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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (213)

 

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Fidélités royalistes (III) : Bordelaises...  et (IV) Savoyardes...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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De "Vers le Roi", page 88 (suite immédiate du précédent passage) :

"...Parmi tant de banquets - quelques uns excellents, malgré le nombre des convives - auxquels j'ai pris part, le plus mémorable, celui qui m'est resté présent - et pour cause - fut, avant la guerre, à Bordeaux.
Il avait été organisé sous la surveillance de notre grand ami, le comte Eugène de Lur-Saluces, et du commandant Milleret, qui s'est illustré dans l'artillerie pendant la guerre.
Le premier est propriétaire du Château Yquem, le second a, dans sa famille, la Haut Brion.
C'est ce qui vous explique que chaque convive de ce repas à cinq francs par tête avait, devant son assiette, une bouteille de chacun de ces deux illustres vins, choisis dans les meilleures années.
Le reste était à l'avenant.
C'était un peu le supplice de Tantale pour le pauvre garçon qui écrit ceci, car il devait parler au dessert et n'osait, en conséquence, témoigner, à ces crus royaux, l'admiration qu'ils méritaient.
Cependant il faut reconnaître que les discours se ressentirent d'une telle prodigalité.
Nous n'avions plus à notre disposition - selon la remarque désobligeante de Pampille - que nos épithètes de deuxième zone et nos verbes de troisième qualité."

 

Fidélités royalistes (IV) : Savoyardes...

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De "Vers le Roi", pages 88/89 (suite immédiate du précédent passage) :

"...Autre souvenir gastronomique d'autre sorte, aux Échelles, dans la montagne, lors d'une conférence à Chambéry.
Il s'agissait d'un restaurant de peu d'apparence où l'on nous avait assuré que l'on mangeait bien, sans plus.
Qui nous avait donné ce tuyau ? Je crois que c'était notre ami Denarié, auteur dramatique et poète charmant.
Bref, pour une somme minime, cinq ou six francs par personne, le menu comportait une demi-douzaine de plats, tous meilleurs les uns que les autres, des truites accommodées à ravir, des oeufs aux rognons, dits "bouchères", dans un court-jus doré d'une perfection invraisemblable, un gibier à point, et, comme boisson toute naturelle, quelques bouteilles d'un Montmélian, blanc et rouge, aussi respectable qu'un Beaujolais très fruité.
Cela nous remit un peu et beaucoup de notre visite aux Charmettes, un des endroits les plus lugubres que j'ai rencontrés..."
(pour lire la suite immédiate de ces lignes, consulter - plus haut, partie 3 - la photo "Le "redoutable Jean-Jacques"...)

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