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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Tout ce qui est Racines est bon ! Ce soir, c'est le début des Fêtes de Bayonne...

    C'est l'occasion de découvrir ces Fêtes, en regardant les quatre photos que nous leur consacrons dans notre Album - en cours de rédaction - :  Ces Fêtes qui "font", qui "sont", la France...

    Voici le texte de la première (et son illustration); pour consulter les suivantes (et, éventuellement, vous intéresser à d'autres Fêtes, qu'elles soient religieuses ou profanes, 

     

    Les fêtes de Bayonne, c'est tout le Pays Basque, cette terre magnifique où les traditions populaires se sont maintenues, plus qu'ailleurs exceptionnellement vivaces. 
    Ces fêtes commencent le mercredi qui précède le premier week-end du mois d'août, et se terminent le dimanche suivant. 
    Elles réunissent un million et demi de participants - tout de blanc et de rouge vêtus - et sont les les plus importantes de France; elles se célèbrent aussi bien le jour que, les nuits, dans un extraordinaire concours de peuple et une incessante animation.

    Les Fêtes de Bayonne, c'est donc, sur près d'une semaine, un million et demi de personnes qui se côtoient, se retrouvent et fraternisent, joyeusement, dans le bonheur de la fête et aussi - et surtout - la pleine conscience et la fierté légitime d'appartenir à un peuple, à une nation, héritiers d'une authentique culture, d'une riche et belle civilisation, de traditions plus que millénaires...

    Tout a commencé en 1932 : cette année-là, une quinzaine d'amis bayonnais sont à Pampelune, où ils découvrent le concept de la "fête de rue" en assistant aux traditionnelles Sanfermines, les fêtes de la Saint Firmin, et leurs lâchers de taureaux dans les rues de la vieille ville (les encierros). 
    Enthousiasmés, ils décident d'importer chez eux, à Bayonne, en l'adaptant, ce qu'ils viennent de vivre dans la ville navarraise. 
    La couleur traditionnelle, et officielle, en Navarre, est le "rouge et blanc" : au début, à Bayonne, ce fut bleu et blanc, mais, très vite, le rouge et blanc s'imposa. 
    On peut porter l'écharpe rouge avant 22 heures, ouverture officielle de la fête, par exemple au poignet; mais ce n'est qu'à partir de l'ouverture officielle de la fête que l'on peut porter l'écharpe autour du cou, ce qui rappelle le martyre de Saint Léon, décapité à Bayonne vers 890... 

    Site officiel :
    http://www.fetes.bayonne.fr/

  • Zemmour : « L'OTAN est une association inégale, avec un seul patron, l'Amérique »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Le sommet de l'OTAN a débuté mercredi 11 juillet à Bruxelles. Jamais l'ambiance entre alliés américains et européens n'a été aussi détestable. [RTL 12.07]. La vérité, expose Zemmour, est que l'OTAN n'a plus de raison d'être depuis la chute du mur de Berlin et la disparition de l'Union Soviétique. Si ce n'est le renforcement de la présence américaine en Europe Centrale... En tant que telle, cette alliance militaire ne correspond plus aux intérêts français ni européens.  LFAR 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge  

    Oyez, oyez, braves gens ! Sonnez le tocsin ! L'Occident est en danger. Le méchant Donald veut l'abattre. L'horrible nationaliste ose dire l'Amérique d'abord. Le détestable Trump a détruit le sentiment de confiance entre alliés. L'affreux macho est odieux avec Angela Merkel. L'OTAN subsiste encore en tant qu’institution, mais elle est vidée de sa substance. L'Europe doit s'unir pour se défendre seule.

    Si Donald Trump n'existait pas, les éditorialistes des grands médias et les dirigeants européens l'auraient inventé. La détestation qu'il leur inspire permet de masquer leurs non-dits et leurs faux-semblants.

    La confiance entre alliés est tellement profonde que dès les années 60, le général de Gaulle expliquait que les Américains ne risqueraient jamais de prendre une bombe atomique soviétique sur New York pour sauver Paris ou Berlin.

    Tous les présidents américains ont reproché aux alliés européens de ne pas partager le fardeau militaire. Les militaires américains considèrent même que les Européens sont un boulet plus qu'un soutien. Depuis la chute de l'URSS, ils supplient les présidents de s’en débarrasser et de dissoudre l'OTAN.   

    Éric Zemmour

  • «Territoires perdus et faiblesse d’État». L’éditorial du Figaro, par Vincent Trémolet de Villers.

    L’éditorial du Figaro, par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

    Nous en étions à la statue de Colbert, à la contextualisation d’Autant en emporte le vent, aux propos coupables de Jules Ferry sur la colonisation ; aux «hommes et femmes qui, selon la chanteuse Camélia Jordana, vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau», aux «violences systémiques» de la police qu’il faudrait «désarmer» selon les mots, une fois encore prophétiques, de Jean-Luc Mélenchon.

    Nous vivions dans cette surréalité au point de mettre trois jours à réaliser qu’à Dijon, deux communautés s’affrontaient sauvagement à balles réelles, au milieu d’une anarchie de flammes, de fumées et de destructions. François Molins, qui s’y connaît, confie n’avoir «jamais vu une telle intensité de violence». Nous aurions pu nous en douter. Depuis des décennies, des centaines de quartiers en France connaissent la triple peine: immigration incontrôlée, désintégration de l’école, insécurité galopante. La loi commune, l’ordre public, la civilité élémentaire ont disparu. Au code civil ont succédé les règles du trafic, les normes communautaires, les pratiques des bandes: une loi sommaire, bête et méchante. Une «véritable contre-société en rupture culturelle profonde» (Gilles Kepel). Depuis des années, discrètement mais sûrement, l’autorité de l’État s’arrête à l’entrée de ces territoires perdus. Là-bas, ce n’est pas la guerre, non, mais ce n’est plus la paix. La consigne, pour les forces de l’ordre, est d’y agir avec «discernement». En d’autres termes, c’est à la police, que les pouvoirs publics demandent de se tenir tranquille.

    Les esprits cyniques ont longtemps cru que ces violences resteraient cantonnées aux banlieues lointaines. Erreur tragique! La technique du chaos a fait jurisprudence. Elle enflamme régulièrement les centres-villes. Zadistes, antifas, islamistes, racailles, black blocs veulent déboulonner ce qu’il reste d’autorité. M. Castaner leur répond par des tweets dans lesquels il «condamne» et promet des «réponses fermes». Les dealers cagoulés du quartier des Grésilles qui paradent, kalachnikov à la main, en tremblent encore. 

  • La souffrance du Liban, par Charles de Meyer, président de SOS chrétiens d’Orient.

    1A.jpgSource : https://www.actionfrancaise.net/

    Je suis de retour en France après une semaine passée au Liban pour apporter impulsion et soutien à nos équipes locales. Si les dégâts matériels sont impressionnants dans les quartiers de Mar Mikhaïl, la Quarantaine, Gemmayzeh et globalement les alentours du port, c’est la désespérance, et sa conséquence migratoire, qui est la plus à craindre. Comment croire à un avenir meilleur quand la crise, sous ses formes scolaires, monétaires, alimentaires et même sanitaires, forme l’horizon indépassable de bien dès existence ?

    2.jpgNos volontaires sont investis au quotidien pour combattre cette envie de départ. Partir pour les études des enfants, pour la situation professionnelle, pour poser un acte politique de défi au pouvoir. Partir parce que la contrôle des changes et l’inflation réduisent à néant les économies d’une vie . J’ai pu voir les yeux du jeune fiancé de la pompier volontaire originaire d’Al Qaa. Chapelet enroulé au poignet, il regardait la vierge qui trône au sommet du village. Sentit-il le terrible réconfort de sa compassion ? Ce discours se double d’une exaspération sensible au sujet des réfugiés présents dans le pays et globalement sur la coexistence religieuse. Certains reprennent un discours politique aspirant à un État chrétien, d’autres continuent de faire primer la restauration d’une véritable souveraineté comme remède aux maux qui affligent le Liban. Cette situation est profondément inflammable. Les ingérences étrangères conduisent mécaniquement à la radicalisation des antagonismes. Pire, certains sont tentés de présenter la democratie libérale et son contenu idéologique comme seule solution aux défis du Liban. Qui peut croire que cela ne provoquerait pas l’implosion du pays ? Les Libanais ont suffisamment d’ingéniosité pour construire leur voie , s’ils parviennent à renouveler les cadres qui dirigent leur société et à ne pas se laisser happer par les pièges idéologiques de la « communauté internationale ». Sos chrétiens d’orient prend sa part : déblaiement, distributions alimentaires, soutien à des écoles qui n’ouvriront pas sans notre mobilisation. Après une année très délicate pour nous, les cadres de l’association ont eu le ressort de se projeter en urgence pour répondre au traumatisme de l’explosion du port de Beyrouth. Nous ne nous sommes pas trop embourgeoisés…Sur place , les volontaires sont à pied d’œuvre, dotés de moyens inédits pour nous au Liban , et assistés spirituellement par le père Favelin de

    Vincent Ferrier

    . Rejoignez-les !

  • Le roman ”Dix petits nègres” d'Agatha Christie rebaptisé ”Ils étaient Dix”.

    Portrait de l'auteure Agatha Christie (1890-1976). (MARY EVANS/SIPA / SIPA)

    Source : https://www.francetvinfo.fr/

    C'est la décision prise par l'arrière-petit-fils d'Agatha Christie, James Prichard, dans la foulée du mouvement Black Lives Matter.

    Faisant suite à la polémique suscitée à l'encontre du roman de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent et de son adaptation au cinéma, l'arrière-petit-fils d'Agatha Christie, James Prichard a décidé de rebaptiser son célèbre roman Dix petits nègresIls étaient Dix (Éditions du Masque). Au-delà du titre, le mot "nègre", qui apparaisait soixante-dix fois dans le roman, a été retiré.

    Un changement de titre mondial

    Ce retitrage n'est en fait pas le premier, Agatha Christie avait déjà changé le titre de son roman, édité en en 1939 à Londres (Ten Little Niggers) en And Then There Were None pour l'édition américaine en 1940. Mais le titre était resté en l'état en France comme dans d'autres pays.

    3.jpg

    Ce changement de titre ne concernait que les États-Unis, et il est désormais appliqué pour toutes les éditions dans le monde. James Prichard s'en est expliqué mercredi 26 août sur les ondes de RTL :

    "Quand le livre a été écrit, le langage était différent et on utilisait des mots aujourd’hui oubliés. Ce récit est basé sur une comptine populaire qui n’est pas signée Agatha Christie... Je suis quasiment certain que le titre original n’a jamais été utilisé aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il a été modifié dans les années 1980 et aujourd’hui nous le changeons partout..." a expliqué James Prichard.

    "Mon avis c’est qu’Agatha Christie était avant tout là pour divertir et elle n’aurait pas aimé l’idée que quelqu’un soit blessé par une de ses tournures de phrases... Aujourd’hui heureusement, nous pouvons y remédier sans le trahir tout en étant acceptable pour chacun... Ça a du sens pour moi : je ne voudrais pas d’un titre qui détourne l’attention de son travail... Si une seule personne ressentait cela, ce serait déjà trop ! Nous ne devons plus utiliser des termes qui risquent de blesser : voilà le comportement à adopter en 2020..."

  • La Manif pour tous annonce de futures manifestations.

    « Nous invitons les Français à agir massivement. D'abord à signer la pétition "Papa, t'es où ?" : lamanifpourtous.fr/nos-combats/pm

    Puis à manifester le samedi #10octobre à Paris et en région, partout en France. »

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

    Après le vote du controversé projet de loi bioéthique, le mouvement sort la carte de la manifestation pour protester contre des mesures qui ne sont « pas le désir des Français ».

    Adopté début août dans une Assemblée quasiment vide, le projet de loi bioéthique a fait beaucoup parler. Et continuera à faire couler de l’encre. Prochainement, la Manif pour tous va organiser de nouvelles manifestations après un début d’année remarquée, interrompu par la crise du Covid-19. À Paris et dans plusieurs villes de France comme Lyon, Bordeaux ou Lille, de nombreux rassemblements auront lieu le 10 octobre. 

    L’objectif : « interpeller Emmanuel Macron et demander le retrait d’un projet de la bioéthique inacceptable sur le plan biologique et anthropologique », annonce Ludovine de La Rochère. D’autres raisons sont développées par la présidente de la Manif pour tous, notamment les modalités dans lesquelles se sont passées les votes. En plein mois d’août et au sortir d’une crise sanitaire sans précédent, le gouvernement n’a pas hésité à relancer les débats et de voter un projet de loi jugé peu urgent.

    D’ici le 10 octobre, le mouvement appelle à signer la pétition “Papa t’es où”, qui a déjà recueilli plus de 57 000 signatures. « Macron ne peut pas prendre les Français pour des dupes, fulmine Ludovine de la Rochère. Il veut simplement donner un signe à sa gauche. Ce projet de loi est électoraliste. On ne peut pas sacrifier la dignité humaine. » Plus d’un an après le début de la navette, le projet de loi controversé n’a pas fini de faire parler.   

  • Éoliennes: «Vent de fronde», par Étienne de Montety.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

    Ils ont poussé ces vingt dernières années, ces hauts mâts blancs, comme l’«oiseau langoureux et toujours irrité» dont s’étonnait Apollinaire. Après le temps des centrales thermiques, après l’opprobre jeté sur le nucléaire, les éoliennes sont apparues, blanches, élancées, innombrables. Bientôt, elles ont couvert la France, massivement : l’expression « champ d’éoliennes » dit assez bien la chose.

    Aujourd’hui, il n’est guère de projet d’installation qui ne rencontre une vive opposition. La résistance ne prend pas forcément une forme spectaculaire, mais des recours se multiplient, déposés par des associations résolues : l’impression d’excès est générale, et les riverains sont excédés. Des sites naturels, des joyaux architecturaux sont menacés par l’arrivée intempestive de ces tristes hérons au long bec emmanchés d’un long cou. Un vent de fronde souffle sur le pays, non pour entraîner les lourdes pales mais au contraire pour les arrêter.

    Devant ces flèches, peut-être gracieuses de loin, assurément affreuses de près, les populations concernées sont perplexes : pourquoi cette frénésie ? Sont-elles rentables au regard du coût de leur installation ? Inoffensives pour les oiseaux et les chauves-souris ? Leur sifflement nuirait gravement à la santé…

    À leurs doutes une même réponse est faite, qui tient lieu d’argument d’autorité : l’éolien est « propre ». Ce qui est le plus agaçant, souvent, c’est le discours qui accompagne une technologie, la porte, l’impose. « Propre », soit, mais qu’est-ce à dire ?

    Les promoteurs ont oublié dans leur magnifique rhétorique un très vieux mot : le beau. L’énergie produite par le vent est renouvelable, tant mieux, non polluante, à la bonne heure ; cependant, ces considérations ne doivent pas en occulter une autre : l’harmonie d’un paysage, d’un horizon, qu’il soit naturel ou sculpté par le génie humain, participe de la paix intérieure de chacun, nécessaire à sa vie. Tout le monde a le droit d’être dignement éclairé et chauffé, mais – faut-il le graver au fronton des édifices ? – la beauté est un chef-d’œuvre en péril. Or, elle aussi, elle d’abord, est une condition de notre bien-être. 

  • Tour de France et écologie Qui est l’extraterrestre ?, par Gérard Leclerc.

    Le Tour de France est-il si éloigné de l’imaginaire écolo ?

    © Jacqueline Macou / Pixabay

    Le Tour de France, arrivé hier dans la capitale est toujours aussi populaire. Il fait partie de notre patrimoine et de notre imaginaire. Gare à ceux qui voudraient le supprimer !

    Notre dimanche de fin d’été a été marqué par l’arrivée du Tour de France sur les Champs Élysées. N’en déplaise au maire écologiste de Lyon, le succès populaire était, une nouvelle fois, au rendez-vous. Et cela, en dépit des conditions exceptionnelles de cette année très particulière, en dépit de son déroulement en ce mois de septembre.

    gerard leclerc.jpgC’est toujours un moment de bonheur, de « joie de vivre », comme on l’a opposé fort justement à Gregory Doucet. L’intéressé, pourtant, roule à vélo et entend que la capitale des Gaules soit « à 100 % marchable et cyclable ». Mais il est vrai que le Tour de France s’inscrit dans un autre espace, un autre imaginaire. Est-il pour autant si éloigné de l’imaginaire écolo ? Je n’en suis pas persuadé, mais il est vrai qu’il met en évidence des qualités viriles. Est-ce du machisme ? On en disputera, mais il serait peut-être judicieux de demander leur avis à nos compagnes. Détestent-elles cette compétition hors norme, la plus grande course du monde ? Sûrement pas, même si Grégory Doucet reçoit l’appui d’une minorité féministe agressive.

    Si le Tour disparaissait, il est vrai que ce serait un signe particulièrement frappant d’un changement de civilisation. Le mot est peut-être fort, mais il ne me semble pas inapproprié. D’ailleurs, le maire de Lyon est intimement persuadé que le défi, qui est le sien et celui de ses amis, concerne une bataille gigantesque qui oppose, pour reprendre ses mots « les terrestres » et les « non-terrestres ». Ce qui le fait un peu moquer par certains, les non terrestres évoquant d’étranges petits hommes verts. Mais même en restant sur le terrain le plus solide du souci écologique, il est possible de soutenir que nos héros du Tour ressemblent plus à d’authentiques terrestres qu’à des extraterrestres. Et attention, M. le maire au risque que les bonnes gens vous prennent, vous-même, pour un extraterrestre…

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 21 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Sainte Sophie redevient mosquée : avec Erdogan, c'est ”marche arrière, toute !”

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    Certes, la plupart du temps, la radicalisation est en réalité un signe de faiblesse : Erdogan a vieilli, il n'est plus le fringant meneur d'autrefois, par la loi de la simple nature; il a aussi perdu les élections dans les deux principales villes du pays (Constantinople et Ankara); la crise économique lui a fait perdre la confiance d'une bonne part de la population - qui lui était acquise - alors qu'elle a renforcé l'opposition de celle qui lui reste hostile, malgré la féroce dictature de fait et la répression à outrance qu'il mène depuis des années contre le peuple...

    Aussi, tel l'Hitler de l'avant-guerre - toutes proportions gardées... - multiplie-t-il les provocations, à l'international comme à l'intérieur de la Turquie :

    à l'international ? Il établit, au mépris du droit le plus élémentaire, une sorte de continuité maritime entre Turquie et Libye, où il intervient militairement, et n'hésite pas à narguer dangereusement la Grèce mais aussi la France, toutes deux membres de l'Otan, comme la Turquie; il occupe - illégalement, cela va sans dire, une partie de la Syrie - état souverain - et une partie de Chypre - autre Etat souverain, membre de l'Union Européenne : personne ne dit rien, tout le monde laisse faire, comme Hitler avant guerre - encore une fois, toutes proportions gardées...

    ISLAM ATATURK.jpg

    à l'intérieur ? Après une répression d'une envergure telle que seule la Chine communiste, aujourd'hui, peut en organiser une, le voilà qui joue son va-tout et tente un coup de poker dangereux, en ré-islamisant la basilique de Sainte Sophie : car c'est bien de cela qu'il s'agit. Erdogan se sait vieilli et usé, contesté, rejeté, haï de plus en plus. Il n'a d'autre salut que dans une fuite en avant, un islamisme de plus en plus agressif, conquérant, persécuteur, et... advienne que pourra ! Il n'a rien d'autre à proposer pour préparer l'avenir que... le retour aux règles du siècle de Mahomet !

    Tel est le sens du déplacement de balancier qu'il représente par rapport à l'Ataturk d'il y a cent ans. Avant peut-être que ses excès ne finissent par produire, justement, un nouveau retour de balancier...

    lafautearousseau

  • Gard : une croix vandalisée à Pujaut par Daniel Hamiche.

     Source : https://www.christianophobie.fr/

    Une croix et son socle, faisant au cimetière communal de Pujaut (Gard), érigés en souvenir du jubilé de 1904, ont été vandalisés.

    C’est un monument installé là depuis de nombreuses années et qui a traversé les générations. L’incompréhension est grande pour la maire de Pujaut, Sandrine Soulier : « Je suis désabusée face à ce genre d’incivilités et plus que ça. C’est du ressort du criminel. Il y a une telle impunité derrière. » L’élue poursuit : « J’aimerais que les auteurs viennent m’expliquer eux-mêmes le sens de cette dégradation. Parce que ça ne leur apporte rien, ni au village… » Est-ce la symbolique religieuse de la croix qui dérangeait ? Ou simplement une manière de tromper l’ennui ? La maire s’interroge. Une plainte a été déposée à la gendarmerie ce mardi. Les services municipaux ont ramassé les débris. L’élue compte bien le faire rebâtir dès que possible : « Il est hors de question de voir ce genre de patrimoine disparaître. Demain, on le refera à l’identique, ça coûtera ce que ça coûtera au contribuable. C’est vraiment bête parce qu’en plus ça retombe sur la société. » De sa mémoire d’élue, jamais un acte comme celui-ci n’avait été constaté dans la commune. « C’est une première et c’est là où ça devient inquiétant. Ce qui se passe dans les grandes villes, petit à petit, ça arrive dans les villages où d’habitude on dit : “Chez nous, il ne se passe rien”. Ça devient banal », déplore-t-elle.

    Source : Objectif Gard, 4 août 2020 (merci J. C. R. pour ce signalement)

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    Daniel Hamiche

    Daniel Hamiche est journaliste et président de l’association Amitié catholique France/États-Unis. Il a lancé, en 2007, le blogue Americatho (aujourd’hui membre du portail de réinformation Riposte Catholique). Il est administrateur et rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie.

  • L’épidémie du complotisme, par Gérard Leclerc.

    À la une du Monde daté d’aujourd’hui, un gros titre en couleur bleue qui polarise l’attention : « Covid-19. Comment combattre l’épidémie du complotisme ? » Si l’on comprend bien, nous sommes donc aux prises avec deux épidémies, celle du covid-19 et celle du complotisme, que l’on peut définir comme le vecteur des thèses conspirationnistes actuelles.

    gerard leclerc.jpgL’opinion serait en proie à des phobies, c’est-à-dire des craintes de nature pathologique à l’égard de menaces considérées comme redoutables, qui planeraient sur l’avenir de la planète. Une cabale mondiale serait en marche, qui nous manipulerait en nous privant de nos libertés. Le gouvernement français serait partie prenante de ce complot, comme le dénonce une énorme propagande sur les réseaux sociaux. L’audience extraordinaire réalisée par le film Hold-up rassemblerait tous les ingrédients du complotisme et montrerait l’importance du danger pour la démocratie.

    Sans doute faudrait-il juger exactement sur pièce. Je n’ai pas vu personnellement le film. Mais il n’est pas douteux, à mon sens, que le complotisme constitue une pathologie dont il importe de se prémunir. Les journalistes du Monde n’ont pas tort d’expliquer comment la tâche est difficile. Lutter contre des grilles de lecture hyper simplistes relève d’autant plus de l’exploit qu’il faut déployer des trésors d’argumentation pour montrer à quel point les thèses conspirationnistes sont fondées sur des mensonges. Mensonges qu’il faut démonter minutieusement tandis que l’adversaire est fort de l’énormité persuasive de ses affirmations. Comment expliquer, démontrer, « sans ostraciser ni caricaturer » ?

    On a envie d’approuver. Mais une réserve peut nous retenir d’acquiescer complètement. Celle qu’énonce Eugénie Bastié dans Le Figaro d’hier. Le complotisme aurait-il autant de succès si on ne s’était acharné depuis tant d’années à promouvoir un relativisme universel ? Si tout est relatif, on ne voit pas très bien à qui accorder sa confiance.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 18 novembre 2020.

     

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • La mairie de Saint-Denis efface Noël des festivités pour ne pas heurter les « communautés non chrétiennes », par Jany Le

    En ces fêtes de fin d’année, la municipalité de Saint-Denis, dans le 9.3, avance à pas feutrés. Comment festoyer sans faire allusion à ? La crèche, le petit Jésus, les sapins… Des communautés non chrétiennes pourraient mal le prendre. Les bouddhistes, par exemple.

    2.pngLes champions du monde de la tartuferie qui gèrent la sainte ville parlent ainsi de « communautés non chrétiennes » pour justifier leur évitement du mot « Noël ». Un slalom lexical qui amène l’équipe municipale à lancer les « Festivité du bel hiver ». Ah, qu’il est beau ! Ah, la belle trouvaille ! Mais ne risque-t-elle pas de choquer les membres de la secte du Temple solaire qui ont voué leur vie à l’adoration de cet astre si peu présent au mois de décembre ?
     
    Pour la fine équipe dirigée par le maire PS Mathieu Hanotin, il y a des mots qui fâchent et on n’ose les imprimer sur les prospectus, ni les prononcer dans les vidéos de promotion de l’événement. Musulm… isla… ? Il y avait pourtant la possibilité de ne pas les écrire en entier. De laisser planer le doute. Une coquille, une erreur de l’imprimeur, une langue qui a fourché. Non. Trop risqué. La communauté non chrétienne, très présente à Saint-Denis, en question n’aurait pas supporté d’être montrée du doigt.
     
    Susceptibilité tous azimuts. Du non-dit de toutes parts. Cernée par ces effarouchements en chaîne, la mairie se rabat sur la saison. Par chance, l’hiver tombe le 22. Sans cet heureux hasard, Dieu sait quelles appellations auraient fleuri sur les murs de la ville : « La fête des beaux marrons chauds », « Les festivités du radiateur » ? Un vrai casse-tête.
     
    À l’inverse, les croyants en rien, athées de conviction, semblent passer Noël sans encombre. Nulle dépression ne les atteint, nulle vexation. Souffriraient-ils en silence ou bien ont-ils la politesse d’apprécier le folklore sans adhérer à ses origines ? Ah, le bel exemple en ce bel hiver ! Pour la municipalité de Saint-Denis, la soumission s’annonce comme un long chemin de croix. Gommer toute trace chrétienne de la ville ne sera pas une mince affaire. Démolition de la basilique, transformation du nom de la ville en «Sans-Denis ».
     
    Il est à craindre que nous soyons entrés dans un hiver interminable. Et pas très beau, celui-là.
     
  • Un parti centenaire, par Gérard Leclerc.

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    Le siège du parti communiste français aujourd’hui

    © Ralf.treinen / CC by-sa

    Il y a cent ans, à Tours, était fondé le parti communiste français. Né d’une dissidence majoritaire de la SFIO fondée par Jean Jaurès. Cette formation politique joua un rôle considérable jusque dans les années 80. Profondément intégrée dans le tissu social mais aussi lié au totalitarisme soviétique.

    gerard leclerc.jpgL’heure est-elle aux commémorations ? Nous avons trop de préoccupations en tête pour nous permettre de nous échapper dans le temps. Et puis l’événement dont nous pourrions évoquer le centenaire nous renvoie à une toute autre époque. Au moment de son cinquantenaire, il aurait frappé tous les esprits et mobilisé tous les médias, puisqu’il s’agissait de rendre compte d’une réalité politique majeure dans notre pays. Le parti communiste français rassemblait autour du quart de l’électorat, il était solidement implanté dans ce qu’on appelait la banlieue rouge, et ses dirigeants, tel Georges Marchais après Maurice Thorez, étaient des voix écoutées et même admirées jusque chez leurs adversaires. Aujourd’hui, le parti longtemps appelé parti des travailleurs, ne joue plus qu’un rôle marginal à l’intérieur d’une gauche elle-même mal en point.

    Tout s’est joué autour de 1989, avec la chute du mur de Berlin qui entraîne celle de l’empire soviétique. Un certain Jean-Paul II a joué un grand rôle dans ce tournant historique. Mais puisqu’il s’agit d’anniversaire, il est permis de se remémorer, un instant, ce que fut la réalité humaine de ce phénomène dont la solidité apparaissait si forte. Comme le souligne l’historien Stéphane Courtois, il y avait deux dimensions essentielles dans ce phénomène. Une dimension sociale considérable qui faisait du parti l’interprète de ce qu’on appelait le prolétariat, avec un tissu associatif de premier ordre. Et puis aussi une dimension que Courtois appelle téléologique, et qui se rapporte aux buts du communisme international, dirigé depuis Moscou. Le simple nom de Staline évoque l’horreur totalitaire du communisme réel.

    Et pourquoi ne pas le dire ? La séduction communiste a aussi touché une frange de chrétiens appelés progressistes. De là des polémiques dont nous avons perdu le souvenir, puisque nous appartenons à un autre monde.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 décembre 2020.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Jean de France, comte de Paris, repart à l'assaut du château d'Amboise, par Ivan Roullet.

    Le château royal d'Amboise à nouveau convoité par Jean de France
    © Photo NR, Ivan Roullet

    (Relayé par Frédéric de Natal sur sa page FB.)

    https://www.facebook.com/frederic.denatal

    C'est un nouvel épisode judiciaire qui agite la descendance de la famille de France. L'actuel comte de Paris a assigné en justice la fondation Saint Louis pour récupérer les biens de la famille, dont le château royal d'Amboise.

    Est ce une nouvelle croisade que Jean de France, comte de Paris et chef de la famille de France, entend mener contre la fondation Saint Louis alors qu'il s'est réfugié depuis l'automne en plein pays cathare ? Selon nos confrères du Parisien, le descendant d'Henri d'Orléans et président d'honneur de la fondation depuis le décès de son père en janvier 2019, assigne la fondation au civil au tribunal de grande instance de Paris. Il réclame la restitution des biens gérés par la fondation, dont le château d'Amboise et la chapelle royale de Dreux (Eure-et-Loir).

    Le descendant a fait sa valise

    Le litige ne date pas d'hier puisque les derniers biens mobiliers de la maison royale de France ont été vendus aux enchères en septembre 2015, avec quelques millions d'euros à la clé pour les héritiers. Cette vente faisait suite à une décision de justice mettant un terme à une dizaine d'années de procédure, décision qui a confirmé que la fondation, créée par le grand père de Jean de France en 1974, garde les biens immobiliers.

    En septembre, une nouvelle tension est apparue entre le comte et la fondation, concernant la maison Philidor, à Dreux, occupée gratuitement par le comte et sa famille. Cet immeuble lui appartenant, la fondation, dont le siège est à Amboise, a demandé à ce que cette occupation se fasse dans un cadre légal, avec bail et loyer. L'ire du descendant de la famille royale lui fit prendre les valises pour s'installer dans la région de Carcassonne (Aude). 

    Une première audience de ce nouvel épisode judiciaire devrait avoir lieu début mai. 

     

    Ivan ROULLET

    Journaliste, rédaction d'Amboise

    Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/

  • Le Carême et le déclin de la foi, par Gérard Leclerc.

    © Pascal Deloche / Godong

    L’ouverture du Carême avec la préparation à Pâques oblige à se recentrer sur les grandes questions qui se posent du point de vue de ses convictions personnelles mais aussi de la situation de la civilisation européenne. Le déclin de la foi s’explique-t-il par défaut d’adaptation du christianisme ou par défaut de vie intérieure ? Malraux s’interrogeait sur une civilisation incapable de créer un temple où un tombeau…

    gerard leclerc.jpgChaque année, l’ouverture du Carême impose aux chrétiens une sorte de réexamen général. Où en suis-je par rapport à ce grand mystère chrétien qui devrait éclairer ma vie ? Ma fidélité et ma ferveur sont-elles à la mesure de la foi et de l’espérance qui devraient m’animer ? Le problème n’est donc pas, comme je peux le lire ici ou là, de moderniser mes convictions, ni même d’inventer on ne sait quel aggiornamento, c’est-à-dire de mise à jour. Il est vrai que ce terme employé par Jean XXIII a eu une certaine fortune. Mais on aurait eu avantage à étudier la pensée de l’initiateur de Vatican II avec plus d’attention. Car pour lui, il s’agissait non pas de s’adapter platement aux conditions du monde moderne, mais bien au contraire d’y déployer à toute force la splendeur de ce mystère chrétien.

    Il n’empêche que l’équivoque aura la vie dure et qu’elle mettra en colère un théologien aussi éminent qu’Urs von Balthasar, qui confiait à son ami de Lubac qu’il ne pouvait y avoir de mise à jour de la Révélation, mais un continuel approfondissement. C’est d’ailleurs la seule question intéressante à ce moment où l’Europe apparaît tellement déchristianisée, tandis que le christianisme continue à progresser sur l’ensemble de la planète, parfois souterrainement comme en Chine.

    Cette déchristianisation s’analyse comme une mutation de civilisation. Cette mutation est-elle décisive ? On est frappé par le fait qu’elle ne correspond pas à l’émergence d’une nouvelle illumination. Faute de quoi les grandes énigmes de la vie et de la mort sont suspendues dans le vide. Bon Carême à tous !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 février 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/