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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur Figaro Vox, Éric Zemmour: «L’immigration, la grande peur des penseurs libres».

    La France est menacée. Vouée à la guerre civile au pire, à la partition au mieux, selon l’ancien directeur-général de la DGSE Pierre Brochand.

     

    On le confond souvent avec son frère, le publicitaire et ancien maire de Cannes Bernard. Mais à son âge vénérable, on fait fi de ce genre de vanités. Pierre Brochand est ce qu’on appelait naguère avec admiration un grand serviteur de l’État. Ambassadeur de France, ayant fait l’essentiel de sa carrière à l’étranger, il revint dans notre pays diriger la DGSE (le contre-espionnage français) sous les mandats de Chirac et Sarkozy.

    eric zemmour.jpegIl en a tiré une expérience incomparable des dangers qui menacent la France. Il y a quelques mois, il avait présenté devant la Res Publica, fondation dirigée par Jean-Pierre Chevènement, une fresque historique et sociologique d’une haute tenue. Le texte long, fouillé, brillant,parfois ardu, déroulant une pensée impeccablement rangée en tiroirs, avait eu l’heur d’être repéré par Marcel Gauchet lui-même. Mais la consécration intellectuelle n’a pas créé d’écho médiatique. Seul Le Figaro, la semaine dernière, lui a donné la parole.

    Que dit-il ? D’abord, il distingue entre ce qu’il appelle « l’histoire-évolution » et « l’histoire-événement ». Les Occidentaux ont renié celle-ci pour celle-là, mais ils sont les seuls dans ce cas. Seuls à croire que le monde entier va rassembler des individus libres et pacifiques. Brochand note que l’Occident a bouleversé deux fois le reste du monde : d’abord par la colonisation, il a imposé des États-nations à des sociétés traditionnelles ; ensuite, à la fin du XXe siècle, quand il invente, sur les ruines de l’État-nation, ce que Brochand appelle une « société des individus », uniquement régie par le droit et le commerce.

    Mais, voilà, le reste du monde fait de la résistance. Chacun à sa manière, le monde chinois et le monde islamique sont rebelles à l’injonction occidentale. On est dans Huntington revisité par le cartésianisme français.

    « Société des individus »

    Que s’est-il passé en France ? D’abord une immigration venue d’Europe et qui s’est parfaitement assimilée au peuple français, car elle s’est soumise de bonne grâce aux exigences d’un État-nation alors en parfait état de marche. Et puis, une deuxième immigration, arabo-musulmane pour l’essentiel, qui débarque en France alors que l’État-nation est contesté et bientôt affaibli par l’émergence (dans la foulée de Mai 68) de la « société des individus ». La troisième immigration, la plus récente, celle des années 2000, vient s’agréger à la seconde, au sein d’un État-nation moribond, qui doit se soumettre à « l’État de droit » sans tenir compte des intérêts de la nation.

    Le résultat est terrifiant : dans des enclaves devenues étrangères, les immigrés venus d’Afrique et du Maghreb reconstituent les sociétés qu’ils ont quittées, fondées sur la religion, la famille, la tradition. Dans les grandes métropoles, la « société des individus » prend son envol, et ne tolère pas que l’État-nation impose quoi que ce soit aux derniers arrivants. Cette alliance entre la société des individus postmoderne et les sociétés traditionnelles archaïques, forgée sur le sol français, est en train de tuer le « cher et vieux pays » du général de Gaulle.

    Arrivé au terme de sa démonstration, notre grand serviteur de l’État avoue son effroi : la France est vouée à la guerre civile au pire, à la partition au mieux. Il a peur pour ses petits-enfants.

  • Décentralisation ou autonomie régionale, par Frédéric Poretti-Winkler.

    « Ce qui me frappe, c'est qu'à la variété des paysages cor¬respond une diversité de tempéraments régionaux qui, ras¬semblés, constituent la France. Chaque province a ses traditions, qui sont le produit d'une histoire spécifique et qu'il nous faut préserver. C'est d'ailleurs ce qu'ont tou¬jours fait les Capétiens. Notre pays est un puzzle dont les rois ont associé les pièces à force de patience, en veillant à respecter les identités régionales.

    frédéric winkler.jpgLa conception que les jacobins ont de la nation est toute différente : ils en ont une idée désincarnée, dont le triomphe supposerait l'éradication des traditions locales et des convictions person¬nelles. Ils ont voulu changer l'homme pour construire une nation selon leurs vœux, alors que les Capétiens ont tou¬jours considéré qu'on ne pouvait pas rassembler le pays sans en respecter les hommes : leur projet est fondé sur les réalités physiques et humaines que je décrivais à l'instant. La France n'est pas seulement une idée à laquelle il suffi¬rait d'adhérer pour devenir instantanément français. C'est une construction fragile, dont il faut respecter l'histoire et la culture. Ce que l'on nomme aussi son génie. » (Jean de France, Un Prince Français). En effet, beaucoup plus que la nécessité industrielle ou économique, la véritable raison du phénomène de désincarnation de la nation réelle est la centralisation dont souffre tout notre pays. Celle-ci conduit, par la force de la loi, toutes les activités à se regrouper autour de quelques grands centres administratifs. Déconcentrer certaines prérogatives de l'Administration centrale au niveau de quelques grandes villes, ce n'est pas réellement résoudre le problème, c'est le déplacer. Il est urgent que toutes les communes de France puissent se développer librement selon leur vocation spécifique.( Signalons l’intervention du sénateur-maire de Lyon, M. Collomb, qui parlait de « l'État français hyper jacobin »). Mais les grandes villes elles-mêmes, sur lesquelles pèsent des charges de plus en plus lourdes, sont loin d'être dotées des moyens financiers et de l'indépendance budgétaire qui seules assureraient leur développement harmonieux. Nos villes n'ont donc les moyens ni d'enrayer l'inquiétant processus de métropolisation (couplée avec une rurbanisation envahissante qui « mange » les campagnes avoisinantes) qui les hypertrophie, ni de le dominer par les mesures, c'est-à-dire par les investissements appropriées. Il s'agit donc de poser deux questions essentielles :
    - Doit-on se contenter d'accepter la prétendue fatalité de cette double incapacité à stopper la concentration et à dominer le phénomène urbain et ses suites rurbaines ?
    - Doit-on s'intégrer sans discussion dans les cités monstrueuses construites ?
    - Mais, d'autre part, un Etat central dont les seuls éléments de continuité et d'unité, si artificiels soient-ils, résident dans son administration et sa bureaucratie, peut-il réellement par tendance, par nécessité renoncer à son emprise financière et administrative ?
    - Peut-on sérieusement imaginer qu'il prenne la tête de la « Révolution communale » que la réalité sociale d'aujourd'hui appelle comme une urgente, une impérieuse nécessité ?
    On l'a vu, nos régions se sont développées fort inégalement, pour une bonne part en raison de ressources naturelles inégales, mais aussi pour une part, la plus large, en raison de données administratives et politiques tout à fait injustifiées. De plus, à la centralisation parisienne semble bien désormais s'ajouter une centralisation européenne tout aussi dévorante et plus inhumaine, plus technocratique et lointaine. Signalons qu’au niveau des régions, on pourrait compléter en parlant de la centralisation grandissante amorcée sous Sarkozy qui ôtait la plupart des moyens financiers mis à leur disposition. Elles ne maîtrisent plus que 12% de leurs recettes et les communes ont eu l'obligation de rejoindre des intercommunalités avant le 31 Mai 2013, sous peine de le faire de force sous l'autorité du préfet…Ainsi, nous avons là une décentralisation sans autonomie, malgré les nouvelles féodalités locales et ses figures parfois caricaturales telles que, dans les années 2000, Georges Frèche.
    F. PORETTI - Winkler (Projet de Société, à suivre)

  • Une époque de dérèglement des esprits, avant la crise économique qui vient… par Marc Rousset

    La justice rendue d’une façon officieuse en France au nom d’Allah ou de l’humanité en lieu et place du peuple français, comme le remarque Éric Zemmour, des hélicoptères monétaires de la BCE demandés publiquement par les médias, des taux d’intérêts négatifs, du jamais vu dans l’histoire économique qui commence à préoccuper de nombreux responsables éclairés de grandes banques internationales…

    marc rousset.jpg

    Sans être un sachant infaillible politiquement correct, un citoyen normalement constitué, avec le plus élémentaire bon sens, peut se demander si nous ne vivons pas une époque d’esprits déréglés avec des idées saugrenues, ce qui caractérise toujours les périodes en ébullition pré-révolutionnaires ou de changement de régime politique, les krachs économiques les plus marquants dans l’histoire du monde.

    Comme l’ont remarqué de nombreux chroniqueurs, les militants de Génération Identitaire qui avaient manifesté pacifiquement avec des pancartes « Défendre l’Europe », ont été condamnés injustement en première instance à 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir soi-disant « créé une confusion avec la fonction publique » du contrôle de la frontière franco-italienne, au col de l’Échelle, ce qui est inexact.

    Par contre la Cour de cassation a cassé la condamnation de Cédric Herrou, passeur d’immigrés clandestins, à 4 mois de prison avec sursis, prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, suite à un recours devant le Conseil constitutionnel qui a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, « un principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire ».

    En matière économique, l’ubuesque règne aussi de nos jours en maître ! Alors que l’économiste Milton Friedman dans son ouvrage « The optimum quantity of money » avait pris comme symbole imagé un hélicoptère qui pourrait lâcher de l’argent au-dessus d’une ville pour relancer l’économie, cette idée est reprise le plus sérieusement du monde sur BFM TV, par l’économiste Daniel Cohen dans Les Échos, par l’économiste Moritz Kraemer dans le Financial Times, par le vice-président Philipp Hildebrand du géant de gestion d’actifs Black Rock… L’idée, pour tirer d’affaire les décadents incapables en faillite, est de reconstituer le miracle de Jésus-Christ avec la multiplication des pains !

    La BCE se transformerait en Père Noël qui distribuerait 1 000 euros pour chaque Européen, en créant en plus du « quantitative easing » non conventionnel par achat de titres obligataires pour les banques, davantage de fausse monnaie, sans aucune contrepartie à l’actif du bilan, qui serait distribuée directement aux Européens. Ceci, afin de relancer l’économie et si possible l’inflation, voire même l’hyper-inflation, afin de diminuer le poids de la dette des emprunteurs. Cet argent distribué représenterait la bagatelle de 340 milliards d’euros ! IL y aurait immédiatement une perte totale de confiance dans la monnaie, plus personne ne voulant garder ses euros qui deviendraient progressivement des bouts de papier sans valeur, semblables aux « Deutsche Mark » de 1923 dont les Allemands tapissaient leurs murs !

    Tout aussi grave est le cri d’alarme des banquiers qui commencent à mettre en avant la folie des taux d’intérêts négatifs en Europe, les États-Unis s’y refusant jusqu’à ce jour. Ces taux négatifs et bas correspondent à un vol annuel pur et simple de 160 milliards d’euros pour les épargnants. Lors d’un séminaire organisé le 4 septembre par Handelsblatt à Hamburg, Christian Sewing, DG de Deutsche Bank a contesté l’idée émise par Christine Lagarde de continuer à baisser les taux d’intérêt négatifs, car cela devient trop dangereux pour les banques et car cela n’aurait pas de conséquences positives pour l’économie. Le plus grave, c’est que Sergio Ermotti, DG d’UBS, la première banque suisse, partage cette opinion. Sewing a même pu dire : « À long terme, les taux d’intérêt négatifs vont ruiner et mettre à bas le Système » !

    Sont également du même avis : le Norvégien Yngve Slyngstad, DG de Norges Bank Investment Management, le Hollandais Kees van Djikhuizen, DG de la célèbre banque ABN Amro Bank NV aux Pays-Bas et Martin Zielke, DG de la très grande banque allemande Commerzbank. Pendant ce temps Macron ne fait rien contre l’invasion migratoire ni pour diminuer les dépenses publiques d’une France en faillite et se préoccupe du réchauffement climatique non provoqué par le C02 humain ainsi que des feux en Amazonie moins nombreux que les années précédentes, afin d’amuser la galerie !

  • Société • Le 26 septembre, à Hambourg, un clocher deviendra officiellement minaret…

     

    Par Gabrielle Cluzel

    C'est plus qu'un fait de société que Gabrielle Cluzel commente ici avec talent, humour et lucidité. C'est un fait de civilisation. Une civilisation qui se désagrège. [Boulevard Voltaire, 11.09].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

     

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    Le 26 septembre prochain, à Hambourg, une église deviendra officiellement mosquée : la mosquée Al-Nour.

    C’est ce que rapporte Die Welt, évoquant « cinq ans de travaux, et une entreprise qui a coûté plus de cinq millions d’euros, dont un million en provenance des États du Golfe ». Évidemment.

    Die Welt nous explique qu’extérieurement, le bâtiment, classé, n’a pas été modifié. À l’exception d’un « détail » : sur le clocher, devenu minaret, la croix a été remplacée par le mot « Allah », en lettres d’or. Naturellement.

    À l’intérieur, cela va sans dire, l’autel et l’orgue ont disparu. « Une niche de prière, le mihrab, a fait son apparition sur un mur latéral, orientée vers La Mecque », décrivait déjà Courrier international en 2015, dans un article intitulé : « Transformer une église en mosquée, l’exemple de Hambourg. »

    Le journaliste allemand évoque « une transformation étonnante ». Ou pas. Tout cela, au contraire, ne coule-t-il pas de source ?

    On sait ce qu’il en est de la pratique religieuse chrétienne en Allemagne, et de la transmission de la foi dans les pays d’Europe où le protestantisme – éthéré, désincarné, intellectualiste, relativiste, bref, tout le contraire de l’islam – a longtemps dominé : « Les catholiques y sont devenus protestants, et les protestants, athées », me disait un évêque allemand, en boutade, il y a quelques mois. Voire plus, si affinités ? C’est bien, en tout cas, une église luthérienne qui a cédé ses bâtiments. Faute d’effectifs, elle n’était plus utilisée.

    Mais, mes chéris, cela nous pend au nez, à nous autres pays latins qui nous croyons peut-être plus malins. Oui, même l’Italie, qui roule aujourd’hui virilement les biceps, mais n’a plus de bambini.

    Dans l’introduction de son dernier livre, Destin français, Éric Zemmour rapporte cette saillie d’un professeur d’histoire dans le film Le Déclin de l’empire américain, lors de son cours inaugural : « Il y a trois choses importantes, en Histoire. Premièrement, le nombre, deuxièmement, le nombre. Troisièmement, le nombre. »

    Nombre de catholiques pratiquants : en chute libre. Nombre de musulmans pratiquants : en hausse constante. Nombre d’églises de village : gigantesque. Mais elles sont, la plupart du temps, fermées ; un brave prêtre, dépassé, les dessert en même temps que cinquante autres clochers, y célébrant la messe quand il peut, c’est-à-dire, peu ou prou, toutes les années bissextiles. Nombre, enfin, d’indifférents : se voulant bienveillants, ils s’interrogent avec un pragmatisme ingénu et cynique. Pourquoi le malheur des uns ne ferait-il pas le bonheur des autres, et comment cette immense offre en déshérence ne finirait-elle pas par rencontrer cette forte demande en pleine croissance ? Ce n’est même pas idéologique, simplement arithmétique !

    degaulle-tt-width-653-height-368-fill-0-crop-0-bgcolor-eeeeee-e1511433171860.jpgDans son dernier livre, Éric Zemmour cite aussi André Malraux : « Une civilisation, c’est tout ce qui s’agrège autour d’une religion. ». C’est donc aussi tout ce qui se désagrège en même temps qu’elle. Cela mérite que nous y réfléchissions, non ? Je ne sais si, dans l’au-delà, on conserve les amitiés d’ici-bas. Mais si Malraux, justement, croise encore son illustre comparse, il pourra le lui dire : Colombey-les-Deux-Mosquées n’est plus seulement un bon mot qui fait rire parce qu’il est vraiment gros.  

    Ecrivain, journaliste
    Son blog
  • Chevaux mutilés : le silence assourdissant des animalistes et des antispécistes, par Isabelle Marchandier.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Croupes entaillées, yeux crevés, parties génitales lacérées, oreilles coupées : les mutilations de chevaux se multiplient depuis plusieurs semaines un peu partout en France. Une note provenant du service central du renseignement territorial, diffusée mardi, recense 34 actes de cruauté depuis le début de l’année, dont 5 uniquement dans la journée du 24 août.

    7.jpegTout se passe comme si la vague de violence qui déferle sur la France depuis la levée du confinement venait également frapper nos amies les bêtes. Mais si ces actes de mutilation inquiètent les plus hautes instances, ils ne semblent pas franchement émouvoir les écologistes de tous poils pourtant toujours prolixes pour dénoncer les souffrances animales.

    Du côté du parti animaliste et des associations antispécistes, c’est silence radio. Pourtant, le cheval étant le seul animal dont plusieurs parties de sa morphologie se nomment comme les nôtres, il devrait être la mascotte des luttes antispécistes qui militent pour un traitement égal entre l’homme et l’animal. On ne peut que déplorer qu’aucune marche rouge ne soit lancée par des militants peinturlurés en rouge, brandissant des pancartes avec des têtes de chevaux ensanglantées et braillant sous les fenêtres du ministère de l’Intérieur « Stop stop stop au massacre ! » « Assez assez assez de massacre, sauvons nos équidés ! » En cette rentrée scolaire, le combat est ailleurs. L’heure est à l’évangélisation au véganisme. Les prêcheurs du Parti animaliste sont occupés à partir à l’assaut des menus des cantines avec, comme mission, de convertir les élèves à la cause végane et au végétalisme.

    Quant à l’inénarrable journaliste donneur de leçons, Hugo Clément, il préfère interviewer des chasseurs bien vieux, bien beaufs, bien blancs, et afficher sa mine chagrinée à chaque fois que l’un d’entre eux explique que la chasse à courre fait partie d’une tradition ancestrale et que la chasser n’est pas massacrer des animaux par pur plaisir sadique. De toute façon, en pleine campagne de promotion pour le référendum sur les animaux, Hugo Clément a mieux à faire que poster une vidéo virale sur Instagram pour s’indigner contre ces actes de barbarie à l’encontre des équidés.

    En fait, le mutisme sonnant et trébuchant des écologistes n’étonne guère, car il est finalement assez logique. Les mutilations des chevaux ne peuvent ni les émouvoir ni les intéresser. Entre des chevaux victimes d’actes de violence gratuite et des poules pondeuses entassées dans des cages encrassées qui ne voient jamais la lumière du jour, le choix est simple. Avec les chevaux mutilés, il n’y a aucun système d’exploitation capitaliste à dénoncer. Le combat écolo privilégie donc les poules, érigées en victimes innocentes sacrifiées sur l’autel de l’odieux élevage industriel intensif, grand responsable devant Mère Nature de la pollution des sols et des eaux et de crime contre l’humanité. En choisissant de défendre les animaux qui ont du potentiel pour légitimer la cause animale, les écolos pratiquent une sorte de discrimination.

    Mais le désintérêt des écologistes va au-delà de cet opportunisme de combat. Il est aussi à chercher dans ce que symbolise le cheval. Il suffit d’assister aux chorégraphies équestres de Bartabas pour se rappeler que c’est avec le cheval que l’homme a remporté des batailles et construit une civilisation. Des duos illustres ont marqué l’Histoire, l’un des plus beaux exemples étant celui d’Alexandre le Grand domptant le fougueux Bucéphale et partant conquérir le royaume de Perse.
    nIn fine, pour les écologistes, le cheval est trop humain pour être intégré dans leurs luttes.
    Préférant la nature à l’Histoire, les écologistes, perchés sur leurs trottinettes ou sur leurs vélos électriques, leurs destriers métalliques de ce Siècle vert, comme dirait Régis Debray, accueillent dans une froide indifférence cette cruauté à l’encontre de nos chevaux, autre preuve flagrante de l’ensauvagement de la société.

     

    Isabelle Marchandier

    Journaliste.
  • Pas de résistance sans mémoire, par Stéphane Blanchonnet.

    À l’heure où j’écris ces lignes le pré­sident Macron vient donc de nous annon­cer un nou­veau confi­ne­ment, un demi confi­ne­ment, un confi­ne­ment un peu hon­teux de lui­-même, un confi­ne­ment noc­turne.

    On demeure stu­pé­fait face à la doci­li­té des Fran­çais face à cette déci­sion non seule­ment liber­ti­cide, non seule­ment cri­mi­nelle pour l’économie – notam­ment pour les sec­teurs de la res­tau­ra­tion et de la culture –, mais sur­tout gra­ve­ment révé­la­trice de l’incurie du pou­voir qui n’a rien fait ou presque de­puis le prin­temps der­nier pour pré­pa­rer, en terme d’accroissement des capa­ci­tés hos­pi­ta­lières, cette deuxième vague, qu’il avait pour­tant annoncée.

    Com­ment expli­quer que nous accep­tions sans bron­cher d’être ain­si sou­mis à un couvre-­feu géné­ral dans la plu­part des grandes villes, mesure tout à fait inédite en temps de paix, pour lut­ter contre une mala­die certes sérieuse, certes inquié­tante, mais tout de même bien modeste par rap­port aux grandes épi­dé­mies du pas­sé ou aux autres épreuves – notam­ment les deux guerres mon­diales –, que la France a tra­ver­sées au siècle der­nier ? Ne serait­-ce pas le résul­tat d’un affai­blis­se­ment de la mémoire col­lec­tive, cau­sé par le recul de la trans­mis­sion de l’histoire, tant à l’école que dans les familles ?

    En effet, cer­tains d’entre nous ont encore le sou­ve­nir (s’ils sont très âgés) ou les connais­sances suffi­santes (s’ils le sont un peu moins) pour com­pa­rer la pré­sente épi­dé­mie aux épreuves autre­ment plus cruelles tra­ver­sées par les géné­ra­tions anté­rieures. On ne peut pas faire ava­ler à ceux qui ne vivent pas entiè­re­ment dans ce pré­sent per­pé­tuel, qui carac­té­rise notre monde de déra­ci­nés, qu’une grippe asia­tique, aus­si viru­lente soit­-elle, serait l’apocalypse que l’on nous dit ni que les moyens employés seraient pro­por­tion­nés à la menace.

    Il en va du Covid ou de la Covid (l’Académie aurait été mieux ins­pi­rée de nous pro­po­ser un acro­nyme fran­çais plu­tôt que de nous rap­pe­ler à l’ordre sur le genre) comme des autres sujets (je pense en par­ti­cu­lier à ce cli­mat de repen­tance for­cée et d’en­tretien d’une fausse mau­vaise conscience dans lequel on veut main­te­nir les Fran­çais) : un peuple qui oublie son his­toire, qui néglige de célé­brer ses héros et ses saints, qui laisse calom­nier son hon­neur et pro­fa­ner ses monu­ments, est mûr pour une nou­velle forme, une forme très orwel­lienne, de tota­li­ta­risme. Si l’on n’y prend garde les cau­chemars que nous décri­vions dans nos articles des années 80-­90, quand la jeune géné­ra­tion d’AF de l’époque reli­sait Hux­ley, Orwell ou Zamia­tine, se­ront notre réa­li­té, non pas dans un siècle, ni même dans 20 ans, mais demain matin !

     

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Noël au coeur de notre identité !, par Christian Vanneste.

    Alors que la Fête de Noël approche, il est opportun de rappeler quelques vérités. Noël est une fête intensément identitaire, au croisement de la géographie, de l’histoire, de la culture et de la religion. C’est l’anniversaire de la naissance du Christ, et en ce sens une célébration chrétienne, dont la date a été fixée arbitrairement à quelques jours du solstice d’hiver, c’est-à-dire du moment de l’année où les jours vont à nouveau s’allonger et le soleil monter à l’horizon.

    christian vanneste.jpgFaire naître le Christ lorsque le soleil renaît est dans la logique constantinienne du mariage de Rome et du christianisme, d’une civilisation indo-européenne, marquée par le signe du “Soleil invaincu”, avec une foi issue du judaïsme. Quand on entend les pires stupidités sur l’équivalence et le danger des religions, on mesure le degré d’inculture qui se répand paradoxalement alors que jamais les moyens d’information n’ont été aussi gigantesques. La religion chrétienne a deux versants, celui de Pâques qui en fait une foi totalement différente des autres puisqu’elle est fondée sur un Dieu qui aime l’humanité jusqu’à lui offrir son Fils pour sa rédemption, au lieu d’exiger d’elle des sacrifices, qui privilégie la circoncision des coeurs plutôt que celle des corps, soit la spritualité, la morale plus que les rites. La religion d’un amour absolu est un idéal qui tire l’homme vers le haut, et les exemples de ceux qui ont voué leur vie à cet appel sont nombreux. Le second versant est celui de Noël, ce n’est pas Jésus qui transcende son humanité, c’est au contraire son incarnation dans une sainte famille au milieu des bergers. Rien d’étonnant à ce que l’on ait voulu donner une couleur locale à cette fête, par exemple avec les santons provençaux. L’incarnation est un enracinement. Transcendance et enracinement : Simone Weil a parfaitement illustré cette dualité sans contradiction du christianisme.

    Par ces deux aspects, le christianisme est une religion de la vie, et de la paix. La naissance du Christ, sa victoire sur la mort avec la résurrection de celui qui est “le chemin, la vérité et la vie” en témoignent abondamment. Comme le soulignait Dante dans sa “Divine Comédie”, le plus étonnant est que “le monde se soit converti au christianisme sans miracle”, qu’il se soit répandu par conversion voulue et non par soumission brutale. La comparaison avec l’islam est frappante : celui-ci n’a progressé que par la guerre et par la soumission. Pour reprendre le vocabulaire scolastique, dans la religion musulmane, la guerre est la substance, et la conversion volontaire, l’accident, suscité par exemple par le désir d’échapper à l’impôt. Dans la religion chrétienne, la violence n’est pas substantielle, mais accidentelle. Le Djihad est constant notamment à une frontière qu’il faut sans cesse reculer. Les croisades étaient d’abord des guerres défensives qui avaient pour but de permettre aux pèlerins de se rendre à Jérusalem, non de conquérir La Mecque. Le signe “égal” que beaucoup d’ignorants des textes et de l’histoire introduisent entre les religions est une idiotie, malheureusement générée dans notre pays par un rationalisme laïciste qui voulait émanciper l’esprit humain en le détachant de ses traditions et n’est parvenu qu’à le couper des racines qui alimentaient sa richesse.

    Nous sommes des héritiers et devons en être fiers avec le devoir de faire croître cet héritage, non de le mépriser ou de le rejeter. Le débat actuel autorise des personnes à se prévaloir de la couleur de leur peau pour affirmer avec fierté ou agressivité leur identité. Qu’elle soit blanche ou noire est un bien faible trésor auprès de la richesse intérieure qu’apporte une civilisation, une culture qui n’a rien à voir avec la couleur, mais beaucoup avec la religion. Certes, il ne faut pas succomber à la tentation de l’ethnocentrisme : notre civilisation occidentale, indo-européenne, gréco-latine, judéo-chrétienne n’est pas la seule, mais à l’occasion de Noël, l’oreille attentive à l’Oratorio de Bach ou à la Messe de Charpentier, et le regard offert à une nativité de Van der Weyden ou de Botticelli, suggèrent l’idée que notre civilisation, riche de ses images et de sa musique, est un bien bel héritage dont il faut être fier et que nous devons transmettre.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Du drame de Rambouillet à la tragédie du Jour d’après, par Christian Vanneste.

    Les proclamations péremptoires des matamores qui nous “gouvernent” sont insupportables, et pourtant, à chaque attentat, à chaque éruption de violences dans les “quartiers”, à chaque nouvelle victime, les Français on droit au “nous ne céderons rien”, alors que depuis des années l’oligarchie qui règne dans notre prétendue démocratie cède tout, laisse entrer en masse des immigrés, les régularise à tour de bras, les naturalise à la chaîne, émascule tout discours de résistance, culpabilise et condamne toute affirmation identitaire des autochtones, des Français qui se sentent de moins en moins chez eux dans leur propre pays, la France, que certains n’appellent plus que “république” comme il y en a tant d’autres !

    christian vanneste.jpgUn Tunisien installé en France depuis 2015, mais régularisé en 2019, et travaillant dans le bâtiment, manifestement islamiste aussi discret à l’extérieur que fanatique sur les réseaux sociaux, a assassiné une policière, mère de deux enfants, dans la ville “paisible” de Rambouillet au sein de ce département des Yvelines, celui où Samuel Paty avait été égorgé pour avoir osé parler de la liberté d’expression à ses élèves.  Il ne semble pas que, cette fois, on puisse se réfugier dans la psychiatrie, au long cours, ou en bouffées imprévisibles, pour expliquer et atténuer l’événement. Celui-ci est d’une clarté fulgurante : il met en cause d’abord l’immigration, et en second lieu, la présence de l’islamisme dans notre pays. L’augmentation du nombre des policiers, si l’on accorde foi à ce bobard de campagne présidentielle déjà lancée, n’y fera rien. On constate qu’il y en a suffisamment pour contrôler l’application des règles sanitaires ou pour sévir contre des manifestations très légitimes en démocratie, mais qu’il en manque aux frontières ou dans ces centaines de quartiers qui s’allument les uns après les autres dans un vaste tour de France des lieux où policiers et pompiers sont désormais mal venus.

    On ne peut pas demander à ceux qui détiennent actuellement le pouvoir d’aller à l’encontre de leur propre idéologie. Ils joueront leur rôle en condamnant, côté jardin, les conséquences de la politique qu’ils mettent en oeuvre, côté cour, parce qu’elle est selon eux inévitable. Une fois de plus, Philippe de Villiers a sonné le tocsin et expliqué le scénario du drame actuel, dans son dernier livre, “Le Jour d’Après”. Pour les mondialistes, les partisans d’une planète sans frontières, le covid est une fenêtre d’opportunité, car il contribue à l’individualisation. Faute d’avoir fermé le pays, on a enfermé ses habitants, favorisé le télétravail, et tué les activités de proximité et de convivialité, ces foyers au sein desquels la communauté se transmet et se régénère. Ce n’est pas par hasard que dans le même temps, nous viennent d’Amérique la Cancel Culture, le wokisme, le racialisme. Ce sont des armes destinées à priver les Français de leurs défenses immunitaires culturelles, en culpabilisant leur identité, en les forçant à désavouer une Histoire dont jusqu’à présent ils étaient fiers.

    Lorsque celui qui “préside” aux destinées de la France ne parle que de “république” et va dire sur une télévision américaine que les Français doivent “déconstruire leur histoire”, il ouvre la voie à cette transformation de notre “patrie” construite en mille ans de travail et de luttes, appelée désormais  à n’être plus qu’un terrain vague en forme d’hexagone, un quartier comme un autre du village planétaire, avec une population remplacée, de consommateurs où le coca-cola accompagnera la viande hallal, plutôt que le Pommard le boeuf bourguignon. Les incidents qui se produisent aux frontières du monde islamique et de ses antennes en terre mécréante ne sont que des résistances éphémères d’une culture plus difficile à digérer que les autres dans le meilleur des mondes selon Davos. Aussi ne faut-il pas trop s’en inquiéter, disent ceux qui vivent très loin de ces menaces. Il faut laisser les frontières ouvertes, les marchandises et les individus voyager, les virus et les vaccins, aussi, les capitaux enfin. Il suffira que le monde d’après, tout numérique, puisse suffisamment développer le contrôle des individus. C’est ce scénario qu’il faut enrayer ! Chaque drame comme celui de Rambouillet n’est qu’un élément d’une tragédie qu’il faut à tout prix arrêter.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Assassinat d’un professeur : l’impuissance de nos dirigeants face à l’islamisme, par Philippe Kerlouan.

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    L’assassinat barbare d’un professeur d’histoire, coupable d’avoir voulu expliquer à ses élèves l’importance de la liberté d’expression, est l’aboutissement extrême des menaces et des pressions régulièrement exercées dans les établissements scolaires par des familles qui font passer la loi de leur religion avant la loi de la nation. Il est aussi la conséquence d’un laxisme trop fréquent, qui refuse de reconnaître la réalité : la volonté des islamistes d’imposer progressivement leurs conceptions politico-religieuses, incompatibles avec les valeurs de notre culture.

    10.jpegFaut-il rappeler que l’objectif de l’école est théoriquement d’instruire les élèves, en leur transmettant des savoirs objectifs et rationnels ? De leur apprendre à acquérir un jugement critique et à construire leur liberté de pensée ? Force est de constater que des professeurs de toutes disciplines subissent les pressions d’une minorité pour les faire renoncer à aborder des périodes de l’Histoire, des écrivains, des théories scientifiques, ou à effectuer avec tous les élèves certaines activités. Les enseignants seront-ils contraints, pour ne pas se mettre en danger, de céder au chantage exercé contre eux ou de s’autocensurer pour éviter des représailles, qui peuvent aller jusqu’à la décapitation ? Ce serait faire le jeu des ennemis de la France et renoncer à leur mission.

    Force est de déplorer que les autorités publiques ne donnent pas toujours l’exemple de la fermeté devant ces comportements intolérables, que les professeurs de bonne volonté ne sont pas suffisamment soutenus par leur hiérarchie, plus soucieuse de donner l’illusion de la sérénité dans les établissements scolaires que de lutter contre ces dérives. Sans compter la crainte de se faire accuser de pratiquer des amalgames ou, pire, la complaisance idéologique pour l’islamo-gauchisme. Nos gouvernants vont défendre en paroles la liberté d’expression, décréter un hommage national, mais les actes suivront-ils ? S’ils agissent, seront-ils sans arrière-pensées, tant ils sont imprégnés de la pensée unique et du politiquement correct ?

    Le gouvernement, à commencer par le président de la République et le ministre de l’Éducation nationale, devraient prendre des mesures efficaces pour combattre ces intrusions de l’islamisme. Malheureusement, si l’on ne peut douter de la sincérité de Jean-Michel Blanquer, qui a toujours montré son attachement au respect de la laïcité, les hésitations constantes d’ à nommer les choses, son opportunisme, l’influence de la gauche de sa majorité qui récuse la lucidité de ceux qui soulignent, depuis des années, l’impérialisme de l’islamisme, laissent le champ libre aux ennemis de la France.

    Après un faux-semblant d’union nationale, les démons de l’angélisme ou de la connivence se réveilleront pour accuser les dénonciateurs de l’islamisme d’attiser les haines. On fermera les yeux sur l’entreprise conquérante d’une religion qui n’a jamais admis l’apostasie. On trouvera aux pires criminels des excuses économiques et sociales, on cédera encore du terrain. L’esprit munichois de capitulation n’a pas fini d’exercer ses ravages si nos dirigeants restent aveugles et ne prennent pas ce problème à bras-le-corps. Mais que peut-on attendre du pouvoir actuel ? Est-il capable d’audace et de pugnacité pour s’opposer à l’islamisme ?

    Sans une prise de conscience salutaire, sans un sursaut de la nation, le roman de Michel Houellebecq, Soumission, risque fort de devenir bientôt l’avenir de la France. « Ils ne passeront pas », a promis Emmanuel Macron. Hélas, ils sont déjà passés !

     

  • Fiasco afghan : vers un déclassement inéluctable de l’Occident ?, par Pierre Louis.

    « Notre mission en Afghanistan n’a jamais eu pour but de construire une nation. Elle n’a pas eu pour objectif de créer une démocratie […] mais d’empêcher une attaque terroriste contre la patrie américaine. » Par ces mots prononcés au lendemain de la prise de Kaboul par les talibans, le 46e locataire de la Maison-Blanche s’est clairement affiché dans la ligne de ses deux prédécesseurs.

    11.jpegL’Amérique « gendarme du monde » est bel et bien révolue. Après les Empires britannique et soviétique, la superpuissance américaine devient la 3e grande nation à repartir défaite d’Afghanistan. En 1989, l’URSS se retirait de ce bourbier avec près de 25.000 victimes avant que la démocratique dirigée par Mohammed Najibullah ne s’effondre en 1992. Près d’une trentaine d’années plus tard, l’histoire se répète plus violemment encore. Avec plus de 2.400 soldats tués, 20.700 blessés et 776 milliards de dollars engagés, le bilan humain et financier s’avère très lourd et sonne comme une humiliation totale pour les États-Unis. Si le Sud- est tombé aux mains des communistes près de deux ans après les accords de Paris, les talibans n’auront pas attendu la fin du retrait américain. Cette scène entérine aux yeux du monde entier la fin de la superpuissance américaine, thèse messianique répandue par la « fin de l’Histoire » chère au politologue Francis Fukuyama. À l’heure de l’expansionnisme chinois, Taïwan et Hong Kong n’ont guère de probabilités de voir les démocraties s’engager en leur faveur à l’instar du Royaume-Uni et de la France auprès de la Pologne en 1939. Bien que la « menace russe » soit, en réalité, surestimée par les néoconservateurs américains et l’intelligentsia d’Europe de l’Ouest, l’Ukraine et les pays baltes ne doivent nullement compter sur les États-Unis en cas de conflit ouvert avec la Fédération de Russie. Le retrait des États-Unis de la scène du monde sans aucun état d’âme apparaît désormais au grand jour.

    Ce n’est pas sans rappeler que la France est le seul État de l’ à disposer d’une digne de ce nom et est peu ou prou en capacité d’assurer sa . Mais en a-t-elle vraiment l’envie ? L’attitude munichoise de nos dirigeants qui se refusent à reconnaître le choc des civilisations, qui invisibilisent l’ennemi en niant l’origine du terrorisme, n’a eu que pour effet de conforter l’ennemi islamiste. S’il fallait une nouvelle preuve de la véracité choc des civilisations chère à Samuel Huntington, le mufti du sultanat d’Oman nous l’a donnée en présentant ses félicitations au peuple afghan pour sa victoire contre les « envahisseurs ».

    Loin d’en intérioriser les conséquences, l’Europe par la voix des locataires du 10 Downing Street et de l’Élysée, sombre déjà dans l’angélisme pour « prendre notre part » des réfugiés afghans cédant au sempiternel refrain misérabiliste. Les véritables « bases arrière » du terrorisme (et soutien des Frères musulmans) que sont la Turquie, le Qatar et le Pakistan ne paraissent nullement inquiétées ; pis encore, elles s’apprêtent à exercer un chantage inouï sur la gestion des flux migratoires.

    Le grand gagnant de ce fiasco pourrait être la Chine, qui annonce déjà son intention de traiter avec le nouveau régime taliban pour marquer son empreinte géopolitique dans la région, déjà bien avancée par les nouvelles routes de la Soie. Une alliance entre le Parti communiste chinois à l’origine de la persécution de la minorité musulmane et la théocratie islamique afghane peut paraître surprenante. Elle n’est pas sans rappeler l’alliance objective entre François Ier et Soliman le Magnifique, en 1536, pour contenir l’hégémonie des Habsbourg, ainsi que la France républicaine et laïque en 1894 avec la Russie tsariste absolutiste et religieuse, dans le cadre de la Triple Entente pour stopper la puissance allemande. Dans le contexte actuel, ce pacte du diable qui sonne fort comme un remake du pacte de non-agression germano-soviétique pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’Occident, entraînant sa chute irréversible.

     

    Pierre Louis

    Etudiant en droit public
     
  • Vous avez dit ”diversité” ?...

    lfar flamme.jpgNous avons ouvert deux nouvelles "chroniques d'accroche" permanentes il y a peu, qui paraissent tous les jours sur la page d'accueil de notre Blog.

    Ces deux chroniques sont "en cours de rédaction", "en construction", si l'on veut, mais nous préférons ne pas attendre avant de publier ce qui est déjà rédigé, et qui précède donc... la suite à venir  : 

    (1/2) Ces mots qu'il nous faut "reprendre", et auxquels il faut rendre leur vrai sens : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    (2/2) Ces évènements historiques qu'il nous faut "reprendre", et qu'il faut re-nommer correctement : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    Voici donc le dernier ajout que nous avons publié hier sur la première de ces deux chroniques, et qui concerne la supercherie que recouvre le mot "diversité" :

    • on parle de "diversité" : non, c'est une supercherie ! Il s'agit

    - de la dé-francisation du Pays par le Système;

    - de la dé-possession des Français de leur terre;

    - du changement de peuple par la République idéologique...

    La France, et avant elle la Gaule (dont elle est la continuatrice) ont connu une remarquable stabilité démographique pendant deux mille ans. Nous étions "la Chine de l'Europe" sous Louis XVI, le pays le plus peuplé, avec près de 30 millions d'habitants; et il naissait environ un million de petits français par an LFAR PHRYGIEN.jpg(aujourd'hui, autour de 700.000, pour une  population plus que doublée, et, sur ces 700.000, dans plusieurs endroits de France, la moitié, voire les deux tiers et parfois plus, sont d'origine étrangère...). Il a fallu les 5 millions de Français "perdus", "évaporés" à cause de la Révolution, des Empires et des Républiques pour que la France commence à manquer de bras : 600.000 morts (directs et indirects) de la Révolution, de ses carnages (canonnades de Lyon, noyades de la Loire, Génocide vendéen...), un million et demi de morts des folles guerres napoléoniennes, 500.000 habitants perdus après les Traités de 1815, encore un million et demi de morts en 14, et 600.000 en 39 !

    Quel pays au monde pourrait supporter une telle saignée démographique en si peu de temps ?

    Alors, oui, au début du XXème siècle, la France, pour la première fois de son histoire, a fait appel à des étrangers : mais ils venaient tous d'Europe : Espagne et Portugal, Italie, Pologne... et leurs "fondamentaux" étaient ceux de notre vieille Europe chrétienne, et latine pour la plupart d'entre eux. Ils se fondaient1A.jpg rapidement dans le pays d'accueil et s'assimilaient très vite. Tout a changé depuis les années 1975/76 avec les scélérats "décrets Chirac" sur le regroupement familial, qui instituait l'immigration/invasion et le changement de peuple, par "l'importation" démentielle, à marche forcée, de masses africaines, aux moeurs, coutumes, traditions (vestimentaires, alimentaires, culturelles...) et, souvent, religion (Islam), pouvant difficilement s'intégrer aux nôtres; voire étant purement et simplement inassimilables. Et ressemblant à une greffe qui ne "prend" pas, parce qu'elle ne peut pas prendre...

    Ainsi la République idéologique, après avoir, pendant un siècle, commencé à changer le peuple dans son mental - par l'école, en le déchristianisant et en lui mentant sur son Histoire, qu'il lui rendait odieuse - continue-t-elle son travail mortifère qui consiste à tuer la France, en changeant, maintenant, le peuple par le physique, par l'immigration. Qu'elle appelle, en mentant sur les mots et par les mots : "diversité". Là où il faut lire et dire "changement de peuple forcé"...

    Écoutez cette courte vidéo (6') dans laquelle François Davin (Fondateur/Directeur de lafautearousseau) explique le pourquoi du comment...

     

    LFAR FLEURS.jpg

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (95), Acquisitions de Louis XI...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre VII : Louis XI : l'unité sauvée, l'ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant.

    "...D’ailleurs, il recueillait de toutes parts. Le bon roi René, le roi d’Aix, mourait bientôt lui laissant l’Anjou, tandis que la Provence, allant à un héritier sans enfants, revenait peu après à la France.

    Un accident de cheval enlevait Marie et mettait fin aux dernières difficultés de la succession de Bourgogne.

    La paix d’Arras fut conclue avec Maximilien. Alors Louis XI posséda paisiblement. Picardie, Bourgogne, Provence et Roussillon, Maine et Anjou : voilà ce qu’il laissait à la France.

    Énorme progrès, non seulement par l’étendue et la richesse de ces provinces, mais parce qu’elles groupaient ce qui était épars et formaient autant de barrières contre les invasions.

    On ne peut mieux dire que Michelet : « Le royaume, jusque-là ouvert, se ferma pour la première fois et la paix perpétuelle fut fondée pour les provinces du centre. »
    De plus, la grande féodalité ennemie de l’État s’éteignait. Il ne restait plus à craindre que la maison de Bretagne.

    Louis XI avait achevé de réduire les grands vassaux ; le duc de Nemours fut décapité. Déjà le connétable de Saint-Pol l’avait été pour trahison.
    Enfin, autre résultat du règne : dès 1475 il avait été signé à Picquigny, avec l’Angleterre, une paix définitive, qui fermait la Guerre de Cent Ans.

    Tout cela, ce grand pas vers l’unité et la sécurité de la France, sans guerre. Louis XI n’aimait pas le risque des batailles et il avait une armée pour intimider l’adversaire plutôt que pour s’en servir. Quel gré lui en a-t-on eu ? Aucun.

    Ce roi vivait sans luxe, entouré d’hommes obscurs, Olivier le Daim ou le médecin Coctier. Il était avare du sang de son peuple, et ne menait à l’échafaud que des princes traîtres ou rebelles. Sa légende n’en est pas moins sinistre et elle a porté jusqu’à nous les racontars du temps, tout ce que les agents bourguignons propageaient. Les foules sont romanesques et sentimentales. Pour elles, Louis XI, tout en calcul, qui choisissait ses victimes utiles, resta l’homme noir. On plaignit Saint-Pol et Nemours. On se défendit mal d’admirer Charles le Téméraire, un de ces hommes qui, à l’exemple de Napoléon, frappent les imaginations jusque par leur fin tragique.
    Mais, pour Louis XI, le résultat seul comptait. Il mettait loin en arrière l’orgueil et l’amour-propre. Héroïque, chevaleresque et même, si l’on veut, plus franc, n’eût-il pas couru au-devant du danger ?
    À des moments difficiles, il avait su rompre et s’humilier. Il n’avait eu que des ambitions modestes, réalisables : s’arrondir, donner ou rendre à la France ce qui était français. En face de lui, le duc de Bourgogne forçait le temps et la nature. Une catastrophe l’attendait.
    Cependant, jusqu’à nos jours, de graves historiens ont reproché à Louis XI d’avoir été cruel pour d’illustres personnages, d’avoir versé du sang. Comme la foule, ils se soucient peu des cadavres que le Téméraire avait entassés, des villes qu’il avait détruites, des populations qu’il avait anéanties. L’histoire mélodrame s’attendrit sur La Balue, Saint-Pol et Nemours. Elle passe légèrement sur le sac de Liège. Elle ne compte pas les milliers d’humbles vies humaines que Louis XI a épargnées et celles qu’il a protégées en donnant à la France de l’ordre et ses frontières.

    Ce règne, dont la vraie gloire n’a été vue qu’après bien longtemps, assurait une longue période de solidité et de prospérité. On frémit quand on pense à ce qui fût arrivé si Louis XI était mort quelques années plus tôt, avant que la grande féodalité eût perdu la partie..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Un scandale d'État : le prix auquel un Système voleur nous fait payer l'électricité que la France produit grâce à nos impôts, qui ont financé - et c'est bien normal - la filière nucléaire et hydro-électrique qui produit NOTRE électricité :

    De Nicolas Meilhan (sur tweeter) 
    "Nous alertons depuis 2 ans avec @LoikLFP
    (ndlr : Loïc Le Floch Prigent) sur l'écart entre le prix de vente de l'électricité et son coût de production. La @Courdescomptes s'y est intéressée de près et voici son verdict : 37 Milliards d'€ d'écart entre le prix et le coût de production"

    Image

     

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    1. Une fois de plus très juste, l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 : il porte, cette fois, sur les "hommages nationaux" à répétition, dans lesquels Macron (qui adore parler et - surtout - s'écouter) se met en scène et s'impose, d'une façon lassante et de très mauvais goût...

    "...La France d'après, celle du multiculturalisme, de l'individualisme, de l'américanisation des usages s'incline devant des soldats, des comédiens, des politiques qui incarnaient la France d'avant...
    ...Ces hommages nationaux provoquent un sentiment partagé. On voudrait y voir la chaîne de la transmission qui relie les générations les unes aux autres mais on craint parfois d'assister au Requiem d’une civilisation chanté par ceux qui ont renoncé à la perpétuer..."

     

    2. En Wallonie : la censure de CHEZ NOUS 2024 évoquée et dénoncée par Mathieu Bock-Côté, qui donne la parole au Sénateur honoraire Alain Destexhe :

    (extrait vidéo 1'13)

    https://x.com/ChezNousOff/status/1770338084745285669?s=20

     

    2 BIS. Et, puisqu'on parle de Wallonie... CHEZ NOUS 2024 veut Le puy du Fou

    "Le Puy du Fou en Wallonie, pour nous, c'est un grand OUI !  Le Puy du Fou a été désigné meilleur spectacle du monde. Pour tous ceux qui s'y sont rendus, nous le confirmons : c'est un mélange d'histoire, de détente, de découvertes etc.  Pourtant la gauche s'y oppose car le parc a été créé par @PhdeVilliers, personnalité de droite bien connue. Pourquoi la gauche est-elle toujours contre ce qui marche, ce qui est beau, ce qui touche les âmes ?  En plus, l’arrivée du parc en Wallonie serait synonyme d'emplois ! (là on comprend mieux pourquoi le PS s'y opposerait : @PaulMagnette préfère la détente et les allocations).  Alors, nous défendons un parc consacré à notre histoire, à nos traditions, à nos modes de vie. OUI au Puy du Fou en Wallonie !"

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    4. Entièrement d'accord avec Philippe de Villiers :

    "Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les fréquences TNT : retour du tribunal révolutionnaire ? Pendant que je regardais cet interrogatoire digne d'une garde à vue, je pensais aux capitaines d'industrie. Entre des prélèvements obligatoires asphyxiant l’esprit d'entreprise, et ces commissions d'enquête, il y a de quoi se poser la question de quitter la France. Ces gens-là ne se rendent pas compte de la chance que nous avons d'avoir des chevaliers de l'aventure économique comme Vincent #Bolloré."
     
    (extrait vidéo 6'31)
     
     

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    5. De Marion Maréchal à Jean-Louis Bourlanges :

    "Je me réveille à 34 ans dans une Union européenne qui est devenue :  
    • une colonie numérique des États-Unis,  
    •une colonie économique de la Chine,  
    • une colonie démographique de l’Afrique,  
    •en passe de devenir une colonie de l’Islam."
     
    (extrait vidéo 1'24)
     
     
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    6. Et pour rire ou sourire un peu, avant ce qui va suivre...

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    7. Posté par Marc Vanguard, sur tweeter, cette carte répertorie plus de 200 dégradations d'églises en France sur ces dernières années :

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    Cliquez sur les trois images pour les agrandir :

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Fausse humoriste mais vraie débile, Mahaut Drama - qui se croit drôle, la pauvre ! - appelle rien moins qu'à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen aux prochaines élections ! : plus foldingue que çà, tu meurs !

    Léon Daudet - dont nous racontons actuellement la vie en Feuilleton - parlait d'une "authentique haute en toc" et fustigeait "l'outrecuidologie" : avec cette pauvre foldingue de Drama, on est en plein dans l'une, et dans l'autre !...

    https://www.lejdd.fr/politique/lhumoriste-de-gauche-mahaut-drama-appelle-prendre-les-armes-en-cas-de-victoire-de-marine-le-pen-143566?at_medium=Fan+Page&at_campaign=twitter&at_creation=JDD

    Image

     

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    1A.jpglafautearousseau présente ses plus sincères condoléances aux parent du petit Émile, qui nous sont connus. Et s'associe pleinement à leur douleur et à celle de leurs familles, mais surtout aux prières pour eux-mêmes, pour les familles et pour Émile...

    REQUIESCAT IN PACE 

     

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    1. Pour nos frères chrétiens d'Arménie (entre autres...) qui souffrent, face à l'avancée méthodique du totalitarisme islamique, terroriste et génocidaire (source : Le Figaro) :

    J-Christophe Buisson on X: "Ce week-end dans @FigaroMagazine_, reportage  exceptionnel de #SylvainTesson en #Armenie, où il a recueilli les larmes et  les espoirs des #Armeniens d'#Artsakh #HautKarabakh, exilés loin de leurs  terres

     

    2. En ce Lundi de Pâques, et puisque nous parlons si souvent des Racines chrétiennes de la France (et de l'Europe...) écoutons Philippe de Villiers nous raconter (58'58)... :

    "Quand la couronne d'épines arrivait en France... Je vous raconte ce fait marquant de notre Histoire..."

     

    3. Le durcissement de l'assurance chômage ? D'accord avec Guillaume Bigot...

    "Sacrifions les chômeurs sur l'autel des agences de notations et implorons le pardon des marchés ! Inique et inutile..."

    (extrait vidéo 1'55)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1774336359114625312?s=20

    Si le Système qui gaspille NOTRE argent veut en trouver, du fric, qu'il fasse des économies, déjà :

    • en arrêtant l'immigration (qui nous coûte entre 50 et 80 milliards par an);

    • en "dégraissant le mammouth" de la sur-administration (trop de Députés, trop de fonctionnaires; un Sénat à supprimer, et ces 243 Sous-Préfectures !... début de liste, évidemment non limitative !);

    • en arrêtant de gaspiller des milliards en maintenant en Lycées et Facultés des jeunes qui n'ont ni l'envie ni les moyens de faire des études (?) longues, et qui sortent au bout de dix ans - et de centaines de milliards gaspillés - du Système éducatif, direction : Pôle emploi ! (pardon : France travail ! Puisqu'ils ne travaillent pas, le Système a trouvé la bonne formulation !!!)

     

    4. De Mathieu Bock-Côté :

    "Petit souvenir de ce qui aurait pu arriver en 1995, si le Oui l'avait emporté. Alors que le combat pour l'indépendance reprend, il importe de se souvenir des grandes étapes de notre combat national. Nous avons payé le prix de la défaite depuis 1995. Presque 30 ans. D'ici quelques années, nous aurons l'occasion de nous reprendre. Et cette fois, de l'emporter."

    Lucien Bouchard - Discours de victoire du OUI au référendum de 1995 :

     

    VIVE LE QUÉBEC LIBRE !

     

    5. Dans un Collège d'Auxerre, la Direction - qui a bien fait - a refusé l'entrée à des femmes voilées, lors de portes ouvertes. Que croyez-vous qu'il arriva ? L’inspection académique de l’Yonne demanda au principal de l’établissement de s’excuser ! Et, bien entendu, LFI était là pour approuver !...

    FRANCE 3 REGIONS

    Des femmes voilées refoulées lors de portes ouvertes dans un collège d'Auxerre, le principal devra s'excuser

     

    6. Dans Le JDD, la carte des communes rackettées par l'État pour... "manque de mixité sociale" !

    https://www.lejdd.fr/politique/exclusif-la-carte-des-communes-rackettees-par-letat-143564?at_medium=Fan+Page&at_campaign=twitter&at_creation=JDD

    La carte des communes rackettées par l'État pour manque de « mixité sociale  » - Fdesouche

     

    7. Dans La Dépêche du Midi : La croix du village de Lias (dans le Gers) brisée en 4 morceaux... "Ce n’était pas une simple croix ; c’était un repère, un symbole de l’histoire et de la continuité du village."...

    https://www.ladepeche.fr/2024/03/30/la-croix-du-village-de-lias-brisee-en-4-morceaux-11859310.php

    La croix du village de Lias brisée en 4 morceaux

     

     

     

    À  DEMAIN !

    1AZZ.jpg

     

    La carte des communes rackettées par l'État pour manque de « mixité sociale  » - Fdesouche
  • Renaud Camus : « Macron est l’incarnation parfaite du remplacisme global »

     

    Renaud Camus a donné à Boulevard Voltaire l'intéressant entretien qu'on va lire. Eventuellement pour en débattre.  LFAR 

     

    0b0a57389a7e9f784d1e5cb8a814f086.jpegRenaud Camus, Emmanuel Macron est entré à l’Élysée le 14 mai dernier. Un semestre, le dixième du temps d’un quinquennat ! Que vous inspire tout d’abord le personnage en lui-même ? Un personnage de roman, un super-technocrate ? Certains n’hésitent pas à le comparer à Bonaparte !

    Emmanuel Macron me facilite beaucoup la vie, au moins intellectuellement, car si l’on me demande de résumer d’un mot ce que je veux dire par remplacisme global, je peux répondre : Macron. Il en est l’incarnation parfaite.

    Je l’ai dit cent fois, le Grand Remplacement, la substitution ethnique, le changement de peuple, si énormes qu’ils soient comme phénomène, ne sont qu’une petite partie d’une phénomène plus large encore, le remplacisme gobal, où je vois l’un des deux principaux totalitarismes à l’œuvre de par le monde (l’autre étant évidemment l’islam). Remplacer, telle est l’essence des sociétés post-industrielles et post-modernes : tout doit y être remplaçable et s’y trouver remplacé — le vrai par le faux, l’original par la copie, les matières par leur reconstitution synthétique, les services et les objets par leur version low cost, l’homme par l’homme, l’homme par la femme, l’homme et la femme par les robots, les mères par les mères porteuses, la ville et la campagne par la banlieue, les peuples par d’autres peuples, l’humanité par une post-humanité hagarde et hyper-violente, l’espèce humaine par la Matière Humaine Indifférenciée (MHI).

    Le remplacisme est petit-fils de la révolution industrielle et fils du taylorisme fordien qui, à force de tout standardiser selon les exigences de la production et du profit, a fini très logiquement par vouloir standardiser l’homme lui-même. L’homme est à ses yeux une petite entreprise artisanale à succès, que rachète la grande distribution multinationale pour en commercialiser une version low cost, dénaturée mais hyper-profitable. Dans ses desseins plutôt noirs, le remplacisme s’est trouvé sur le tard un allié inespéré mais de poids, et, après tout, très naturel, très logique, l’antiracisme, qui a fini par signifier ce que portait son nom, la haine des races, la croyance absolue en leur inexistence et, paradoxalement, la foi non moins absolue en leur égalité et, surtout — c’était le plus précieux pour le remplacisme —, le désir de les fondre en une seule.

    Emmanuel Macron se situe exactement au point de convergence de ces deux généalogies, financiarisme bancaire post-industriel d’un côté, antiracisme de l’autre — à ceci près, tout de même, que lui n’est même plus antiraciste, il est bien au-delà : les origines n’existent pas pour lui et, comme on sait, « il n’y a pas de culture française ». 

    En mai 2016, vous déclariez, dans un entretien à Boulevard Voltaire , que l’élection présidentielle de 2017 serait un référendum sur le changement de population. Comme interprétez-vous le résultat de cette élection ? Les Français ont dit oui au changement de population ou bien cet enjeu a tout simplement été occulté ? 

    Cet enjeu a été totalement occulté mais les Français n’ont, au mieux, pas dit non, il faut bien le reconnaître, à mon immense regret. Il convient de dire qu’en cet univers où tous les mots mentent, il en est peu qui mentent plus fort que Français, qualificatif qui réunit en un monstrueux amalgame envahisseurs et envahis, colonisateurs et colonisés, occupants et occupés. L’issue des votes dépend déjà largement du peuple de remplacement, puisqu’on a eu la folie sans précédent de lui donner le droit de vote. Mais, surtout, le peuple remplacé est hébété par l’enseignement de l’oubli, l’imbécillisation de masse, la répression, la censure, les injections permanentes de haine de soi, la peur, le monopole médiatique presque complet dont jouit le remplacisme (Boulevard Voltaire et TV Libertés nonobstant). Aussi bien l’issue ne sera-t-elle plus politique, à présent. Je l’ai déclaré dans un autre entretien, en volume, celui-là, avec Philippe Karsenty : 2017 était la dernière chance avant le Grand Remplacement. J’aurais dû préciser : la dernière chance politique.

    À travers les décisions, ou les non-décisions, de ce premier semestre du Président Macron à la tête de l’État, décelez-vous une quelconque évolution de la politique dans le domaine de l’immigration qui serait de nature à vous rassurer, ou au contraire ?

    Pas du tout, et très au contraire : on est entré dans le mode automatisé du changement de peuple. Le remplacisme global est au pouvoir et il procède selon un mode de gouvernement que j’ai appelé, par opposition à la démocratie directe, la « davocratie » directe – le gouvernement par Davos -, sans intermédiaire. Les grands argentiers du monde, ceux qui se réunissent une fois l’an à Davos, ont constaté qu’ils étaient désormais assez forts pour gérer directement le parc humain, en se passant de la caste politique, qui représentait pour eux une perte de temps et d’argent. La France est un modèle, à cet égard – le macronisme supprime le microcosme : renvoi à leurs études de toutes les grandes figures de la vie politique depuis trente ans, les Sarkozy, les Hollande, les Juppé, voire les Marine Le Pen ; constitution d’un gouvernement de second couteaux ; remplacement de la représentation nationale par une cargaison de zombies à peine alphabètes qui doivent tout au pouvoir et sont bien résolus à ne lui faire ni ombre ni peine. On vient à bout des pouvoirs locaux en les mettant au pain sec et à l’eau, en organisant leur ruine, même. Surtout, surtout, on pulvérise les partis politiques : des trois dont les Français croyaient il y a encore un an qu’ils avaient en main le destin de la nation, pas un ne tient encore sur ses jambes aujourd’hui. Le changement de peuple avait déjà échappé au peuple, voici qu’il échappe à ses élus. Il est géré par des machines, ou par des hommes au cœur de machine.

    Entre remplacistes et anti-remplacistes, macroniens et identitaires, on en arrive ainsi, sur un point unique, à une étrange convergence, due à une coïncidence, ou à la rigueur extrême de l’opposition : les deux parties sont d’accord pour sortir de la politique, laquelle d’ailleurs suppose un peuple, et il n’y a pratiquement plus de peuple. Les remplacistes et Macron sortent de la politique par l’économie, par la finance, par la gestion d’entreprise, par The Principles of Scientific Management, qui est à la fois leur Das Kapital et leur Mein Kempf, presque aussi terrifiant (« Dans le passé, l’homme était premier, écrit froidement Taylor ; à l’avenir, c’est le système qui doit être premier »). Les anti-remplacistes et moi, si j’ose dire, voulons sortir de la politique par l’Histoire, ou par l’ontologie.

    En effet, quand la seule question sérieuse qui se pose est celle de la survie d’un peuple et d’une civilisation, ce n’est pas de la politique, cela : c’est de l’Histoire. De Gaulle à Londres, ce n’était pas de la politique, mais de l’Histoire. C’est pourquoi Karim Ouchikh et moi, à Colombey-les-Deux-Églises, le 9 novembre, jour anniversaire de la mort du Général, et près de sa tombe, avons crée un Conseil national de la résistance européenne, que nous comptons constituer et élargir par cooptation. Mais c’est un autre sujet, cet entretien est déjà trop long, je vous en parlerai une autre fois, si vous m’en donnez l’occasion.   

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