

    Le JT d'hier soir était à vous déprimer des bataillons entiers d'électeurs socialistes...

    D'abord, Gilles Bouleau a "envoyé" un sujet expliquant le double reniement de François "normal" (!), à propos des Allocations familiales : la vieille addiction des socialistes à l'impôt a encore frappé...

    Juste après, le même Gilles Bouleau explique que Guérini, cacique local honteux - mais loin d'être unique !... - de la Fédé des B-d-R vient de décrocher sa 3ème "timbale" : à ce stade, il ne s'agit plus de "casseroles", cet homme est un cuisiniériste à lui tout seul !

    Dommage que reniement et mise en examen ne soient pas un sport olympique : qu'est-ce qu'on aurait comme médailles !... 

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