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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur Figaro Vox, Éric Zemmour : «De la suppression de l’ENA à l’inculture générale…»

    Les «gilets jaunes», depuis leurs ronds-points, n’avaient jamais réclamé la suppression de l’ENA, encore moins celle de l’épreuve de culture générale, estime Éric Zemmour.

    CHRONIQUE - La culture générale est ouverte à tous, quelle que soit son origine ou sa condition sociale. Encore faut-il le vouloir et s’en donner la peine.

    C’était écrit d’avance. L’ENA n’est pas encore morte qu’on annonce la suppression de sa célèbre épreuve de culture générale ! On peut dire ce qu’on veut de nos élites, mais pas qu’elles manquent de constance. Depuis des années, elles nous rabâchent que la culture générale est « discriminante », « stigmatisante ».

    eric-zemmour.jpegChacun va récitant son Bourdieu : la culture générale est synonyme de ce que les marxistes appelaient naguère la culture bourgeoise.

    Et voilà pourquoi les enfants des classes populaires, et surtout ces malheureux enfants d’immigrés, ne parviennent pas à intégrer les grandes écoles. De droite ou de gauche, nos politiques ont retenu la leçon : c’est Sarkozy qui se moque de la Princesse de Clèves ou Hollande qui avoue son mépris pour les romans. À Sciences-Po, il y a belle lurette que les dirigeants ont éradiqué cette maudite, cette pelée, cette galeuse. On n’a pas constaté une transformation radicale de l’origine sociale des élèves. Les émules de Bourdieu n’avaient pas remarqué que les enfants de la bourgeoisie ne lisaient désormais guère plus que leurs homologues des classes populaires. De guerre lasse, la direction de l’école a carrément supprimé le concours. Ce qui lui permettra de modeler à sa guise les promotions d’étudiants.

    Nos élites ont de la constance et une obsession : les enfants d’immigrés. Quand les banlieues flambent, ils prennent aussitôt des mesures « inclusives », quitte à tordre les principes de la méritocratie. Quand elles ne flambent pas, dédaignant ostensiblement la révolte « franchouillarde » des « gilets jaunes », cela finit quand même par des mesures « inclusives » !

    Les « gilets jaunes », depuis leurs ronds-points, n’avaient jamais réclamé la suppression de l’ENA, encore moins celle de l’épreuve de culture générale. On nous explique que cela permettra aux enfants d’immigrés d’entrer à l’ENA ; et ainsi, comme dit le président Macron, les élites ressembleront à la France d’aujourd’hui. Mais est-ce leur rôle ? Doivent-elles représenter la France ou la diriger ? La culture générale est ouverte à tous, quelle que soit son origine ou sa condition sociale. Encore faut-il le vouloir et s’en donner la peine. Rien de plus aisé que d’ouvrir un livre de Chateaubriand, Hugo ou Balzac. C’est ainsi qu’on acquiert une meilleure expression écrite et orale. C’est ainsi qu’on affine sa manière de penser et de raisonner. Lire un grand écrivain, c’est converser avec les esprits les plus subtils des siècles passés. C’est se confronter à ce que la France a produit de meilleur. C’est devenir français.

    Nos élites dirigeantes, qui évoquent de Gaulle pour un oui ou pour un non, devraient se souvenir de ces mots du Fil de l’épée : « La véritable école du commandement est celle de la culture générale […] Pas un illustre capitaine qui n’eût le goût et le sentiment du patrimoine et de l’esprit humain. Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote… »  

  • Zemmour condamné ? Il faut supprimer les lois scélérates qui entravent la liberté d'expression, la liberté de penser, la

    De la "loi Pleven" (une loi "de droite", soit dit en passant...) à la récente loi Avia, en passant par la loi du communiste Gayssot et celle de Christiane Taubira, il faut abolir ces lois liberticides qui rythment les 50 dernières années de notre pays... 
     
     
     
    @ZemmourEric
    "Mes adversaires défendent les délinquants étrangers contre les Français innocents. Je défends les Français innocents contre les délinquants étrangers. Ni la justice, ni les politiciens, ni les médias : personne ne me fera taire."
     

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    Communiqué d'Éric Zemmour, qui fait appel :

    « J’apprends à l’instant que le Tribunal correctionnel de Paris m’a condamné pour le délit d’opinion de « complicité de provocation à la haine raciale » – expression, il faut bien l’admettre, difficilement compréhensible ! – en raison de mes propos sur les immigrés clandestins appelés « mineurs isolés ». Que me reproche-t-on ? D’avoir dit que la plupart de ces « mineurs isolés » étaient des délinquants voire parfois des criminels. Les conclusions d’un rapport d’information sénatorial rendu public le 29 septembre dernier sont sans ambiguïté : « Les travaux conduits par les rapporteurs ont permis d’aboutir à un constat sans appel : les infractions commises par les jeunes en errance sont de plus en plus nombreuses, graves et violentes. » Si l’on suit la logique du Parquet et de mes juges jusqu’au bout, ces sénateurs devraient donc, eux aussi, être inquiétés pour « complicité de provocation à la haine raciale » ? La vérité est que ces « mineurs isolés », qui ne sont bien souvent ni mineurs, ni isolés, se caractérisent par leur présence irrégulière sur notre territoire et leur forte propension à la délinquance, voire à la criminalité. En tant que citoyens français, nous devons exiger le droit d’aborder cette question, qui concerne malheureusement de plus en plus de Français, sans risquer d’être inquiétés par la Justice. J’ajoute que la justice parle de « haine raciale », alors que ces immigrés ne constituent en aucune manière une ethnie, et encore moins une race. Il est donc impossible d’être « raciste » à leur égard. À l’occasion de ce procès, une dizaine d’associations antiracistes et une vingtaine de conseils départementaux, essentiellement de gauche, se sont constitués partie civile à moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, et le Tribunal s’est empressé de satisfaire à leurs caprices. C’est la condamnation d’un esprit libre par un système judiciaire envahi par les idéologues. Rien que de très tristement habituel, en somme. La ficelle est si grosse que l’on ne voit plus qu’elle. Je ferai appel de cette décision mais nous voulons la fin de ce système qui resserre chaque jour un peu plus le garrot sur la liberté d’expression et le débat démocratique. Ce système fabrique du délit d’opinion de manière industrielle. Il est urgent de chasser l’idéologie des tribunaux. La justice doit redevenir la Justice et la France doit rester la France »

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Les "faux antifas/vrais terroristes" frappent, encore et toujours... Zemmour à Villeurbanne : l'extrême-gauche menace de s'opposer à sa venue "par tous les moyens nécessaires", le maire PS interdit la séance de dédicaces... 

    D'accord avec Goldnadel :

    "Qui est intolérant ? Qui est violent ? En trois mots : Qui est facho ?"

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    1. Christophe Dickès communique : 

     "VIENT DE PARAÎTRE | Le dernier ouvrage du pape Benoît XVI, qu'il a souhaité faire publier après sa mort, est disponible en Français. Le livre est une compilation de textes inédits ou déjà publiés avec de nombreuses corrections dont le fameux texte sur le célibat sacerdotal."

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    2. Au Sénat, Philippe Pemezec a interpellé la Ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna :

    "La terre d'Arménie brûle et nous regardons ailleurs. Ce petit pays porte les mêmes valeurs que les nôtres. Elle n'a rien hormis sa foi & son courage. La France est-elle prête à mobiliser les mêmes moyens que pour l'Ukraine afin de défendre en Arménie un peuple qui se meurt ?" 

    (extrait vidéo 1'58)

    https://twitter.com/REPUBLICPRESSfr/status/1638562930378645504?s=20 

    VIVE L'ARMÉNIE !

     

    3. (Source OpexNews)

    "La vente de 26 #Rafale Marine à l'Inde devrait être approuvée aujourd'hui par le Comité du Cabinet sur la sécurité du gouvernement indien. Ces appareils seront déployés sur le porte-avions INS Vikrant. À suivre..."

    https://www.newindianexpress.com/nation/2023/mar/22/cabinet-committee-on-security-likely-to-seal-rafale-m-deal-today-2558326.html

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    4. D'accord avec Jeanette Bougrab :

    "Alors que les Iraniennes se battent au prix de leur vie contre ce voile #MashaAmini, la mairie de #Grenoble fait une campagne laissant penser que la France serait un pays opprimant les femmes portant le voile
    @AlinejadMasih. Une nouvelle trahison des élites occidentales"

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    5. Bravo à Henri Poincaré (sur tweeter) :

    "Un problème, une solution."

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    6. Sur France info : La seule entreprise qui est munie d'une feuille de route pour les 200 prochaines années et qui décide de bloquer sa croissance, parce que " la croissance infinie n'est plus possible"...

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-intrus-de-l-actu/strategie-d-entreprise-qui-est-dom-dysmas-l-actionnaire-principal-des-liqueurs-de-chartreuse-qui-decide-de-bloquer-sa-croissance_5703383.html

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en rappelant le sacrifice du colonel Arnaud Beltrame (c'était il y a cinq ans...), avec KTO/TV et le Père Golfier : "Face à la sourate de la mort prononcée par le djihadiste, le GIGN entend le colonel #ArnaudBeltrame réciter le Notre Père."

    (extrait vidéo 1'12)

    https://twitter.com/KTOTV/status/1638581653130944533?s=20

     "Arnaud Beltrame : Héros ? Modèle ? Martyr ?", la conférence complète du Père Golfier (51 minutes) :

    youtu.be/lSW2GpTSN3w

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    À DEMAIN !

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  • Au cinéma : Madame de Sévigné, par Guilhem de Tarlé

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    Avant-Première : Madame de Sévigné, un film français d’Isabelle Brocard, avec Karin Viard (Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné), Ana Girardot et Cédric Kahn (Françoise-Marguerite, sa fille, avec son époux François Adhémar, Comtesse et Comte de Grignan), et aussi Noémie Lvovsky (Mme de La Fayette).


    Ma chère bonne, comme l’écrit la Marquise à sa fille…
    Vous souvenez-vous de ma première enfance dans les années 50 à Paris quand Bonne Maman cousait pour « La Châtelaine » et me prenait par la main pour y porter ses ouvrages ?
    Parfois il lui arrivait de m'emmener beaucoup plus loin dans le salon d'une de ses amies où je me tenais accroupi à feuilleter quelque livre tandis que ces vieilles dames, autour d’une tasse de thé, évoquaient l'actualité entendue à la TSF... Diên Biên Phù, Mendes-France, les événements d'Algérie, de Gaulle ou Brigitte Bardot, dans des termes que, pour la plupart je ne peux pas reproduire ici sans tomber sous le coup de la Loi et peut-être les faire condamner par contumace.
    Durant ces longues promenades nous passions souvent devant un chocolatier (seulement devant) et ce ne fut que beaucoup plus tard que j'appris dans mon Lagarde et Michard que « La Marquise de Sévigné » était d'abord un écrivain...
    Si j'associe ce chocolatier aux thés de ma grand-mère, j'avoue qu'au lycée l'épistolière n'était pas, quant à elle, ma tasse de thé, et le film d’Isabelle Brocard ne me la rend pas sympathique. Il se concentre sur son tempérament narcissique et son « amour » exclusif, jaloux, envahissant, possessif et maladif qu’elle porte à sa fille ; il évoque – notre époque l’oblige - son côté « féministe », héraut de l’indépendance des femmes ; il ne dit pas grand-chose de la « femme du monde », il ne dit rien de son humour, parfois grivois, et rien non plus, rien surtout de la chroniqueuse, « journaliste », témoin de son époque, rien enfin de son vocabulaire et de son style littéraire sans lesquels elle n’aurait sans doute laissé aucune trace dans la littérature.

    Bref un long-métrage qui me paraît passer à côté de son héroïne, et donc décevant, parfois ennuyeux, même si les photos sont jolies et donnent l’envie d’aller visiter le château de Grignan. Mon épouse est plus bienveillante que moi qui considère que Karin Viard interprète son rôle à merveille… Mais joue-t-elle vraiment ou n’est-elle pas à l’image de son modèle ?

    Ce film sortira en salle à la mi-février ce qui donne au spectateur éventuel le temps de lire les 1 120 lettres recensées de Mme de Sévigné dont 764 adressées à sa fille…

    Bon courage.

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  • Solidarité Kosovo ! SOLIDARITÉ KOSOVO FAIT ENTRER LE THÉÂTRE DANS LES ÉCOLES DES ENCLAVES

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    SOLIDARITÉ KOSOVO FAIT ENTRER LE THÉÂTRE DANS LES ÉCOLES DES ENCLAVES

    C’est la deuxième édition du genre lancée par Solidarité Kosovo : durant une semaine, une troupe de comédiens s’est produite au Kosovo devant un parterre d’écoliers. Une belle occasion pour les enfants des enclaves d’accéder au spectacle vivant dont ils sont privés le reste de l’année.

    Une tournée de sept jours avec deux représentations quotidiennes

    L’aventure « Du théâtre pour les enfants des enclaves » a démarré en 2019. D’emblée, le public a été conquis et n’a cessé depuis d’en redemander ! Un vœu qui a fini par être réalisé cet automne lorsque la chariote du théâtre ambulant a repris la route pour une tournée de sept jours rythmée par deux représentations quotidiennes.

    Une expérience magique

    Aleksandar Dunić est l’interprète Milos Obilic, personnage principal d’une des deux pièces du spectacle.  Il parle avec humour de sa myopie qui l’empêche de distinguer les visages des enfants lorsqu’il conte sans ses lunettes. Très corporel dans son interprétation, il grimpe sur les chaises, s’assoit, se met debout… « Lors de notre première représentation dans l’école primaire « Miladin Mitić » située dans l’enclave de Gracanica, j’ai remarqué tout au fond de la classe un visage écarlate. Mais flou, pour moi, puisque je n’ai pas mes lunettes. Ses camarades riaient du plaisir de me voir faire des choses pas autorisées. À la fin de ma pièce, l’institutrice m’a dit que c’était la première fois qu’elle voyait rire, et même sourire, cet enfant au visage marqué. »

    Cette anecdote touchante montre bien que le spectacle vivant est une expérience unique qui éveille et réveille les sens. Cette émotion éprouvée et manifestée représente un beau cadeau tant pour le comédien que pour l’enfant qui en gardera un souvenir impérissable… voilà tout le sens de cette opération culturelle dans les enclaves du Kosovo.

    Divertir et éveiller

    En plus du divertissement qu’elle procure, la pièce de théâtre a également un intérêt pédagogique. Pour Milan Bosiljčić, comédien et dirigeant de la troupe, le théâtre est une superbe porte d’entrée sur la culture: « Initier les enfants au théâtre c’est les inscrire dans une démarche culturelle en les invitant à développer leur sensibilité, leur sens de l’observation et leur esprit critique. Espérons que notre tournée aura fait naitre chez notre jeune public une envie de pratiquer cette activité extraordinaire qui leur permettra d’apprendre à bien s’exprimer et à stimuler leur mémoire. »

    Couronnée de succès, la deuxième édition « Du théâtre pour les enfants des enclaves » a dépassé tous les espoirs. Une belle fin qui appelle une suite. En attendant chapeau les artistes et applaudissements pour les petits spectateurs !

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Tiens donc ! Comme c'est bizarre !

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    Rappel : quand la FNSEA appelait à voter Macron contre Le Pen, en 2022, en faveur d'une "Europe plus forte" et contre "le risque d’une vision nationale trop exacerbée" :

    https://www.terre-net.fr/elysee/article/207565/la-fnsea-appelle-a-aller-voter-en-faveur-d-une-europe-plus-forte-

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    1. Dans OpexNews : 

     
    1. " Le ministère des Armées annonce avoir passé deux commandes à @NexterKNDS portant sur l'acquisition de 109 canons d'artillerie #CAESAr NG et de 420 véhicules blindés Serval. Soit deux contrats d'un montant d'environ 850 M€."
     
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    2. "Après un tir d’essai effectué en juin 2023, la @DGA
    dévoile un premier aperçu numérique du planeur hypersonique VMaX. Selon @ArianeGroup, une deuxième version du VMaX, VMaX 2, devrait voir le jour et être testée cette année ou en 2025."
     
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    C'est bien, cela va dans le bon sens; mais on arrive lentement vers les 2% du PIB consacré au budget militaire, alors que c'est 4% qu'il faut, pour en revenir seulement à ce que nous dépensions en 1960 !

     

    2.

     

    3.

     

    4.

     

    5. De Pascal Laurent, relayé par SOS PAYSAGES (sur tweeter) :

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    6. De Police et Réalités (sur tweeter) : sans commentaire(s) !...

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    7. "Pas de pays sans paysans !". Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron...

    https://diocese64.org/communique-de-mgr-marc-aillet-2/

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Au cinéma : L’Enlèvement, par Guilhem de Tarlé

    L'Enlèvement en Blu Ray : L'Enlèvement - AlloCiné

    Cannes 2023 : L’Enlèvement, un film italien  de Marco Bellocchio, avec Paolo Pierobon (le Pape Pie IX), Leonardo Maltese et Fausto Russo Alesi (Edgardo – adulte – et son père Momolo Mortara).

    Après Le Ravissement, L’Enlèvement, qui ne nous ravit pas davantage. Même si le long-métrage (2h15) est très bon, il n’en est pas moins une charge impitoyable contre l’Église et contre le Bienheureux Pape Pie IX.
    Certes le réalisateur prétend s’opposer à toutes les religions et aux dogmes, et c’est vrai qu’il montre un parallèle méprisant entre les prières juives et chrétiennes, mais au bout du compte – et du conte –  c’est bien le « Non possumus » papal qui est visé, c’est bien l’Église catholique, et l’Église catholique seule, qui est la cible.
    Finalement, sans doute doit-on s’en féliciter et y voir l’hommage du vice à la Vertu.

    Je confesse n’avoir jamais entendu parler de ces enfants baptisés à l’insu de leurs parents et éduqués par la suite de force dans la religion catholique. L’affaire Edgardo Montara a fait, paraît-il, l’objet d’un scandale international dans la seconde moitié du XIXème siècle… Les chiens aboient, la caravane passe…

    Qu’en disent, aujourd’hui, les théologiens ?
    Prenons garde, profanes que nous sommes, de porter un jugement sur des faits, des décisions, des événements d’il y  a 165 ans dans une société qui n’était pas la nôtre et n’était pas encore une « nation » – « qui suis-je ?» dirait le Pape François.
    Peut-être faut-il penser que « l’Eglise est sans péché, elle n’est pas sans pécheurs ». Peut-être faut-il rappeler que l’infaillibilité pontificale, instituée précisément quelques années plus tard, en 1870, sous le même Pape, au concile Vatican I, porte sur les seules « vérités salutaires de la foi » ou dogmes.

    Et précisément, Pie IX est le pape qui a proclamé l’Immaculée Conception de Marie, ce que Bellocchio mentionne dans son film.
    N’y a-t-il pas dans ce dogme une raison suffisante pour jeter Pie IX en pâture ?
    Marie a été préservée du péché originel, Elle est Eve avant d’avoir croqué la pomme et jouit de ce fait d’une dignité supérieure à tous les hommes…
    Difficile alors, pour ceux qui veulent « écraser l’infâme », de prétendre que l’Eglise est misogyne.

    Vive Pie IX !

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (94)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Escapade raccourcie en Bretagne...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    L'Ancien hôtel de l'Epée, à Quimper, aujourd'hui : un Café (le Café de l'épée) et un grand magasin. Les toiles exécutées par Jean-Julien Lemordant en 1905-1909 pour la salle à manger de l'hôtel, sont au musée des Beaux-Arts de Quimper.

     

    De "Vers le Roi", page 217 :

    "...Cette année-là, en 1911, l'été fut très précoce, très chaud, et nous résolûmes, ma femme et moi, de faire un petit voyage d'une huitaine de jours, tous les deux, au bord de la mer, en Bretagne.
    J'avais besoin de repos et surtout de cette incomparable musique que joue, dans les rochers, l'Océan.
    Je ne connais guère qu'Edouard Risler, exécutant du Beethoven ou du Chopin, qui lui soit comparable.
    Nous voilà donc à Concarneau, puis à Saint-Guénolé et à la pointe de Penmarch, puis à Douarnenez, puis à Quimper; au-dessus de nos têtes, un ciel magnifique, d'un bleu fin et doux, distinct du bleu "Léonard" de Touraine - où il y a plus d'anges et de mystique - et du bleu voluptueux et profond de Provence; dans nos coeurs la satisfaction d'échapper aux préoccupations politiques, polémiques et autres.
    À Quimper, il y a un hôtel dit de l'Epée, très agréable et "vieille France"; dans cet hôtel, une salle à manger spacieuse; dans cette salle à manger, des crêpes bretonnes.
    Aimez-vous ces dentelles grises, dans lesquelles les gens d'esprit cassent un oeuf ? J'en raffole. Je trouve qu'il n'y en a jamais assez. Donc j'attaquais, nous attaquions, une de ces charmantes filles du blé noir et de la rêverie celte, quand on me demanda au téléphone. "Aïe, aïe, qu'est-ce que c'est ! Encore un embêtement sans doute".
    Au pays de l'intersigne on a le tempérament aiguisé. Je passai dans le cabinet et entendis au bout du fil la voix grave de Lucien Moreau, m'annonçant la visite des témoins de Bernstein...
    Je rentrai dans la salle à manger où les crêpes avaient pris une mine mélancolique, et dis à ma femme :
    "Nous revenons à Paris. C'est fini. On ferme.
    - Encore un duel ?
    - Tu l'as dis..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (32)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Vers 1895 : en Hollande (I)

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Vers 1895 : en Hollande (I)

    Patineurs sur les canaux gelés d'Amsterdam...

     

    De "L'entre-Deux-Guerres", pages 294 à 297 :

    "...Plus fréquemment encore que celui de Londres, j’ai fait, il y a une vingtaine d’années (1), le voyage d’Amsterdam et de la Hollande.
    Ce pays, resserré mais significatif, m’est familier sous tous ses aspects et en toutes saisons.
    Sans méconnaître le charme exquis des damiers fleuris de toutes couleurs, jacinthes et tulipes, que le printemps dispose autour de Harlem, je préfère la Hollande en hiver, classique, avec ses patineurs et ses canaux, ses soleils froids entre les silhouettes brunes ou bleues des moulins.
    Je revenais d’Enkhuisen à Amsterdam en traîneau.
    Le ciel était ouaté de blanc. Il flottait une poussière de neige.
    Parallèlement à la route, il y avait le canal, semblable à une lame de sabre, et ses coureurs penchés en avant, comme allant à la rencontre de leur propre chute, puis la voie ferrée...
    Le poisson tel quel, cuit à point, avec une sauce au beurre sans plus, est incomparable chez Van Laar, à Amsterdam. Il est aussi une damnation, car vous le recherchez en vain à tous les restaurants de l’Europe. Mais le patron du café Riche, toujours à Amsterdam, M. Lelorrain, était bien aimable et connaissait sa cave sur le bout de la langue.
    Quand il vous disait : "Allez-y", il fallait l’écouter.
    Georges Hugo, qui est fastueux, ne reculait devant aucun Château-Margaux; à quoi Mariéton, se frottant le crâne : "Garçon, je vois ici le chiffre quinze. C’est des floflorins ou des francs ? Aussitôt Georges : "Bois-le d’abord. Ensuite tu déploreras son prix"...
    ...C’est au musée d’Amsterdam, et notamment devant les toiles de Vermeer et Delft, que je suis devenu amoureux de la Hollande. Rembrandt enrichit l’esprit d’une seconde vision des êtres et de la lumière. Hals a peint à la fois la force et la décrépitude. Schwob avait découvert Scorel, qui est secondaire mais intéressant. Il ne voulait voir que les toiles de Scorel, auquel il prêtait une profondeur d’apocalypse et je dus une fois l’emporter à bras, sous les yeux des gardiens stupéfaits, pour l’arracher à la contemplation de ce petit maître.
    Il y a aussi Jean Steen, qui n’est pas négligeable - sa Jeune malade est un chef-d’œuvre, on n’a jamais mieux rendu les yeux de la fièvre -Pierre de Hoog et même Terburg."

    (1) "L'Entre-Deux-Guerres" étant paru en 1915, ce voyage en Hollande se situe donc dans la même période que le voyage à Londres évoqué précédemment : vers 1895...

  • Au cinéma : Making off, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Making Of,  un film français de Cédric Kahn, avec Denis Podalydès (Simon, le réalisateur) Xavier Beauvois (Marquez, le Producteur) et Jonathan Cohen (Alain, un acteur).

    Bienvenue dans le monde merveilleux du cinéma… Les cinéphiles évoquent Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953), La Nuit américaine de François Truffaut (1973) ou Mulholland Drive de David Lynch (2001), et Cédric Kahn se réfère à ça tourne à Manhattan de Tom DiCillo (1995), autant de films que je n’ai pas vus. Je pense, pour ma part au La Vérité de Kore-Eda sorti en 2019 (à ne pas confondre avec celui de Clouzot qui date de 1960) et surtout, la même année, à Lux Aeterna de Gaspar Noé.
    C’est en tout cas cette accroche qui m’a attiré - un film sur la réalisation d’un film –.

    J’ignore tout en effet de ce monde et de son langage qui m’impose à lire et relire des définitions de termes dont je saisis difficilement les nuances.
    Making Of, c’est – en bon français ! - le reportage de ce qui se passe derrière la caméra, ce qui se fait dans les coulisses, le dessous des cartes. C’est donc, pour moi, le moyen de faire connaissance avec les différents intervenants « hors champ », très nombreux, et de cerner le rôle et la mission de chacun.

    Ainsi les critiques, et mes commentaires, citent toujours le Réalisateur, et ce docufiction lui donne tout l’espace alors qu’il abandonne un rôle très secondaire, presque un figurant, au Producteur !
    Que sont-ils, pourtant,  l’un pour l’autre, et des deux lequel est le véritable patron ? la réponse dépend évidemment de la personnalité, de l’expérience et du professionnalisme de chacun. J’ai eu professionnellement à connaître le monde de la construction. Puis-je écrire que le Réalisateur est évidemment le Maître d’Œuvre chargé de définir la mise en scène,
    que le Producteur est un Promoteur chargé de rechercher, apporter et gérer les moyens,
    et que le maître d’Ouvrage – le véritable patron – est celui des deux qui a apporté l’idée originale du scénario.

    Le spectateur conviendra que cette réflexion reste bien dans le cadre de l’image, qui conclut sur la nécessité d’une hiérarchie, et l’utopie de l’autogestion, laquelle aboutit toujours à la substitution d’un chef à un autre.

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (164)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

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    Onzième partie : Député de Paris, quatre années bien remplies... du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924.

    Aujourd'hui : La grande illusion : croire au parlementarisme....

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    L'hémicycle du Palais-Bourbon.
    Malgré les aspects "monarchiques" indéniables que lui avait donnés de Gaulle, à ses origines, la Constitution de notre République s'ouvre par le préambule suivant (dernière modification de 2005) :

    "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
    En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique."


    Il s'agit donc bien d'une République idéologique et, tant que les choses resteront en l'état, tant que le Système - à moins de se faire hara-kiri - se pensera comme une nouvelle religion, on aura beau envoyer qui on voudra au Palais-Bourbon, comme cela a été fait plusieurs fois par le passé, le Système gardera sa malfaisance et continuera, méthodiquement, à démolir les bases de notre Société, pour établir son utopie idéologique...

     

    Croire aux élections en tant que telles, et qu'il suffit de les gagner, pour avoir avoir une "bonne chambre" et, avec cette "bonne chambre", changer les choses, amender le Système de l'intérieur, en quelque sorte, c'est cela, la grande illusion....

    Car, des "bonnes chambres", il y en a eu plusieurs, tout au long du XIXème siècle, et aussi au vingtième : et qu'ont-elles fait, au final ?

    Rien.


    Le Système les a digérées, il les a "laissé passer", il a attendu la fin de l'orage, et a poursuivi sa malfaisance, alternances répétées, magouilles, course permanente à la démagogie et "combinazione" multiples et toujours renaissantes aidant...


    Et ainsi, depuis un siècle et demi, tous les espoirs placés dans les élections et "la" bonne chambre ont été régulièrement déçus, la France continuant sa marche en arrière et en décadence...


    Léon Daudet, élu député royaliste de Paris (pour le XVIème arrondissement) à la Chambre bleu horizon l'explique très bien - dans le texte accompagnant le document suivant - car il en a fait l'expérience.
    D'ailleurs, quand il apprit l'élection de la Chambre bleu horizon, et celle de Léon Daudet, Aristide Briand eut ce mot révélateur, raconte Daudet :
    "Nous gardons les cadres...".
    Les cadres, c'est-à-dire "la Sûreté générale et les Préfets, ses émissaires et ses esclaves."

    (Voir la suite, et la fin, de tout ceci dans le document suivant...)

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (8)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : À Lamalou-les-Bains, avec Alphonse Daudet (I)

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

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    Alphonse Daudet - que son fils Léon chérissait - devait mourir jeune, à 57 ans, atteint d'une terrible maladie, incurable, de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis.
    C'est la raison pour laquelle il prit l'habitude de se rendre chaque année, avec Léon, à Lamalou-les-Bains, station thermale de l'Hérault, spécialisée en neurologie...
    "Devant la douleur" est paru en 1915, et Daudet y dit "il y a vingt cinq ans...", ce qui amène vers 1890, une époque où son père n'a plus que sept ans à vivre et où il a, lui, Léon, qui l'accompagnait dans ses cures, 23 ans...

    De "Devant la douleur", début du chapitre VII, pages 197/198 :

    "...Il est peu d'endroits aussi beaux, aussi sombres, aussi âpres, aussi pathétiques que les eaux de Lamalou, dans l'Hérault, tout près de la petite ville de Bédarieux, arrondissement de Béziers.
    Mon père est mort avant d'avoir consacré à cette station thermale, où l'on soigne les grandes maladies nerveuses, notamment le tabes, le livre qu'il projetait sous ce titre : "La Doulou".
    Lui seul pouvait l'écrire, avec cette double vison poétique et sincère, qui lui appartenait en propre.
    À défaut de ce qui eût été un poignant chef-d'oeuvre, on trouvera ici quelques notes et une vue d'ensemble, dont l'unique mérite sera l'exactitude.
    Imaginez un grand ravin, brûlant en été malgré de beaux arbres. Le long de ce ravin sont échelonnés trois postes ou mieux trois prises de l'eau singulière, connue dès l'Antiquité, où ceux qui marchent mal et que parcourent de soudaines douleurs viennent chercher un soulagement.
    On distingue ainsi Lamalaou le haut, dont la source est plus chaude, Lamalou le centre et Lamalou le bas, la plus fréquentée.
    Il y a vingt cinq ans, un casino et quelques hôtels - nous descendions à l'hôtel Mas - constituaient les seules distractions; mais elles ne manquaient certes pas de saveur..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (127)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Daudet et Bainville, conférenciers à Nantes...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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     Guillaume II, qui a voulu et déclenché la Grande guerre (château de Potsdam).
    "Ich habe es nicht gewollt" : en allemand, "Je n'ai pas voulu cela", aurait-il dit après la guerre.
    Pourtant, de 1905 à 1914, c'est-à-dire pendant les neuf années de son règne qui précédèrent la guerre, il fit passer les dépenses militaires de 938 millions de marks - en 1905 - à 3 milliards 244 millions de marks en 1914 !...

    De même, on dit qu'il fut un anti nazi de la première heure. Pourtant, lorsque la France demanda l'Armistice, en 40, il envoya bien un télégramme de félicitations... à Hitler !
    Et deux de ses fils furent notoirement nazis...

     

     

    De "Vers le Roi", pages 264/265 :

    "...(À Nantes) Bainville qui a horreur de parler en public, avait, sur nos instances, accepté de se faire entendre.
    Il avait choisi comme sujet - on était au lendemain d'élections donnant la majorité à Caillaux et au clan des Ya, à quelques semaines de la guerre ! - le danger que font classiquement courir la démocratie et la politique de gauche à l'intégrité du territoire.
    C'était moins un discours qu'une démonstration rigoureuse, au tableau, du péril qui nous attendait, dans ce style limpide et aigu où jouent les facettes de Tacite, de La Fontaine et de Voltaire.
    Il y avait là des assistants de toutes les classes et conditions sociales, beaucoup de gens instruits, des professeurs, des armateurs, de petits bourgeois, des ouvriers.
    Ils écoutaient de toutes leurs oreilles et sans la moindre interruption.
    Bainville aurait dû publier cette conférence, qui est un chef-d'oeuvre.
    Mais je vois d'ici son geste de dédain et son "ah ! zut !"
    Après lui, avec mon bariolage d'espions et de préparatifs boches, j'avais l'air d'un ours ajoutant ses explications à celles d'un professeur du Collège de France.
    Nous revînmes à Paris par étapes, ayant l'un et l'autre besoin de repos.
    A Loches, où revit le souvenir de Louis XI, l'heure du dîner trouva nos deux ménages attablés autour d'un poulet rôti et d'une bouteille de Vouvray.
    L'addition était dérisoire de bon marché.
    - Comment voulez-vous - disait Bainville - que les Allemands, avec leurs tristes raves, leur bière indigeste et leur lourde charcuterie, ne se jettent pas sur un pays où il y a toutes ces bonnes choses et qui se donne comme maître un Caillaux !"

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (213)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Fidélités royalistes (III) : Bordelaises...  et (IV) Savoyardes...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Vers le Roi", page 88 (suite immédiate du précédent passage) :

    "...Parmi tant de banquets - quelques uns excellents, malgré le nombre des convives - auxquels j'ai pris part, le plus mémorable, celui qui m'est resté présent - et pour cause - fut, avant la guerre, à Bordeaux.
    Il avait été organisé sous la surveillance de notre grand ami, le comte Eugène de Lur-Saluces, et du commandant Milleret, qui s'est illustré dans l'artillerie pendant la guerre.
    Le premier est propriétaire du Château Yquem, le second a, dans sa famille, la Haut Brion.
    C'est ce qui vous explique que chaque convive de ce repas à cinq francs par tête avait, devant son assiette, une bouteille de chacun de ces deux illustres vins, choisis dans les meilleures années.
    Le reste était à l'avenant.
    C'était un peu le supplice de Tantale pour le pauvre garçon qui écrit ceci, car il devait parler au dessert et n'osait, en conséquence, témoigner, à ces crus royaux, l'admiration qu'ils méritaient.
    Cependant il faut reconnaître que les discours se ressentirent d'une telle prodigalité.
    Nous n'avions plus à notre disposition - selon la remarque désobligeante de Pampille - que nos épithètes de deuxième zone et nos verbes de troisième qualité."

     

    Fidélités royalistes (IV) : Savoyardes...

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    De "Vers le Roi", pages 88/89 (suite immédiate du précédent passage) :

    "...Autre souvenir gastronomique d'autre sorte, aux Échelles, dans la montagne, lors d'une conférence à Chambéry.
    Il s'agissait d'un restaurant de peu d'apparence où l'on nous avait assuré que l'on mangeait bien, sans plus.
    Qui nous avait donné ce tuyau ? Je crois que c'était notre ami Denarié, auteur dramatique et poète charmant.
    Bref, pour une somme minime, cinq ou six francs par personne, le menu comportait une demi-douzaine de plats, tous meilleurs les uns que les autres, des truites accommodées à ravir, des oeufs aux rognons, dits "bouchères", dans un court-jus doré d'une perfection invraisemblable, un gibier à point, et, comme boisson toute naturelle, quelques bouteilles d'un Montmélian, blanc et rouge, aussi respectable qu'un Beaujolais très fruité.
    Cela nous remit un peu et beaucoup de notre visite aux Charmettes, un des endroits les plus lugubres que j'ai rencontrés..."
    (pour lire la suite immédiate de ces lignes, consulter - plus haut, partie 3 - la photo "Le "redoutable Jean-Jacques"...)

  • Tribune libre : Un climat islamophobe en France ? Réponse aux musulmans de France, par Manuel Gomez-Brufal

    (Parmi nos lecteurs, vous êtes nombreux, de par votre expérience, vos compétences, vos activités professionnelles etc... à "avoir des choses à dire"; il y a peu, un lecteur régulier nous envoyait des libres réflexions sur l'écologie, que nous avons publiées sous forme de Tribune libre; aujourd'hui, c'est un autre lecteur régulier qui nous envoie de libres réflexions sur un sujet que lafautearousseau, dans un souci de juste milieu, ne souhaite ni sur-traiter, ni ignorer, puisqu'il est devenu l'un des sujets de préoccupation majeure de nos concitoyens. Vous aussi, si vous avez l'inspiration et si vous en sentez le besoin, faites comme ces deux lecteurs, et envoyez-nous vos réflexions : si elles entrent dans le cadre de ce que se propose notre quotidien, nous les publierons volontiers, toujours sous forme de Tribune libre...) 

     

    islamophobie.jpgVous « sentez » une augmentation du climat islamophobe en France.

    Et vous avez bien raison, mais n’est-ce pas vous qui l’avez provoquée ? Avez-vous entrepris une action quelconque pour la stopper ?

    Dois-je vous rappeler les textes insultants de vos « rappeurs », les déclarations de Saïd Bouamama des « Indigènes de la République », le « Nique la France » d’Ouria Bouteldja, les discours du Parti des Musulmans de France violemment antisionistes, du Collectif contre l’islamophobie toujours en première ligne lorsque l’Islam est attaqué mais sourd et muet contre les actes racistes anti-blanc, de vos associations, de Tariq Ramadan, et de bien d’autres moins connus par les médias, etc. ?

    Nous ne sommes pas encore en guerre contre votre « pays » l’Islam (dixit Stéphanie Banister candidate aux élections australiennes), alors expliquez-nous pourquoi tant de pays estiment devoir se protéger, et même se défendre, contre votre religion ? Les pays nordiques, les Etats-Unis, l’Australie, et la France bien entendu !

    Même les pays musulmans comme la Tunisie, l’Egypte, la Libye, la Syrie entre autres mais comme hier et demain l’Algérie !

    *Vous nous assassinez.

    *Vous nous agressez en bandes organisées.

    *Vous nous volez.

    *Vous cassez.

    *Vous brûlez nos voitures.

    *Vous « caillassez » police, pompiers, médecins, sauveteurs, etc.

    *Vous vous enrichissez et vous vous armez avec l’argent de la drogue.

    *Vous remplissez et empoisonnez nos prisons avec votre prosélytisme recruteur.

    *Vous occupez des zones de non-droits, interdites aux forces de l’ordre.

    Marseille est devenue votre territoire du crime.

    Vous transgressez nos lois républicaines par provocation : prières dans les rues, port du voile, racisme anti-blancs, anti-France, anti-hymne, anti-drapeau, et j’en passe …

    Et c’est « vous » qui avez peur.

    Et c’est « vous » qui demandez à être protégés.

    Et c’est vous qui déclarez être stigmatisés par nos gouvernants.

    Vos grands-parents, vos parents, jusqu’au milieu du XXe siècle, venaient travailler, vivre, dans notre pays. Ils donnaient même leur vie pour la France. Ils s’intégraient sans chercher à imposer leur religion, qu’ils « n’exposaient pas » dès leur arrivée sur notre sol et cela n’a jamais provoqué d’islamophobie.

    Une minorité de musulmans hait la France. Elle n’est présente sur notre sol que pour profiter de ses largesses, de son « droit du sol », de sa tolérance pour les délinquants.

    Ils ne restent « chez nous » que parce qu’on n’en veut pas « chez eux ».

    *Est-ce que l’on vous entend ?

    *Est-ce que l’on vous lit ? (Boualem Sensal, Malek Chebel, etc. sont ignorés des médias)

    *Est-ce que vous stigmatisez avec suffisamment de force et de volonté, les actes racistes anti-Français, anti-religieux, anti-républicain ?

    *Est-ce que vous contrôlez vos « imams », vos associations communautaires, vos radicaux, vos fondamentalistes, vos extrémistes ?

    Je ne vous ai pas entendu sur la grave menace (non voilée celle-là) d’appel à la révolte armée (sources RTL du 22 juillet 2013 à 7 h 04).

    M. Abdallah Zekri, président de l’observatoire des actes islamophobes au sein du CFCM (Conseil français du culte musulman) :

    « J’ai entendu des gens me dire que « si nos filles, nos femmes, sont agressées. Si l’État n’est pas capable d’assurer leur sécurité, nous on va s’armer, on va assurer leur sécurité ». C’est arrivé à ce niveau-là, déclare-t-il.

    Ils menacent donc de s’armer contre les forces de l’ordre et contre les citoyens qui ne seraient pas d’accord avec leurs mœurs et certains aspects de leur religion.

    Devons-nous nous armer également pour défendre nos filles, nos femmes, nos biens, nos vies ?

    Oui, je sais. Vous allez me dire que ce ne sont pas là tous les musulmans qui sont dans ces exemples, que la grande majorité souhaite vivre en paix dans notre république laïque…j’en suis parfaitement conscient.

    Mais ce n’est pas non plus une large majorité de Français qui pratique l’islamophobie, en tous les cas pour le moment, alors faites en sorte, par vos actes plus que par vos paroles, que cette minorité ne devienne pas un jour majorité.

    Et cela dans votre propre intérêt…

    Surtout que l’on n’oublie jamais que la porte est grande ouverte pour celles et ceux qui n’aiment pas la France. 

    (Quelques citations) :

    Bossuet /1627-1704 : « L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. »   

    Condorcet / 1743-1794 : « La religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire »  

    Chateaubriand / 1768-1848 : « Tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. »  

    Alexis de Tocqueville / 1805-1859 : « L’islam, c’est la polygamie, la séquestration des femmes, l’absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du cour du côté de l’intérieur de la famille... J’ai beaucoup étudié le Coran. Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman. Je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »  

    Arthur Schopenhauer / 1788 -1860 : « Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. Je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde. »  

    Alfred de Vigny / 1797-1863 : « Si l’on préfère la vie à la mort on doit préférer la civilisation à la barbarie. L’islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné, il faut bien que les peuples qui le professent périssent s’ils ne changent de culte. »   

    Monseigneur Louis Pavy – Évêque d’Alger / 1805-1866 : « Celui qui prétend être le prophète d’Allah devrait avoir des lettres de créances, c’est-à-dire la prophétie, les miracles et l’intégrité de l’ensemble de sa vie. Rien de tout cela ne se trouve chez Mahomet, cet homme de pillage et de sang qui prêche sa doctrine à coup de cimeterre, en promenant la mort sur un tiers du globe alors connu. »   

    Joseph Ernest Renan / 1823-1892 : « L’islam est contraire à l’esprit scientifique, hostile au progrès ; il a fait des pays qu’il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l’esprit. »  

    Le grand Mufti de Jérusalem / 1943 : « Les nazis sont les meilleurs amis de l’islam. » 

    Heinrich Himmler – Reichführer SS / 1900-1945 : « Je n’ai rien contre l’Islam, parce que cette religion se charge elle-même d’instruire les hommes, en leur promettant le ciel s’ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c’est une religion très pratique et séduisante pour un soldat. » 

    Hermann von Keyserling / 1880-1946 : « Je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l’islam et cette impression n’a fait que se préciser et s’affermir depuis. » 

    André Malraux / 3 juin 1956 (paru dans l'hebdomadaire américain Time) :  « C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis «musulmane» je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les «misérables» ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution. »

    Winston Churchill / 1874-1965 : « L’influence de cette religion paralyse le développement social de ses fidèles. Il n’existe pas de plus puissante force rétrograde dans le monde. Si la Chrétienté n’était protégée par les bras puissants de la Science, la civilisation de l’Europe moderne pourrait tomber, comme tomba celle de la Rome antique. » 

    Etaient-ils islamophobes ?