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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Respect du port du masque et des gestes barrières : et si on arrêtait les bêtises ?, par Natacha Polony.

    Source : https://www.marianne.net/

    "Le simple comportement rationnel face à ce virus devient l'exception et l'attitude erratique des autorités le dispute à l'absence du minimum de bon sens de nombreux citoyens", regrette Natacha Polony.

    Certains ont les yeux rivés sur les chiffres. D'autres affirment crânement qu'ils ne se laisseront pas manipuler par des pouvoirs publics occupés à répandre la peur. D'autres encore se demandent tout simplement si la rentrée des classes aura lieu. La deuxième vague arrivera-t-elle ? Est-elle déjà sur nous ? Dois-je porter un masque en sortant de chez moi ? Est-il obligatoire ici ? Et sur le trottoir d'en face ?

    Disons-le clairement : qui voudrait provoquer des mouvements de révolte contre les règles sanitaires ne s'y prendrait pas autrement. D'ailleurs, le port du masque est le nouveau prétexte du déferlement de violence qui est devenu en France le mode d'expression spontané d'une partie de nos concitoyens. On tue un chauffeur de bus, on éborgne un vigile à coups de couteau, on tabasse une jeune femme pour une remarque sur l'obligation de porter le masque. Porter le masque, c'est respecter la loi et les autorités : qui rejette le système (ou la République, ou la France) se fait une gloire de ne pas le porter. Mais quiconque veut proclamer qu'il est un être libre, qu'il n'a pas peur de la mort et qu'on ne la lui fait pas fait aussi partie du club. Sans oublier ces « jeunes » qui considèrent qu'après l'affreux traumatisme du confinement, ils ont besoin de « se lâcher »… Le simple comportement rationnel face à ce virus devient l'exception et l'attitude erratique des autorités le dispute à l'absence du minimum de bon sens de nombreux citoyens.

    Simple bon sens

    Premier point : on peut évidemment se gausser de cette histoire de deuxième vague en expliquant que la première n'était déjà pas une déferlante, en comparaison des grands fléaux historiques, et que les chiffres actuels, avec 380 personnes en réanimation le 18 août, sont infinitésimaux. Certes. La question n'a jamais été d'éviter des millions de morts (et les projections délirantes de certaines autorités de santé n'ont pas aidé à leur crédibilité) mais d'éviter des morts évitables. Or le virus circule, comme le démontre non pas le nombre de tests positifs (puisqu'il dépend du nombre de gens testés) mais le rapport entre le nombre de gens testés et le nombre de tests positifs. Il circule de plus en plus rapidement chez les 15-34 ans, qui sont actuellement les principaux vecteurs. D'où le fait qu'il y a peu de cas graves. Mais avec une augmentation désormais exponentielle du nombre de contaminations, on peut légitimement s'inquiéter.

    Le problème est bien sûr que, si la prudence évite le retour d'une phase épidémique grave, personne ne pourra prouver qu'il y aurait eu, sans elle, cette fameuse phase. Cela s'appelle le principe de précaution, qui n'a rien à voir avec la psychose ou le fantasme du risque zéro. Le simple bon sens, c'est-à-dire les quelques gestes et habitudes qui permettent de vivre normalement avec ce virus. La catastrophe économique qui se prépare, et que vivent déjà en silence les professions de l'événementiel, le monde de la culture, les hôteliers, les restaurateurs, les chauffeurs de taxi et d'autres, devrait nous guérir de l'envie d'en remettre une couche. Et les chefs d'entreprise, plutôt que d'ergoter sur le coût supplémentaire lié aux mesures de précaution, devraient être les premiers à former leurs salariés. Tout, plutôt qu'un nouveau confinement.

    Sauver l'économie française

    Hélas, et c'est le deuxième point, pour que ces comportements évidents - comme celui de ne pas se placer à cinquante centimètres de son interlocuteur ou de mettre un masque dans un espace clos plutôt que de l'ôter en proclamant avec satisfaction « ici, on est entre nous, il n'y a pas de virus » - soient adoptés, encore faut-il que les autorités aient envoyé dès le départ un message clair. Nous continuons à payer le mensonge initial sur les masques, qui explique que le gouvernement ne les ait pas rendus obligatoires au sortir du confinement, quand c'était l'évidence. Aujourd'hui, on en est à inventer des règles byzantines (et les Parisiens sont priés de se déplacer avec un plan de la ville pour savoir s'ils sont dans une zone « à risque ») au lieu de tout simplement considérer que le masque est obligatoire, surtout dans les espaces clos, sauf quand on est seul, et que la priorité reste de se laver les mains, habitude dont on peut se réjouir qu'elle entre dans les mœurs.

    Pis, nous continuons à entendre des médecins expliquer qu'il ne sert à rien d'aller se faire tester tant qu'on n'a pas de symptômes, quand bien même on a été en contact prolongé avec une personne malade. Il y a 53% d'asymptomatiques ! Est-ce si difficile de prendre en compte cette donnée ? Les repérer pour éviter qu'ils ne contaminent. Porter un masque, non pour se protéger soi-même (merci aux scientifiques qui continuent doctement à nous dire que le masque ne sert que pour les soignants et les malades) mais parce qu'on est peut-être porteur sans le savoir.

    L'urgence est de sauver toutes ces petites entreprises, tous ces indépendants que la crise va laminer, quand les mesures gouvernementales, comme toujours, s'intéressent surtout aux grands groupes. L'urgence est de sauver l'économie française. Et le peu de cohésion nationale qui nous reste, quand, plus que jamais, notre responsabilité individuelle a des conséquences collectives.

  • La France pleine de haine… de soi?, par Marie Pinsard.

    Manifestation contre les violences policières, Paris, juin 2020,

    Auteurs : ISA HARSIN/SIPA Numéro de reportage : 00966017_000009

    Source : https://www.causeur.fr/

    La mouvance des tenants du racialisme, manifestants contre les violences policières, pourfendeurs de la culture française qui ne se reconnaissent plus dans cette France « blanche et catholique » n’est ni forte, ni haineuse, ni déterminée. Elle emprunte simplement l’autoroute que nous lui ouvrons sans péage.

    9001.jpg« L’émotion dépasse les règles juridiques » ! Non, ce n’est pas la conclusion d’un roman à l’eau de rose mais une déclaration du ministre de l’Intérieur. Christophe Castaner a en effet prononcé cette phrase sentencieuse à propos des manifestations illégales contre le racisme. Autrement dit, tolérance zéro face au racisme (ce qui est somme toute de bon sens), mais manifestement pas pour la délinquance devenue systémique dans certains quartiers.

    Le soft power américain ne s’arrête pas au Big Mac et au cinéma

    Sinon pourquoi parlerait-on de territoires perdus de la République ? Ces fameux territoires où d’autres lois s’imposent, celles des racailles, des communautés majoritaires, des maîtres chanteurs de la victimisation.

     

    Le Français a la haine de lui-même. Culturellement mondialisé, politiquement européanisé, détaché peu à peu de ses racines et de sa culture, oublieux de ses traditions, il ressasse son passé colonialiste en se battant la coulpe…

     

    « Ils » ont la haine. La haine est une émotion qui crée des droits au-dessus du droit. Logique. Et l’affaire George Floyd offre une occasion supplémentaire de l’exprimer en mettant odieusement en parallèle l’affaire Adama, délinquant issu d’une famille de délinquants, tragiquement (car une mort est toujours tragique) décédé à la gendarmerie de Persan à la suite de son interpellation musclée le 19 juillet 2016.

    Rien à voir avec l’affaire Floyd si ce n’est la couleur de la victime, mais la mondialisation et le soft power américain ne s’arrêtent pas au Big Mac et au cinéma, ils s’imposent aussi dans les conflits et les luttes. Et puisque la lutte des classes est un vieux concept un peu blanc et surtout dépassé, passons à la lutte ethnique, plus tendance, ayant en outre le mérite de substituer au prolétariat qui a déserté la gauche une nouvelle forme d’opprimés. Ce serait dommage de s’en priver, n’est-ce-pas monsieur Mélenchon ?

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    Les citoyens issus des anciennes colonies vus comme des enfants

    Mais ont-ils vraiment la haine, ces Black panthers d’opérette et tous ces antiracistes primaires qui ne voient le racisme que chez les Blancs ? Ceux qui parlent de racisés, renvoient toujours les personnes à leurs origines, traitent de vendus, de harkis, d’arabe de service ou de Bounty les citoyens attachés à ce pays mais dont la couleur ne rappelle pas celle de « nos ancêtres les Gaulois » ?

    Non, ils n’ont pas « la haine ». La haine, c’est « nous », les white, les blancos, les gaulois, les Français « de souche », les européens, les Occidentaux, les françaouis, les faces de bidet, les anciens colonisateurs, les privilégiés blancs qui l’avons. Mais pas envers les immigrés, les enfants d’immigrés, les indigénistes ou les racialistes. Non, c’est envers nous-même qu’elle se manifeste.

    Le Français a la haine de lui-même. Culturellement mondialisé, politiquement européanisé, détaché peu à peu de ses racines et de sa culture par un appauvrissement réel de l’apprentissage de la langue et de l’histoire, dépossédé de sa souveraineté, oublieux de ses traditions, il ressasse son passé colonialiste en se battant la coulpe sans pour autant en oublier les réflexes. La France continue en effet de regarder les citoyens issus des anciennes colonies comme des enfants qu’il faut féliciter dès qu’ils alignent sujet-verbe-complément, flattant leurs cultures d’origine avec une outrance suspecte, s’abandonnant même à réécrire son propre passé à la lumière indigéniste.

    Une chance pour nos ennemis

    Il paraît que nous ne serions pas sorti du Moyen-Âge sans l’Islam qui a su conserver des textes grecs et apporter ses connaissances scientifiques, alors que nous étions victimes de l’obscurantisme de l’église, de ses moines félons et de nos rois barbares. Comment aurions-nous construit la France sans l’immigration du XXe siècle ? Et à présent, comment pourrions-nous continuer de briller mondialement sans la diversité qui vient enrichir notre culture somme toute un peu rance ?

    La mouvance des tenants du racialisme, manifestants contre les violences policières, pourfendeurs de la culture française qui ne se reconnaissent plus dans cette France « blanche et catholique » n’est ni forte, ni haineuse, ni déterminée. Elle emprunte simplement l’autoroute que nous lui ouvrons sans péage.

    Cette France n’est pas puissante, c’est nous qui sommes faibles et tant que nous nous contenterons d’essuyer les crachats dont elle nous gratifie avec un revers de la main et un merci, elle continuera en brandissant un poing inutilement levé car il n’y a pas de combat quand il n’y a pas d’adversaire. Notre propre haine nous aveugle et nous conduit à la destruction. Nous avons programmé la nôtre alors de quoi pouvons-nous encore nous plaindre ? Pour être respecté, il faut être respectable.

  • LA VIE, c’est la FAMILLE ! Ou, LA LOI de la VIE contre la LOI de la JUNGLE !, par Guy Adain.

    Où l’on découvre la duplicité de la pseudo-égalité qui n’est qu’égalitarisme.

    Où l’on montre que la monarchie est le miroir de la Famille.

    Certes, c’est l’affectueux respect et la fidélité à la Famille Royale de France qui justifient en partie mon propos, mais c’est surtout la constatation qu’une monarchie héréditaire est le symbole permanent de la Famille humaine.

    La Société dite « Démocratique », érige en Loi « l’Égalité »,

    et la « Non-discrimination »…

    Tous les individus se valent et tous peuvent arriver à tout !

    Belle déclaration, mais totalement fausse et mensongère.

    La loi du nombre, c’est plutôt la Loi de la Jungle. Seuls les plus forts, les plus malins, les plus roublards et les arrivistes arrivent aux postes de pouvoir et de commandement ; rarement les plus compétents !

    Il n’y a aucune égalité dans cette course pour la vie sociale, c’est le plus rapide qui gagnera ! Celui qui distancera ses concurrents et à l’occasion écrasera les autres.

    Pour se donner bonne conscience, on fait beaucoup pour les plus faibles ou les porteurs d’une infirmité quelle qu’elle soit ; et il n’en résulte qu’une sous-société marginalisée frappée d’incapacité :

    la France d’en-bas !

    Il est fort peu probable que l’on désigne un jour un Président de la République porteur d’un handicap ; là est la réalité !

    En revanche, l’héritier dans une famille royale n’est ni le plus beau, ni le plus entreprenant, l’héritier, est celui qui est légitime ; le premier-né, l’aîné, et ensuite pour suivre en cas d’inaptitude, le suivant en respectant l’ordre de succession établi. Les lois fondamentales du royaume tempèrent la Loi de la Jungle par des lois organiques !

     

    Ainsi, sur le Royaume Franc de Jérusalem a régné 11ans Baudouin IV le Lépreux.

    Charles V le Sage, a régné sur la France, malgré son handicap d’un bras qui le rendait inapte à la guerre et au combat. (rédhibitoire pour un Roi à cette époque…)

    Charles VI le Fol, dit aussi « Le Bien-Aimé » a bien été Roi de France, et a régné 42 ans (sans commentaire).

    En Démocratie, ces faibles, donc potentiellement perdants auraient été éliminés par la très égalitaire Voix du Peuple !…

     

    La beauté, la supériorité de la Royauté et de la Famille Royale de France, c’est d’être le modèle étalon de la Famille Française.

    La Famille Royale de France n’est pas supérieure aux autres, elle reste une référence pour tous avec les grâces et les disgrâces d’une famille ordinaire. L’Histoire montre bien et jusqu’à aujourd’hui, qu’elle n’a pas été épargnée…

    L’amour d’un Peuple pour sa Famille Royale est sa juste récompense ; en elle le Peuple s’identifie, il y a du sang et des larmes, des joies et des douleurs…

    Sans commune mesure avec la civilité polie que l’on pourrait réserver à Marianne qui n’est que notre marâtre !

     

    Les familles Françaises parentes d’enfants handicapés assument cette lourde charge avec un amour sans limite et sont bien les seules à voir l’enfant infirme avec le même regard dont ils voient leurs autres enfants. Il n’y a que la mère pour avoir cette vision.

    La Société accepte difficilement le handicap, et fait tout pour le rendre invisible. Dans la « Famille », on assume, et on accepte, la différence, l’infirmité, la vieillesse.

    C’est le respect de la Loi de la Vie !

    Quand, dans une famille « Présidentielle » on présente pour les électeurs un profil idéal et lisse, la famille des Gens de France ne cachera pas ses différences et son image dégradée.

    Quant à la Famille royale, elle donnera la place qui lui revient, dans la mesure des possibilités, au « Différent », à l’Infirme », au « Vieillard ».

    Un douloureux et magnifique exemple nous a été donné avec la fin de vie de notre magnifique Pape Jean-Paul II.

    Tant qu’il eut un souffle de vie, il a continua d’exercer les hautes fonctions de son ministère selon les règles de la Loi de la Vie.

    Accompagné, aidé, soutenu certes mais jamais inutile !

     

    Louis XIV meurtri par la maladie, au soir de son règne, avait encore la force de prononcer : « Je m'en vais, mais l'État demeurera toujours ; soyez-y fidèlement attachés ».

    Le Peuple souffrait avec ses Rois comme il souffre pour ses parents âgés, les Présidents eux, cachent leurs maladies, autant de fragilités qui les rendraient faibles devant la meute des électeurs !

     

    Dans la Royauté, nous retrouverons les qualités et les tares de l’âme humaine, c’est un système de gouvernement familial qui tient compte de ce que nous sommes vraiment : des Femmes et des Hommes, des « Enfants de Dieu » chacun en quête de son « Graal » ;

    capables du pire comme du meilleur !

     

    Du Roi au plus petit des Sujets, nous voulons assurer l’avenir de nos enfants dans notre Douce France, qui souffre d’un handicap sévère : « La République » !

    Mais malgré les mille misères que l’on traverse, et toutes les vilenies que l’on nous fait, malgré que l’on ait chassé le « Naturel » et légitime Roi de France, il reviendra au galop et reprendra la place qui lui est due en application de la très juste… « Déclaration des Droits du Roi »*

     

     

    Guy Adain

    28/09/2020

     

    * (à réinventer)

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  • Règles imbitables et ras-le-bol général : les ”Gaulois réfractaires” sont de retour, par Gérald Andrieu et Natacha Polon

    "Il faut signer une attestation pour nous déplacer ? On en signe trois d’affilée lors de la même promenade."
    © Hans Lucas via AFP 

    Attestation dérogatoire de déplacement, permission des 20 km, de 8 m2 par client dans les boutiques... Beaucoup de Français sont entrés en sourde résistance face au nouvel ordre sanitaire.

    2.jpgC’est une révolution à bas bruit, une sourde résistance au nouvel ordre sanitaire. On ne parle pas des fêtards de Joinville-le-Pont ou d’ailleurs, à 300 dans un loft, au mépris des règles élémentaires. On ne parle pas des endurcis persuadés que le virus n’existe pas ou que le masque est un outil de contrôle des masses. La révolution n’est jamais faite par les révolutionnaires les plus farouches. Elle est toujours provoquée par la bascule des citoyens raisonnables, ceux qu’on n’attendait pas là mais que les excès de la puissance publique ont fait basculer.

    C’est le spectacle de ces gens qui, discrètement, font demi-tour lorsqu’ils aperçoivent un contrôle de police parce qu’ils ont renoncé depuis longtemps à remplir une attestation dont ils savent qu’elle serait de toute façon mensongère. C’est cette dame comme il faut qui a coché la case « assistance à une personne vulnérable » pour aller voir une amie, parce qu’elle n’en peut plus de tourner en rond chez elle. Et la limite des 20 km qui est en train de modifier la géographie française et les règles de la relativité puisque, l’air de rien, certains Parisiens se promènent en Normandie ou dans le Vaucluse (« Comment ça, Paris-Avignon, c’est plus de 20 km ? »).

    "Le système de l’attestation"

    Emmanuel Macron, dans sa dernière allocution télévisée, le 24 novembre, a eu cette phrase merveilleuse : « Le système de l’attestation restera en vigueur, car c’est ce qui nous a permis d’obtenir ces bons résultats » – c’est-à-dire le recul du virus. Pendant ce temps, nos voisins allemands se gaussent et parlent de notre « Absurdistan autoritaire ». Et c’est l’impression générale. Celle d’une machine qui s’emballe et d’un machiniste qui refuse de renverser la vapeur. Une administration qui a inventé l’attestation dérogatoire de déplacement avec petites cases à cocher et déclaration sur l’honneur ne peut pas admettre que celle-ci n’est qu’une vaste blague et qu’il faudrait la supprimer. Alors elle y ajoute des cases pour les nouveaux motifs de sortie autorisée.

    La faute aux irresponsables, diront les gardiens de la vertu sanitaire ; il faut les empêcher de nuire. Et, de fait, on a du mal à éprouver la moindre sympathie pour les fêtards de tout poil, quand la nouvelle flambée épidémique et le confinement qui l’accompagne vont jeter dans la misère et le désespoir tant de commerçants, de restaurateurs, d’indépendants, de précaires. Mais la colère sourde qui se fait jour n’est pas celle des égoïstes et des complotistes persuadés que l’épidémie n’existe pas. Elle est celle des citoyens lambda qui n’en peuvent plus des règles absurdes et des interdits arbitraires ou vexatoires.

    Un exemple ? Après le commentaire de PowerPoint du « chief transformation officer » Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie a dû expliquer le lendemain sur l’antenne de la première matinale radio du pays la règle des 8 m2 par client dans les boutiques. Et de préciser que les commerçants ne devaient plus retirer de leurs calculs l’espace occupé par… les présentoirs et les rayonnages, comme le voulait la règle précédente des 4 m2. Et d’ajouter qu’un client qui venait dans un commerce accompagné d’un enfant comptait évidemment pour « une seule personne » et non deux ! Mieux : pour contrer les skieurs invétérés qui voudraient profiter de l’ouverture des stations suisses, Emmanuel Macron découvre l’utilité des contrôles aux frontières, lui qui avait expliqué en février qu’il était inutile d’empêcher les innombrables avions en provenance de Chine d’atterrir à Roissy au motif que « le virus n’a pas de passeport ».

    Désobéissance pas toujours très civique

    Comme un hommage du gouvernement à René Goscinny et aux Douze travaux d’Astérix dans lequel les deux héros à moustaches, pour leur huitième épreuve, parcourent la « maison qui rend fou », un immeuble qui, en matière d’obscure bureaucratie, n’a rien à envier à la Poste ni à la Sécurité sociale. Ils doivent mettre la main sur le laissez-passer A-38. En vain. Ils remportent l’épreuve, après avoir erré de bureau en bureau et de couloir en escalier et réciproquement, lorsqu’ils finissent par demander aux administratifs en toge le laissez-passer A-39… qui n’existe pas. De quoi rendre fous les ronds-de-cuir de la « maison qui rend fou ».

    Les « Gaulois réfractaires » sont en train de jouer le même tour à Emmanuel Macron. Il faut signer une attestation pour nous déplacer ? On en signe trois d’affilée lors de la même promenade. Histoire de faire durer le plaisir. Les bars et restaurants sont fermés ? Oui, mais il existe des portes dérobées, il suffit de savoir les trouver. Henry David Thoreau avait théorisé la désobéissance civile, l’exécutif a fait germer partout sur le territoire de la désobéissance… pas toujours très civique.

    Cette épidémie a l’étrange faculté de mettre en lumière tous les travers de nos sociétés. Elle a démontré avec violence combien la désindustrialisation nous rendait dépendants de puissances pas franchement alliées. Elle éclaire jusqu’à l’absurde l’art français d’étatiser la bureaucratie folle engendrée par l’industrialisation des processus et le fantasme de performance et d’optimisation propre au néolibéralisme. Toutes ces paperasses, ces réunions inutiles, ces analyses de « process », si chères au management moderne, l’administration française les adopte avec délectation pour inventer des alinéas et des codicilles à chaque décision, elle-même délirante. Quel rêve, des êtres humains appliquant à la lettre des procédures préétablies – des êtres nettoyés de l’humain…

    Cercle vicieux

    On appelle cela un cercle vicieux. Des citoyens outrés d’être infantilisés se mettent à adopter des comportements d’enfant frondeur face aux règles arbitraires que produit un pouvoir débordé pour faire croire qu’il a encore la main. Le contraire absolu de la démocratie, cet idéal d’autonomie dans lequel des individus responsables se fixent collectivement leurs propres règles, et les respectent justement parce qu’elles émanent d’eux ou de leurs représentants légitimes.

    Nous ne sommes pas des Sud-Coréens. Pas non plus des Allemands. Et cela rend sans doute plus difficile la gestion de cette épidémie. Mais la réponse ne peut se trouver que dans l’approfondissement, le retour à ce que nous sommes : un peuple éminemment politique, qui croit que des êtres humains lucides et éclairés peuvent se gouverner eux-mêmes. Encore faut-il ne pas fantasmer une nostalgie de la figure du roi et s’appuyer sur ces Français, amplement majoritaires, qui cherchent le juste équilibre entre les impératifs sanitaires et la continuité de la vie dans toutes ses dimensions, économique, sociale et tout simplement humaine.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Pour en finir avec le rapport Stora, par Jean Monneret.

    Notre Pré­sident est pas­sé maître dans l’art d’affirmer une chose et son contraire. Ain­si, dans l’entretien accor­dé à L’Express qu’analyse Madame Levet, il déclare ne pas être par­ti­san du mul­ti­cul­tu­ra­lisme, MAIS, tout est là, il dit croire à une poli­tique « de la recon­nais­sance des iden­ti­tés ».

    10.jpgLui qui a pro­cla­mé jadis, tout benoî­te­ment, qu’il « n’y avait pas de culture fran­çaise » com­pare aujourd’hui  cette der­nière « au fleuve prin­ci­pal » flan­qué bien enten­du « de ses affluents ». Voi­là qui paraî­tra bien inno­cent à cer­tains. Qui  ne voit pour­tant que le modèle fran­çais qui fai­sait de notre langue, de notre his­toire, de notre lit­té­ra­ture, de notre mode de vie, le seul ciment du peuple a vécu ? C’est là une révo­lu­tion culturelle.

    Com­ment se situe le Rap­port Sto­ra dans cette salade ?

    Pour répondre vala­ble­ment à cette ques­tion, il faut d’abord fer­mer les yeux et imaginer.

    Ima­gi­nons que les pré­co­ni­sa­tions les plus cor­sées de Sto­ra soient retenues.

    a/ com­mé­mo­ra­tion de la jour­née du 17 octobre 1961.

    b/ iden­ti­fi­ca­tion des lieux d’inhumation des condam­nés à mort exé­cu­tés. (Les­quels devien­draient illi­co des lieux d’hommage et de com­mé­mo­ra­tion).

    c/ faire des lieux d’assignation à rési­dence en France métro­po­li­taine des lieux de mémoire. 

    d/ orga­ni­sa­tion d’un Col­loque inter­na­tio­nal d’hommage aux oppo­sants à la guerre d’Algérie ; Mau­riac, Man­douze, Ricoeur, Sartre etc…

    e/ pan­théo­ni­sa­tion de Gisèle Hali­mi, grande dénon­cia­trice de l’Armée française.

    Ceci serait un chef d’œuvre de dés­in­for­ma­tion ; le mot repen­tance ne serait pas uti­li­sé mais la chose serait par­tout. Y com­pris dans les manuels sco­laires que B.Stora se garde d’oublier.

      Le Monde a  récem­ment publié un article saluant la sug­ges­tion que soit publiée une liste d’Algériens musul­mans dis­pa­rus pen­dant le conflit. (Du fait des acti­vi­tés de l’armée Fran­çaise bien sûr. Une liste des har­kis dis­pa­rus ne pré­sen­te­rait sans doute pas le même inté­rêt pour les auteurs)

    Le jour­nal indi­quait qu’une telle publi­ca­tion vau­drait recon­nais­sance (sic).

    Le GRFDA, qui n’arrive tou­jours pas à don­ner un sta­tut offi­ciel à sa liste d’Européens dis­pa­rus du fait du FLN, appréciera.

    Quel rap­port avec le mul­ti­cul­tu­ra­lisme dira-t-on ?

    Très simple : mul­ti­cul­tu­ra­lisme et repen­tance se nour­rissent l’un l’autre. Si d’autres cultures doivent s’affirmer en France, il faut que la culture tra­di­tion­nelle, canal his­to­rique, des Fran­çais autoch­tones soit amoin­drie. Il se trou­ve­ra bien un phra­seur dis­po­nible pour dire que le fleuve n’est rien sans les affluents.

    Du moins, est-ce ce que pensent nos élites : la France, nation émi­nem­ment colo­niale doit pur­ger son pas­sé, pour plei­ne­ment vivre son ave­nir pluriel.

    (A suivre.)

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Macron : Français, vous êtes coupables !, par Christian Vanneste.

    Dans sa pièce de 1943, « les Mouches », Sartre a indirectement visé le régime de Vichy, en faisant d’Argos où se déroule la tragédie, une dictature fondée sur la culpabilité du peuple. « Français, vous avez la mémoire courte » disait en effet le maréchal Pétain… On ne peut résister à l’envie de faire un parallèle surprenant mais néanmoins fondé entre cette légitimation du pouvoir et celle qui prévaut dans les discours du président actuel.

    christian vanneste.jpgLes immigrés musulmans, pour beaucoup,  ne s’intègrent pas, et développent un dangereux séparatisme. Pourquoi ? La faute à qui ? Mais aux Français, bien sûr : c’est le poids de la colonisation, puis celui de la ghettoïsation lorsque les ex-colonisés, se pressent de venir sur la terre de leurs bourreaux, par nostalgie, par soif de vengeance … ou tout simplement pour se procurer un mode de vie que leur indépendance ne leur offre guère. « Non seulement, vous êtes allés les exploiter, les dominer, y commettre des « crimes contre l’humanité », mais en plus, vous les recevez mal, vous les maintenez à l’écart en les enfermant dans des quartiers de relégation où le repli sur soi, l’économie parallèle, le radicalisme religieux prospèrent. » La conclusion s’impose : Les Français sont donc les grands coupables de tous les maux qui leur arrivent ! Et il faut donc qu’ils mettent la main à la poche pour éliminer les conséquences de leurs fautes, accroître l’aide aux quartiers sensibles, soutenir la religion musulmane en formant les imams, développer l’apprentissage de l’arabe à l’école, et accroître les contrôles d’une population rendue dangereuse par notre incapacité à l’accueillir.

    La comparaison est donc parfaitement justifiée : le pouvoir actuel dont la caractère oligarchique s’impose de jour en jour a le culot d’accuser les Français des fautes réelles ou supposées commises par les gouvernements d’hier et d’aujourd’hui. La colonisation, bonne ou mauvaise,  a-t-elle été l’expression de la volonté populaire ? Evidemment non ! Elle a été décidée et entreprise par une minorité au profit d’une minorité, au nom de grands principes, et d’ailleurs au détriment des finances françaises comme l’a démontré Jacques Marseille dans Empire colonial et capitalisme français. Histoire d’un divorce, paru en1984. C’est la gauche radicale avec Jules Ferry qui l’a promue contre la droite davantage tournée vers la ligne bleue des Vosges, et soucieuse de la Corrèze plus que du Zambèze. Quant au peuple, il a été, dans une écrasante majorité, à l’écart de cette politique qui le concernait peu. La plupart des colonies françaises étaient pauvres, peu peuplées et produisaient peu. Les produits, le vin algérien, par exemple, faisaient parfois concurrence à ceux de régions métropolitaines. Surtout, entre 1954 et 1962, toute une génération fut appelée à passer jusqu’à 18 mois en Algérie, et à y risquer sa vie, pour accomplir un devoir qui s’est avéré totalement inutile. La France, contrairement au Royaume-Uni, n’avait plus d’excédent de population et n’a guère peuplé ses colonies : beaucoup d’Espagnols et d’Italiens en Algérie, et parfois des condamnés pour les possessions plus lointaines, le Pacifique ou la Guyane. Il faut un sacré culot chez un homme de centre-gauche, héritier en somme des colonisateurs d’hier et lié aux mêmes milieux économiques qui ont depuis changé de discours et d’intérêts, pour accuser les Français et leur demander des comptes. Est-ce que ce sont les Français qui ont demandé et favorisé une immigration massive ? Pas davantage. C’est la même combinaison d’idéologie progressiste, paresseuse, et d’intérêts à court terme, qui a engendré cette politique suicidaire qui, en même temps, a affaibli la famille, torpillé la politique nataliste, ruiné la démographie nationale et favorisé l’importation d’un main d’oeuvre peu exigeante, mais peu formée, source d’une compensation au déficit des naissances. L’immigration économique a ralenti les investissements technologiques et la modernisation industrielle. Le regroupement familial a déséquilibré nos dépenses sociales et créé cette prétendue ghettoïsation.

    Non content d’éluder la responsabilité de l’oligarchie politicienne, qui depuis si longtemps gouverne si mal la France, le pouvoir, au nom de l’idéologie antiraciste, veut ignorer la responsabilité des immigrés eux-mêmes dans le processus, comme Mme Taubira inscrivait dans la loi d’ignorer l’esclavage africain et musulman. Il n’y a rien d’étonnant à ce que des migrants se rapprochent de parents déjà installés pour faciliter leur insertion. Plus le pays d’origine est communautaire, voire tribal, et souvent porteur d’un racisme ancré profondément dans les croyances et les moeurs, plus le groupement communautaire se fera. Les Français n’y sont pour rien, sauf quand ils désertent un quartier où la manière de vivre n’est plus acceptable pour eux, parce que la leur n’est plus tolérée. Les mariages entre autochtones et immigrés ont toujours été un puissant moteur d’assimilation, mais lorsqu’une religion interdit toute union avec un infidèle, il ne faut pas s’illusionner sur le sens et la portée de celles entre un Français d’acquisition récente, parfois bi-national, et une nouvelle venue, souvent appelée dans ce but. L’acquisition juridique de la nationalité qui en découle permet à des « citoyens », comme dit M. Macron, de se foutre « royalement » de la République et plus encore de la France.

    Si l’on élargit le regard, on se rend compte que cette culpabilisation d’un peuple, victime, par une oligarchie, coupable, brandissant le mot populisme comme une insulte et une condamnation, n’est pas un accident mais un processus : c’est exactement le même qui est utilisé actuellement dans la crise sanitaire. Parce qu’un gouvernement n’a pas su prévoir, ni anticiper, et que certains de ses membres risquent de devoir rendre des comptes, il faut à tout prix entretenir la peur en gonflant une épidémie dont le rebond serait du à la légèreté et à l’indiscipline gauloises. La police va donc sévir contre les récalcitrants au port du masque, tandis que les trafics qui les font vivre prospèreront impunément dans certains quartiers.

    Source : http://www.christianvanneste.fr/

  • France Inter: ras-le-bol de payer pour se faire insulter!, par Jeremy Stubbs.

    © Causeur

    Notre numéro d’octobre est en vente

    Notre dossier est consacré à France Inter, cette radio dite « publique. » Mais de quel public s’agit-il ? Nous payons tous pour un média qui reflète les opinions, non de la généralité des auditeurs, mais d’un petit nombre de bobos. 

    9.jpgNon seulement les animateurs de cette radio insultent ouvertement tous ceux qui pensent à droite, mais leurs émissions souvent insipides insultent l’intelligence de tout le monde.

    8.jpg

    Comme l’explique Élisabeth Lévy, « Pour France Inter, être de gauche, c’est la norme. Journalistes, producteurs, sans oublier les humoristes de la bande à Charline ronronnent l’entre-soi et le mépris de quiconque ne pense pas comme eux. Leur contentement hautain, souvent injurieux, ne poserait aucun problème sur une radio privée. Mais c’est nous qui finançons ce bastion du progressisme. Et ça, c’est vexant. » Gilles-William Goldnadel déplore le manque de diversité d’opinion sur une station publique dont nous sommes tous copropriétaires, et dénonce sa position dominante qui lui permet tous les abus. Dans une tribune, Marine Le Pen explique pourquoi il faut privatiser l’audiovisuel public : l’État n’a pas vocation à être patron de presse, son emprise dans ce secteur empêche nos géants nationaux de rayonner à l’étranger, et beaucoup de Français sont étranglés par le montant de la redevance. Martin Pimentel montre que les responsables politiques de droite, lorsqu’ils sont invités sur France Inter, se trouvent en terrain franchement hostile… Tandis que les analyses d’Ingrid Riocreux révèlent combien les journalistes de cette radio, en décortiquant les propos d’Éric Zemmour à la recherche de traces de « fascisme », se montrent aussi obsédés qu’incultes. D’une manière générale, Radio France traite les questions agricoles seulement sous l’angle environnemental. Pour Erwan Seznec, la station publique affiche ainsi une profonde méconnaissance du métier d’agriculteur. Sophie Bachat démolit la vision d’un monde non genré promue par Sonia Devillers, et Didier Desrimais fait de même pour la propagande néoprogressiste déversée par Giulia Foïs. Pour tout résumer, un dessin de Marsault exprime toute la problématique de France Inter avec une économie de moyens géniale.

    Causeur dit adieu à Roland Jaccard, cet ami qui, au cours de sa vie, s’est frénétiquement adonné à la double jouissance de l’amour et de l’écriture. Thomas Morales salue en lui un gentleman dont la discrétion n’avait d’égale que la sincérité et dont le détachement était une leçon de vie. Nous publions les dernières « nouvelles du vaurien. »

    Côté actu, Élisabeth Lévy ouvre le bal en revenant sur la notion d’« homme déconstruit » dont Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écolo, nous avait appris l’existence. Cette « déconstruction », pour les hommes qui l’acceptent, représente « une castration volontaire. » Dans l’univers dégenré de Sandrine Rousseau, le sexe n’existe pas. « Il n’y a pas de fruit défendu, pas de pulsion, pas de Mal. Plus de frotti-frotta, gestes barrières pour l’éternité. »

    Sabine Prokhoris, s’est confiée à notre Directrice de rédaction. Dans un essai courageux, Le Mirage #MeToo, la philosophe et psychanalyste dissèque la nature de ce mouvement qui, selon elle, exhibe toutes les caractéristiques d’une révolution culturelle : violence, irrationnalité, totalitarisme… et met dans le même sac vrais et faux coupables, vraies et fausses victimes. Pour Cyril Bennasar, le dernier roman d’Olivia Koudrine, L’Homme battu, nous livre un récit qui sonne juste là où #Metoo nous raconte des salades.

    A propos de la possible candidature d’Éric Zemmour aux élections de 2022, Frédéric Ferney s’interroge : « À défaut d’un futur président, les Français ont-ils choisi un nouveau maître d’école ? » Si Éric Zemmour rêve d’une société idéale, des exemples réels qui s’en approchent ne se trouvent pas en Europe, nous explique Marcel de la Butte, mais en Asie. Transformer les Gaulois en Asiatiques sera tout sauf facile.

    Céline Pina salue la Lettre d’un hussard de la République, le nouveau livre de Didier Lemaire, le professeur de Trappes qui, pour avoir dénoncé l’emprise de l’islam sur la ville, a été violemment attaqué par le maire et menacé de mort par les islamistes. Stéphane Germain, homme d’une générosité sans limites, propose aux candidats wokes, genre Sandrine Rousseau, quelques idées de politiques à adopter pour lancer la société française sur la voie heureuse du total-progressisme. L’économiste, David Cayla, se penche sur l’œuvre maîtresse de Karl Polanyi, La Grande Transformation, publiée en 1944, en pointant les ressemblances troublantes entre cette époque et la nôtre. Les analyses de Polanyi portant sur l’instabilité sociale et politique provoquée par des marchés autorégulés restent toujours aussi actuelles.

    La culture, disait Édouard Henriot, est ce qui reste quand on a tout oublié. Au nom de la culture, Pierre Lamalattie nous demande d’oublier la fresque qui masque actuellement le chantier du Grand Palais. L’artiste qui en est l’auteur veut nous imposer une vision biaisée de l’histoire politique française depuis 1900, ne fait aucune référence au Grand Palais lui-même, et n’encense que des artistes hostiles à l’académisme. La haine de l’art a de beaux jours devant elle… A l’occasion de la publication des carnets inédits de Pierre Drieu la Rochelle, François Kasbi analyse cet homme pétri de contradictions qui était aussi un écrivain au talent immense. Dans L’Arche de mésalliance de Marin de Viry, Martin Pimentel salue une critique amère du progressisme dans la lignée de Michel Houellebecq. Pour Jérôme Leroy, l’essai érudit sur les noces de l’amour et de la littérature de notre chroniqueur Frédéric Ferney et Jean-Jacques Vincensini, Éros, l’encre du désir, représente une lecture salvatrice à notre époque dominée par le politiquement correct. Et Jean Chauvet nous présente deux adaptations cinématographiques de Balzac qui viennent de sortir. Décidément, la comédie humaine n’est jamais finie…

     

    est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.
  • Quand la Monarchie familiale anglaise donne à réfléchir pour la France...

     

     Par Jean-Philippe Chauvin

     

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    La naissance d'un troisième enfant dans le foyer du prince William et de sa femme Kate a été largement médiatisée, et elle intervient dans un contexte favorable pour la Couronne d'Angleterre, juste avant le mariage du fils cadet du prince Charles et de Lady Diana avec une jeune femme, décrite comme « moderne » par les tabloïds anglo-saxons.

    Le vieux royaliste français que je suis constate, avec un brin d'amertume ou d'envie, qu'ainsi c'est la Monarchie anglaise qui, aujourd'hui, attire les regards et les sourires attendris, et qui semble susciter moins de ricanements que l'escapade et les embrassades américaines du président Macron. Sans doute, dira-t-on, les enjeux ne sont pas les mêmes, mais la présence d'un État au monde et sa crédibilité intérieure dépendent aussi beaucoup du « spectacle » de sa magistrature suprême, quelle qu'elle soit, ce que le républicain Régis Debray avait déjà souligné dans sa préface au livre d'Yves La Marck, « Monarchie et politique étrangère », préface qu'il faudrait toute entière retranscrire et commenter. 

    « La famille royale britannique n'est-elle pour rien dans les succès de longévité du Commonwealth, qui font réfléchir tant de partisans d'une Communauté francophone mondiale, cette famille d'orphelins épars, sans force car sans prestige ni représentation ? Le principe animal de l'hérédité, avec pedigrees et saillies sur contrat, comme fondement de légitimité, ne jette-t-il pas quelque noire lumière sur nos régimes d'opinion et les carences de stratégie internationale qui en dérivent ? » gettyimages-625288940.jpgEffectivement, ces questions méritent d'être posées et d'autant plus aujourd'hui lorsque l'on constate la grande difficulté de la diplomatie française à trouver des soutiens, non seulement fiables mais fidèles, dans un monde de plus en plus instable et « balkanisé » ou, plus exactement, en pleine recomposition mondiale et redistribution des puissances et alliances : si les efforts du président Macron sont bien réels (même si on peut ne pas être toujours d'accord avec leur orientation), ils apparaissent souvent vains dans une Union Européenne qui ne partage pas la vision, toute française, d'une « Europe puissance » capable d'exister par elle-même. Même si l'actuel locataire de l'Elysée a bien intégré les mécanismes du spectacle d’État, il lui manque cet enracinement dans un terreau historique et familial qui fait la force de la Monarchie au Royaume-Uni, et cette inscription dans le temps « qui polit au lieu d'épuiser ». 

    Un autre intérêt de la Monarchie familiale, c'est sa capacité à rassembler et à rassurer, dans ces temps incertains : alors que se profile l'échéance d'un Brexit que ses partisans n'avaient pas sérieusement préparé (sans doute parce qu'ils n'y croyaient pas vraiment eux-mêmes) et que la classe politique britannique apparaît fort peu crédible pour assurer l'avenir, la Monarchie, par son calme et sa longévité, est bien le point de repère tout comme le trait d'union entre des citoyens si différents dans leurs choix et leurs identités communautaires. La Monarchie n'est pas la « fusion », elle est l'unité possible entre des particularités parfois mémoriellement antagonistes : le visage du nouveau bébé royal fait plus pour la paix civile que les grandes déclarations de principe des hommes politiques, qu'on le veuille ou non. Quand le socialiste Jean Jaurès évoquait « le charme séculaire de la Monarchie » (en était-il troublé ?), les images de la famille royale, celles de celui qui n'est, pour l'heure qu'un heureux père, deuxième dans l'ordre de succession et encore bien éloigné du moment de régner, démontrent à l'envi ce charme mystérieux et naturel au sens le plus fort de ses deux qualificatifs. 

    Le spectacle royal épargne à l’État britannique le discrédit total que pourrait lui valoir les errements de Mme May et les agitations europhobes comme « eurofolles ». Quand la politique parlementaire et ministérielle perd de son crédit, la Monarchie est la garantie de la pérennité de ce qui fonde la politique au-delà des calendriers électoraux et démocratiques : c'est dans les temps de difficulté pour le pays que la Monarchie est la plus importante et nécessaire sans participer elle-même aux débats ou aux divisions, comme le résumait un historien britannique qui expliquait qu'il n'y avait pas de Churchill possible sans un roi George VI... 

    1929471531.jpgLes diplomates français savent sans doute cela aussi, et M. Macron, qui connaît l'histoire, doit le ressentir un peu amèrement en constatant sa grande, sa douloureuse solitude de Chef d’État d'une République trop grasse et trop désabusée pour s'imaginer encore un destin. Au dîner d’État offert par Donald Trump aux époux Macron, une  fleur de lys ornait le menu officiel pour symboliser la France (Léon Daudet y aurait vu un heureux « intersigne ») : le jeune président français, qui connaît l'importance des symboles, a pu alors méditer, peut-être, sur « le malheur d'être en République quand on est la France »...  

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

    Lire aussi dans LAFAUTEAROUSSEAU ...

    Où Éric Zemmour médite sur « La leçon de la monarchie anglaise »

    Quoi de moins dans l’air du temps que ce royal baby ?

  • Les doléances royalistes dans le grand débat national. [Partie 1]

    Par Jean-Philippe Chauvin 

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    Depuis quelques semaines, les cahiers de doléances sont de retour, et cela nous rappelle aussi à notre propre histoire nationale et politique : le précédent de 1789 a ouvert la période révolutionnaire, dénaturant d'ailleurs rapidement le sens même des doléances rédigées dans les 60.000 cahiers issus de tous les coins et recoins du pays.

    Il est intéressant de noter que certains républicains pur jus s'inquiètent de ce « retour » d'une forme de consultation « pré-révolutionnaire », voire « contre-révolutionnaire » car ne s'inscrivant pas exactement dans le cadre de la démocratie représentative qui, parfois, porte si mal son nom !

    Cahier-Doleances.jpgEn fait, c'est la première fois depuis l'audacieuse demande du roi Louis XVI adressée aux « peuples du royaume », que l’État prend, à une telle échelle et sous cette forme ancienne, la responsabilité de demander à tous les Français, dans leur commune, leurs souhaits, leurs revendications, leurs propositions, au moment même où les colères, multiples et parfois incontrôlées, débordent et s'affirment en tumultes parfois incontrôlables. 230 ans que ce que l'on pourrait qualifier de « pays réel », entier et pluriel, n'a pas été ainsi appelé par « l’État légal » à prendre la parole... 

    Dans les cahiers de doléances finistériens et yvelinois étudiés par le quotidien Le Monde en son édition du dimanche 13-lundi 14 janvier 2019, et même si, à ce jour, la participation reste fort modeste et souvent œuvre de retraités, sans doute plus mobilisés par l'exercice du fait de la dévalorisation progressive des retraites, quelques revendications ressortent régulièrement, entre rétablissement de l'ISF (déjà repoussée par l'exécutif) et maintien, voire amélioration du pouvoir d'achat des gens modestes, entre suppression des avantages des anciens présidents de la République et mise en place du désormais célèbre Référendum d'Initiative Citoyenne, le RIC... Des revendications principalement matérielles avec une pointe de demande institutionnelle, comme pour rappeler que le « divorce » de plus en plus flagrant entre les classes dominantes « parisiennes » (au sens législatif du terme) et les classes dominées, souvent travailleuses et provinciales (sans méconnaître la part des populations franciliennes qui se sent aussi marginalisée au cœur même du système « parisien » mondialisé), mérite d'être évoqué et, surtout, surmonté. 

    Le grand débat national ne fait que commencer, et les cahiers de doléances n'en sont qu'un des aspects, mais que nous aurions tort de négliger ou de laisser à d'autres. Pourquoi bouder cette initiative, même si l'on peut légitimement être sceptique sur ses débouchés concrets et que l'on peut, même, s'inquiéter de certaines dérives liées aux effets de masse ou aux manipulations des groupes « féodaux », politiques comme syndicaux ? L'idée d'associer les maires à l'organisation du débat, ceux-là mêmes qui sont souvent les plus proches des préoccupations quotidiennes et qui forment, d'une certaine manière, « le pays réel des notables légaux » (mais sans grand pouvoir législatif, faute d'une décentralisation mieux ordonnée et plus poussée), est une bonne idée dont il faut souhaiter qu'elle ne soit pas le moyen de « court-circuiter » les citoyens actifs, ceux qui proposent et s'engagent dans les « discussions du concret ». 

    NVGeibGPd0bcIk8YdzNixp0Jfv0.jpgIl est des thèmes que les cahiers de doléances n'ont pas encore, semble-t-il, abordés et qui peuvent l'être en ces deux mois de débats et de rédactions, et que les royalistes auront à cœur d'évoquer : sur les questions régionales, par exemple, la nécessité d'un nouveau découpage territorial qui prenne aussi en compte les particularités historiques, comme en Alsace ou en Bretagne, avec le rattachement souhaitable de la Loire-Atlantique à la région administrative bretonne ; sur les questions d'aménagement du territoire avec un véritable « redéploiement rural » qui permette de redonner vie et vitalité à nos villages, et les nouvelles techniques de communication peuvent favoriser, par le télétravail par exemple, cette nécessaire politique ; sur les questions environnementales avec une meilleure prise en compte des intérêts locaux pour la préservation des paysages, ce qui éviterait bien des conflits et des blocages, comme on l'a vu jadis à Notre-Dame-des-Landes, dont la population a longtemps été tenue à l'écart des décisions prises « d'en haut » quand elles concernaient aussi les gens « d'en bas » ; sur les questions économiques, avec un soutien, étatique comme régional, plus actif au « Produire français » et un meilleur contrôle des pratiques de la grande Distribution ; sur les questions agricoles, avec le soutien aux agriculteurs qui veulent se dégager du productivisme et des jeux mortifères d'un Marché qui ne favorise plus que les « gros » quand il faut permettre à tous de vivre du travail de la terre et de la ferme ; sur les questions patrimoniales, avec une politique de rénovation et de valorisation à grande échelle de ce qui fait la richesse de notre pays en tous ses territoires, et pour lesquelles Stéphane Bern et tant d'autres ne cessent de se mobiliser malgré les petites manœuvres de Bercy ; sur les questions scolaires, avec la nécessité d'une plus grande autonomie de fonctionnement des établissements, de la maternelle à l'université, dans le cadre de la commune et de la région plutôt que dans celui de l’État qui ne doit jouer qu'un rôle d'arbitre et, éventuellement, d'investisseur (ou de facilitateur) pour certaines branches de la Formation des intelligences françaises... 

    Ne laissons pas à d'autres le monopole du débat et sachons, en tant que royalistes politiques et enracinés, soucieux du Bien commun et des libertés françaises, saisir l'occasion qui nous est donnée de faire entendre des idées que nous ne cessons de défendre depuis des décennies, non pour le plaisir mais pour le bien de la France, de ses territoires comme de ses habitants... ■ 

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     Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Les faits ne sont pas si têtus face à une idéologie entêtée !, par Christian Vanneste.

    “Les faits sont têtus” écrivait Lénine, et le Russe très peu marxiste Mikhaél Boulgakov ajoutait dans son merveilleux roman, “Le Maître et Marguerite” : ” les faits sont la chose la plus obstinée du monde”. Entre Lénine, mort en 1924, et Boulgakov, qui écrit son ouvrage sous Staline, le premier a pris le pouvoir en s’appuyant sur les faits, tandis que le second installait une dictature totalitaire qui instaurera une sorte de bulle où les faits étaient niés par l’idéologie, l’histoire révisée, les statistiques corrigées, la pensée contrôlée.

    christian vanneste.jpgC’est ce régime qui inspira “1984” d’Orwell. Les Français vivent aujourd’hui, eux-aussi dans une bulle idéologique. C’est bien sûr un système plus doux, sans goulag, mais où la langue de bois du pouvoir est enveloppée dans la pensée dominante de l’oligarchie qui règne dans l’organisation politique et administrative du pays et dans la désinformation idéologique qui prédomine dans les médias. Ainsi un certain nombre de faits sont présentés avec dédain, et inversés. Le fait brutal dont le Français fait l’expérience est traduit, analysé, décrypté, comme le disent sans vergogne certains journaux, pour devenir une illusion qui masquerait abusivement son contraire. Ainsi, l’insécurité par exemple ne serait qu’un sentiment subjectif qui voilerait la réalité d’un pays où la violence serait demeurée objectivement stable ou aurait même reculé depuis des décennies. C’est le discours de l’actuel ministre de la Justice, emblématique de la caste qui donne le “la” de la pensée unique en France. Habité par les théories développées dans les sciences molles qui ne sont souvent que de l’idéologie déguisée, celui-ci nie l’évidente réalité des liens entre la montée de l’insécurité, l’absence d’assimilation comportementale de nombreux immigrés, et la communautarisation géographique qui crée des îlots où les modèles de comportements et les règles de vie diffèrent du reste du pays. Pour mesurer la délinquance de manière objective et indépendante, avait été créé en 2004 un Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales. Il a été discrètement supprimé fin décembre 2020. Quand on ne veut pas révéler sa maladie au malade, il est mieux de casser le thermomètre.

    L’une des réalités que refuse l’aveuglement obsessionnel de nos élites est la démographie. La polarisation sur les droits de l’individu et leur extension continue fait oublier que l’homme est avant tout un animal social, dont les idées et les actes dépendront de l’influence du milieu au sein duquel il aura été éduqué, et du rapport de forces qu’il évaluera entre le groupe auquel il appartient et les autres. Une classe scolaire composée très majoritairement d’enfants d’immigrés issus de fratries nombreuses baignant dans une ambiance culturelle distincte de celle du pays d’accueil par sa religion, par ses moeurs résistera à l’enseignement et établira une sorte de censure à l’encontre de celui-ci. L’enseignant, par prudence, évitera certains sujets, la direction refusera tout problème, le ministère adaptera les programmes. Récemment, à Cergy, un “Algérien” a clamé son racisme à l’encontre des Noirs et rappelé l’existence de l’esclavagisme arabo-musulman. Ce dernier est un fait répandu d’Alger à Zanzibar et qui d’ailleurs ne visait pas que les Africains mais aussi les Européens chrétiens. Des personnages aussi prestigieux que Cervantès ou Saint-Vincent de Paul ont été esclaves des Barbaresques, et rachetés à prix d’or par les congrégations spécialisées dans ce type de sauvetage. La loi française se voile la face et veut ignorer ces faits au prétexte, selon son instigatrice, Mme Taubira, que cette vérité créerait un malaise chez les jeunes Arabes musulmans immigrés en France. Ainsi, on enseigne la repentance chez les jeunes Français pour un esclavage qui ne concernait qu’une poignée de leurs ancêtres à Nantes ou à Bordeaux et dans les colonies insulaires du XVIIIe siècle, en omettant de rappeler que lors de la seconde vague coloniale, sur le continent africain, c’est au contraire l’arrivée des Européens comme Savorgnan de Brazza qui mit fin à la servitude. La pression démographique et la trahison des élites convergent pour inverser la réalité des faits et imposer l’idéologie dominante. Or la démographie est la clef de tout.

    La France était l’une des toutes premières puissances du monde tant qu’elle dominait les autres nations européennes par le nombre de ses habitants. L’évolution des moeurs au XVIIIe siècle, la Révolution et son égalitarisme partageur, les guerres sanglantes menées de 1792 à 1815 ont ruiné cet avantage sans que les Français en prennent conscience. 1870, 1940, et, entre les deux, la victoire arrachée par une hécatombe en 1918, étaient pourtant des avertissements sévères. L’immigration vers le pays des “Droits de l’Homme” d’une foule d’étrangers enthousiastes devait compenser le vide à l’époque où l’école de la République instruisait sans complexe et où la plupart des immigrés venaient de pays catholiques. Ce n’est plus le cas, si cela l’a jamais été. Les immigrés ne sont plus catholiques, sont loin d’être enthousiastes, viennent pour des motifs économiques et sociaux, conservent souvent leur nationalité étrangère en plus de la carte d’identité française pourvoyeuse de droits. En cas de conflits, de quel côté se rangeraient-ils ? L’évolution démographique projette de manière inéluctable un changement de population, de moeurs, de pays, et notre “élite” décadente et suicidaire s’acharne à promouvoir l’individualisme hédoniste, qui tue la famille reproductrice et éducatrice au profit de la foule solitaire des enfants sauvés de l’avortement, virevoltant d’un couple à un autre, suivant leurs désirs du moment, laissant leur progéniture grandir sans repère. Cette manière de vivre n’a aucun avenir. Elle programme l’effacement de ceux qui s’y complaisent. Mais les faits ne sont pas si têtus, puisque en fonçant vers le ravin, les idéologues et les politiciens persistent à klaxonner leur refus du réel.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

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    MBS, Prince héritier d'Arabie Séoudite, est à Paris, et Ouin-Ouin, président de la Ligue des Droits de l'Homme est venu pleurer, hier matin, sur France info, disant - en substance, et entre autres insanités - que cette visite était une honte, et qu'elle était contraire aux "valeurs" (!) du pays des droits de l'homme...

    Certes, nous ne souhaiterions pour rien au monde à la France un Régime et une Société qui seraient un tant soit peu comparables à ce que l'on voit en Arabie.

    0n rappellera juste, cependant, à ce monsieur Ouin-ouin que son "pays des droits de l'homme", son Système, plutôt, sa République idéologique, a froidement perpétré le premier Génocide des Temps modernes, le Génocide vendéen, précurseur, matrice et modèle de tous les suivants, et qu'il ajoute à ce crime de Génocide un second, terrible lui aussi : celui de mémoricide... 

    On lui rappellera aussi cette horreur proférée par Clemenceau :

    "J’approuve tout de la Révolution : j’approuve les massacres de septembre où, pour s’éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

    J’approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d’être jetées dans la Loire, avaient à la fois l’angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.

    J’approuve les horreurs de Lyon, où l’on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.

    Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu’on y touche.

    Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l’État, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat..."

    Quand on approuve "ça", monsieur Ouin-Ouin, Génocide/Mémoricide, propos abjects de Clemenceau et tout le reste, on ne vient pas pousser des cris d'orfraie à la radio...

    Il vaudrait peut-être mieux avoir l'ouverture d'esprit de vous informer, en lisant, par exemple, notre courte note, en page d'accueil de notre Quotidien :

    (2/2) Ces évènements historiques, ces faits et idées reçues qu'il nous faut "reprendre", et qu'il faut re-nommer correctement : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    Il semblerait que le nombre de morts soient plutôt autour des 220 000.

     

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    1. Guillaume Bigot a évidemment raison :

    "La souveraineté européenne : c'est un attrape-nigaud !..."

    • (extrait vidéo 2'08)

    https://twitter.com/Guillaume_Bigot/status/1669423866236612608?s=20

    • (l'intégrale ici, 8'56)

     youtu.be/1bwy5IcFy5s

    Guillaume Bigot : «La souveraineté européenne, c'est la cigarette qui  dégage les bronches» - Vidéo Dailymotion

     

    G.Bigot - Réessayons la France #2 - L'UE contre la souveraineté énergétique  française. - YouTube

     

    2. On en apprend de belles, sur Sandrine Rousseau (source Marianne) : Derrière la polémique Jadot-Rousseau, il y a la question des législatives. Sandrine Rousseau refuse de se présenter dans sa région de travail et d'origine, qu'elle juge bien trop difficiles, et exige d'être parachutée à Paris dans une circonscription gagnée d'avance. C'est chose faite : Sandrine Rousseau a obtenu son parachutage dans la 9eme circonscription de Paris, en dépit du refus des militants locaux qui s'y sont opposés par deux fois... Elle est à ce point convaincue de son impopularité ?...

    Entame de l'article de Marianne, réservé aux abonnés :

    https://www.marianne.net/politique/ecolos/la-sororite-tu-ten-souviens-evincee-par-sandrine-rousseau-leelv-claire-monod-reagit

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    3. Incroyable mais vrai : Benoît Payan, Maire non élu de Marseille, peut-être légal mais sûrement pas légitime, transforme "Le château de ma Mère" en Maison de  quartier et "vire" Nicolas Pagnol, petit-fils de l'Académicien !...

    Le château de la Buzine, dirigé par Valérie Fédelle, est devenu un lieu culturel qui compte, en Provence.
     
    (Source Le Figaro Culture, article de Léna Lutaud)
    Le château de la Buzine, dirigé par Valérie Fédelle, est devenu un lieu culturel qui compte, en Provence. 

    INFO LE FIGARO - Malgré un bilan excellent, le petit-fils de l'écrivain et son équipe sont sommés de quitter le château de la Buzine. Benoît Payan, maire de Marseille, souhaite confier ce lieu mythique, symbole patrimonial de la Provence, à une association ouvrière dont le cœur de métier est la gestion de centres sociaux.

    C'est un coup de téléphone auquel Nicolas Pagnol, petit-fils du célèbre écrivain et cinéaste, ne s'attendait pas du tout. Mercredi 14 juin, Jean-Marc Coppola adjoint à la Culture (PC) de la mairie de Marseille -avec qui il a toujours eu de très bons rapports- lui annonce que le comité en charge de la délégation de Service Public du château de la Buzine a décidé ne pas lui renouveler son contrat.

    «La mairie de Marseille nous vire pour nous remplacer par une association ouvrière dont le cœur de métier est la gestion de centres sociaux et n'a aucune expérience en équipements culturels, dit-il d'une colère froide. Ils vont transformer ce lieu mythique du patrimoine de Provence en Maison de Quartier. Ce château ce n'est pas juste quatre murs et un toit. C'est l'histoire de mon grand-père. J'y suis extrêmement attaché. Au-delà de mon cas personnel, c'est un lieu phare pour tous les Provençaux. Ce château symbolise leur langue, leur culture, leur patrimoine..."

    DECIDEMMENT, EN TOUS DOMAINES,

    CE PAYS LEGAL EST DE PLUS EN PLUS LÉGAL (PEUT-ÊTRE)

    MAIS AUSSI DE PLUS EN PLUS "EN FOLIE",

    AUTANT QU'IL EST DE MOINS EN MOINS LÉGITIME...

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    4. Entièrement d'accord avec Grégoire de Fournas :

     
    "Pour le ministre du commerce extérieur, il vaut mieux acheter une télévision chinoise plutôt que française « parce que c’est moins cher ». Avec ce genre d’incapable, on comprends mieux pourquoi la balance commerciale accuse un déficit record de 160 milliards d’euros !"
     
    (extrait vidéo 1'09)
     
     
    Pouce bas - Non - SGEN-CFDT Académie de Lyon

     

    5. Proposé par David Dobsky, sur tweeter : plus que "pas mal !", "excellent !"

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    6. C'est la fin de semaine, on a peut-être un peu plus de temps, et l'on peut peut-être se consacrer un peu plus à des sujets culturels. Le "sujet" proposé par Défense de la langue française tombe donc à pic :

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    7. Et, dans le même ordre d'idée, l'on terminera cette série d'aujourd'hui par un petit sourire - même si le sujet est assez grave malgré tout, dans ce qu'il révèle... - en constatant que le Système est vraiment tombé bien bas... (c'est sur Actu Forces de l'ordre) : Incroyable découverte dans le jardin bio géré par les détenus de la prison de Toulon : Les pieds de tomates remplacés par des pieds de cannabis...

    https://actuforcesdelordre.fr/2023/06/15/incroyable-decouverte-dans-le-jardin-bio-gere-par-les-detenus-de-la-prison-de-toulon-les-pieds-de-tomates-remplaces-par-des-pieds-de-cannabis/

    Ce Système failli transforme vraiment la France en poubelle/pétaudière !

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

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    L'ÉOLIEN, STOP !

     

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    1. Une vulgaire infox, voilà à quoi en est réduite cette pauvre Raquel Garrido, qui prétend avoir été agressée et fait appel à... la police ! Ce qui lui vaut ce touite amusé de Bruno Attal :

    Bruno Attal
     
    "#Garrido gazée à #Drancy a fait appel à la #Police. Vous savez #LaPoliceTue… Elle accusait jadis la police de la gazer avec du gaz de la seconde guerre mondiale. #LFI et #Melenchon nous détestent… Enfin pas toujours."

    (extrait vidéo 0'45)

    https://twitter.com/Bruno_Attal_/status/1537769684837212160?s=20&t=T2hSW-O2hOSR0TKeSXEpTQ

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    (du même Attal, sur touiteur, une charade, nettement moins distinguée, certes, mais, bon... C'est samedi... Et puis ce n'est qu'un juste retour de bâton, vulgaire, a quelqu'un qui vit et pratique habituellement la vulgarité : pourquoi se plaindrait-elle ?...

    Bruno Attal
    "CHARADE Mon premier est un rongeur omniprésent à Paris. Mon second est la 11eme puis la 12eme lettre. Les trains s’arrêtent dans mon 3eme. Mon 4eme se met à la fenêtre. Mon tout est antisémite, distingué, pète au lit avec fierté et a dit « va suc.. ton chef conna.. » c’est ?"
     
    Bon, promis on arrrête, là...)

     

    1 BIS. C'est la même Garrido qui, devant une participante effarée par son propos, demande "...la force de trouver le chemin vers... la réconciliation avec les terroristes eux-mêmes"...

    (extrait vidéo 0'21)

    https://twitter.com/stanislasrig/status/1537723244765138950?s=20&t=V8v0YPU2WYL5HgIIWLCCDg

    Offrons à cette "terroriste un jour, terroriste toujours" de Raquel Garrido une réponse "non genrée" :

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    3. La toujours excellente Agnès Verdier-Molinié dresse un bilan fiscal du premier quinquennat Macron, et remet les penduloes à l'heure, les vérités à l'endroit :

    "...Entre 2017 et 2021, on a une hausse de 54 milliards des impôts payés par les ménages..." 

    Nous l'avons dit souvent, redisons-le une fois de plus : quelle excellente Ministre des Finances du Roi de France elle nous ferait !...

    (extrait vidéo 2'15)

    https://twitter.com/JL7508/status/1537780637427449856?s=20&t=K20a3xJEPq7wnHvCsyArTg

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    4. Inconnu de la très grande majorité des Français jusqu'à ces dernières semaines, l'excellentissime "Canon Caesar" est l'une des meilleures vitrines possibles des performances de très haut niveau de nos ingénieurs, concepteurs, fabricants etc... qui placent l'armée française dans le très réduit peloton de tête des meilleures armées du monde. Du moins en ce qui concerne les matériels. Le problème vient de leur nombre : nos Armées disposent de trop peu de ces canos, comme du reste : trop peu de chars, trop peu d'avions, trop peu de missiles et de drones, trop peu de munitions un seul porte-avion... Nos matériels sont parmi les meilleurs du monde, les tout premiers par leur qualité, mais leur quantité est dramatiquement insuffisante. Il semblerait que le semble-Président vienne de s'en rendre compte, après avoir donné 12 de npos Canons Caesar à l'Ukraine, puis 6 supplémentaires récemment. Or, l'armée française disposait de 77 canons Caesar : elle vient donc de perdre le quart de notre armement d'artillerie...

    C'est l'occasion de redire ce que nous disons depuis la création de lafautearousseau, fin février 2007 :

    il faut passer notre budget militaire à 4% du PIB,

    1% pour chaque Arme (Air, Terre, Mer),

    et 1% pour "le nucléaire"

    (toutes Armes confondues)

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    https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/caesar

     

    5. À lire absolument, l'ouvrage proposé par l'Institut ILIADE : L’histoire d’Al-Andalus est-elle celle du « paradis multiculturel » que l’on dépeint parfois ? Cet ouvrage déconstruit ce mythe et rétablit la vérité sur ce que fut l’Espagne sous domination musulmane entre le VIIIe et le XVe siècle...

    https://boutique.institut-iliade.com/product/al-andalus-limposture-du-paradis-multiculturel/

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    6. Les provocations vestimentaires islamiques continuent de plus belle ! Dans Valeurs : Yvelines : un maître-nageur accusé de racisme après avoir demandé à une femme de retirer son burkini. L’employé du centre nautique a été la cible d’insultes et de menaces en faisant respecter le règlement dans l’espace baignade :

    https://www.valeursactuelles.com/societe/yvelines-un-maitre-nageur-accuse-de-racisme-apres-avoir-demande-a-une-femme-de-retirer-son-burkini

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    7. Un peu de cette beauté qui sauvera le monde, pour clôturer cette série d'aujourd'hui... Le Château de Versailles communique :

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Voilà où en est la progression du "sale boulot" du Système, qui est - rappelons-le - d'éradiquer par "une guerre d'extermination" le catholicisme en France (René Viviani, 1906). Le catholicisme et, plus généralement, toutes les Traditions constitutives de la France d'avant la Révolution.

    Au moment où "on" nous impose la soi-disant "fête" (?) d'Halloween - laideur et sorcières en lieu et place de la beauté de "tous les saints" - "on" va, peu à peu, chercher à "éteindre" Noël : en s'appuyant "et" sur des parents "issus de l'immigration/invasion" (musulmans, évidemment) "et" sur des islamo-gauchistes, idiots utiles de l'islamisme, ravis de trouver là une force d'appoint pour leur permettre de continuer leur travail de démolition de nos deux mille ans d'histoire; sans se rendre compte - les insensés ! - que devenus les plus forts - s'ils le devenaient, mais cela n'arrivera pas... - les islamistes les feraient disparaître aussitôt pour établir une théocratie totalitaire : l'Iran, l'Arabie Séoudite, l'Afghanistan...?

    Merci, mais non merci : nous préférons notre Noël, notre Toussaint, notre christianisme et notre Europe avec ses gréco-romain et judéo-chrétien !

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    Ce sale combat de la république idéologique, du Système, contre tout ce qui constitue notre Être profond, contre "la France", tout simplement, est, hélas, bien avancé; mais Clemenceau lui-même le disait : "la Révolution n'est pas terminée..." Les virus aussi sont mortels, et la Révolution, de par sa fausseté, peut très bien mourir à cause d'elle-même, s'auto-détruire à la longue, comme est mort le marxisme-léninisme en URSS, victime de ses propres erreurs et faussetés.

    Et tant qu'il restera des combattants de la France éternelle, de la Croix et des Lys, comme le disait magnifiquement notre grand Jacques Bainville : "...pour les Renaissances, il est encore de la foi."

    (extrait vidéo 1'44)

    https://twitter.com/Scouts_Europe/status/1587050745291018240?s=20&t=1y-ILSWsflhA3Jqq2GEU8Q

     
    La sortie de la messe finale de Vézelay 2022 des Guides et Scouts d'Europe...

     

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    1. Petite remise des pendules à l'heure, c'est toujours utile...

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    2. D'accord avec Ivan Rioufol et sa synthèse du scandale de la gestion criminelle de la crise COVID sur (CNEWS)

    (extrait vidéo 2'18)

    https://twitter.com/GillesWell/status/1587213591534600192?s=20&t=GtYny_91VC4mHKRa2MZuSA

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    2 BIS. Et pour être bien clair, sur la question du "passe vaccinal" aussi :

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    4. Gilles-William Goldnadel réagit - avec une ironie juste et bienvenue - aux reportages des JT sur la "MocroMafia" marocaine, qui terrorise les Pays-Bas.

    "Excellent reportage sur France 2 sur la « #MocroMafia » (mafia marocaine) qui terrorise les Pays Bas en assassinant journalistes, avocats et juges et qui menace la famille royale. Sauf à être dans l’indigne récupération, on ne saurait faire le moindre lien avec l’immigration."
     

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    Le chef de la mafia marocaine aux Pays-Bas, Ridouan Taghi, arrêté à Dubai...

     

    5. Le soi-disant "couple franco-allemand", utopie débile des "Princes des nuéers" qui, hélas, nous gouvernent (si mal !) ? Markus Kerber, économiste allemand, en parle très bien, lui qui représente parfaitement nos ennemis de l'Allemagne unie et du quatrième Reich (économique) d'aujourd'hui...

    (extrait vidéo 2'07)

    https://twitter.com/PhilConte2/status/1587093844709068800?s=20&t=1y-ILSWsflhA3Jqq2GEU8Q

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    Quatrième de couverture :

    En France, on se prévaut d'appartenir à un " couple franco-allemand " qui serait la locomotive de l'Europe. On sous-entend ainsi que les deux pays sont à égalité au sein de l'Union européenne et qu'ils la conduisent main dans la main. Pourtant, cela n'a jamais été vrai !
    Si l'Europe a d'abord été française, pendant les périodes gaulliste et post-gaulliste, elle est désormais allemande. La réunification, l'erreur historique qu'a représenté l'introduction de l'euro, les élargissements à l'Est après la chute du mur de Berlin, ont signé l'avènement d'une sorte de nouvel " Empire central " piloté depuis Berlin.
    La République fédérale l'a-t-elle voulu ? Probablement pas, ou pas de manière si nette. L'Allemagne demeure un " hégémon réticent " et se fait même chaque jour plus " souverainiste ". Mais les structures de l'Union européenne telles qu'elles existent entraînent une consolidation paradoxale de son poids chaque fois qu'elle agit dans le sens de l'affirmation ou de la préservation de ses intérêts nationaux. Or c'est ce qu'elle fait de manière systématique désormais, à l'exact inverse de la France, qui s'inscrit davantage dans une perspective post-nationale.
    Loin de former un couple avec l'Allemagne, notre pays est aujourd'hui à sa remorque. Une situation qui n'est pas pour déplaire aux élites complaisantes qui le gouvernent, et utilisent l'argument allemand pour faire régner en France un certain ordre.

    Alors, quel avenir pour l'Europe, à l'heure où la France européiste d'Emmanuel Macron fait face au retour des nations, en Allemagne comme ailleurs ? Un essai corrosif – et salutaire – sur l'amitié tourmentée des deux principaux partenaires de l'Union européenne.

     

    6. Lu (et approuvé) sur Europhobe (tweeter) :

    "Silence assourdissant autour du bradage d'#Exxelia. Cette pépite fabrique des composants pour les sous-marins Barracuda, le Rafale et le... F35 ! Cela veut donc dire que l'US Air Force est dépendante d'une entreprise française ! Un petit atout que #Macron va lâcher. Impensable."

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    7. 4 minutes d’explications de ce que sont les improprement nommées "bassines" par Pascal Perri (@pascalperri) :

    (extrait vidéo 4'09)

    https://twitter.com/fmomboisse/status/1587344582148251648?s=20&t=Na0wkGkj-TSL1j1aVp8gyw

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    À DEMAIN !

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Macron le boni-menteur et son semble-gouvernement nous disent de nous chauffer un peu moins, de rouler un peu moins, de pratiquer des "écogestes" (!). Mais, que le Pays légal commence par donner l'exemple ! Et pour en prendre justement un seul, d'exemple : pourquoi ne pas supprimer l'immense parc automobile des "voitures de fonctions", toutes administrations confondues, dans tout le pays, depuis les grandes villes (500 voitures à Marseille sous l'ère Gaudin) jusqu'au sommet de l'État, en passant par les Préfectures et Régions, les Administrations ? Dans les royautés nordiques, les ministres vont au travail en métro...
    Rappelons aussi que les grands de ce monde, avant de nous donner des leçons, pourraient aussi, avant nous, faire des économies, et à une échelle bien plus grande : gigantesque !
    Peut être une image de 15 personnes et personnes debout
     
    Des exemples ? :
    les Jeux olympiques d'hiver se sont déroulés à Pékin sur de la neige artificielle;
    en France, des stations de ski éclairent des pistes jusqu’à minuit pour que les "lève tard" puissent skier en nocturne;
    la Lufthansa effectue 8.000 vols "à vide" pour garder ses créneaux de vol;
    un grand nombre des grands matchs de foot se déroulent en soirée sous les spots de méga projecteurs qui consomment à tout va;
    les 8 nouveaux et gigantesques stades de foot appelés à recevoir la Coupe du monde au Qatar sont climatisés, en plein désert;
    le plus grand paquebot du monde, le Wonder of the seas, va promener 7.000 passagers, 2.300 membres d'équipage et... tourner en rond sur les mers;
    les milliardaires s'offrent des voyages dans l'espace à des conditions "astronomiques", et on ose nous montrer ces images au 20h de TF1 et France 2, alors que des centaines de milliers de Français (des millions ?), nous disent ces mêmes 20h, restreignent leurs achats alimentaires, repoussent leurs dépenses de santé, se privent de choses importantes, voire simplement nécessaires;
    Alors,
    quand des rigolos pas drôles du tout veulent - "par souci d'écologie", qu'ils disent ! - interdire de rouler avec une voiture diesel un peu ancienne à des gens qui n'ont pas les moyens de changer de voiture et qui doivent s'en servir pour aller travailler;
    quand d'autres rigolos pas drôles du tout ont fermé Fessenheim alors qu'ils rouvrent la centrale à charbon de Saint Avold, en Moselle;
    quand on voit tant de gabegie, d'incohérences, de gaspillages etc... on ne peut que répondre à ces faillis en tout genre : commencez par balayer devant votre porte, au lieu d'essayer de nous culpabiliser et de faire retomber la faute sur nous !
     

     

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    1. Encore un exemple, pour ce qui précède : le G7 ! Déplacement de Macron au G7 à Elmau : un Airbus A330 et un Falcon pour le vol Paris Munich, puis un Hélico super-puma AS332 venu spécialement de Villacoublay pour les 100 derniers kilomètres Munich/Elmau. Un seul appareil n'aurait-il pas suffi ? On dirait Elon Musk, sauf que, là, c'est nous qu'on paye !

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    2. C'est par la tête que pourrit le poisson. Et "la tête" d'Edwy Plenel... En Norvège, un terroriste islamiste Zaniar Matapour, Iranien déjà connu/condamné/suivi/ radicalisé etc... a "tiré dans le tas" autour d’un bar connu pour être fréquenté par des homosexuels en plein centre-ville d' Oslo, faisant deux morts et 21 blessés. De quoi s'inquiète Plenel ? De cette violence ? Que nenni ! Des répercussions que cela pourrait avoir avoir en France, à cause de la percée de l'extrême-droite ! Ce n'est plus de l'esprit tordu, de la mauvaise foi, du "delirium tremens", mais... du délirium très épais !!!!!

    À CE STADE, EDWY, IL FAUT "CONSULTER", C'EST URGENT !

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    2 BIS. Il n'y a pas que Plenel qui devrait "consulter" : Sandrine Rousseau aussi ! Elle ne craint pas de s'afficher toute joyeuse, aux côtés de la soeur d'Adama Traoré, "le violeur à la fourchette", homosexuel refoulé, ainsi appelé parcequ'ii obligeait son co-détenu à lui faire des fellations, plusieurs fois par jour, sous la menace de sa fourchette. On rappellera donc à Sandrine Rousseau que la loi française considère également comme un viol le fait de forcer son codétenu à vous faire une fellation, particulièrement lorsque l'opération est répétée plusieurs fois par jour et ce pendant des mois...

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    Au centre, Taha Bouhafs, qui a défilé (?) avec une tête de Marine Le Pen au bout d'une pique et qui est poursuivi pour de multiples agressions sexuelles; à droite, une des membres du "gang des Traoré", qui violent la loi française par leur polygamie, et qui défend un de siens, violeurs...

    Bref, que du beau monde ! 

     

    4. D'accord avec Thierry Mariani :

    "...Les sanctions sont une stupidité, elles ne feront jamais baisser la Russie car le reste de la planète ne les applique pas. Par contre qui paie la note ? Les Européens. Et les seuls qui profitent de la guerre sont les USA..."

    (extrait vidéo 2'09)

    https://twitter.com/MariouPaul/status/1541259058371493890?s=20&t=KiBICF0h7Fv7twzrwupEAA

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    5. Bossez, Français, bossez encore et toujours ! Il y a tant de privilégiés, dans le Système pourri, qui attendent votre argent pour se le répartir et le dévorer enter eux ! L’ex-ministre de la Défense, Sylvie Goulard, a été nommée au poste de sous-Gouverneur de la Banque de France avec 19.200€ par mois ! Soit, si l'on sait encore compter, 230.400€ par an Une belle promo après avoir été virée du gouvernement pour l’affaire des détournements et des emplois fictifs du MoDem ! Quoi ? Que dites-vous ? On ne vous entend pas ! Vous avez du mal à remplir votre chariot de provisions et achats indispensables ? Et alors ? Vous croyez que c'est le problème du Système ?

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    Il paraît qu'il fut un temps où il y avait des privilégiés ? Oui, c'est vrai : c'est maintenant ! Et c'est ici !

     

    6. Bon commentaire d'Emmanuel de Villiers, sur tweeter :

    "Le Pdt Macron s’étourdit dans les grandeurs des sommets internationaux tout en acceptant par hypothèse la présence de communistes au gouvernement de la France. Il a vraiment rien compris au poids de l’histoire Soljenitsyne et le goulag."

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    7. Hypocrites, Tartufes et Privilégiés du Système, unissez-vous ! Et prenez Pap NDiaye comme saint Patron !

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    Il est pour la mixité sociale, pour le vivre ensemble et autres sornettes, mais toutes ces billevesées, c'est...pour les autres ! Pour lui, il reconnaît et assume pleinement avoir placé ses enfants à l'École alsacienne, établissement privé et élitiste, afin qu'ils aient une "scolarité sereine"
    C'est pas beau, ça ?
    Tartufe, quand tu nous tiens !

     

     

    À DEMAIN !

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  • Lire Jacques Bainville (XXVII) : De la Révolution et des Révolutions (I/II)

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 121 photos) 

     

    TERREUR GUILLOTINE 1.jpgDès que certaines questions sont posées, elles exigent impérieusement une réponse. L'esprit n'a plus de repos jusqu'à ce qu'il ait reçu une explication qui le satisfasse. Et les livres qui offrent un aliment à cette curiosité après qu'ils l'ont fait naître sont toujours sûrs de retenir le lecteur.

    L'ouvrage de M. Louis Madelin, la Contre-Révolution sous la Révolution est de cette nature. Que dit l'auteur dès les premières pages ? Des choses qui ne sont pas nouvelles ni inconnues mais qu'il rapproche et dont le rapprochement suscite un problème.  

    Tout le monde sait qu'en 1789 la France ne désirait à aucun degré une révolution dans le sens que le mot a pris par la suite. Dans le vieux langage révolution signifiait changement et, en quelque sorte, changement périodique. Montesquieu parlait des révolutions qui se produisent tous les dix ans dans les sociétés. Il en parlait comme un astronome. Lorsque le chancelier Maupeou avait dissous les Parlements, on avait dit "la révolution de Maupeou". Quand on prononçait le mot de révolution au moment de la convocation des États généraux, personne n'entrevoyait des échadauds ni toutes les choses terribles que le même vocable a représentées depuis. Si l'on se fût douté alors de ce qui allait se passer, il est probable qu'on eut dit "éversion", terme employé d'ailleurs aussi bien par les écrivains contre-révolutionnaires que par les écrivains révolutionnaires à la chute de la monarchie.

    C'est devenu un lieu commun de dire que, la chute de la monarchie, la France ne la voulait pas et que, selon le mot d'Aulard, il n'y avait pas dix Français pour désirer la République ni pour la croire possible. Les Cahiers en font foi. Marat et Robespierre sont témoins comme David et la Sibylle. On a du reste découvert que Marat dans ses violences appelait un dictateur et que ses frénésies préfiguraient une sorte de national-socialisme. Quant à Robespierre, il est un de ceux dont la disparition a laissé le plus d'énigmes. 

    C'est également devenu un lieu commun de dire que les Français, en 1789, aspiraient à l'égalité et non pas à la liberté. Ils ont toujours fait bon marché de la liberté politique. Être libre c'est surtout être égal. Louis XVI, et ce fut son énorme erreur, ne comprit pas que la nation, loin de se plaindre d'un excès d'autorité, était prête à accorder au roi, pour accomplir les réformes, beaucoup plus de pouvoirs qu'il n'en avait et qu'il n'était capable d'en prendre, si d'ailleurs son esprit n'eût été rempli d'idées contradictoires et qui, en se heurtant, provoquèrent la catastrophe. Car il avait bien convoqué les États généraux avec l'intention de se servir du Tiers contre les deux autres ordres réfractaires, tandis qu'il restait fidèle au système fénelonien, aux Tables de Chaulnes, au pot-pourri du libéralisme féodal et à la mythologie d'une prétendue constitution de la monarchie française, ce qui annulait les actes du malheureux souverain et lui avait fait commettre la première faute d'où les autres découlèrent, c'est-à-dire le rappel des Parlements, véritable cassation du testament de Louis XV, accomplie au nom du respect dû aux vieux corps de l'État. Si l'on cherche la raison pour laquelle le Comte de Chambord a manqué le trône, peut-être la trouve-t-on dans son mot : "Quand vous voudrez, nous reprendrons le mouvement de 1789." Il lui semblait que ce mouvement avait dévié. Ainsi Louis XVI croyait ramener la France à un état historique purement imaginaire. 

    Louis XVI devenu roi avait, nous venons de le dire, rétabli les Parlements et appelé au ministère Turgot avec un programme de réformes que les Parlements combattirent comme ils devaient les combatttre, c'est-à-dire avec fureur. En 1789, il recommença exactement la même faute en vertu des mêmes principes. C'est ainsi que la monarchie fut conduite à une chute dont personne ne voulait et nous revenons après ce détour nécessaire au sujet du livre de M. Madelin. 

    La France, en 1789, est toute royaliste. Les convulsions arrivent par les erreurs énormes du gouvernement. L'ensemble du pays reste conservateur et modéré. Il ne réprouve pas seulement les excès. Militante ou non militante, la contre-révolution se manifeste pendant tout le cours de la Révolution. C'est elle qui donne au 9 Thermidor le caractère d'une réaction. Pour se défendre contre elle, les régicides se forment en syndicat et, à la fin, se font protéger par Bonaparte que le pays accepte parce qu'il ramène l'ordre et met fin à la République. En dix ans tout est fini. Le "mouvement de 1789" a renforcé l'autorité. Mais, sous le nouveau régime, la monarchie bourbonienne garde de telles racines qu'en 1814 elle peut être restaurée. On doit continuer d'ailleurs cette histoire. La France au dix-neuvième siècle, malgré 1830, malgré 1848, reste foncièrement modérée. Elle absorbe toutes ses révolutions. En tenant compte de la permanence de ce phénomène, comment expliquer que la Révolution française ait duré dix ans au lieu de se terminer, comme elle l'aurait dû, après quelques mois d'une frénésie réprouvée par l'ensemble de la nation ?

    (à suivre)  

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    C'est chez Fénelon, auteur du Télémaque et des Tables de Chaulnes - dont parle ici Bainville - que Louis XVI puisa une bonne part de sa formation; ou dé-formation puisque, dans l'un comme dans les autres, Fénelon propose de toutes façons, comme modèle d'organisation politique, une sorte d'âge d'or, de monde idéal qui n'a jamais existé, en tous cas en France.

    Plutôt que d'observer froidement les réalités, comme le faisaient les Rois depuis mille ans avant lui, Louis XVI agit donc, d'une certaine façon, comme un idéologue, et par idéologie : ainsi s'explique son suicidaire rappel des Parlements, "la première faute d'où les autres découlèrent... véritable cassation du testament de Louis XV, accomplie au nom du respect dû aux vieux corps de l'État..", comme le note si justement Bainville...