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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Le nationalisme peut conduire à la guerre, mais le pacifisme plus sûrement encore

     

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    Opposer patriotisme et nationalisme, pacifisme et nationalisme, comme le fait plus ou moins inconsidérément le président Macron, ce sont des mots, des phrases, des idées en l'air et, en dernière analyse, de la propagande. Électorale, rien d’autre. 

    Il y a des personnes paisibles et il y a des personnes agressives. Ces dernières ne disqualifient pas l’universalité des personnes ... 

    Il y a ainsi des nationalismes raisonnables et paisibles, comme il y en a d'exaltés et agressifs. Et il y a des pacifismes qui conduisent à la guerre plus sûrement encore que le nationalisme le plus exalté ... 

    top-hs-6-624i-e13947929522761.jpgLorsque Hitler décida de remilitariser la Rhénanie, en mars 1936, contre l'avis de ses généraux, l'Allemagne n'était pas prête à la guerre et il confiera plus tard que si la France était intervenue alors, conformément aux traités et surtout à sa sécurité, l'Allemagne n'eût pas tenu le choc.

    Il avait sciemment parié sur l'inertie de la Rassemblement-populaire-14-juillet-1936.jpgFrance, sur le pacifisme idéologique de ses dirigeants et la suite lui donna raison. Pari gagné ! Il avait pourtant joué gros car un échec en Rhénanie aurait sans-doute stoppé l'élan de son régime et la marche â la guerre. Le pacifisme des Blum et consorts y conduisit tout droit, tout autant sinon davantage que la soif de revanche de l’Allemagne et son expansionnisme. 

    Emmanuel Macron aurait raison de faire comme Zemmour, c'est à dire de lire Bainville. Il y verrait comment l'on évite la guerre ou comment l'on y sombre, comment, si l'on ne peut l'éviter, l'on se prépare à la gagner ou à la perdre.  Macron a dit et répété que l'Histoire est tragique. Il devrait aussi savoir que ses épisodes tragiques ont toujours résulté d'une rupture d'équilibre des forces entre puissances rivales. Aucun pacifisme, aucun angélisme naïf ne l'en ont jamais sauvée. 

    Prêcher aux quatre coins du monde que le nationalisme c’est la guerre n'est rien d'autre qu'une sottise. ■ 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (106 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Un référendum sur l'immigration, pour ”supprimer tous les droits à...” : Zemmour a raison !

    Il est très intéressant d'écouter ces presque trente trois minutes d'échange intense entre un Joffrin plus aveugle et idéologue que jamais, et un Zemmour aussi clair que d'habitude, et qui va directement au coeur du problème : oui, il faut un référendum sur l'immigration, car la "culture dominante" - celle du pays qui accueille les immigrés afin que ceux-ci s'intègrent - n'est justement plus dominante dans un nombre de plus en plus important d'endroits (quartiers, cités, banlieues...).

    • Très intéressant aussi parce que Joffrin se contredit et/ou se trompe lorsqu'il parle, au début, de "10% de musulmans" pour dire, vers la fin, que si l'on ne prend que les "Français de souche", on enlève d'un coup 20% de la population... Joffrin peut bien faire un subtil distingo entre "musulmans" et "immigrés refusant l'assimilation" (comme dit Zemmour "Joffrin comme d'habitude mélange tout"), force est de constater qu'il est, dans ses propos,  pour le moins flou et confus; et commedit le dicton, "quand c'est flou, il y a un loup..."

    • Très intéressant, surtout et enfin, parce que Zemmour dit la seule chose qu'il faut dire maintenant sur ce sujet : qu'on arrête d'en parler, et qu'on fasse un référendum "pour supprimer tous ces droits à..." qui sont autant de pompes aspirantes pour une invasion de fait, dont les Français ne veulent pas : droit du sol, droit au regroupement familial, droit d'asile (à suspendre au moins temporairement, le temps que l'on ait rétabli la situation...) etc...

    • Enfin, cerise sur le gâteau, très intéressant parce que l'Histoire est constamment présente dans ce débat, et, là, on voit que Zemmour a lu Bainville - et bien lu, bien compris, bien assimilé... - comme il nous l'avait confié à Six-Fours, il y a peu, lorsque nous étions allés l'écouter... (eh, oui, il n'y aurait pas eu la Révolution si Louis XVI avait tiré...)

    Ecoutez-donc cette demi-heure intense...

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L'affaire Pasolini

    Art et essai : L’Affaire Pasolini : un film italien (VOST)

    De David Grieco, avec Massimo Ranieri (Pier Paolo Pasolini) et François-Xavier Demaison (Moreau, journaliste français).

     

    Preuve de mon inculture cinématographique,  je n’ai vu aucun film et je ne savais rien de Pasolini et de cette affaire, dont contrairement à mon épouse je n'ai aucun souvenir.


    Je n'en sais maintenant pas beaucoup plus, sauf que cet intellectuel journaliste et cinéaste, de gauche et de mauvaise vie (pléonasme), s'est trouvé impliqué dans une histoire politico mafieuse (pléonasme) jusqu'à en être assassiné par des "amants" drogués.

    Un long-métrage violent, d'autant plus compliqué qu'il est en VOSTF... pas fait pour moi.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Moonwalk One

    non

    22/08/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Les hirondelles de Kaboul

    non

    17/09/2019

    Un bon film

    L’homme à la moto

    oui

    22/09/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    L’Affaire Pasolini

    oui

    29/09/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Un jour de pluie à New York

    non

    27/09/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Ad Astra

    non

    26/09/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Le divorce franco-allemand ce n'est pas une nouvelle, ce qui l'est c'est que maintenant on l'affiche ...

     

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    Le langage diplomatique qui s'impose entre grandes nations voisines a mille façons et mille moyens de manifester une montée de leur antagonisme.

    Hier, l'Allemagne demandait à la France de céder à l'Union Européenne son siège au Conseil de Sécurité de l'ONU. Aujourd'hui, elle conteste que le Parlement européen doive continuer de siéger à Strasbourg, en alternance avec Bruxelles. C'est une politique de dessaisissement de la France d'un certain nombre de ses prérogatives issues de l'Histoire récente.    

    Le divorce progressif franco-allemand résulte pourtant de raisons plus profondes qui tiennent à des réalités objectives, démographiques, financières, industrielles, de plus en plus divergentes voire antagonistes entre les deux nations. La montée en puissance de l'Allemagne et symétriquement le décrochage de la France dans ces différents domaines creusent un fossé qui, pour l'instant ne cesse de s'élargir, tandis que l'Allemagne prend conscience des menaces intérieures et extérieures qui pèsent à plus long terme sur son avenir économique et, en tant que peuple, sur son identité.

    Les termes varient. Et se graduent. Macron parle de « confrontation féconde ». Plus franchement, Merkel fait part de ses « relations conflictuelles » avec Emmanuel Macron. Le Figaro de mercredi titrait sur « la brouille franco-allemande ».   

    S'agit-il seulement d'une « brouille » ? D'une mauvaise entente entre personnes ? Entre dirigeants ? Nous avons dit que La France et l'Allemagne nous paraissent s'éloigner aujourd'hui l'une de l'autre pour des raisons structurelles bien plus que conjoncturelles. Il est bien possible, tout simplement, qu'un cycle remontant à l'après-guerre soit en train de s'achever. Et qu'il ait entamé son déclin du jour de la réunification allemande. Ainsi, il se pourrait bien que le temps de l'amitié radieuse franco-allemande soit révolu. Sans-doute faut-il commencer à s'y résoudre. Et même à s'y habituer.  lafautearousseau

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  • Le point sur la PMA/GPA : on se dirige vers la ”PMA pour toutes”, cheval de Troie de la GPA et du transhumanisme...

    La polémique sur la PMA/GPA prend en quelque sorte, mais sur le plan de la bioéthique, la suite d'un été caniculaire, et semble nous promettre une rentrée et un automne aussi chauds !

    On a entendu Ludovine de la Rochère - qui se dépense sans compter - expliquer très intelligemment le désastre vers lequel on court; on apprend que Marion Maréchal participera à la Manif du 6 octobre (que nous annonçons sur lafautearousseau depuis le mois de juin !...); mais, à l'inverse, et jour après jour, on entend sur les radios/télés permanentes X ou Y venir plaider, soi-disant, pour "le désir d'enfant", et cela, bien sûr, au nom de "l'égalité"...

    Ces personnes se moquent éperdument de faire naître des "orphelins de père" : pourtant, dans la comédie musicale Bernadette de Lourdes, qui connaît un grand succès, on chante "Sans un père on est personne..." !

    Un propos intéressant est à relever du côté du grand rabbin de France, Haïm Korsia.

    Lors de son audition devant l'Assemblée nationale, le grand rabbin a étonné son auditoire, en proposant une image titrée d'une parabole du Talmud : plusieurs passagers sont dans une barque, lorsque l'un d'entre eux se met tout d'un coup à faire un trou sous son siège; on est en pleine mer, et les autres passagers, affolés, lui demandent d'arrêter; "c'est ma place, je fais ce que je veux". Le grand rabbin, avec cette "histoire", a parfaitement cerné la contradiction insoluble entre désir individuel et souci collectif...

     

    lafautearousseau rappelle la Marche contre la PMA du 6 octobre prochain à Paris, que nous annonçons depuis le mois de mai ! :

    https://www.nouvelobs.com/societe/20190724.OBS16351/des-associations-anti-pma-annoncent-une-manifestation-en-octobre-a-paris.html

    https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-pma-on-va-demultiplier-les-besoins-en-gametes-masculins-alors-que-nous-n-en-avons-pas-suffisamment-selon-la-manif-pour-tous_3592389.html

     

     

     

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L'homme à la moto

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    Art et essai : L’homme à la moto : un film argentin de Agustin Toscano, avec Sergio Prinal (Miguel) et Liliana Juarez (Elena).

    « Il portait des culottes, des bottes de moto

    Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos (…) »

    Non, il ne s’agit pas de l’ami de Marie-Lou que chantait magnifiquement Edith Piaf, mais d’ El Motoarrebatador que nous sommes allés voir en coucou à nos neveux argentins.


    Malgré quelque lenteur, c’est l’histoire attachante d’un « gentil » voyou qui s’attache précisément à sa victime, et réciproquement.

    On peut lire sur Allociné que la mère du réalisateur a été traînée de la même façon sur plusieurs centaines de mètres par deux « motochorros ».

    Contrairement à son père et son frère qui « figurent » dans le film, on ne sait rien de la mère de Miguel, ce qui permet d’imaginer joliment :

    « Il avait

    Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême

    Et juste à l’intérieur, on lisait Maman je t’aime ».

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Moonwalk One

    non

    22/08/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Les hirondelles de Kaboul

    non

    17/09/2019

    Un bon film

    L’homme à la moto

    oui

    22/09/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    Van Gogh et le Japon

    Non

    13/06/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Deux moi

    oui

    21/09/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Un havre de paix

    non

    10/07/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Ce soir, sur Arte, à 20h50 ”Marie-Antoinette. Ils ont jugé la Reine”

    (VIDEO Bande Annonce) ARTE diffusera ce Samedi 26 Octobre 2019 à 20h50 une fiction documentaire d’Alain Brunard intitulée Marie-Antoinette, ils ont jugé la reine, d’après le livre d’Emmanuel de Waresquiel, Juger la reine.

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    Dévoilant les arcanes d’un procès truqué, cette ambitieuse fiction historique livre la chronique rigoureusement documentée des derniers jours de Marie-Antoinette et du basculement de la Révolution dans la Terreur.

    2 août 1793 : Marie-Antoinette, dernière reine de France, est transférée à la Conciergerie. Son époux a été guillotiné, ses enfants lui ont été arrachés, les royaumes d’Europe l’ont abandonnée. Et le peuple de France réclame sa tête. Il ne faudra que 76 jours à la Révolution pour mettre en place un simulacre de procès qui ne durera que deux jours, du 14 au 16 octobre 1793. Son sort est scellé d’avance, fruit de tractations politiques et de luttes de pouvoir. À travers les arcanes de ce procès décrypté par l’historien Emmanuel de Waresquiel, le film revient sur les derniers jours de Marie-Antoinette, qui, en ces débuts de la Terreur, va se révéler d’une dignité insoupçonnée.

    La Révolution lui donne l’envergure d’une reine, sa mort tragique la rendra immortelle.


    (extraits de la chronique Le Mag'Télévision de Famille chrétienne, par Mary de Montalembert, n° 2180, semaine du 26/10 au O1/11)

     

    "...Les derniers jours de Marie-Antoinette évoqués dans une fiction aussi ambitieuse que respectueuse...

    Plus aucun égard. Plus aucun lien avec ses enfants. Une femme abandonnée dans la tourmente de l'Histoire, qui va la dévorer. Et la révéler...

    Faire son procès, comme le souhaite Fouquier-Tinville ? Soit. Mais un simulacre de procès, avec jurés achetés... accusations en rafale, jusqu'à celle, ignoble, d'inceste...

    Ce film, qui montre sa force de caractère confondante, lui rend hommage. Dans le fond et la forme : décors soignés, comédiens convaincants, commentaire sobre et délicat dit par Denis Podalydès. La haine et les outrances de la Révolution n'en paraissent que plus laides."

    lafautearousseau

  • Cinéma • Le Musée des Merveilles

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    Le Musée des Merveilles, un drame américain de Todd Haynes, avec Oakes Fegley et Millicent Simmonds 

    « Vous devriez savoir qu’il est extrêmement dangereux de téléphoner pendant un orage… »

    Malheureusement pour lui, Ben ne connaît sans doute pas le Capitaine Haddock et ne l’a pas vu suspendu dans son lustre en cristal au début de L’Affaire Tournesol !

    C’est en effet le monde du silence, du cinéma muet dans lequel s’agitent les populations (oh combien changées !) de New-York en 1927 et 1977, sans que parviennent à nos oreilles les rumeurs et le bruit de la ville. Mais ce film n’est pas pour autant merveilleux, et je déplore de devoir « bémoliser » ainsi les critiques louangeuses lues et entendues, même s’il vaut mieux les entendre que d’être sourd.

    A mon grand regret, l’Alice que j’étais en entrant dans la salle n’a pas été émerveillée et est ressortie déçue, considérant le titre presque mensonger. L’histoire est relativement absurde - on peut même dire précisément qu’elle dépasse l’entendement -  et surtout elle est compliquée à telle enseigne que le réalisateur est  tenu de l’expliquer dans une scène finale en faisant lire un papier par l’une des protagonistes. Quant au musée, il est sans doute très beau mais sa visite est rapide.

    j’ai lu que ce film  est « à voir en famille dès 7, 8 ans ». Révérence gardée, je pense que ce film de 2 heures est trop long pour des enfants, et incompréhensible à  « 7, 8 ans » ; en outre il ne faudrait pas donner l’impression de cautionner les fugues. J’engagerais, pour ma part, les parents à commencer par voir ce film eux-mêmes avant d’y envoyer leurs enfants. A bon entendeur, salut.  

  • Marseille : Un 21 janvier avec Louis XVI et Jeanne d'Arc, deux martyrs français évoqués par Jacques Trémolet de Villers

     

    Entrée, apéro, conférence et buffet-dînatoire 20 €

    Couples : 30 € - Etudiants 15 €

    Inscriptions et renseignements par courriel ou par téléphone 

    Courriel : lafautearousseau@outlook.fr 

    Téléphone : 06 08 31 54 97

    Règlements de préférence par PayPal (Noter : « 21 janvier »)

     
    ou règlement sur place.
     
    Le nombre de places étant limité, il est conseillé de s'inscrire au plus tôt.
    A noter qu'il ne sera pas envoyé d'invitations par poste. Pour s'inscrire ou se renseigner, prière d'utiliser téléphone ou courriel.
    A faire suivre, diffuser, transmettre ... Merci.
     
    Messe chantée, programme
    Kyrie : Langlais ; Gloria : Gounod ; Sanctus : Gounod ; Agnus Dei : Bizet ; Offertoire : Pie Jesu, Lloyd Webber ; Communion : Pie Jesu, Fauré ; Ave Maria, Gounod - Bach. 

     

    Conférence à Notre-Dame du Liban

     

    maitre-jacques-tremolet-de-villers.jpgJacques Trémolet de Villers, avocat à la Cour et écrivain, signera son livre : Jeanne d'Arc, le procès de Rouen (Les Belles Lettres). 
    Il évoquera ce procès au cours de sa conférence. L'un des procès les plus fascinants et les plus décisifs de l'Histoire. Avec celui de Jésus et celui de Louis XVI.
    L'on sait aussi qu'il fut, en 2016, avec Nicolas et Philippe de Villiers, l'un des trois hommes qui ont permis le retour en France de l'anneau de Jeanne d'Arc. Depuis le 20 mars 2016, cet anneau se trouve justement en Vendée, au Puy du Fou.
    Au jour où, dans la France entière, l'on va commémorer de différentes façons, la mort du roi Louis XVI, lui aussi martyr français, on ne devrait manquer en aucun cas cette évocation de ces si puissants symboles du patriotisme français.  •
     
    Adresse de Notre-Dame du Liban : 5 avenue du Parc Borély - 13008 Marseille (Parking) 
  • Famille de France • Prince Jean : une prestigieuse illustration du patrimoine français

       

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpg« Le domaine national de Rambouillet »

    Il fut la propriété en son temps du duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV et grand-père de Louis-Philippe. Il le céda à Louis XVI qui venait y chasser et en échange récupéra le domaine de Dreux pour y transférer les restes de sa famille.

    Propriété de l’Etat affectée au président de la République jusqu’en 2007, ce domaine conserve aujourd’hui un patrimoine exceptionnel notamment sa faune et sa flore, inscrit dans l’histoire des plus belles chasses d’Europe. On y préserve encore les « tirés ». Ce sont des parcelles avec des rangées de haies de petites tailles les unes à coté des autres qui apportent le gite et le couvert aux faisans. Les arbres qui les bordent permettent de contenir les oiseaux afin que ceux-ci puissent passer très haut au dessus des têtes.

    Des aménagements successifs ont permis à une forêt variée de se développer en alternance avec des plaines cultivées et une grande variété de paysages : chênaies, alignement de bouleaux, saules ou peupliers, landes de bruyères, prairies, mares. Cette biodiversité est un réservoir exceptionnel d’insectes, un conservatoire des espèces notamment le faisan commun et le cerf sika. A coté on trouve des moutons mérinos. Cet équilibre agro-sylvo-cygénétique est rare.

    Le parc est accessible. Outre le personnel agricole et forestier affecté à l’entretien, des chasseurs y sont conviés pour la régulation du gibier ou la destruction des nuisibles, des scientifiques y sont invités pour mener des études, et d’avril à octobre y sont organisés des tours en calèches pour le grand public. Cet accès contrôlé permet de préserver ce site exceptionnel.

    Un modèle du genre très rare dans le contexte d’aujourd’hui pour qu’il soit souligné. »   

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    3-Les-mérinos-de-la-Bergerie-Nationale.jpg 

     

    Jean de France, duc de Vendôme
    Domaine Royal de Dreux le 1er décembre 2017

    Le site officiel du Prince Jean de France

  • Cinéma • My Lady

     

    Par Guilhem de Tarlé

    My lady, un film anglais de Richard Eyre, avec Emma Thompson (le juge Fiona Maye), Stanley Tucci (son mari Jack) et Fionn Whitehead (Adam, le jeune leucémique), d’après le roman L’intérêt de l’enfant de Ian McEwan.

     

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    Je n’ai pas lu le livre, mais j’imagine que Richard Eyre en détourne l’histoire.

    Evacuons évidemment la fausse piste évoquée par Jack, du couple vieillissant qui vit comme « frère et sœur », pour justifier sa décision d’aller voir ailleurs.

    L’intérêt de l’enfant pose plus certainement la question du pouvoir souverain du juge, qui décide de la vie ou de la mort de l’enfant handicapé, ou malade, face à ses parents et aux autorités médicales. On pense bien évidemment à Vincent Lambert…

    My Lady, comme ce choix de titre l’indique, porte son projecteur sur la femme et s’intéresse différemment à l’enfant… Celui-ci est, probablement, seulement le fils qu’elle n’a pas eu, trop absorbée par son activité professionnelle.

    Le véritable sujet du film est donc sans doute là, celui de l’épouse qui s’investit dans son métier jusqu’à délaisser sa vocation d’épouse et de mère.

    Finalement, ces deux ou trois questions sont suffisamment importantes et intéressantes pour mériter des long-métrages distincts, mais leur juxtaposition dans un seul scénario n’a pas véritablement permis de les traiter.

    Dommage ! d’autant que la réalisation est prenante, avec une Emma Thompson qui interprète excellemment une Fiona Maye certes peu sympathique mais séduisante.

    Mon épouse garde d’ailleurs un très bon souvenir de cette actrice dans Les Vestiges du jour (1993).  ■  

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Cinéma • Yéti & compagnie

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Yéti & compagnie, un film d’animation américain de Karey Kirkpatrick.


    GT Champagne !.JPG« J’aurais pu ne pas le voir »…. Evidemment puisque c’est un film pour enfants…

    Eh bien Non ! Précisément, puisque c’est un film pour enfants, j’aurais pu passer, à tout le moins, une bonne soirée, m’amusant d’entendre s’esclaffer deux de mes abominables yétis-enfants, pardon, charmants petits enfants, âgés de 8 et bientôt 6 ans, que j’y avais emmenés.

    smallfoot-2-photo6-2000x940.jpgCertes, ils ont ri deux ou trois fois, certes la salle a pu rigoler devant tel ou tel gag, et moi-même j’ai pu sourire… mais la récolte est quand même bien maigre avec ce scénario compliqué à loisir, qui inclut comédie musicale, chanteur déjanté et rap, inaudibles, pour raconter l’histoire bien simple d’un yéti qui découvre l’existence du « petit-pied », l’homme.

    Oui, mes petits-enfants m’ont dit « avoir aimé…, sans plus » précise le plus jeune… Mais je ne les ai pas entendus en parler sur la route du retour, sauf ma petite-fille qui s’est plainte, à juste titre, d’une musique trop forte qui lui a donné mal à la tête. 

    sans-titre.pngIl manque à ce réalisateur d’être comme un enfant, aussi naïf et innocent qu’un enfant… Une innocence qu’il prend d’ailleurs en otage quand, sous prétexte de les faire rire, il diffuse des messages non seulement politiquement corrects, comme le « vivre ensemble » - on a peur de l’être différent parce qu’on ne le connaît pas -, mais aussi un discours plus radicalement révolutionnaire contre « ce qui est gravé dans la pierre », et donc le refus de tout dogme.

    On notera par surcroît - féminisme oblige - que le premier yéti qui s’oppose au « gardien de la pierre » est une première…   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Remaniement: «Le défi de l’autorité», par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox

    L’inconnu habite à Matignon. Édouard Philippe prenait trop la lumière, Emmanuel Macron, pour le remplacer, a choisi un homme de l’ombre. Si une pointe d’accent du Sud-Ouest, la généalogie politique (l’un descend de Juppé, l’autre de Sarkozy), une différence de silhouette - boxeur britannique pour l’un, rugbyman des Pyrénées pour l’autre - distinguent les deux hommes, beaucoup de choses les rapprochent: politique locale, Science Po, ENA, droite modérée, sens de l’État…

    1.jpgNombre de Français qui avaient appris à connaitre et à apprécier Édouard Philippe s’interrogent encore sur la nécessité de ce remplacement. Il faut que le premier ministre change pour que rien ne change, a considéré le président de la République. Dont acte.

    Sur TF1, des millions de Français ont découvert le nouveau chef du gouvernement. Enracinement, simplicité, rondeur : si la Cour des comptes succède au Conseil d’État, la proximité affable doit l’emporter sur la retenue technocratique. Sur le fond, l’éloge du travail, une relative modération fiscale, le refus du virage à gauche revendiqué par une partie de la majorité comme de l’écologie décroissante sont un premier soulagement.

    En temps troublés, pourtant, le bon sens économique ne peut tenir lieu de politique. « Responsabilité, laïcité, autorité », le nouveau premier ministre s’est défini par ce triptyque. C’est engageant. Tout indique depuis quelques semaines – manifestations violentes, scènes de guerre à Dijon, policiers découragés, enragés qui veulent déboulonner l’Histoire, abstention
    spectaculaire aux élections municipales, lois bioéthiques (aux conséquences vertigineuses) votées à la sauvette… – que la France se disloque.

    L’État est faible, et plus seulement dans certains quartiers : partout, la charpente de la maison commune donne d’inquiétants signes d’effondrement. Plus encore que la décentralisation, la transition énergétique, la crise sanitaire ou la crise sociale, le plus grand défi de Jean Castex sera de restaurer ce, qui s’est dissous dans l’eau tiède des accommodements : une autorité ferme, équitable, constante.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Epicentro.

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    Art et Essai : Epicentro, un film d’Hubert Sauper.

    guilhem de tarlé.jpgCe documentaire m’attirait sur les guerres d’indépendance cubaine contre le « colonisateur » espagnol, et l’explosion dans la baie de la Havane du cuirassé américain USS Maine, en 1898, qui fut comme le sera Pearl Harbour, la cause ou le prétexte de l’intervention américaine. A Guantanamo, selon le réalisateur, fut planté le 1er drapeau américain en dehors du territoire national, le premier d’une longue série, jusqu’à la lune. Ce serait l’épicentre de l’Empire américain.

    Sur France Culture Hubert Sauper déclare qu’il se pose des questions… Moi aussi…
    Durant un très long-métrage, en VOSTF, il nous fait lire des propos où tout se mêle : glorification de Fidel Castro, le cinéma arme de propagande des Etats-Unis, l’effondrement de l’URSS comme cause de la misère cubaine, le luxe et la richesse pour les touristes…

    Trop intellectuel pour moi… J’aurais mieux fait de rester chez moi à siroter un Cuba Libre, éventuellement en rêvant avec Joe Dassin :

    « Guantanamera
    (…)
    sous leur jupon de dentelles
    Dieu que les femmes étaient belles ».


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Adorables.

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    Au cinéma : Adorables, un film belge de Solange Cicurel, avec Elsa Zylberstein et Lucien Jean-Baptiste (les parents, Emma et Victor), Ioni Matos (l’adolescente, Lila) et Hélène Vincent (la grand-mère, Rose).

    guilhem de tarlé.jpgAdorables… « On n’adore que Dieu » dit la sagesse populaire, directement issue du 1er commandement du Décalogue, et ce n’est certainement pas cette production qui va me faire changer de religion !

    Une « comédie » relativement minable, même si on ne s’ennuie pas, qui coche les cases de la « modernité »… Famille décomposée, Diversité, Vulgarité… Médiocrité… mais nous pouvions le craindre avant de l’avoir vue puisque, contrairement au public, l’affiche ne portait pas de masques.
    Heureusement, Lila, si elle n’est pas « adorable », n’en est pas moins mignonne…

    Dommage, on aurait sans doute pu faire un bon film sur l’adolescence, à la fois intelligent et plein d’humour… Ce sera pour une autre fois.


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Les Parfums