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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (8)

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : À Lamalou-les-Bains, avec Alphonse Daudet (I)

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

 

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Alphonse Daudet - que son fils Léon chérissait - devait mourir jeune, à 57 ans, atteint d'une terrible maladie, incurable, de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis.
C'est la raison pour laquelle il prit l'habitude de se rendre chaque année, avec Léon, à Lamalou-les-Bains, station thermale de l'Hérault, spécialisée en neurologie...
"Devant la douleur" est paru en 1915, et Daudet y dit "il y a vingt cinq ans...", ce qui amène vers 1890, une époque où son père n'a plus que sept ans à vivre et où il a, lui, Léon, qui l'accompagnait dans ses cures, 23 ans...

De "Devant la douleur", début du chapitre VII, pages 197/198 :

"...Il est peu d'endroits aussi beaux, aussi sombres, aussi âpres, aussi pathétiques que les eaux de Lamalou, dans l'Hérault, tout près de la petite ville de Bédarieux, arrondissement de Béziers.
Mon père est mort avant d'avoir consacré à cette station thermale, où l'on soigne les grandes maladies nerveuses, notamment le tabes, le livre qu'il projetait sous ce titre : "La Doulou".
Lui seul pouvait l'écrire, avec cette double vison poétique et sincère, qui lui appartenait en propre.
À défaut de ce qui eût été un poignant chef-d'oeuvre, on trouvera ici quelques notes et une vue d'ensemble, dont l'unique mérite sera l'exactitude.
Imaginez un grand ravin, brûlant en été malgré de beaux arbres. Le long de ce ravin sont échelonnés trois postes ou mieux trois prises de l'eau singulière, connue dès l'Antiquité, où ceux qui marchent mal et que parcourent de soudaines douleurs viennent chercher un soulagement.
On distingue ainsi Lamalaou le haut, dont la source est plus chaude, Lamalou le centre et Lamalou le bas, la plus fréquentée.
Il y a vingt cinq ans, un casino et quelques hôtels - nous descendions à l'hôtel Mas - constituaient les seules distractions; mais elles ne manquaient certes pas de saveur..."

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