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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sachons raison garder

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

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    Peu importent au fond les motivations qu’une presse forcément hostile et des politiques forcément impuissants prêtent à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu : peut-être M. Trump a-t-il cédé aux instances d’un entourage familial ultra-sioniste, peut-être a-t-il voulu complaire aux fondamentalistes protestants qui l’ont élu, peut-être tout simplement est-il ce président grotesque et imprévisible que tous ou presque se plaisent à dénoncer.

    Certains pensent pourtant, à rebours, que sa décision s’inscrit dans une politique proche-orientale des Etats-Unis qui, tirant volontairement à hue et à dia, contribue à plonger et maintenir toute la région dans un chaos indescriptible depuis quelques dizaines d’années, tactique leur permettant de ménager au mieux leurs intérêts. D’autres enfin font valoir que les instances de l’Etat d’Israël siègent de facto à Jérusalem (ouest) et qu’y installer une ambassade relève du réalisme le plus élémentaire. 

    Mais qu’importent donc toutes ces hypothèses et approches plus ou moins savantes avancées par nos géopoliticiens patentés. Les plus procéduriers des ennemis de M. Trump pourront bien lui opposer un prétendu « droit international » en se basant sur plusieurs déclarations de l’ONU (résolution 181 de 1947 stipulant que Jérusalem devrait bénéficier d’un statut sous tutelle internationale ; résolutions 252 de 1968 puis 476 et 478 de 1980 rappelant que Jérusalem devait bénéficier d’un statut spécifique interdisant toute présence d’ambassades) et sur les accords d’Oslo de 1993 stipulant que Jérusalem serait à terme la capitale de chacun des deux Etats, hébreu et palestinien : c’est oublier que tous ces bouts de papier ne valent rien sans la première puissance mondiale, principale contributrice au budget des Nations Unies et seule garante des accords d’Oslo. De même est-il vain de rappeler que les pères fondateurs d’Israël, M. Ben Gourion en tête, n’auraient sans doute pas souhaité que Jérusalem fût un jour leur capitale, refus réitéré par M. Rabin en 1995. Vain aussi de prédire qu’on risque d’assister à des mouvements d’humeur de foules islamiques fanatisées ou de subir quelques attentats supplémentaires perpétrés au nom d’Allah : tout cela est devenu banal. 

    A défaut de pouvoir régler un problème sans doute insoluble car lié à la création même de l’Etat d’Israël, tenons-nous en aux faits et manœuvrons en conséquence. Pour une période indéterminée, la décision de M. Trump pourrait bien ouvrir un boulevard à la diplomatie française. En effet, alors que Russes et Américains ont à l’évidence choisi leur camp, ce qui est tout à fait en accord avec leur stature militaire et internationale, la France doit adopter d’autres façons de faire. Puissance « moyenne » mais puissance tout de même, son atout spécifique dans la région lui vient d’un rôle historique - rappelons qu’elle continue de posséder ou de « protéger » officiellement, c’est-à-dire avec l’accord des autorités légales israélienne et/ou palestinienne, des dizaines d’établissements culturels et religieux ; rappelons aussi qu’un traité multiséculaire la lie aux populations du Liban - qui lui confère une sorte d’autorité morale que personne ne lui conteste, bien au contraire. Dans cette optique, même si M. Macron a « regretté » la décision de M. Trump (pouvait-il, fallait-il d’ailleurs, faire autrement ?), il a montré par des paroles et des actes qu’il entendait maintenir, voire renforcer, le rôle et l’influence de la France dans l’ensemble de la région : on savait déjà que, concernant la Syrie, et contrairement à ses prédécesseurs, il avait décidé de privilégier le réalisme et non l’idéologie ; on l’a vu récemment inaugurer le « Louvre Abou Dhabi », puis aller vendre armes et avions à Ryad et à Doha, qui sont en froid ; il doit se rendre bientôt à Téhéran, l’épouvantail régional ; il ne se désintéresse pas du Liban, épicentre de la présence française, dans la politique intérieure duquel il vient d’intervenir en « libérant » M. Hariri et en organisant vendredi dernier à Paris une réunion du « groupe international de soutien au Liban ». 

    Dans ces conditions, Israël, dont il vient de recevoir ce dimanche le Premier ministre pour lui renouveler notamment sa désapprobation concernant Jérusalem, peut bien rester la chasse gardée des Américains : la déclaration de principe du chef de l’Etat suffit.   

  • #OnVeutLesNoms : en quoi dire la vérité serait stigmatiser ?, par Gabrielle Cluzel.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    A-t-on imaginé un instant cacher l’identité de Dupont de Ligonnès au motif de ne pas stigmatiser l’aristocratie française ?

    Hier, alors qu’une jeune aide-soignante, , venait d’être assassinée d’horrible façon – traînée jusqu’à être démembrée sur 800 mètres par une voiture qui l’avait, semble-t-il, volontairement renversée -, le hashtag #OnVeutLesNoms apparaissait dans les « tendances » de Twitter.

    3.jpegPour Antoine Léaument, responsable de la communication numérique de La France insoumise et de Jean-Luc Mélenchon : « L’extrême droite indigne avec le hashtag #OnVeutLesNoms. Les assassins ne sont pas moins cruels quand ils s’appellent Xavier Dupont de Ligonnès ou Émile Louis. La seule chose digne à dire est : condoléances à la famille, condamnation du ou des coupables. »

    Mais qui a dit qu’il ne s’agissait pas d’un Dupont de Ligonnès ou d’un Émile Louis ? Antoine Léaument, et lui seul. Le hashtag qu’il incrimine se contente de poser une question : il s’empresse d’y répondre implicitement, en Monsieur Jourdain de la « fachosphère », à laquelle, candide, il donne ainsi raison.

    Certes, comme l’écrit Antoine Léaument, un crime reste un crime quel que soit le nom de l’auteur, comme une maladie mortelle, quelle qu’elle soit, envoie le patient ad patres. Monsieur Jourdain est devenu Lapalice. C’est toujours aussi « cruel », mais quelle sorte de médecin, sous prétexte que toutes les maladies mortelles sont cruelles s’empêcherait de faire connaître et de combattre les causes propres à chacune au motif que ce serait stigmatisant pour l’alcoolique (cancer du foie) ou pour le fumeur (cancer du poumon) ? Quel chercheur se contenterait de présenter ses condoléances à la famille en rangeant pudiquement son microscope ? Quel meilleur moyen pour lutter contre la cruauté qu’enquêter pour la prévenir ?

    A-t-on imaginé un instant cacher l’identité de Dupont de Ligonnès, puisque c’est l’exemple choisi, au motif de ne pas stigmatiser l’aristocratie française ? Si, d’un coup, parmi les grands criminels, on découvrait un paquet de paroissiens de la grand-messe du dimanche avec leur pull en V sur les épaules, de grenouilles de sacristie battant la semoule à la chorale, de chefs scouts en short bleu marine emmenant gaiement camper des louveteaux dans la forêt, gageons que chacun ne manquerait pas de le claironner, d’en décortiquer les raisons sociologiques pour mieux les éradiquer… et nul – à raison ! – ne s’inquiéterait des risques de stigmatisation pour les Versaillais. Le fait est, soyons honnêtes, que c’est plutôt rare, et que c’est sans doute ce caractère insolite, rajouté au sordide, qui rend l’affaire Dupont de Ligonnès d’autant plus fascinante.

    N’est-ce d’ailleurs pas, précisément, cette même omerta que l’on a reprochée à l’Église sur les affaires de pédophilie : ne pas en parler pour ne pas jeter l’opprobre – par amalgame – sur tous les curés ?

    Occulter ces informations, c’est ouvrir la porte à toutes les « fake news », les fantasmes et les paranoïas : lorsque des voisins se paient votre tête depuis des mois, vous imaginez qu’ils fomentent un complot dans votre dos à chaque fois qu’ils clignent de l’œil, même pour chasser un moucheron sous la paupière. Un journaliste informe, comme un avocat plaide et un médecin soigne. C’est son cœur de métier. Comme le médecin et l’avocat, il peut se planter, il peut ne pas savoir, c’est humain et c’est pardonnable. Mais que dirait-on d’un médecin qui soigne mal à dessein, d’un avocat qui plaide sciemment « à côté » ?

    Pourtant, des journalistes ont volontairement caché des informations, en l’occurrence des noms « typés », et continuent de toute évidence de le faire. Bernard de La Villardière, dans un tweet récent, l’a confirmé : « J’ai fait partie de ces journalistes dans les années 90 au motif que les prénoms ce n’était pas signifiant et qu’il ne fallait pas donner des arguments au FN. »

    Ce soir, il semblerait que le hashtag #OnVeutLesNoms ait eut raison des réticences habituelles : les noms du chauffeur et du passager de la voiture, Youcef T. et Mohamed Y., viennent de sortir dans la presse. La vérité telle qu’elle est, qui passe par l’honnêteté, est le meilleur moyen, pour notre profession tant détestée, de retrouver le chemin de la confiance des Français.

  • Le comte de Paris : « La monarchie britannique, un modèle ! », par Frédéric de Natal.

    « La monarchie britannique est une institution au service du pays et des personnes, un modèle d’équilibre stable et qui montre l’unité d’un pays ». Alors que le monde entier a le regard tourné aujourd'hui vers le château de Windsor, pour les funérailles du prince Philip Mountbatten, duc d’Edimbourg, le chef de la Maison royale de France, le prince Jean d’Orléans, comte de Paris,  a été interrogé par Europe 1  sur la figure de l’époux de la reine Elizabeth II, avec lequel il cousine par la branche grecque de son arbre généalogique, et sur les avantages de la monarchie Windsor, son « modèle ».

    frédéric de natal.jpgC’est en juin 1992 que le grand-père du comte de Paris, Henri d’Orléans, a été reçu par la reine Elizabeth II venue en visite oficielle en France. Un bref échange au palais de l’Elysée entre celui qui fut un des prétendants au trône de France, une figure marquante de la  politique française et la souveraine du Royaume-Uni, pays longtemps notre ennemi héréditaire et avec lequel les français se sont réconciliés sous le règne de la reine Victoria. Un amour entre l’Hexagone et les Windsor qui ne s‘est jamais démenti et qui se poursuit encore aujourd’hui. Chef de la Maison royale de France depuis 2019, le prince Jean d’Orléans a été interviewé dans la matinale d’Europe 1 afin d’évoquer la figure de Philip Mountbatten, duc d’Edimbourg, son cousin. 

    2.jpgQuestionné sur sa présence « en temps normal » pour ce genre de funérailles royales, le comte de Paris a confirmé qu’il aurait été invité à y participer puisque les « relations entre les deux familles  existent depuis le roi Louis-Philippe et un certain nombre d’années ». Revenant sur les liens entretenus par les Orléans et l’Angleterre, notamment durant l'exil du duc d'Orléans sous la révolution française et à la chute de la monarchie en 1848, les relations priviligiées de son grand–père entretenaient avec la reine Elizabeth II  (qu’il a rencontré lui-même à diverses reprises), le prince Jean a décrit le duc d’Edimbourg comme « une personnalité attachante », « un homme très élégant avec beaucoup de flegme », faisant remarquer que le prince Philip Mountbatten avait une «  affection pour la France  et les français ».  

    3.jpg« La monarchie anglaise a toujours été un modèle particulier vis-à-vis des autres monarchies en Europe même si on voit bien qu’elles se ressemblent plus ou moins, qui a inspiré Louis-Philippe Ier  car c’est une institution au service du pays et des personnes, un modèle d’équilibre stable et qui montre l’unité d’un pays, la fusion des populations » affirme le comte de Paris. « C’est un certain pragmatisme qui survécu aux aléas du temps, car c’est une monarchie qui est arbitrale, au-dessus des partis » ajoute le prince Jean d’Orléans qui décrit un système qu’il souhaiterait pour la France et dont il se fait volontiers l’avocat dans les médias. depuis des décennies. « Bien sûr, il y a toute une partie inaugurale (dont s’amusait beaucoup l’époux de la reine) mais il y a aussi un aspect politique, de relations avec le gouvernement, avec le « shadow cabinet », les anglais » renchéri le prince Jean qui reste persuadé que ces éléments ont permis à la «  monarchie d' ancrer un peu plus leur relation avec les anglais ».

    « Les britanniques sont 63% à soutenir la monarchie mais les 18-35 ans ne sont que 37%  et 42% d'entre eux  préféreraient une république. Est-ce à dire dans dix ans, dans cinquante ans, la monarchie risque de s’effriter ? » pose alors comme question le journaliste. «  Il y a toujours des tiraillements familiaux  ou politiques, parfois un décalage avec certaines idées nouvelles, mais non, je n’ai pas vraiment cette impression d'effritement actuellement » répond le comte de Paris. «  Je pense que la nouvelle génération à une place qu’elle doit trouver, notamment celle des héritiers » surenchérit le prince Jean qui rappelle que le prince William, héritier au trône et petit-fils de la reine, a conservé un lien fort avec les anglais, notant que face à l’adversité , «  la monarchie a toujours su faire preuve de bon sens et de souplesse ». 

    Copyright@Frederic de Natal

    Source : https://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    André Bercoff

     

    1. La chute de la maison Le Drian... : nous avons souvent écrit ici-même que Le Drian fut un excellent ministre des Armées, et qu'il aurait été un excellent ministre du roi de France (comme Védrine, autre exemple, aux Affaires étrangères). Las ! Depuis, son flair a du s'amenuiser... Il détestait tellement Trump, et s'est tellement abandonné à l'émotion, plutôt qu'au pragmatisme (qui faisait sa force) qu'il a fini par croire que Biden serait notre ami véritable. Pour lui, qui était si "bon", quelle décadence intellectuelle et du jugement, qu'il avait si juste !

    "Avant"...

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    "Après" !

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    1 BIS. Autre probable défaite macronienne (mais hélas aussi, du coup, française...) : nos excellents amis et alliés allemands, vous savez, ceux avec qui nous formons ce "couple" (!) qui n'a jamais existé que dans les cervelles idéologiques de nos dirigeants; les Allemands, donc, vont acheter des avions états-uniens. C'est Jean-Dominique Merchet qui l'explique, dans Secret Défense : L’Allemagne s’apprête à acheter des F18 américains afin de remplacer les Tornados pour la mission nucléaire de l’Otan...

    https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-allemagne-s-apprete-a-acheter-f18-americains-216243?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=barre-partage-site

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    3. Xavier Bertrand entame un djihad judiciaire contre Damien Rieu !

    Damien Rieu
    "Jihad judiciaire : @xavierbertrand me poursuit en "diffamation" pour ce visuel qui liste ses compromissions avec l’islamisme (ne le diffusez surtout pas ). Hâte d’être au procès, en pleine campagne électorale on va bien rire."
     
    Le visuel de Damien Rieu... :

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    ...qui a rendu furieux Xavier Bertrand !

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    4. Les terroristes dénonceraient le terrorisme ? Adrien Quatennens dit n'importe quoi ! Récemment, à la Fête de l'Huma, à laquelle assistaient personnalités (?) de gauche comme de droite, des énergumènes violents et terroristes ont hurlé "tout le monde déteste la police !", sans que cela ne déclenche protestations, condamnations ou procès d'aucune sorte. Voilà que, aujourd'hui, Adrien Quatennens apporte son soutien au sinistre Taha Bouhafs, contre "la violence de l'extrême droite", lui qui promenait l'effigie de Marine Le Pen au bout d'une pique, et cela parce que le-dit Taha  serait insulté, menacé, depuis qu’il a révélé l’existence d’un fichage illégal (?) de militants associatifs, politiques et syndicaux... Adrien Quatennens ? L'homme qui marche, mais vraiment, sur la tête !

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    Un terroriste, qui se croit en 89/93 !

     

    5. Les touiteurs ont de l'humour !

     
     
    phil.bechade
    "Macron a remonté les bretelles (ou les béquilles) aux athlètes handisport pour leur faible moisson de médailles d'or à Tokyo. Pour conjurer cet échec, il leur montre l'exemple en décrochant la médaille d'or du plus gros contrat industriel jamais perdu par la France en 100 ans !"

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    6. Nantes : l'Observatoire du Patrimoine Religieux communique :

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    "Le grand orgue Beuchet de la Basilique St Nicolas de Nantes nous a quittés cette semaine après de longues années d’agonie. Ce tissus noir restera là, en attendant une restauration par son propriétaire : la ville de Nantes. Le dossier est entre ses mains depuis déjà trop longtemps."

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    7. Enfin, pour clôturer cette série d'aujourd'hui, encore et toujours un grand bravo à l'Association SOS CALVAIRES

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la fête nationale du 14 juillet célèbre la Fête de la Fédération !

    La loi faisant du 14 juillet une journée de Fête nationale annuelle a été promulguée le 6 juillet 1880 sous la IIIe République. Ce jour là l’Assemblée nationale décide de célébrer non pas le 14 juillet 1789,  jour de la la prise de la Bastille et ses têtes françaises sur des piques, mais la fête de la Fédération du 14 juillet 1790  qui consacre, elle, l’unité de la France dans la réconciliation de tous les Français. Si le 14 juillet est généralement associé à la prise de la Bastille de 1789, c’est donc dans les faits le 14 juillet 1790, jour de la fête de la Fédération, qui est officiellement commémoré en France depuis plus d’un siècle.

    Depuis l’été 1789, dans toutes les provinces françaises se sont créées des « fédérations » régionales de gardes nationaux. Une réaction à l’affaiblissement du pouvoir central. Face à ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l’impulsion de Lafayette, adopte le principe d’une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales qui doivent se réunir à Paris le 14 juillet 1790.

    Si elle célèbre la prise de la Bastille, la manifestation apporte un sentiment général d’ordre et d’unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu’au Champ-de-Mars, qui est aménagé pour l’occasion et bordé par deux monticules de terre, élevés pour accueillir 400 000 spectateurs. Sur l’esplanade, bourgeois, aristocrates, gens du peuple, hommes et femmes mêlés, assistent nombreux à la cérémonie elle-même : une grande messe est célébrée par Talleyrand. La Fayette, en tant que capitaine de la garde nationale parisienne, prête le serment de la Constitution décidé par l’Assemblée nationale:

     

    « Nous jurons de rester à jamais fidèles à la nation, à la loi et au roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par le roi et de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la circulation des grains et des subsistances dans l’intérieur du royaume, la prescription des contributions publiques sous quelque forme qu’elle existe, et de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité ».

     

    Enfin, le roi prête à son tour serment de fidélité aux lois nouvelles : « Moi, roi des Français, je jure d’employer le pouvoir qui m’est délégué par la loi constitutionnelle de l’État, à maintenir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par moi et à faire exécuter les lois ». La reine, se levant et montrant le Dauphin, déclare : « Voilà mon fils, il s’unit, ainsi que moi, aux mêmes sentiments ». Le Marquis de Ferrières se souvient que : « ce mouvement inattendu fut payé par mille cris de : vive le roi, vive la reine, vive Monsieur le dauphin! »

    La multitude prête serment et on entonne un Te Deum, puis on se sépare au milieu des embrassements et des vivats dont beaucoup s’adressent à Louis XVI. Ferrières raconte : « C’était un spectacle digne de l’observation philosophique que cette foule d’hommes venus des parties les plus opposées de la France, entraînés par l’impulsion du caractère national, bannissant tout souvenir du passé, toute idée du présent, toute crainte de l’avenir, se livrant à une délicieuse insouciance. » Après les célébrations officielles, la journée se poursuit, dans les jardins de la Muette, par un banquet de 22 000 couverts, qui ouvre la fête populaire : on se retrouve sur les ruines de la Bastille pour danser, porter des toasts et chanter… La fête, couronnée d’un lancer d’aérostats, durera jusqu’au 18 juillet.

     

    Voilà ce que la France fête chaque année, l’unité de la France dans la réconciliation de tous les Français et non un bain de sang révolutionnaire. 

    Julien Auroux

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. À propos du défunt Bac, Zemmour a dit ce qui convenait :

    "Tout le monde a le baccalauréat, mais tout le monde n'a pas le niveau pour aller à l'université... On a instauré le contrôle continu... Et on a ajouté de la discrimination positive pour favoriser les jeunes des banlieues. Et ce système ne tient plus..."

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    La mort du Bac, c'est l'apothéose du Plan marxiste Langevin Vallon, qui voulait un "Collège unique que "la droite" (!) de Chirac a instauré en 75 (à la même époque que les scélérats décrets sur le regroupement familial et l'avortement...)

    lafautearousseau une fois de plus d'accord avec Gabrielle Cluzel :
    "Leur donner le bac, c’est leur voler le bac. En se payant leur tête, en plus, avec un simulacre d’examen où tout est surjoué alors que personne n’y croit. On leur fait croire à leur réussite au bac comme jadis à la petite souris ou au Père Noël…"

     

    2. À propos du bourrage de crâne(s) 24/24 sur le vaccin... Du Professeur Raoult sur les vaccins :

    "Il y a une tension imprimée par la presse et des politiques, qui fait de çà des enjeux quasi religieux, c'est des malades... "On ne peut pas prier le vaccin comme si c'était Dieu"

    https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1412389649633447938?s=20

    Nous, on attendra septembre et des gens sérieux, comme l'Institut Pasteur et Sanofi... Parce que, comme le dit le Professeur Michaël Peyraumaure chez Pascal Praud : "...Je suis vacciné et je comprends les gens qui sont dubitatifs... Nous n’avons pas assez de recul sur l’innocuité des vaccins. Beaucoup de médicaments ont créé des maladies auto-immunes découvertes plusieurs années après !"

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    Fin de la phrase : "...pour sauver 30.000 vies"

     

     

    3. Comme le disait si bien Georges Marchais... : l'insécurité concerne surtout les plus fragiles socialement, qui vivent au "mauvais endroit" et qui n'ont pas quatre codes pour protéger leur appartement et leur intimité, comme en ont tant de bobos qui "aiment" les immigrés, mais de loin, et, surtout, sans vivre avec eux ! Comme par exemple Samia Ghali, à Marseille, élue des "Quartiers Nord" mais qui vit au Roucas Blanc (le XVIème local...)

    https://twitter.com/Europhobe/status/1412661911032938498?s=20

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    Camp de migrants Quai de Valmy, Paris...

     

    4. V'lan dans les dents ! Le Slovène Janez Jansa, Premier ministre Slovène, populiste proche d’Orban, vient de prendre la présidence de l’UE. À ceux qui lui "tournent le dos" (!) il déclare crânement :

    "Personne ne peut être jugé sur la base de valeurs européennes imaginaires, c'est le moyen le plus rapide pour faire s’effondrer l’UE... Si vous n’aimez pas la vérité, c’est votre problème, ce n’est pas un problème pour la vérité..."

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    Heureusement qu'on a "le groupe de Visegrad", et ses alliés, qui ne cessent de croître...

     

    5. Dans La belle équipe, sur CNews, l’académicien Jean-Marie Rouart défend intelligemment la langue française et critique ceux qui favorisent la percée de l’infâme globish dans la langue française :

    "Il n’y a jamais eu d’évolution de la langue comparable à ce qu'il se passe avec l’invasion du franglais"

    https://twitter.com/CNEWS/status/1412402167458193417?s=20

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    6. Mathieu Bock-Côté, hélas ! :

    Mathieu Bock-Côté
    "Le paradoxe politique québécois : jamais les raisons de quitter le Canada n'ont été aussi nombreuses et évidentes, et jamais le mouvement indépendantiste n'a été aussi faible."

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    VIVE LA BELLE PROVINCE QUAND MÊME !

    VIVE LE QUÉBEC LIBRE QUAND MÊME !

     

     

    7.                                            saccageaparis

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    Les beaux kiosques haussmanniens remplacés par ceux-ci qui n'ont aucune âme...

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    À DEMAIN !

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  • Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [5]

    Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

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    Dimanche 10 juin 2018

    150 km d’autoroute tôt le matin, le jour du Seigneur, de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à Nîmes, ce n’est rien ; notre époque a parfois des avantages. 

     

    Des Africains jeunes et moins jeunes 

    Ce n’est pas tout, car en errant dans Nîmes, ce dimanche, outre quelques bruyantes familles gitanes, pardon roms, on croise des groupes de jeunes Africains  l’air désœuvré, occupés seulement sur les bancs publics, à tripoter leur portable ou leur tablette dernier cri  -  mais vivant la plupart aux crochets de la France car décrétés « mineurs isolés »… On voit de grands dadais paraissant 25 ans bien sonnés se donner pour des ados de 15 ans. Les « assoces » s’opposent farouchement, à Nîmes et ailleurs, à ce que les praticiens examinent ces migrants à statut privilégié, afin d’évaluer leur âge véritable….

    Il y a en France,  pays représentant à peine 1 % de la population mondiale, 52 « aides sociales », distribuées par milliards à longueur d’année aux migrants économiques, officiels ou clandestins, et autres nécessiteux. Les aides françaises à la « misère du monde » ont représenté en 2017 15% de toutes les aides sociales données à travers la planète. Ce n’est pas demain que nos impôts baisseront …  

    sarcophage-720x420.v1521195557.pngIl est vrai qu’en parcourant le musée de la Romanité on oublie un peu, face aux grandeurs de notre passé, ces chiffres sociaux, à la fois terribles et sordides ; la France n’a plus les moyens de ces largesses à tout vent mais elle ne sait pas comment s’y prendre pour commencer à réduire le train de vie social de l’État.

    Peyrefitte-Alain-C-etait-De-Gaulle-Tome-1-Livre-275798646_L.jpgEt puisque notre Romanité est, par les temps actuels, un sujet à la fois de consolation et de fierté, pour accentuer ce dernier trait, si je rencontrais Jean-Paul Fournier, huguenot du terroir, fils d’un gendarme (comme le maréchal Juin) et, depuis 2003, maire chiraquien, juppeïste, puis sarkoziste, de Nîmes, toujours « guerrier anti-Front national » , je lui demanderais simplement de graver sur le grand mur d’entrée du Musée, cette phrase de De Gaulle, figure dont M. Fournier se réclame parfois : «  Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de CULTURE GRECQUE ET LATINE et de religion chrétienne* »   ■  FIN

    *Alain Peyrefitte, de l’Académie française, C’était de Gaulle (Tome 1. P. 52)  

    Le Musée de la Romanité à Nîmes est ouvert tous les jours de 10 h à 19 h en juin, de 10 h à 20 h en juillet-août. Ensuite, tapez ou cliquez museedelaromanite.fr                                                                                          

    Retrouvez les quatre articles précédents :

    Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [1]

    Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [2]

    Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [3]

    Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [4]

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  • Benalla, saison 2...

    Par Jean-Philippe Chauvin 

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    Affaire Benalla ? Je préférerais largement entendre évoquer les vrais débats ... 

    C’était le feuilleton de l’été, c’est en train de devenir celui de l’Etat…

    L’affaire Benalla n’en finit pas de rebondir comme ces balles noires si populaires dans les années 1970 que l’on projetait contre le sol et qui auraient fait devenir fou le marsupilami ! Depuis mercredi soir, le « bel Alexandre » dort en prison, tout comme son compagnon d’infortune, ancien salarié du parti présidentiel, tandis que le Sénat a lancé, dans l’après-midi de ce même mercredi, une véritable offensive contre la Cour élyséenne, à laquelle, du haut de son porte-parolat, le féal Griveaux répond par un discours sur « les contre-vérités du Sénat » et son chef de gouvernement par un ton méprisant : quelle ambiance ! Quel triste spectacle d’une République qui parle de morale et pratique la petite vertu… 

    17821808lpw-17821924-article-alexandre-benalla-passeports-diplomatiques-jpg_5838816_660x281.jpgCette affaire, qui n’est pas exactement une affaire d’Etat mais plutôt d’état d’esprit, mérite-t-elle toute l’attention que lui consacrent les médias ? Je n’en suis pas sûr, et je préférerais largement entendre évoquer les vrais débats sur la mondialisation, la place de la France dans le monde, les questions environnementales et sociales, plutôt que les ragots de cour et les rumeurs infâmes qui salissent, sans profit pour la France, la famille présidentielle. L’image de la magistrature suprême de l’Etat en sort abîmée et celle de la France avec elle, et c’est l’un des grands scandales que l’on doit à la République !  

    Bien sûr, je ne confonds pas politique et morale, et j’ai en tête la fameuse formule d’Henri Vaugeois, souvent mal comprise d’ailleurs, « Nous ne sommes pas des gens moraux ». Parfois, la politique, au nom de la raison d’Etat chère au cardinal de Richelieu, conduit à des pratiques peu sympathiques et fort amorales, voire moralement condamnables. Mais, là encore, je sais faire la différence entre le service de la France et de son Etat avec le service d’un système qui se sert de la France plutôt que de la servir.

    Santi_di_Tito_-_Niccolo_Machiavelli's_portrait_headcrop.jpgAvouons que, dans l’affaire actuelle, nous voilà bien ennuyé de constater que la sauvegarde d’un système oligarchique, sous les ors du palais de Madame de Pompadour, a prévalu sur l’intérêt de l’Etat : les féodaux, au sens médiéval du terme, tiennent l’Etat, et Jupiter, que je crois inspiré autant par Machiavel que par Mazarin, n’arrive pas totalement à s’élever à la hauteur du souverain qu’il aimerait, sans doute, être. Est-ce sa simple faute ou celle d’un système qui a tendance, essentiellement, à « neutraliser » tout ce qui pourrait le fragiliser ? C’est là que l’on mesure la justesse du propos d’Emmanuel Macron dans l’été 2015 quand il évoquait les faiblesses de l’Etat depuis la Révolution : « Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu. » Si même Jupiter le dit… ■ 

     Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • L’étrange défaite de la France contre le Covid-19, par Christian Montagard.

    En 1940, l’écrivain Marc Bloch, dans son livre L’Étrange Défaite, démontra que la cause immédiate de la débâcle était liée à l’incapacité du commandement, tant militaire que politique.

    9.jpgPour beaucoup d’observateurs, l’année qui vient de s’écouler témoigne des mêmes insuffisances de nos gouvernants et de ses experts à faire face à un virus qui, à ce stade, a occasionné le décès de 0,14 % de la population française.

    Résultat de ces insuffisances : une augmentation dramatique du désarroi moral dans la population avec une explosion des maladies mentales et des suicides, des libertés publiques suspendues, une jeunesse privée d’instruction, de formation, d’emplois, et de plus en plus déboussolée, un pays déclassé économiquement, devant un mur de dettes qui amenuise chaque jour le peu d’indépendance nationale qui lui restait, des secteurs vitaux de notre économie à l’arrêt, le monde de la culture sinistré… et un virus (ou ses variants) qui circule toujours.

    Quatre citations présidentielles illustrent cette stratégie perdante.

    , en février 2020, affirme « Le coronavirus ne connaît pas de frontière. » C’est par pure idéologie que le chef de l’État et ses soutiens ont refusé un contrôle strict des entrées sur le territoire, dès le début de l’épidémie, contrairement à d’autres pays qui, en fermant leur frontière, ont réduit plus rapidement la circulation du virus et ses effets sur la santé des populations.

    « Nous sommes en guerre » fut le premier cri émis par le Président afin de justifier le confinement de mars 2020. Mais encore fallait-il des armes. Sur ce thème, tout a été dit concernant les défaillances en matière de gestion des masques, des tests, d’isolement des plus fragiles, de lenteur et d’incohérence vaccinale. L’insuffisance notoire des lits de réanimation est patente et justifie les couvre-feu et confinement à répétition. Bien sûr, il convient de ne jamais oublier cette obstination des responsables à ignorer, voire parfois sanctionner les professionnels de la santé qui se sont hasardés à proposer un traitement. La liberté de prescription des médecins a été limitée comme rarement. Cette stratégie a conduit à privilégier le vaccin comme seul salut.

    La conséquence directe du désarmement sanitaire fut le fameux « quoi qu’il en coûte ». À ce stade, le Covid-19 aurait coûté à l’État plus de 160 milliards d’euros. La dette française a atteint, en 2020, près de 2.800 milliards d’euros, soit un taux de 120 % du PIB (richesse nationale). Les gouvernants prennent goût à l’endettement. Mais gare à l’atterrissage ! Il n’y a pas d’argent magique. La France devra bien, un jour, envisager le règlement de cette dette, au risque de perdre définitivement la confiance de ses créanciers, par là sa souveraineté économique et la maîtrise de son destin.

    Enfin, le chef de l’État, lors d’un discours à Montauban, a eu cette formule choc : « Le maître du temps, c’est le virus. » Imaginons le général de Gaulle s’exprimant de la sorte ! En réalité, de tels propos en disent long sur l’absence de maîtrise de la situation sanitaire par le pouvoir en place. Il navigue à vue et ne présente aucune stratégie cohérente de sortie. En agissant ainsi, il prive les Français de vraies perspectives.

    C’est donc dans ce contexte d’échec et de stratégie de la peur qui détruit la confiance du pays envers ses dirigeants que le Premier ministre décrète un nouveau quasi-confinement pour plus de 20 millions de personnes, à partir de ce vendredi 19 mars, à minuit.

    De cette étrange défaite contre le Covid-19, la France sortira affaiblie, face à la réussite éclatante de l’Asie, mais aussi face à ses principaux partenaires dans le monde occidental. N’oublions pas que sur le plan économique, notre pays a connu, en 2020, une récession de 8,3 %, supérieure à la moyenne de celle de l’Union européenne (7,3 %) et nettement supérieure à celle de l’Allemagne (5 %).

     

    Christian Montagard

    Conseiller en stratégie et financement d'entreprises, ancien cadre dirigeant de banque
     
  • Résister et apprendre le latin et le grec, par Olga Le Roux.

    Une longue tribune dans Le Figaro du 11 mars, par Raphaël Doan, « Ces historiens de l’Antiquité qui haïssent l’Antiquité », rend compte de l’attaque concertée contre les lettres classiques à l’université de Stanford, attaque relayée par d’autres. Sans paraphraser cet article, soulignons ces points :

    4.jpeg1) L’attaque ne vient pas de l’extérieur mais de dignes universitaires, enseignants-chercheurs, comme on dit chez nous. Nous disons aussi « cracher dans la soupe » pour ce procédé très répandu aujourd’hui qui fait agresser son propre camp, ici sa propre discipline.

    2) Il s’agit, bien entendu, de pointer la culpabilité originelle, inexpiable des Blancs qui s’appuient sur l’Antiquité pour revendiquer une supériorité sur toutes les autres civilisations passées ou présentes.

    3) Or, cette Antiquité est en réalité la source de tous les maux : esclavagisme, misogynie, colonialisme, fascisme (aussi vrai que tout ce qui est blanc aboutit au fascisme). Il faut donc, sinon en supprimer totalement l’étude, du moins la fondre dans celle des autres cultures, cesser de lier l’Antiquité à la « blanchité », et en rabattre sur l’étude des langues latine et grecque.

    Cette attaque est pour le moment limitée, et si dans notre pays les lettres classiques sont de plus en plus marginalisées, ce serait plutôt au prétexte de leur inutilité, dépassées qu’elles seraient par le monde moderne et ses merveilleuses inventions, sans compter leur difficulté : trop de travail pour un gain minime. Et elles sont en bonne compagnie : les mathématiques, dont on fait grand bruit actuellement, ne peuvent être éliminées, mais en abaissant le niveau et en réduisant les exigences, on aboutit au même résultat. L’élève moyen – au sens non pas de ses capacités mais de son établissement, milieu social, etc. – n’accède plus à des savoirs, des entraînements naguère partagés et perd donc en compréhension du monde. De même pour la grammaire française et, donc, les capacités d’expression, et pour la littérature, enracinée dans les textes et les auteurs antiques, jusqu’au XXe siècle en tout cas : ce qui met en jeu la compréhension de soi et des autres.

    Comment les langues anciennes pourraient-elles résister ? Dès que les délires américains seront récupérés, l’atteinte sera fatale et emportera ce qui reste des « lettres classiques ». La longue translation du latin aux langues romanes, la renaissance du grec dès le Moyen Âge et à la Renaissance, la liaison intime du christianisme avec l’Antiquité, via Rome et Byzance, tout cela ne signifie plus rien pour nos contemporains qui, comme le note M. Doan, oublient même que la Révolution française s’enracine à Rome, d’où la mode des prénoms comme Gracchus ou le calendrier républicain, ainsi que d’autres aspects moins sympathiques mais fondateurs de ce régime. Le rêve des néo-pédagogues est de fondre notre culture parmi les autres, de créer des programmes qui non seulement mettent l’Autre en valeur – ce qui se défend – mais le mettent en valeur pour mieux nous dévaloriser en nous réduisant à nos défauts, dont les autres sont miraculeusement exemptés. Pour réussir cette entreprise, il est bon de favoriser l’ignorance et de pratiquer le bourrage de crâne : bien des programmes universitaires actuels, sans oublier les sujets de mémoires et de thèses, privilégient des thèmes à la mode, qu’il est inutile d’énumérer… Bref, des sujets propres à satisfaire des minorités agissantes à défaut de pensantes. Et en écriture inclusive, s’il vous plaît et même ne plaît pas. Et encore laissons-nous de côté les IEP qui défraient la chronique actuellement.

    Mais pour espérer et ne pas nous la jouer fin du monde, signalons des initiatives encourageantes comme l’association Arrête ton char !, dont le site mérite une visite, et aussi le Festival européen latin grec, consacré cette année à L’Âne d’or, le merveilleux roman d’Apulée.

     

    Olga Le Roux

    Professeur
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Fitch abaisse la note de la dette française à "AA-" car "les tensions sociales devraient peser sur notre capacité à adopter une trajectoire de réduction de la dette et à générer de la croissance".

    Un coup dur pour "le Mozart de l'économie" (qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !) mais, surtout pour notre Économie, justement, et surtput pour... notre France !

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/28/l-agence-de-notation-fitch-degrade-la-note-de-la-france_6171457_3234.html?utm_campaign=Lehuit&utm_medium=Social&utm_source=Twitter

     

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    1. Bien, Le Syndicat de la Famille !

    "Les militants de Paris ne lâchent rien. Ils dénoncent l’#idéologie du genre."

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    2. Une bonne nouvelle, dans Le Télégramme : Clap de fin pour les éoliennes de Guern. Pour cet ultime rebondissement dans le dossier des éoliennes de Guern, le sort en est jeté. Le pourvoi de la société Parc éolien Guern auprès du Conseil d’État a été rejeté. Les éoliennes vont être démontées.

    Cette fois, l’affaire est entendue. Les éoliennes de Guern, installées depuis près d’une quinzaine d’années dans la vallée de la Sarre, vont devoir être démontées. C’est ce que le préfet du Morbihan avait déjà exprimé à travers un arrêté du 7 janvier 2022, et que la société exploitante du parc éolien a tenté de faire annuler devant la justice administrative. L’autorité préfectorale avait pris cette décision au regard du risque de projection d’une ou de plusieurs pâles des aérogénérateurs sur certaines habitations, distantes de moins de 500 mètres des éoliennes...

    Le litige prend fin sur le parc constitué de trois éoliennes à Guern.
     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    2 BIS. ...Et une autre, qui nous vient de Lyon et qui est une grande victoire pour les espèces protégées :  la Cour administrative d'appel de Lyon, dans son arrêt du 27 avril, confirme le refus d'exploitation à une "centrale d'éoliennes". Le motif : des risques importants d'atteintes aux espèces protégées...

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    4. Des nouvelles de Stains, de son équipe municipale et de ses rapports avec...  Goldnadel ! On peut lire, dans certains journaux :

    "Stains (93) : il tente d'égorger un passant qui venait de lui refuser une cigarette, le suspect était muni de trois armes blanches et aurait hurlé "Allah Akbar" "

    Commentaire de Goldnadel :

    "Le maire de Stains, actuellement poursuivi pour abus sexuels sur mineurs, me poursuit (je ne suis pourtant plus mineur) par ce que j’aurais écrit « Visitez Stains, capitale de l’islamogauchisme ». Au vu de ce qui s’y passe , ce n’est peut-être pas une si bonne idée."

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    5. Natalité en baisse inquiétante : la bonne question de Pasacle Moriniere :

    "Natalité en chute importante au premier trimestre 2023. 6% de baisse des naissances par rapport à 2022. Mettre au monde une nouvelle génération assure l'avenir de notre pays. A quand une politique familiale à la hauteur de cet enjeu ?"

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    En tout preùmier lieu, avant tpute autre mesure : revenir sur la "réforme Hollande" et l'annuler, purement et simplement...

    https://www.francetvinfo.fr/economie/menages/allocations-familiales/ce-que-francois-hollande-a-vraiment-enleve-aux-familles_715399.html

    Des opposants à François Hollande lors de la Manif pour tous du 5 octobre 2014, à Paris. (MATTHIEU ALEXANDRE / AFP)

    Du moins, les françaises... Parce que, les autres...

     

    6. Exemple concret d'aide à l'invasion, dans les Alpes maritimes, dénoncé par le Député RN Lionel Tivoli...

    "Alors qu’un hôtel campanile est réquisitionné aux portes de ma circonscription pour accueillir des mineurs non accompagnés, ceux-ci se baladent en toute tranquillité aux abords d’écoles et de jardins pour enfants. Payés avec l’argent des Français, combien de temps resteront-ils et combien cela nous coûtera-t-il ? Je demande la vérification de l’âge par des tests osseux et le renvoient immédiat des personnes ne correspondant pas au droit d’asile ! La passivité des députés et des barons LR du département en dit long sur leur approbation..."

    (vidéo 2'16)

    https://twitter.com/Lionel_Tivoli/status/1651994245488685059?s=20

     

     

    7.

     

     

    À DEMAIN !

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  • Le plein emploi pour dans cinq ans ? Encore une promesse ”bidon/mensonge” de Macron !

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    En réunion publique hier à Nanterre, Macron s'est montré dans sa vérité : en bateleur d'estrade, en boni-menteur, et surtout en... "états-unien", totalement yankee dans sa façon d'être, de penser, de bouger et parler... Les journaleux "à la botte" ne s'y sont pas trompé, qui ont tous, en tout cas sur les chaînes de "sévice public" - comme dit si justement et si joliment Goldnadel - vanté le "spectacle états-unien" (eux, les journaleux qui ne pensent, ne parlent, ne vivent déjà plus en français mais en globish infâme : ils ont dit "show à l'américaine").

    Et qu'a-t-il dit, entre autres, ce boni-menteur ?

    On se souvient qu'il y a cinq ans, et au printemps donc, il avait dit qu'il ne voulait plus aucun mort dans la rue dès l'hiver prochain. Des Français continuent de mourir chaque année dans la rue, de faim, de froid, de misère, de solitude, de non insertion dans la société... eux pour qui l'on n'a pas assez fait, alors que le Système en fait tant pour tant des racailles qu'il importe de partout en "poubellisant" la France. Le mensonge, la promesse bidon est là et bien là, mais Macron le menteur s'en fout, il s'en contrefout, il s'en hyper-archi-contrefout, pour paraphraser la phrase de Léon Daudet.

    Et maintenant, le voilà qui récidive (encore ne s'en tient-on là qu'à un seul mensonge) : il promet le plein emploi pour dans cinq ans ! Alors que ce qui prolifère et s'étend, se répand comme un cancer, comme ce "mal qui répand la terreur" dont parle La Fontaine, c'est la précarité, ce sont les petits boulots mal payés (si l'on peut encore parler de "payés" : il faut dire : exploités), les intermittents, les CDD que certains enchaînent jusqu'à trois cent fois et parfois plus, les "missions" qui, parfois, ne durent qu'un jour. Et, pour corollaire, le chômage qui ne baisse pas réellement, l'explosion de la pauvreté, des files de plus en plus longues et de plus en plus jeunes (les étudiants !...) aux Restos du coeur ou devant les tables des associations de solidarité, l'explosion du "mal logement"...

    Là encore, on peut prendre le pari que, dans cinq ans, le "nouveau monde" que nous promet encore ce boni-menteur de Macron sera pareil à l'ancien, en pire...

    Une dernière chose, scandaleuse, à relever aussi. Ce boni-menteur n'est pas seulement un boni-menteur : il est aussi méchant. Il a  donné deux mauvais coups de griffe, hier :

    il a cru pouvoir se moquer de Marine Le Pen, en parlant de ces français qui se font financer par l'étranger. Allusion évidente aux prêts que doit souscrire MLP auprès de banques étrangères, puisque notre Système pourri fait tout pour qu'aucune banque française ne lui prête un argent dont elles sont sûres qu'elle le remboursera, puisqu'il est évident qu'elle fera plus de 5% des voix, et même énormément plus. Et puis de toutes façons souscrire un prêt auprès d'une banque étrangère n'est pas interdit. De quel droit un Macron qui doit son élection à Mac Kinsey (entre autres, qui est à la base, à la source à l'origine de son élection) viendrait-il faire la morale ?

    il a cru pouvoir se moquer aussi de Zemmour, en parlant des candidats du grand rabougrissement. Sauf que, s'il s'est cru drôle, ou malin, ou intelligent, son pitoyable et pathétique "mot" se retourne contre lui. Il suffit (mais l'on pourrait prendre mille autres exemples, et dans toute la France) de prendre la ligne 13 du métro de Paris ("Basilique de Saint-Denis") et de regarder autour de soi pour voir que le grand remplacement est une réalité, et que Macron en est le complice actif, responsable et coupable, depuis cinq ans, lui qui a laissé augmenter encore le nombre d'entrées d'étrangers... Quant à "rabougrir" la France, lui qui a bradé Alstom pour nous le faire racheter au double, après que tout y ait été pillé (brevets, savoir-faire...); lui qui a fermé Fessenheim et nous demande maintenant de baisser notre chauffage ou de rester moins longtemps sous la douche; lui qui, du coup, en est réduit à miser sur les deux dernières centrales à charbon françaises pour passer l'hiver, avec la pollution qui va avec...

    Oui, vraiment, Macron est un boni-menteur, un cataclysme à lui tout seul, une calamité ambulante, une catastrophe permanente...

    Et c'est lui qui est au sommet de l'État !

    À ceux qui nous regardent ou nous écoutent, parfois, avec étonnement :

    NE VOUS ÉTONNEZ PLUS QUE NOUS SOYONS ROYALISTES !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "Les artistes sont les seuls à bénéficier de l'exception culturelle Française. Alors pour les autres c'est horrible, mais pour eux la préférence Française, ça ne gêne pas..."

    Charlotte d'Ornellas remet ainsi en place (sur CNews) ces "artistes" (bouffis d'orgueil et de fric, vivant volontiers à l'étranger si cela leur permet de ne pas payer d'impôts...) : ils sont contre la "préférence nationale" et l'horrible "fâchisme" de Marine Le Pen (eux qui ne savent pas que fascisme et nazisme viennent de la gauche et des Partis socialistes italiens et allemands !...) mais, lorsqu'elle s'applique à eux, ils en profitent allègrement et sans scrupules ! 

    Comme disent les ados dans les cours de récré :

    "BOUFFONS !"

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    1. Et, toujours à propos du "fâchisme" et du fantasme/épouvantail de "l'extrême-droite", Michel Onfray dénonce la "confusion mentale" et se moque des propos aberrants d'un Darmanin ou d'une Alice Coffin, devant une Apolline de Malherbe qui n'en revient pas ! ...

    https://twitter.com/F_Desouche/status/1516321916474339333?s=20&t=fhdQWK0zBqDTNewAxPqYvw

     

    2. La foldingue du jour, de la semaine, du mois, de l'année, du siècle, du  millénaire ! Toutes les chances pour le prochain Nobel de la Cinglerie...

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    Et l'inévitable "pan sur le bec" de Goldnadel, toujours apprécié (et toujours autant mérité !) :

    Gilles-William Goldnadel
    "L’extrême-gauche est un naufrage. L’un de ses radeaux s’appelle Libération. Coffin est à la barre, complètement barrée."

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    3. Une mise à l'écart qu'on ne regrettera pas et au sujet de laquelle on ne plaindra pas l'énergumène intéréssé ! "Les Grandes Gueules" de RMC annoncent que leur chroniqueur Mourad Boudjellal est écarté après sa prise de position pour Emmanuel Macron samedi à Marseille... La qualité de l'air va s'améliorer dans l'émission !

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-496514-les-grandes-gueules-de-rmc-annoncent-que-leur-chroniqueur-mourad-boudjellal-est-ecarte-apres-sa-prise-de-position-pour-emmanuel-macron-samedi-a-marseille-video.html

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    4. Macron et ses sbires (Attal, Véran, Ferrand et compagnie...) donnent des leçons de tout et sur tout mais qui sont-ils pour agir ainsi, et qu'est-ce qui leur donne autorité pour le faire ? Leurs résultats ? Comme pour la Dette, par exemple ? "...Hommes petits qui criez de grands mots..." chantons-nous, nous, royalistes, dans La Royale... Ils sont pathétiques ! Le drame, c'est que c'est la France qui paye, et, ici, qui "paye" dans tous les sens du terme, au propre comme au figuré...

    https://fr.irefeurope.org/publications/articles/article/la-france-joue-sa-dette-au-poker-menteur/

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    5. On l'a souvent dit, ici-même. On a retrouvé cet article du 4 octobre 2020 d'Ouest France, qui le redit pour nous (dans L'Édition du Soir) : Combien coûte aux contribuables un ancien président de la République ?...

    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2020-12-04/combien-coute-aux-contribuables-un-ancien-president-de-la-republique-9520ae11-f43e-4f80-9132-45630cc2b59b

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    6. Bravo à Bernard Mabille, qui remet cette pauvresse d'Anne Hidalgo à sa place : il la condamnerait à remettre Paris dans l'état où elle l'a trouvé" !!!!!

    https://twitter.com/oeildelynx2/status/1516339217802145795?s=20&t=HCtpSXCl1tXROIzwVqCTKA

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    7. Et, pour finir en beauté cette série d'aujourd'hui : "Éternelle Notre-Dame", une expérience immersive incroyable... 

    https://fr.aleteia.org/2022/04/18/eternelle-notre-dame-une-experience-immersive-incroyable/

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Avec le style qui n'appartient qu'à elle, Zohra Bitan fait, sur le fond, une excellent critique du Pays légal, qui déclasse la France; une critique que nous faisons nôtre, évidemment... Et, surtout, n'oubliez pas : soyez royalistes, ou ne vous plaignez pas !!!!!
     
    Zohra Bitan #SoutienFDO
    "Qu’on se le dise et qu’on se le répète. Le problème n’est pas le Covid mais la saturation des hôpitaux. Sauf que saturation parce que pas assez de lits. Punis par l’incompétence de la classe politique qui a super bien gérée le pays pendant 40 ans ! Avec des impôts de ouf en + !"

    1. Macron vient de débloquer 500 millions pour la Presse (Libé et autres du même tonneau !!!) : mais, pourquoi pas, plutôt, 500 millions pour les hôpitaux en perdition ? Et pourquoi seulement 20 millions pour les collectivités locales ? C'est sûr, Macron "débloque" !

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    2. Écoutez ces 41 secondes de Jean Castex : vous serez, comme nous, forcément d'accord avec Gilbert Collard :

    Gilbert Collard
    "Après que #Castex a déclaré : "avec deux doses aucune chance d'attraper la maladie"; après un tel bobard breveté, si vous continuez à les croire, c'est que vous êtes plus manipulable qu'un animal de laboratoire !"

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1475743249742639104?s=20

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    Et même, testé deux fois ! Qui nous gouverne : des gens sérieux, ou des pieds nickelés ?...

     

    3. "La" question, selon Sonia Mabrouk :

    Mabrouk Sonia
    "LA - ou l’une des questions fondamentales - à poser chaque matin  à tous les candidats #presidentielles2022 : Que feriez-vous précisément pour l’Hôpital, le grand malade depuis tant d’années ?"

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    4. La grande confession de Zemmour dans Valeurs (interrogé par Raphaël Stainville) : "Je me sens chargé d’âmes"... Diabolisation politique, violence des antifas et des racailles, mépris des médias que contrebalance la ferveur de ses sympathisants... Éric Zemmour porte un regard introspectif sur sa campagne, dévoile son projet autant que sa mission et canarde Macron, Pécresse, ces nouveaux "clones" de la vie politique française... "Oui, j'abolis les accords d'Évian. Il n'y a aucune raison particulière de privilégier l'Algérie, dont les autorités passent leur temps à insulter la France"...

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/la-grande-confession-deric-zemmour-je-me-sens-charge-dames/

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    Eric Zemmour se dit persuadé que la présidentielle se gagnera "à droite", "sur des thématiques identitaires", comme Buisson, disant à Sarko qui aurait mieux fait de l'écouter, : une élection se gagne "au peuple"...

     

     

    5. La "Une" scandaleuse de L'Humanité, un journal mort depuis longtemps, qui a prôné l'amitié avec les soldats allemands/nazis qui occupaient la France en 40, et qui n'existe encore -comme Libé et d'autres, du même tonneau...) que grâce aux larges subventions du Système pourri, c'est-à-dire : GRÂCE AUX IMPÔTS QUE NOUS PAYONS TOUS, GRÂCE À NOTRE ARGENT...

    Heureusement, il y a Goldnadel, qui n'en loupe pas une, pour le plus grand bonheur de l'Intelligence... :

    G-William Goldnadel
    "Effectivement bestial : une pure cochonnerie enveloppée dans un torchon communiste."

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    6. C'est à lire, dans France Soir : Non, les non vaccinés ne saturent pas les hôpitaux...

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/non-les-non-vaccines-ne-saturent-pas-les-reanimations#.YcRq0ZRQG0g.twitter

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    7. Attendant d'être reçu par Louis XVIII, Chateaubriand voit passer devant lui, pour entre dans le cabinet du Roi, Talleyrand appuyé sur le bras de Fouché : dans l'un de ces morceaux d'anthologie dont fourmille notre belle langue française, il parle alors de "la vision infernale"...

    Aujourd'hui, on voit cette image de Macron, seul dans une pièce vide, en visioconférence, mais qui porte quand même un masque... Ce n'est pas une "vision infernale", seulement une "vision grotesque" !!!

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    À DEMAIN !

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  • Mai 68 • Les meneurs de la « Commune étudiante » : un paradoxe français [2]

    Les maoïstes et la cause palestinienne 

    La question palestinienne est la partie la plus saillante du panarabisme, mouvement qui revendique la souveraineté nationale des États du Moyen-Orient contre les ingérences occidentales. C’est à partir de 1967 et la guerre des Six-Jours qu’elle prend une ampleur considérable, non seulement au sein du monde arabo-musulman mais dans l’ensemble de la planète. Benny Lévy (Pierre Victor) a admis avoir été à l’origine de l’importation du conflit israélo-palestinien en France, afin de trouver une thématique faisant l’unanimité chez des immigrés arabes très divisés entre eux, pour ensuite prendre un virage à 180 degrés, comme le montre ce témoignage de l’ancien maoïste Ali Majri : « Pierre Victor, je l’ai rencontré longtemps plus tard, au milieu des années 80, dans un café proche de la fac de Jussieu où il enseignait la philo. Il avait balancé son marxisme-léninisme aux orties et renoué avec le judaïsme de son enfance. Un judaïsme ultra-orthodoxe ! Il m’a dit : le peuple palestinien n’existe pas. Il n’a pas le droit d’exister. ʼʼ Par la suite il est devenu rabbin... »[1] 

    Son parcours est décrit plus en détail dans un autre ouvrage : « Charismatique, porteur d’une hargne sacrée, ce normalien fut le chef de la Gauche prolétarienne avant de devenir le secrétaire de Sartre. Au cours de ce compagnonnage avec le philosophe existentialiste, il est peu à peu revenu à la Torah. En 2000, il a fondé lʼInstitut d’études lévinassiennes avec Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut, deux philosophes qui furent jadis des maoïstes occasionnels. »[2]

    Benny Lévy ira jusqu’à lancer ironiquement : « Les Palestiniens ? C’est moi qui les ai inventés ! » Une provocation que son camarade Alain Geismar, ex-animateur du Mouvement du 22 mars et figure emblématique de Mai 68, explicite aujourd’hui ainsi : « Il faut bien voir qu’à l’époque, le Parti communiste régnait sur les ouvriers professionnels. Les seuls auxquels nous avions accès, c’étaient les ouvriers spécialisés, pour la plupart de jeunes immigrés. Or, dans les foyers de travailleurs, on s’était aperçus qu’à cause de leurs rivalités nationales, les Marocains, Algériens ou Tunisiens avaient du mal à militer ensemble. Donc on cherchait un point capable de les unir. C’est comme ça qu’est apparue l’affaire de la Palestine : comme une figure apte à empêcher les immigrés de se taper dessus. »[3]

    L’auteur du dit ouvrage, Jean Birnbaum, confirme l’importance du rôle joué par le maoïsme dans l’émergence de la question palestinienne en France. Il écrit que « les jeunes "gardes rouges" ont fortement contribué à populariser la cause palestinienne au sein de la gauche française, à une époque où celle-ci ne s’en souciait guère. Se replonger aujourd’hui dans la collection de leur journal, La cause du peuple, c’est découvrir une rhétorique antisioniste d’une virulence rare […]. Bien plus, le journal maoïste va jusqu’à recycler le vieil imaginaire antisémite »[4]. Ainsi les maoïstes contribuèrent de façon décisive à la création des Comités Palestine, dont Alain Geismar rappelle qu’ « ils étaient bourrés de militants juifs »[5]

     

    Il est une thèse portant sur les leaders de la crise de mai-juin 1968 qui mérite d’être mentionnée. Elle laisse pantois un universitaire spécialiste de l’extrême-gauche, qui avoue qu’il ne « peut ni la contredire ni l’approuver. »[6] Cette thèse nous la devons à l’historienne spécialiste du communisme Annie Kriegel.  (Dossier à suivre)   

    [1]  Cité par ibid., p. 142.

    [2]  Jean Birnbaum, Les Maoccidents. Un néoconservatisme à la française, Paris, Stock, 2009, p. 13.

    [3]  Ibid., p. 61-62.

    [4]  Ibid., p. 60.

    [5]  Ibid., p. 62.

    [6]  Jean-Pierre Salles, La Ligue communiste révolutionnaire (1968-1981). Instrument du Grand Soir ou lieu d’apprentissage, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2005, p. 308.

     

     

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    Dossier spécial Mai 68