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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Famille de France • Prince Jean : Retour sur un été riche et chargé

    Les 900 ans de l'Abbaye de Jospahat

       

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpg« Quand vient la fin de l’été … »

    Heureux de vous retrouver après un été long et chargé. Nous nous sommes quittés à Toulouse. Nous avons passé ensuite quelques jours en famille à Marseille et Saint-Tropez, puis à Toulon pour le 15 août où nous avons fêté Notre Dame du Cap Falcon et assisté à un show aérien de la Patrouille de France. Nous avons ensuite quitté la Côte d’Azur pour l’Autriche (en passant par Padoue) où nous avons célébré le mariage de ma belle soeur. Après un court séjour à Boston, me voilà de retour à Dreux pour la rentrée.

    Une rentrée qui se fait sur les chapeaux de roues avec les inscriptions des enfants (le conservatoire, les activités sportives et la reprise des programmes) mais aussi avec plusieurs événements qui ont rythmé notre rentrée : les 900 ans de l’Abbaye de Josaphat, lieu abritant la Fondation d’Aligre qui accompagne handicapés et personnes âgées, un peu à contre courant des idées d’aujourd’hui ; un concert de trompes de chasse pour la restauration de plusieurs vitraux de la Cathédrale de Chartres ; la Saint Fiacre à Dreux, patron des jardiniers, et pour moi l’une des plus belles manifestations qui ont lieu dans notre belle ville. Pour l’occasion nous avions prêté quelques unes de nos poules et nos deux oies, Gertrude et Joséphine. Un rapide aller retour à Chambord pour une manifestation autour du 1er Régiment de Hussards parachutistes.

    J’aurai l’occasion, au cours de l’année qui vient, d’évoquer d’autres activités mais aussi d’aborder plus en profondeur certains thèmes auxquels je suis attaché.  

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    La famille de France rencontre David Hasselhoff à Vienne

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    Saut du 1er RHP au dessus de Chambord


    Jean de France, duc de Vendôme
    Domaine Royal le 19 septembre 2017

    Le site officiel du Prince Jean de France

  • Che Guevara 50 après

     

    par Gérard Leclerc

     

    2435494823.jpgY a-t-il encore beaucoup d’adolescents ou de jeunes gens pour afficher le poster de Che Guevara dans leur chambre ? On peut se poser la question en ce cinquantième anniversaire de sa mort. Ils sont sans doute beaucoup moins nombreux chez nous que lorsque le mythe de la révolution castriste dominait l’imaginaire d’une foule de jeunes dans les années soixante. Mais il y en a encore certains, à l’instar d’Olivier Besancenot qui parlent de lui comme « une braise qui brûle encore ». Certes, le militant admet que le Che avait ses faiblesses, ses aveuglements, ses erreurs et ses maladresses. « Mais il avait cette qualité rare chez les acteurs de la scène politique : la cohérence entre les paroles et les actes. » En 2015, le même Besancenot conseillait au président François Hollande de visiter le musée Che Guevara, lors d’un voyage à Cuba.

    L’aura romantique qui a entouré le compagnon de Fidel Castro s’est toutefois plutôt estompée, depuis que l’on sait comment l’homme pouvait être dur, impitoyable. Sa rigueur révolutionnaire ne faisait grâce de nulle indulgence aux complaisances libertaires. Sa vision manichéenne du monde n’admettait nul compromis, jusqu’à ce que le capitalisme disparaisse totalement de sa surface. Cela supposait une haine absolue de l’ennemi à détruire. Régis Debray, qui l’a accompagné jusqu’à la veille de sa mort en Colombie, a pu, par la suite, analyser en quoi la stratégie guévariste avait été prise en défaut, notamment du côté du peuple paysan qu’elle entendait rallier et qui se dérobait à son enrôlement.

    Il n’empêche que, pendant longtemps, le Che s’est imposé comme recours contre un monde injuste. Notre pape François, lorsqu’il était provincial des jésuites en Argentine, eut fort à faire avec certains religieux qui s’étaient laissés prendre à cette dialectique et à l’espoir d’une révolution imminente. Mais le père Bergoglio ne se laissait pas abuser, préférant la proximité vraie avec son peuple argentin, avec les pauvres, pour s’engager en vue d’une justice concrète, loin du mythe de la violence et de la résignation au désordre établi.   

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 12 octobre 2017

  • A propos de ces Cafés actualités, justement : Viméo : Quo non ascendam ?.....

            L'augmentation des téléchargements sur Viméo n'est pas une obsession, pour nous, et ce n'est du reste pas le plus important : la priorité des priorités est, bien entendu, d'exprimer d'abord une réflexion politique claire, cohérente et juste, au service du Bien commun.

            Mais il est important aussi que notre voix porte : lorsque l'on dit, justement, des choses fortes, qui nous semblent justes, et même fondamentales, il ne faut pas se contenter de nous les dire à nous mêmes, en restant, pour ainsi dire, entre nous....

            Le 5 mai dernier, en rappelant la date de nos derniers Cafés actualités de cette année scolaire, nous donnions le chiffre des téléchargements et copie du code Embed pour la première partie de La mondialisation, Babel effondrée, notre neuvième Café, animé par Antoine de Crémiers. Les deux chiffres étaient, respectivement, de 711 et 736. Comme nous remettions la vidéo, ces chiffres ont bondi en deux jours à 1045 et 1020 (le 7 mai, donc). Et, comme nous avons profité de l'Hommage à Jeanne d'Arc et de la soirée qui a suivi pour sensibiliser de nouvelles personnes, les invitant pour le samedi 21 à entendre la seconde partie de cet exposé, les chiffres s'établissent maintenant - lundi 9 mai - à 1279 et 1254.

            Pas très loin du doublement, donc, en quatre jours !....

            Nous pensons, et nous espérons, évidemment, que les chiffres bougeront encore....

            Ceci est dit ici non pour se faire plaisir, mais pour bien établir et bien faire savoir qu'il est possible de toucher du monde, et que l'utilisation massive d'internet, dans ce but, est très certainement, aujourd'hui, l'une des formes modernes les plus adaptées, que nous devons nous approprier sans crainte, et sans complexes, et dans laquelle nous devons nous investir prioritairement....

  • Société • Une émancipation ratée ?

     

    par Gérard Leclerc

     

    2435494823.jpgÉtonnante civilisation de la communication qui est la nôtre ! L’extraordinaire vitesse de l’information et la réactivité qui lui correspond dans les réseaux sociaux nous font vivre à un rythme effréné, avec un risque d’ensauvagement. Je reprends ce terme à Maxime Tandonnet qui, dans une chronique du Figaro, s’inquiète à juste titre des phénomènes de meute qui aboutissent à de véritables lynchages médiatiques. Dans son registre à elle, Élisabeth Lévy, la directrice du magazine Causeur, s’inquiète également du même phénomène à propos du scandale hollywoodien qui fait fureur en ce moment. Il est vrai qu’elle n’a pas peur des provocations à contre-courant. Il y a deux ans, elle publiait déjà un dossier sur « la terreur féministe », expression qu’elle modérait au demeurant en expliquant qu’elle était d’ordre psychologique.

    On s’indignera sans doute de cette critique de la terreur, dès lors que la cause des femmes semble totalement légitimée par un scandale évident et les révélations qu’il provoque en fait de violences sexuelles envers les femmes. Mais le problème est de savoir si les phénomènes de meute et l’échauffement idéologique qui se produit sont vraiment capables de nous sortir d’une situation d’évidence pathologique. Lorsque l’éditorialiste du Monde écrit que la seule application de la loi ne suffira pas à endiguer ce type de violence, on ne peut que l’approuver, mais lorsqu’il ajoute que le vrai problème c’est de promouvoir « l’intolérance au sexisme », on voit l’idéologie pointer son nez et on est en droit de formuler sinon son désaccord, du moins ses réserves.

    Le féminisme a pu rendre des services, mais il a aussi montré ses limites, et le néo-féminisme, qui sévit aujourd’hui, n’a rien arrangé. On nous avait pourtant assuré qu’une révolution définitive s’était produite avec les années soixante, qui mettait fin à l’ère patriarcale. À constater que les pires obscénités sexistes sont proférées aujourd’hui dans les cours de récréation, comme ce ne fut jamais le cas autrefois, on se dit qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Et même quelque chose de pourri au royaume de l’émancipation contemporaine.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 19 octobre 2017

  • Dieu guérit-il encore ?, par Gérard Leclerc

    L’Institut catholique de Paris a fait le plein ces jours-ci pour un colloque sur le thème « Dieu guérit-il encore ? » 450 personnes réunies pour réfléchir sur le sujet, voilà qui marque une évolution de la sensibilité religieuse contemporaine. Il y a quelques décennies, on était sans doute plus préoccupé des engagement sociaux des chrétiens.

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgD’ailleurs, significativement, c’est la catégorie de militant qui était privilégiée dans la culture chrétienne, au point parfois de considérer avec quelque commisération le peuple des paroisses, dont on estimait qu’il n’était pas assez « conscientisé » sur le terrain politique. Peut-être y a-t-il là de quoi alimenter l’historiographie contemporaine, qui s’interroge sur le décrochage de la pratique religieuse dans les années 60.

    Il est vrai que ce peuple des paroisses fréquentait les sanctuaires de Lourdes qui répondait à ses attentes les plus personnelles et les plus intimes. Et Lourdes offrait la place d’honneur aux malades, aux infirmes, à tous ceux qui souffrent. La guérison de l’âme et celle du corps s’y trouvaient étroitement associées. Mais c’était un aspect sinon marginal, du moins secondaire de la pastorale officielle d’alors. Il a fallu l’émergence des communautés nouvelles dans la période post-conciliaires pour que l’on se rende compte de l’importance primordiale de la prise en compte de l’humanité en quête de guérison. Certes, on s’est aperçu qu’il y avait nécessité d’un éclairage théologique et spirituel ciblé pour qu’il n’y ait pas de dérapage et de confusion entre les domaines.

    Mais n’était-ce pas l’Évangile lui-même qui commandait cette attention ? Jésus n’attirait-il pas les foules dont il avait compassion ? Ses miracles accompagnaient sans cesse sa prédication. Mgr Aupetit, l’archevêque de Paris lui-même ancien médecin, est particulièrement sensible à ce ministère de guérison dont il a découvert la nécessité comme pasteur. Il raconte comment, lorsqu’il se rend dans une paroisse, il est assailli par de multiples demandes de prières et de délivrance. Si l’Église est sacrement du Salut, c’est qu’elle est vouée à venir au secours de tous ceux qui implorent la tendresse de Dieu.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 30 janvier 2020.

  • Mercredi des cendres, par Gérard Leclerc.

    Le Mercredi des cendres est sans doute la journée la plus discrète de l’année liturgique. Ce n’est pas un jour férié et la célébration qui intervient, le plus souvent, en fin de journée n’a pas l’éclat des grands moments de la vie chrétienne. J’ai toujours apprécié cette discrétion qui fait, par exemple, que l’on s’échappe de son lieu de travail pour rejoindre la tranquille obscurité du sanctuaire. C’est comme un signe furtif qui se communique de fidèle à fidèle pour un rendez-vous qui ne pourrait que surprendre le non-initié.

    gerard leclerc.jpgQu’est-ce que ce rite bizarre qui consiste à recevoir sur le front un peu de cendres et qui vous marque de cette petite tache noire ? « Souviens-toi que tu es poussière ! » On ne saurait être plus sobre et en même temps plus explicite. Nous savons bien que c’est le rite d’entrée en Carême, un Carême qui débouchera sur la lumière douloureuse mais finalement glorieuse de la Semaine sainte. Il s’agit donc d’un moment de réserve extrême, où nous sommes invités à nous mettre en disposition intime d’esprit et de cœur. Et pour cela il nous faut consentir au silence. Silence de l’attente, du retour sur soi, de la contrition, de l’abandon de tout ce qui peut nous distraire de l’essentiel. Les vaines glorioles ne sont plus de mise, tous les hochets sont à oublier. Ramenés à notre humilité d’origine par la symbolique de la cendre qui signifie notre retour à l’humus, nous voici dépouillés pour franchir la grande étape, celle qui permet notamment aux catéchumènes de se préparer au baptême de la nuit de Pâques.

    Je ne puis m’empêcher de reconnaître en tout cela une puissante poésie, celle qu’avait exprimée le grand poète T.-S. Eliot en se référant très précisément au Mercredi des cendres : « Laisse mon cri venir à toi. » La vie promise redonnera forme à ces cendres qui sont les prémisses de la gloire.

  • A savoir : ”Voix”, le Blog maintenu d'Hélène Richard Favre...

    lfar helene richard favre.jpegIl est arrivé une bien triste mésaventure à notre amie de longue date, Hélène Richard-Favre, avec qui Hilaire de Crémiers m'avait mis en rapport il y a plusieurs années. Son Blog a été purement et simplement fermé, supprimé, sans autre forme de procès : heureusement, elle avait eu l'intuition, juste avant, de sauvegarder ses notes.

    Connaître et apprécier Hélène Richard-Favre, c'est tout un : elle est une spécialiste reconnue de la Russie, et la lire est toujours, à la fois, plaisir et  source d'enrichissement...

    Il m'a donc semblé tout naturel, et surtout nécessaire, en cette période difficile et douloureuse qu'elle traverse de porter ces faits à la connaissance de nos lecteurs, et de donner le nouveau lien sur lequel vous pourrez retrouver ses chroniques...

    Longue vie et plein succès à notre amie pour ce nouveau départ !

    François Davin, Blogmestre de lafautearousseau

    https://helenerichardfavre.ch/?fbclid=IwAR0o-7QqRccucFLgp--4vjQAM80TWGDyKx29uzjhn-ZUikRtYVz4nXJD5JE

     

    PS : Dans nos échanges MP, Hélène Richard-Favre m'autorise à "énoncer les faits, à savoir que mon blog a été fermé par l’hébergeur -il en a le droit - mais que mon droit à moi est de connaître les raisons de cette fermeture soudaine et brutale après plus de 9 ans de présence sur le site de la Tribune de Genève et 2.000 sujets publiés suivis de plus de 25.000 commentaires. Je suis dans cette attente d’explication, comme nombre de personnes qui aimeraient, elles aussi, comprendre ce qui s’est passé car elles sont choquées. J’ai écrit ce qui arrivait à mon blog depuis le soir où j’ai reçu la première menace de sa fermeture jusqu’à ce que celle-ci devienne effective. Cela figure sur les deux dernières pages de la nouvelle adresse du blog avant et après d’autres sujets d’actualité..."

  • Sauvegarder le territoire (Élections municipales), par Gérard Leclerc.

    Les élections municipales, qui se déroulent dimanche, pâtissent du climat très particulier provoqué par l’épidémie que l’on sait. L’abstention sera-t-elle aussi massive que certains le craignent ? Ce serait un mauvais signal pour l’esprit civique. L’échelon communale est celui qui devrait concentrer le maximum d’attention, en raison de la proximité des intérêts en cause. C’est d’ailleurs le cas, car il semble que, parmi les politiques, ce sont les maires qui disposent du meilleur degré d’estime de la part de la population.

    gerard leclerc.jpgJ’ignore s’il s’agit d’une tendance générale, mais dans ma commune de banlieue parisienne, c’est la première fois qu’aucune des listes en compétition ne se réclame d’un parti politique précis. Ce pourrait être l’effet de la crise des grandes formations, La République en marche subissant elle-même les conséquences des épreuves que le pouvoir a traversées ces derniers mois.

    On voudrait être sûr que la campagne des municipales, même en pareilles circonstances, soit l’occasion de mettre en valeur les véritables problèmes du territoire national. Alors que, par ailleurs, il n’est question que du défi écologique, on peine à saisir combien celui-ci se traduit dans les programmes. Parallèlement, nous assistons au retour du localisme mis à mal par les processus de mondialisation. Ce devrait susciter des initiatives sur le terrain pour la réanimation de la vie économique de la France périphérique. Une réanimation qui devrait être conçue à l’encontre de certaines tendances lourdes, celles que dénonce l’historien Pierre Vermeren. Même les petites villes sont victimes de la brutalisation du paysage, avec des zones industrielles et commerciales avides d’espace et de béton.

    Notre belle France s’est considérablement enlaidie ces dernières années, ce en quoi elle se retrouve malheureusement solidaire de la souffrance de la planète. On objectera peut-être que l’esthétique ne marche pas forcément en accord avec l’économique. Je n’en suis pas persuadé. En tout cas, la beauté n’est pas étrangère à l’écologie. C’est ce que montre mon ami Jean-Claude Guillebaud dans un superbe livre intitulé Sauver la beauté du monde (L’iconoclaste), et qui trouve, en particulier, son inspiration dans l’amour de sa région charentaise. Puisse le civisme communal se ressourcer dans la même inspiration !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 11 mars 2020.

  • Une Pâque intériorisée, par Gérard Leclerc.

    Église San Maurizio al Monastero Maggiore, Milan

    © Philippe Lissac / Godong

    Cette Pâque, que nous avons vécue, était dépourvue, par la force des choses, de cet accompagnement choral qui fait rejaillir l’éblouissement de la Résurrection. Mes enfants, qui sont devenus adultes, ont gardé le souvenir ébloui de certaines liturgies pascales, auxquelles nous participions dans leurs jeunes années, notamment au moment du chant de l’Exultet et des Alleluia qui l’accompagnaient : « Exultet jam angelica turba caelorum. » « Qu’exulte la foule des anges du Ciel, qu’éclate de partout la joie du monde, qu’éclate dans l’Église la joie des fils de Dieu. »

    gerard leclerc.jpgTout serait à citer, en gardant en mémoire ou la mélodie grégorienne ou celle d’un André Gouzes pour savourer ce chant de victoire. « Victoire qui rassemble Ciel et terre, Victoire ou Dieu se donne un nouveau peuple, Victoire de l’Amour, Victoire de la Vie. »

     

    Dans les circonstances présentes, peut-être ce chant de victoire n’avait-il pas le même retentissement en nous, parce qu’il manquait l’assemblée chrétienne, transportée par le même élan. Nous ne pouvions nous abandonner à la pure allégresse, parce que nous avions au cœur la peine de nos proches qui ont été atteints par l’épidémie. Presque chaque jour pour ma part, j’ai appris le décès d’une personne amie ou que j’avais bien connue. À l’exubérance se substituait un sentiment beaucoup plus intérieur de confiance qui pénétrait notre chagrin. Oui, nous savons par notre foi et en raison de la Résurrection du Seigneur, que l’homme n’est pas une passion inutile et que tout ne s’arrête pas à la tombe.

    Pâques est le couronnement de la Révélation qui nous instruit de notre véritable nature. Il ne suffit pas de proclamer ce qu’on appelle les droits de l’homme, il faut savoir encore pourquoi l’homme a des droits, et en quoi résident sa dignité et son secret profond. Ce secret, c’est Jésus-Christ qui nous l’apprend, car comme l’écrit le théologien Joseph Ratzinger : « Pour que l’homme devienne pleinement homme, il faut que Dieu devienne homme. » Et ce Dieu-homme nous fait participer à sa propre vie et donc, au-delà de la mort, à sa Résurrection. Dans notre confinement, nous avons à en prendre plus encore conscience, en nous pénétrant de l’étonnante vocation qui est la nôtre.

  • En vente à la Librairie de Flore.

    2737274333.39.jpgPetit-fils du roi Louis-Philippe et arrière-petit-fils de Philippe-Égalité, Philippe d’Orléans, comte de Paris (1838-1894), naît au palais des Tuileries. Passant son enfance entre Paris et le château d’Eu en Normandie, il doit quitter la France avec sa famille à la suite de la proclamation de la Seconde République.

    Un destin hors du commun l’attend : il réalise un voyage au Proche-Orient puis intègre les rangs nordistes lors de la guerre de Sécession.

    Revenu en France après la guerre de 1870, il tente de réaliser l’unité monarchique en rendant visite au comte de Chambord en 1873. L’échec du projet de restauration l’éloigne de la politique et l’amène à se retirer au château d’Eu, dont Viollet-le-Duc assure la restauration.

    Dix ans plus tard, la mort de son cousin le désigne en héritier de la couronne. Travailleur acharné, il s’implique dès lors activement dans la vie du parti royaliste en vue de la conquête du pouvoir.

    Après le vote de la loi d’exil en 1886, il redessine les contours de la doctrine monarchique, conciliant les héritages orléaniste et légitimiste. Ses écrits témoignent de son souci de l’adapter à la société de son temps. Les soubresauts politiques de la fin des années 1880 le conduisent à tenter de détourner le mouvement boulangiste en faveur de la monarchie.

    Cependant l’échec électoral de 1889 et le ralliement d’une partie des royalistes à la République sonnent le glas de ses espérances. Il s’éteint prématurément en Angleterre en septembre 1894.

     

    https://www.librairie-de-flore.fr/produit/philippe-dorleans-comte-de-paris/?fbclid=IwAR23hLK_Aq64SbtYuNog5UWqIDuTYS98jeX_DgeGzB6HbOdyXfxEuxQWaFk

  • Vivre la Semaine sainte, par Gérard Leclerc.

    Comment les Chrétiens pourront-ils célébrer la Semaine sainte qui s’ouvre avec le dimanche des Rameaux ? Pourraient-ils bénéficier de leurs églises dans des conditions particulières ? Et qu’en est-il du ministère des aumôniers dans les hôpitaux ?

    Dimanche, ce sera déjà la célébration des Rameaux et l’entrée dans la grande semaine de l’année. Les conditions très particulières dans lesquelles nous la vivrons donnent lieu à des directives propres à chaque diocèse, mais qui convergent toutes vers une participation purement spirituelle des fidèles qui pourront suivre les cérémonies sur leurs écrans ou grâce à la radio. Faut-il aller plus loin ? Trois personnalités viennent de plaider pour une participation plus active, même si elle tient compte des obligations de prudence.

    gerard leclerc.jpgGuillaume Drago, professeur à Paris II, Christophe Éoche Duval, haut fonctionnaire et Geoffroy de Vries, avocat à la Cour, rappellent que les religions ont une fonction fondamentale dans l’épreuve que nous traversons : « Elles contribuent à redonner du lien social, de façon mystérieuse, là où les relations courantes sont interrompues. » Tous trois rappellent aussi que la liberté religieuse ne concerne pas seulement une dimension intérieure et personnelle, mais aussi « une manifestation d’ordre extérieur et collectif ».

    Comment celle-ci peut-elle se traduire concrètement ? Peut-on se fonder sur la possibilité de rassemblements, en milieu clos ou ouverts, de moins de cent personnes ? Les trois signataires évoquent un encadrement par le bénévolat sanitaire confessionnel, tel celui de l’Ordre de Malte pour les catholiques. Franchement, je ne sais pas si cela est possible, mais on sait que les lieux de culte ne sont pas totalement fermés et qu’ils permettent de maintenir un lien précieux pour les médiations nécessaires d’une communion spirituelle, voire sacramentelle.

    Enfin, le texte insiste sur la mission des aumôniers des établissements de santé publique qui doivent être reconnus comme professionnels bénéficiant d’accès aux stocks de masques. Voilà qui rejoint l’appel solennel de Mgr Benoît de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris : « Je demande avec gravité que puisse être respecté ce droit fondamental à être un homme jusqu’au bout de sa vie : que ceux qui en expriment le désir, ou dont la famille le manifeste, puissent bénéficier de la présence du ministre de leur religion à leur côté, pour prier avec eux et pour eux, pour leur tenir la main, pour ne pas les laisser mourir sans bénéficier d’un accompagnement spirituel. »

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 2 avril 2020.

  • Aujourd'hui, profitons de l'Epiphanie, pendant laquelle on ”tire les Rois” pour crier joyeusement : Vive le Roi !

    Que l'on soit du Nord, avec la Galette...

    ou du Midi, avec le gâteau :

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    Il y a cinq jours, nous profitions du premier janvier pour avoir une pensée envers Charles IX, roi à qui nous devons, précisément, "le premier janvier", mais aussi les blagues et canulards du 1er avril et le joli muguet du joli mois de mai... 

    Nous en profitions pour lancer un joyeux VIVE LE ROI ! en ce début d'année qui s'annonce, comme les précédentes, morose, inquiétante, voire déprimante...

    Aujourd'hui, sur cette vieille terre chrétienne dont nous avons eu la chance d'hériter en toute propriété, on célèbre l'Epiphanie, le jour où les Mages ont reconnu le Christ.

    Avec ceux qui nous ont précédé depuis deux mille ans sur cette vieille terre de tradition gréco-romaine et judéo-chrétienne, on est donc aux antipodes de cette funeste révolution et de la non moins funeste république idéologique qui en est issue, et qui, hélas, nous gère - si mal !... - aujourd'hui; aux antipodes de cette funeste Nouvelle Religion Républicaine qui veut extirper chez nous le christianisme de nos pères, pilier porteur et constitutif de notre Être profond, pour le remplacer par de pseudo "valeurs" (!) républicaines, dont on voit bien qu'elles ne sont que des mots creux, des vieilleries, des nuées.

    Alors, dans cette période néfaste qui dure depuis trop longtemps, sous ce Système/Régime construit sans nos Racines, en dehors d'elles et contre elles, profitons de ce jour de l'Epiphanie pour espérer contre toute espérance (spes contra spem... ) et pour reprendre joyeusement, en ces temps si tristes, notre vieux cri de ralliement : nous avons été nombreux, en "tirant les rois", à être les rois d'un jour, d'une Fête; et si ce n'a pas été nous, c'est une personne que nous aimons, qui nous est proche, qui l'a été. Alors, puisque les temps, sont durs, sont tristes, sont angoissants, ressourçons-nous en plongeant joyeusement et sans le moindre complexe dans nos origines; et saluons chacun des rois d'un jour avec le traditionnel cri de notre vieux peuple gallo-romain et judéo-chrétien :

     

    VIVE LE ROI !

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  • Sur le site Front Populaire, encore quelques informations édifiantes sur Le Monde et Libération.

    Site : https://frontpopulaire.fr/

    Chers amis de Front Populaire,

    Vous avez été très nombreux à réagir à l’article de Michel Onfray que nous avons publié hier sur Le Monde et Libération.

    Au delà de la confiance et de l’amitié que vous nous faites, vous nous avez aussi envoyé plusieurs documents et informations qui permettent d’éclairer le passé trouble de ces deux quotidiens moralisateurs:

    - Denis nous a ainsi envoyé les Unes de Libération des 17 et 18 avril 1975 qui montrent l’enthousiasme du journal de Jean-Paul Sartre pour l’arrivée au pouvoir de Pol-Pot (rappelons que celui-ci est l’homme d’un génocide qui a tué 1,7 millions de Cambodgiens).

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    - Henri de Monvallier, auteur d’un livre sur la cohérence du trajet politique de Michel Onfray, nous signale que Le Monde fut aussi le journal dans lequel Robert Faurisson, l’inventeur du négationnisme en France, a publié une tribune négationniste le 29 décembre 1978. L’article s’intitulait: "Le problème des chambres à gaz ou la rumeur d’Auschwitz". Une abjection.

    - Dominique précise que "Le Monde comme Libération ne rectifient jamais. Libé n’a-t-il pas écrit en pleine période du sida que l’institut Pasteur transmettait le virus par l’intermédiaire de ses vaccins anti-hépatiques?" Le titre était: "Cancer gay: la contagion par le sang".

    - Jean Luc nous rappelle Le Monde touche non seulement chaque année près de 6 millions d’euros d’argent public, mais s’est vu également attribuer 2 millions d’euros par la fondation Bill Gates. On imagine avec quelle impartialité Le Monde peut aujourd’hui parler du milliardaire américain.

    Merci à tous, car c’est à travers des rappels factuels (et pas des procès d'intentions) que l’on peut juger de l'indépendance de ces journaux. Au delà, votre participation à notre média confirme aussi notre intuition: Une grande agence de presse participative est possible.

    Tous ensemble, nous sommes plus intelligents pour déjouer les pièges, les contre-vérités, les manipulations qui nous sont tendues. Nous serons très bientôt 20.000 à même de mener ensemble un travail de mise en perspective. Continuons.

    Parlez de Front Populaire autour de vous, le seul média qui vous ouvre ses portes et qui refuse le formatage médiatique.

    La rédaction de Front Populaire

  • Famille de France • Le 7ème BCA rend hommage au Prince François, Duc d’Orléans (1935-1960)

     

    Le 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins a rendu hommage récemment au Prince François, duc d’Orléans (1935-1960), mort au combat en Algérie alors que le Prince était affecté au 7ème BCA, Bataillon créé en 1840 par son aïeul le Prince Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans.

    En souvenir du Prince François, second fils du défunt Comte de Paris, la nouvelle section du Lieutenant Mayeul s’est vue présenter son nouveau fanion sur la place d’armes du Bataillon. Symbole de ralliement et de cohésion le fanion « François d’Orléans » accompagnera désormais les jeunes engagés volontaires tout au long de leur formation.

    14680993_1383887194974219_6880307594749758319_o-1.jpgLe lien entre le 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins et les Princes d’Orléans est toujours d’actualité puisque la Princesse Marie, Princesse Gundakar de Liechtenstein (photo), nièce du Prince François, est aujourd’hui la Marraine du Régiment.

    La soeur aînée du prince Jean, Dauphin de France, participe chaque année aux cérémonies du 7ème BCA et offre le bénéfice de ses expositions de peintures aux oeuvres sociales du Régiment.

    Le rôle de Marraine a été assuré auparavant par la princesse Isabelle, Princesse Pierre Murat, puis par la Princesse Hélène, comtesse Evrard de Limburg Stirum qui décida de transmettre le flambeau à sa nièce la Princesse Marie en 2009.

    On peut également rappeler que le prince Robert, comte de La Marche, a effectué son service militaire au sein du 7ème BCA. Autre geste fort d’un membre de la Maison d’Orléans,avant de mourir la défunte Comtesse de Paris offrit au 7ème BCA les effets militaires du prince François que la Princesse conserva précieusement tout au long de sa vie.  

    Source :  Noblese et Royautés

    (Merci à Charles – Copyright photos : 7ème BCA)

  • Choses vues : en Sicile, et à l'occasion de la visite de Salvini dans l'île, à Baghéria...

    Un couple d'amis, fidèles lecteurs de lafautearousseau, nous conte ses impressions à propos de son récent séjour en Sicile, l'humeur et la vie quotidienne de ses habitants, la venue récente surprise mais brève de Matteo Salvini dans cette région de l'Italie, plus précisément à Baghéria, à la place Via Greco, par une belle fin d'après midi ensoleillée, et les impressions que cela leur a laissé...

    Il n'y a pas (ou pas encore) de photos du récent passage de Salvini à Baghéria, mais celle-ci montre le succès qu'il y avait connu lors de sa précédente visite, il y a quelques années...

    La Sicile émerveille par ses paysages splendides (fleurs, agrumes, plantes grasses, etc), son patrimoine culturel, son volcan majestueux, sa gastronomie savoureuse, sa vie locale si vivante et chantante.

    Les siciliens sont sympathiques et très serviables, fiers de leurs origines, de leurs racines, de leur terre.

    Par contre, la Sicile a un grand problème avec la gestion des ordures, mal viral dans les pays du Sud, et ce depuis la naissance de la consommation à outrance.

    Dans la grande majorité, les siciliens se sentent abandonnés, méprisés par le pouvoir à Rome du fait de leur pauvreté, d'une économie sinistrée qui rejaillit sur cette jeunesse, certes belle et vivante, mais gangrénée par le chomage.

    Dans un récent passé, les siciliens percevaient le parti de Salvini comme celui des fascistes, d'extrémistes, d'homophobes. Mais de nos jours, vu le public croissant, enthousiaste, composé d'une forte majorité de personnes représentant cette jeunesse actuelle sicilienne l'accueillant à bras ouverts lors de ses visites - et de celle ci, toute récente : nous pouvons estimer à 10.000 le nombre de participants... - nous pouvons dire que LA REVOLUTION DU BON SENS est en marche.

    Les siciliens veulent du changement et considèrent le parti populiste de Salvini comme celui des "extrémistes", mais extrémistes de la normalité et du bon sens...

    Ils voient en ce chef de file charismatique une vraie écoute à leurs problèmes, une main enfin tendue vers eux.

    Lorsque que l'on discute simplement avec les habitants, on s'aperçoit que son discours anti-immigration fait mouche. Il est donc normal qu'il soit applaudi à tout rompre lors de ses réunions militantes dont les affluences sont exponentielles car les résultats concrets ne se font pas attendre. L'opposition à Salvini a du mal à se faire entendre, s'essoufle, perd du terrain et surtout devient de plus en plus invisible...

    Oui, en Sicile, LA REVOLUTION DU BON SENS est en marche...

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