UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au cinéma : Making off, par Guilhem de Tarlé

1A.jpg

 

A l’affiche : Making Of,  un film français de Cédric Kahn, avec Denis Podalydès (Simon, le réalisateur) Xavier Beauvois (Marquez, le Producteur) et Jonathan Cohen (Alain, un acteur).

Bienvenue dans le monde merveilleux du cinéma… Les cinéphiles évoquent Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953), La Nuit américaine de François Truffaut (1973) ou Mulholland Drive de David Lynch (2001), et Cédric Kahn se réfère à ça tourne à Manhattan de Tom DiCillo (1995), autant de films que je n’ai pas vus. Je pense, pour ma part au La Vérité de Kore-Eda sorti en 2019 (à ne pas confondre avec celui de Clouzot qui date de 1960) et surtout, la même année, à Lux Aeterna de Gaspar Noé.
C’est en tout cas cette accroche qui m’a attiré - un film sur la réalisation d’un film –.

J’ignore tout en effet de ce monde et de son langage qui m’impose à lire et relire des définitions de termes dont je saisis difficilement les nuances.
Making Of, c’est – en bon français ! - le reportage de ce qui se passe derrière la caméra, ce qui se fait dans les coulisses, le dessous des cartes. C’est donc, pour moi, le moyen de faire connaissance avec les différents intervenants « hors champ », très nombreux, et de cerner le rôle et la mission de chacun.

Ainsi les critiques, et mes commentaires, citent toujours le Réalisateur, et ce docufiction lui donne tout l’espace alors qu’il abandonne un rôle très secondaire, presque un figurant, au Producteur !
Que sont-ils, pourtant,  l’un pour l’autre, et des deux lequel est le véritable patron ? la réponse dépend évidemment de la personnalité, de l’expérience et du professionnalisme de chacun. J’ai eu professionnellement à connaître le monde de la construction. Puis-je écrire que le Réalisateur est évidemment le Maître d’Œuvre chargé de définir la mise en scène,
que le Producteur est un Promoteur chargé de rechercher, apporter et gérer les moyens,
et que le maître d’Ouvrage – le véritable patron – est celui des deux qui a apporté l’idée originale du scénario.

Le spectateur conviendra que cette réflexion reste bien dans le cadre de l’image, qui conclut sur la nécessité d’une hiérarchie, et l’utopie de l’autogestion, laquelle aboutit toujours à la substitution d’un chef à un autre.

guilhem de tarlé.jpg

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel