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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L’énigme sonore 2.0 de Nicolas II, par Frederic de Natal.

    Photo d'archive du tsar Nicolas II (1868-1918) © LASKI/SIPA Numéro de reportage : 00678395_000001

    Dans un enregistrement de 1902, il s'exprime dans un français parfait

    Présenté il y a trois semaines comme le seul enregistrement sonore, en français, du Tsar Nicolas II, la vidéo mise en ligne par l’association « The Romanov royal martyrs » a fait son petit effet sur les réseaux sociaux. Visionnée par près de 200 000 personnes, certains internautes ont pourtant rapidement fait part de leur incrédulité face à l’intonation parfaite, sans aucun accent, de l’empereur de toutes les Russies. Dans le cœur nébuleux de l’Internet, une énigme 2.0 était soudainement née.

    frédéric de natal.jpgUne supercherie ?

    Cet enregistrement, c’est d’abord l’histoire d’un voyage. Celui d’un président de la IIIème République française, en visite officielle à Saint-Pétersbourg, capitale de la Russie impériale. Nous sommes en 1902 et l’alliance franco-russe bat son plein. Accueillis avec tout le décorum protocolaire inhérent à ce genre de déplacement, le Tsar Nicolas II offrira une parade militaire chamarrée à Emile Loubet et son épouse, tous deux émerveillés par ce spectacle de démonstration de force. Un diner organisé au palais Alexandre de Tsarskoïe Selo achèvera de convaincre le dirigeant français de s’appuyer sur les Russes en cas de conflit mondial. Soucieux du moindre détail, Nicolas II avait même offert à boire à ses illustres invités, un Hermitage rouge provenant des caves impériales, qui se fournissaient exclusivement depuis deux siècles dans la région de naissance de Loubet, véritablement charmé par cette famille impériale.

    « Monsieur le président, mes troupes dont vous venez de voir le défilé sont heureuses d’avoir pu rendre les honneurs au chef hautement estimé de l’État ami et allié. Les vives sympathies qui animent l’armée russe à l’égard de la belle armée française vous sont connues. Elles constituent une réelle fraternité d’armes (…) ». Et comme à chaque réception du genre, les sourires de circonstance s’accompagnent de discours qui se faisaient généralement en français, langue diplomatique par excellence. Cette longue déclaration, reproduite intégralement dans les journaux français et russes, a-t-elle été réellement prononcée dans la langue de Voltaire par le Tsar ? Si certains internautes ont manifesté leur fascination, divers historiens, dont Philippe Delorme à l’origine de la résolution du mystère Louis XVII, et autres anonymes ont manifesté de sérieuses interrogations sur la véracité de cette bande sonore. Une rapide comparaison avec un autre enregistrement de la voix en russe plus gutturale de Nicolas II, réel celui-ci, a accentué la crainte d’être en face d’une supercherie. Involontaire ou non de la part de cette association qui entend faire connaître la vie des Romanov exécutés dans la maison Ipatiev à Ekaterinbourg en juillet 1918.

    La voix d’un comédien

    La vérité est bien moins reluisante qu’elle n’y paraît. Après une rapide enquête, les éléments réunis ont finalement permis de lever tous les doutes. Si un discours a bien été lu par Nicolas II, la voix que l’on entend n’est pas celle du Tsar. Il s’agit d’un enregistrement réalisé sur disque pour les besoins de cette visite et afin de laisser une trace pour la postérité. C’est le comédien le plus en vue du moment, Paul Joseph Aye (dit Duparc), qui avait été engagé pour prêter sa voix à l’Empereur, « en raison de sa diction, visant les effets déclamatoires sublimes du grand art » comme l’indiquent les cinémas Pathé. Le résultat sera époustouflant, répondant aux canons radiophoniques d’une France industriellement émergente à l’aube du XXème siècle. Également contacté, le secrétariat du Grand-duc Georges Romanov, descendant direct d’Alexandre II et prétendant au trône de Russie, a lui-même confirmé que la voix entendue dans cette vidéo n’était pas celle de Nicolas II, laissant un certain nombre d’internautes dépités. « Tout ce qui brille n’est pas or » nous rappelle l’adage bien connu. Sur Internet plus encore qu’ailleurs.

    Frederic de Natal

    Source: https://www.causeur.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les Français ne se sont pas abstenus, ils ont simplement dit « Stop ».

    Un désaveu historique. Avec un taux de 66%, l’abstention est la grande gagnante des régionales, qui se sont déroulées ce dimanche. Jamais dans l’histoire de la République, les Français ne s’étaient aussi peu mobilisés pour des élections. Toute la soirée d’hier, les médias, nous ont assommé de beaucoup de bavardages autour des résultats de ce premier tour des élections départementales et régionales, essayant d’en tirer des leçons pour le deuxième tour de ce week-end, projetant ces résultats sur la prochaine présidentielle, faisant ainsi largement l’impasse sur le fait essentiel de cette élection, l’abstention de plus de deux électeurs sur trois.

    Selon une étude réalisée dimanche par Ifop-Fiducial, plusieurs raisons sont avancées par les électeurs. Ainsi, 40% des abstentionnistes interrogés considèrent comme déterminant dans leur choix le fait que ces élections ne changeront rien à leur situation personnelle. Second argument déterminant : 35% estiment que le scrutin ne changera rien à la situation de leur région.  Ils sont 34% à juger déterminant leur volonté de manifester leur mécontentement à l’égard des partis politiques. Autres raisons invoquées : parce qu’aucune liste ne représente leur idée (32%) ; que ces élections ne les intéressent pas (31%). Enfin, 9% jugent déterminant le fait qu’ils ne votent jamais.

    Les abstentionnistes d’hier, ne sont pas des citoyens irresponsables, comme certains voudraient nous le faire croire. Non, une grande majorité des Français sont dégoûtés de la politique et écœurés par ceux qui veulent les représenter. Or, les médias vont faire comme si rien ne s’était passé, et comme si maintenant on pouvait parler de la présidentielle tranquillement sans considérer que la priorité est de rendre aux Français le désir d’être des citoyens à part entière, c’est-à-dire des acteurs de leurs destinés et de celles de leurs enfants.

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    Le Président de la République comme les oppositions a volontairement transformé cette élection locale, en une présélection du casting présidentiel de 2022, considérant nos régions comme de vulgaires tremplins au service de leurs ambitions. Les Français ne supportent plus de subir cette élection présidentielle permanente, les Français ne supportent plus toutes ces promesses électorales sans lendemain et l’impuissance de nos politiques.

     

    Comme le rappelle Monseigneur le Comte de Paris dans son livre un Prince Français :

    «  Nos gouvernants réduisent la politique à une joute électorale. Mais ce n’est pas cela, la politique ! La politique, c’est le service du pays. C’est, au moment de décider, avoir pour guide l’intérêt de tous et, par-dessus tout, de la France. C’est donner aux gens de bien la possibilité de faire le bien. Ce devrait être la seule préoccupation de nos gouvernants. C’est la mienne. Au lieu de cela, nous avons des « bêtes » de campagne taillées pour gagner des élections, qui déploient des trésors d’énergie et de séduction pour l’emporter mais s’empressent, quand elles sont au pouvoir, de satisfaire les groupes de pression dans l’espoir de le garder. Jeu de dupes dont les règles ont été fixées pour que chacun conserve son rôle et ses « privilèges »… Le système est clos, les acteurs tournent en rond, la France avec eux. Tout est à remettre à plat. »

    Et si derrière les inquiétudes des Français quant aux dérives du pouvoir, derrière leurs craintes pour la démocratie, se cachait une question plus profonde sur la forme du pouvoir ? Et si leur désir de fraternité était contrarié par les batailles politiques qui divisent les Français tous les deux ans, à chaque nouvelle élection ? Et si leurs angoisse devant la mondialisation n’était d’autant plus forte que la France n’est plus très sûre de son héritage ?

    Aujourd’hui, est-il possible de reconstruire la nation française, de refaire de notre pays une démocratie avec des citoyens, d’en finir avec l’archipel communautaire et le jeu qu’en tirent les politiciens ? Oui, mais pour cela, il faut aller plus loin qu’une simple élection présidentielle, il faut libérer notre démocratie de la monarchie présidentielle, il faut changer les règles du jeu politique, afin que nos représentants aient comme priorité politique le bien commun et la défense des intérêts du peuple français et non leurs seules ambitions. La Royauté peut-être une chance pour la démocratie française, elle est même aujourd’hui une nécessité politique pour sauver nos libertés et l’avenir de nos enfants.

    J. Auroux

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Philippe de Villiers : « Cette décision de créer un bac protégé et un bac exposé au Covid pour les écoles indépendantes

    Philippe de Villiers expose les raisons de la plainte déposée par son avocat Me Gilles-William Goldnadel contre MM. Castex, Véran et Blanquer au sujet des modalités du bac décidées pour les lycéens issus d’écoles hors contrat contraints de le passer en présentiel alors que c’est le contrôle continu qui s’appliquera pour les autres lycéens.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/philippe-de-villiers-8

    Les futurs bacheliers du hors-contrat auront un Baccalauréat plus ardu que ceux du sous- contrat et du public. C’est pourquoi vous portez plainte contre pas moins de trois ministres à savoir, Jean Castex, Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer. Que reprochez-vous à cette décision ?

    Je reproche à cette décision d’être discriminatoire sur plan de l’égalité des droits et dangereuse sur le plan de la sécurité sanitaire pour les élèves de France qui n’auront pas droit au contrôle continu et qui devront se présenter en présentiel. Monsieur Castex et sa bande ont décidé de prévoir deux baccalauréats. D’un côté, ce que l’on pourrait appeler le bac du cocon, le bac protégé, le distanciel fondé sur le contrôle continu pour les lycées publics. Et de l’autre côté, le bac exposé au Covid pour les écoles indépendantes qui n’auront pas le droit au contrôle continu. C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de confier à mon avocat, maître Gilles-William Goldnadel, le soin de déposer une plainte à titre conservatoire contre Jean Castex, Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran, les trois ministres directement concernés, pour mise en danger de la vie d’autrui. J’appelle tous les parents qui veulent donner à leurs enfants une éducation fondée sur la liberté à ne pas accepter l’inacceptable et à porter plainte comme moi devant la Cour de justice de la République. On ne peut pas accepter de mettre la vie de nos enfants ou de nos petits-enfants en danger, sous prétexte que des syndicats veulent en finir avec le hors contrat. C’est d’ailleurs là où se trouvent les meilleurs élèves.

    Pourquoi vous, fondateur du Puy du Fou et co-fondateur du Vendée Globe ? Quel est votre « intérêt » ?

    Je suis tout simplement un citoyen comme les autres. J’ai remarqué que la loi sur le séparatisme d’une part et le Covid d’autre part, qui sont des armes destinées à nous protéger, sont en réalité utilisés comme un fusil à tirer dans les coins. On s’aperçoit que la loi sur le séparatisme islamisme vise aussi le séparatisme catholique avec l’instruction à domicile.

    Beaucoup de familles islamistes retirent leurs enfants de l’Éducation nationale pour les instruire à domicile.

    Je peux vous dire que la cible est complètement ratée. Les islamistes se débrouillent toujours pour que ce soit dans les mosquées. Ils échappent absolument aux filets du ministère de l’Éducation nationale. En revanche, la cible authentique est les esprits libres qui représentent notre civilisation.

    Il y a une civilisation qui n’est pas la nôtre et qui est arrivée sur notre sol. Comme nous ne voulons pas la nommer, on impose à ceux de notre civilisation des obstacles hostiles à leur survie. On voit bien que les élèves du hors-contrat viennent la plupart du temps d’écoles catholiques, mais pas uniquement, ont un enseignement  de très grande qualité. Si vous regardez toutes les prépas des grandes écoles, vous verrez que la moitié des élèves viennent du hors-contrat. Il faut permettre à ces gens-là d’avoir droit à l’égalité des droits.

    Pourquoi, le gouvernement voudrait en finir avec le hors-contrat catholique ?

    Le gouvernement veut imposer un enseignement fondé sur la nouvelle civilisation du paradis universitaire. Par exemple, la question du genre, une certaine manière de regarder l’Histoire, de faire repentance… On voit bien que l’Éducation nationale est en train de bazarder la civilisation française. On ne transmet plus rien de ce qu’est la civilisation française. Par conséquent, des parents en conscience préfèrent choisir des écoles hors-contrat où on transmet l’amour de la France.

    La croissance foudroyante des écoles hors-contrat, de même que de l’instruction à domicile, est le signe de la faillite de l’Éducation nationale. Que font Blanquer et les autres ? Il faut boucher la voie d’eau, donc en finir avec le hors contrat. Ils espèrent décourager le hors-contrat, les familles et les parents. Cela va se retourner contre eux. Beaucoup de parents vont se dire qu’il y aura un vrai bac dans le hors-contrat. L’enseignement supérieur préférera avoir de vrais bacheliers que les bacheliers du cocon.

     

    Philippe de Villiers

    Ancien préfet, créateur du parc d’attractions du Puy du Fou, ancien président du conseil général de la Vendée (1988 - 2010), fondateur du Mouvement pour la France
  • “Putain, ils sont là !” : pour parler aux jeunes, faire le choix d’être vulgaire plutôt qu’exemplaire, par Gabrielle Clu

    Ce que j’aimais bien – mais oui – chez Emmanuel , au début de son mandat, c’était son vocabulaire suranné de Comtesse de Ségur, son champ lexical de schtroumf à lunettes : chicaya, galimatias et Perlimpinpin je vous fiche mon billet et le truchement ou encore croquignolesque

    gabrielle cluzel.jpegCela sentait son bon élève poli et bien peigné rendant des rédactions dorées sur tranche. Bref, une espèce plus rare aujourd’hui que le rhinocéros blanc du Nord, la tortue de Cantor, le marsouin du Pacifique, le gibbon de Hainan.

    « Croquignolesque, truchement, galimatias et autres expressions désuètes d’Emmanuel Macron : ça veut dire quoi ? » titrait le site Femme actuelle le 16 octobre 2017, considérant que ses lectrices avaient sans doute besoin d’un explication de texte. Elles pourraient ensuite, pouvait-on y lire, « crâner dans les dîners ». L’article commençait, flagorneur : « On peut reprocher beaucoup de choses à notre président, mais pas son usage de la  » : « Les politiques emploient tous la langue de bois. Emmanuel Macron, lui, manie en plus la langue de Molière autrement que ses prédécesseurs » et il a « prouvé qu’il reste avant tout un amoureux de la langue française, à laquelle l’a initié la professeure de Français qu’il a épousée, , ex-Trogneux”. Pour le célèbre magazine féminin, il « [émaillait] son discours de mots rares qui, assemblés tous ensemble, [constituaient] ce que l’on [appelait] désormais le Style Macron. »

    Le style Macron tu parles.

    Comme un enfant précoce que l’on a convaincu de faire un travail sur lui-même pour parler comme ses pairs et s’abaisser, histoire de se faire admettre, le « style Macron » châtié s’est volatilisé. Il y avait déjà eu le très polémique, « foutre le bordel », lors d’une visite en Corrèze marquée par des manifestations des salariés de GM&S. Cela, encore, pouvait-être mis sur le compte de la colère.

    Mais il n’avait donc aucune aucune autre interjection pour exprimer sa joie et sa surprise – que l’on imagine tellement sincères… – en découvrant la présence radieuse du groupe de métal Ultra vomit derrière un bosquet des jardins de l’Élysée qu’un « Putain » ? Pour s’adresser aux Français, il a donc jugé qu’il était préférable d’être vulgaire qu’exemplaire ? Qu’il lui fallait parfaire jusqu’à la caricature une image d’adulescent quadragénaire auquel il ne manquait plus que quelques boutons d’acné et des bagues sur les dents pour réussir à leur plaire ?

    C’est qu’il veut “casser les codes”, ma chérie. C’est écrit partout, dans tous les journaux. Comme si cette expression ridicule n’était pas éculée, usée jusqu’à la nausée. Comme si tous les codes – traductions extérieures de dispositions intérieures, signifiants matériels confortant des signifiés  immatériels, ou comme l’écrit le Larousse « ensemble de règles qui font loi en matière sociale »… bref mœurs et savoir-vivre commun qui font que l’on ne va pas en tongs à l’enterrement de son grand-père et que l’on ne dit pas putain quand on est président de la , ou alors seulement à la rigueur quand on est seul, en caleçon dans la salle de bain, et que l’on vient de se coincer le doigt dans le placard –  n’avaient pas été déjà broyés, brisés, pulvérisés ? Comme si, au contraire, la transgression, mais surtout le début de solution à nos insondables problèmes, n’étaient pas, aujourd’hui, de retrouver les morceaux de ces codes, de les recoller, patiemment, un à un, avec humilité et respect, de retrouver tout leur lustre et de les faire aimer ?

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Décapitation de Conflans : c'est le Système et ”sa” République idéologique qu'il faut chasser (1)...

    De tous temps, tous les pays du monde et toutes les sociétés ont produit leur "taux incompressible" de malades mentaux et fous furieux, d'assassins, voleurs, pervers et malhonnêtes etc... Jaunes, Blancs, Noirs, aucune Culture, aucune Nation n'a jamais échappé à la règle. Quel que soit le Régime politique d'un pays (république, monarchie, empire...) il y aura toujours et partout des scélérats.

    Par contre, il y a des doctrines, des écoles de pensée, des systèmes politiques, des religions... qui sont plus violentes que d'autres, et qui prônent même la violence dans leurs fondamentaux doctrinaux. C'est le cas de l'Islam et de... la Révolution française qui se rejoignent sur plusieurs points :

    les deux font commencer le monde avec elles : pour les musulmans, l'Histoire commence avec l'Hégire de Mahomet (le 16 juillet 622, jour de sa fuite vers La Mecque) : nous sommes donc en 1442, pour les musulmans, et non en 2020. De même, les terroristes révolutionnaires, après le succès de leur coup de force du 10 août 1792, datent les documents de "l'An I de la République", puis on aura "les soldats de l'An II" etc... Cette mascarade sera tellement ridicule et aura si peu de prise sur les réalités que Napoléon, pourtant continuateur et "sabre" de la Révolution, reviendra au calendrier chrétien le 9 septembre 1805... A la différence du calendrier musulman, toujours en vigueur, le calendrier républicain n'aura donc duré que... 13 ans !

     les deux sont animées d'une rage destructrice de tout ce qui les précède : les terroristes révolutionnaires français ont détruit (ou vendu/dispersé) le tiers du patrimoine national ! Jamais les vandales du Vème siècle n'ont commis autant de destructions... Et la télévision a rendu mondialement publiques les destructions par les fous de l'Islam des Bouddhas de Bâmiyân ou de la merveille qu'était la ville de Palmyre. Et c'est partout, dans le monde conquis par l'Islam, que sont détruites les églises chrétienne, tout ce qui ne s'inspire pas du Coran ou qui est interdit par lui...

     les deux sont totalitaires : Louis-Antoine de Saint Just proclame carrément que "Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé". Et l'Islam ne laisse d'autre choix aux peuples conquis qu'entre la conversion forcée, la mort ou l'exil. Une quatrième solution - mais c'est l'enfer sur terre - est la condition de "dhimmis", personne non musulmane tolérée en terre d'Islam, mais comme être "de seconde zone". Deux remarques, ici, sur l'Islam :

    1. Aucun pays sur terre ne s'est jamais converti librement, ne s'est jamais "donné" à l'Islam. Celui-ci a, toujours et partout, été apporté par le fer et le feu, par la contrainte et la force pure (Égypte, Syrie, Perse...)...

    2. A proprement parler, l'Islam n'est pas un totalitarisme, puisqu'il croit en Dieu, qu'il place au-dessus de tout. Mais il induit une société totalitaire, dans laquelle "tout" est régi par... le Coran. S'il n'est donc pas totalitaire, en théorie pure (mais, le monde est-il une théorie pure ?...) l'Islam est, bien pire que cela, totalitaire de fait, en ceci qu'il enferme ceux qui lui sont soumis dans un système où tout est réglé, et où ils n'ont qu'à obéir à ce système. 

     mais, plus fondamentalement, et essentiellement, les deux sont d'abord et avant tout anti-chrétiennes : c'est sur ce point que, secrètement, les deux terrorismes se rejoignent. Certes, Mahomet ne pouvait "prévoir" Robespierre, et Robespierre et ses complices en terrorisme n'ont jamais cherché à construire de mosquées ! Mais le combat qu'ils mènent l'un et l'autre (et tous leurs sectateurs avec eux) est bien le même : "Écrasons l'infâme". Mahomet comme Robespierre veulent éliminer Jésus-Christ. C'est aussi simple que cela...

    Après la énième horreur d'hier à Conflans (et avant les prochaines !... ) ce ne sont donc pas "les arabes" qu'il faut accuser, ni même l'ensemble des musulmans. À titre individuel, il y a - il y en a même beaucoup... - des musulmans sincères qui acceptent parfaitement le fait de vivre avec d'autres personnes, d'une autre religion, et d'obéir à d'autres lois, dans le pays où ils se trouvent, que celles inspirées par le Coran.

    Ce que l'on doit nommer comme responsable du terrorisme c'est une Religion dans ses fondements - l'Islam - et un Système politique - la République idéologique française, ou Nouvelle religion républicaine - qui l'a favorisé de fait et le favorise encore, croyant naïvement trouver un allié en lui dans son combat conter les racines chrétiennes de la France et de l'Europe...

    Un assassin a assassiné, et il a été tué : c'est une chose.

    Le fond du problème est ailleurs, d'une autre nature et d'une autre dimension...

    (à suivre...)

    lafautearousseau

  • Colonel Jacques Hogard : « La France est accusée, or, le génocide du Rwanda a été commis par des Rwandais contre des Rwa

    Emmanuel est arrivé, le jeudi 27 mai, au Rwanda. Il a prononcé un discours très attendu au Mémorial Gisozi de Kigali, vingt-sept ans après le génocide de 1994.

    Réaction du colonel Jacques Hogard, qui participa à l’opération Turquoise avec l’ française au Rwanda.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/colonel-jacques-hogard-7

    La a des responsabilités, mais n’est pas complice. C’est un peu la synthèse du discours qu’Emmanuel Macron a prononcé aujourd’hui, à Kigali, capitale du Rwanda. On s’attendait à ce que le président de la aille plus loin que ce qu’avait fait Nicolas Sarkozy à l’époque. Qu’avez-vous pensé du discours présidentiel que vous avez écouté ?

    J’ai trouvé que c’était un numéro de grand équilibriste. On sent bien qu’il a entendu un certain nombre de discours contraires, les discours de ceux qui l’engageaient vivement à prononcer des excuses ou ceux, au contraire, qui lui conseillaient une certaine prudence. Nous sommes à un an des . Il a mal démarré avec l’armée française avec la démission du général de Villiers. Ensuite, il y a eu l’affaire des tribunes qui ont un peu secoué l’actualité. Il fallait qu’il fasse très attention parce que les militaires, et en particulier les anciens de l’opération Turquoise, étaient très vigilants. Il a donc eu une phrase très correcte sur ce plan-là en disant que nous n’avions pas à rougir de ce que nous avions fait là-bas.

     

    Depuis ce génocide atroce, la responsabilité de la France est régulièrement mise en cause par le gouvernement de Paul Kagame, le président du Rwanda. Finalement, on ne parle à aucun moment des responsabilités du gouvernement rwandais. La France est-elle condamnée à être la seule à faire amende honorable sur ce triste épisode ?

    Vous avez raison de dire cela. Le régime de Paul Kagame est arrivé au pouvoir en 1994. Lui est devenu officiellement président avec tous les pouvoirs un peu plus tard, en 2000. Dès 1994, il était déjà l’homme fort de ce régime. Ce régime est un régime totalitaire, dictatorial, qui a une responsabilité dans les drames qui ont suivi dans toute la région des Grands Lacs depuis 1994. L’excellent Vincent Hervouet, sur Europe 1, a cité, la semaine dernière, que cinq millions de personnes étaient mortes. Ces morts ont été exterminés par les armées de Paul Kagame et d’autres milices plus ou moins subordonnées poursuivant des Rwandais hutus, et des centaines de milliers de Congolais exterminés dans des conditions atroces. Le régime de Paul Kagame a mis la main sur des provinces orientales de la République démocratique du Congo dont elle exploite sans vergogne les richesses. C’est ainsi que le Rwanda est exportateur de coltan, alors qu’il en n’a pas un gramme dans son sous-sol.

    Bien sûr, la France a mené une . On peut rappeler les exemples de Yougoslavie et d’ailleurs, mais il y a, au Rwanda, une seule accusée, c’est la France. Or, c’est un génocide commis contre des Rwandais par des Rwandais et ce génocide faisait suite à d’innombrables massacres commis par des Rwandais contre des Rwandais. Ce n’est pas fini et, aujourd’hui, c’est un régime implacable qui s’est mis en place, instrumentalisant le génocide de 1994.

     

    Pourquoi continuer à « se plier en quatre » devant le gouvernement rwandais ?

    Il y a un peu d’idéologie. L’exemple même de cette idéologie, c’est le rapport Duclert qui est tout sauf historien, mais plutôt politique, partiel et partial. Il maintient les zones d’ombres très importantes pour créditer le reste d’affirmations qui sont, encore une fois, très contestables. Il y a aussi des raisons économiques. Le Rwanda a mis la main sur des richesses colossales dont il prive la République démocratique du Congo alors qu’il en est le légitime propriétaire. Il y a aussi beaucoup d’arrangements économiques et financiers. Le Rwanda, aujourd’hui, est un peu la Prusse de l’Afrique centrale. C’est un gouvernement autoritaire, pour ne pas dire totalitaire. Ce gouvernement sert une minorité du pays et maintient un régime de fer pour le bénéfice d’une oligarchie assez réduite en nombre. Je pense que c’est cela, la vraie offensive diplomatique. Macron se donne un rôle pour l’Histoire, de l’homme qui aura reconnu sans reconnaître, qui se sera repenti sans se repentir. À mon sens, il y a des intérêts sonnants et trébuchants.

     

  • Loi de bioéthique : comment en est-on arrivé là ?, par Marie-Hélène Verdier.

    Il existe bien un droit à l’enfant que l’on pourra se procurer sans le concevoir. Objet d’un contrat entre adultes, il aura deux mères et il sera orphelin de père. Le Président est satisfait : il tient sa « promesse » ou son scalp.

    7.pngIl y avait « la Chambre introuvable » : ce qu’on découvrait, hier, c’est une Chambre si pauvre en arguments, en éloquence, si inhumaine, qu’il fallut de l’endurance pour écouter jusqu’au bout les orateurs débiter leur hymne au progrès. Pour ce texte « équilibré, ambitieux, responsable », ni M. Touraine ni ni le garde des Sceaux n’étaient là. Mais on a fait, hier soir, « de très belles choses » sur l’enfant sans l’enfant : une filiation simplifiée. Pendant quatre ans, j’aurai vu ce qu’est une idéologie : la fenêtre d’Overton ouverte peu à peu, le peuple qui consent, le politique qui tranche. Après 2.000 ans d’, en être là.

    On retrouvait dans ces discours « les éléments de langage » familiers à la novlangue pour « accompagner la société qui évolue ». C’est à Mme Coralie Dubost que revient la palme des poncifs, quand elle présenta une loi d’un «  humaniste qui fait échapper à la pesanteur du destin ». Bon Dieu ! avait-on envie de dire. Ce progressisme mettait l’accent sur « l’accueil de l’enfant » et sur le processus original de faire filiation comme ça, à la française, en « donnant une chance à l’amour. » Quel cynisme, pour ne pas dire culot ! On reconnaissait là les propos de M. Touraine sur « l’éthique à la française. » 

    En écoutant ces discours stéréotypés déroulant, ad nauseam, l’idéologie du progrès qui nie l’enfant — notre frère humain, fragile —, je pensais à cette pièce que l’on ne joue plus, Rhinocéros, de Ionesco, où tous les hommes, abdiquant leur humanité pour une idéologie, deviennent tous rhinocéros et trouvent beaux les monstres qu’ils sont devenus. Je pensais également à la pièce de Giraudoux : Électre, quand Électre dit à Oreste : « J’aime tout ce qui, dans ma naissance, revient à mon père… J’aime… comme il s’est couché, comme tout d’un coup, pour m’engendrer, il est sorti de ses pensées et de son corps même… »

    Car, enfin, un enfant naît d’un homme et d’une femme. Un article du Figaro annonce une pénurie de sperme – dont le prix augmente déjà à la pompe -, des files d’attente et un coupe-file, des embouteillages au guichet. Bientôt la GPA. Jamais une loi n’a été votée dans le complet du Sénat et de la Chambre. Comment est-on arrivé là ?

    La loi a 15 jours pour être promulguée. Le Conseil constitutionnel dira qu’il n’y a rien de contraire à la ? Une question se pose, en revanche, sérieuse, comme l’a fait remarquer une députée : que vient faire un article de loi sociétale dans une ?

    Si le Président Macron respectait notre devise républicaine, il ne ferait pas des enfants orphelins. S’il était fort, il ne passerait pas en force : la est en morceaux. Saluons la belle intervention d’. Mais la question demeure, lancinante. Comment en est-on arrivé là ?

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (112), Les Traités de Westphalie, chef-d'oeuvre absolu...

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    Illustration : Grosser Historischer Weltatlas, NeuzeitBayerischer Schulbuch-Verlag, 3e edition, volume III, Munich, 1967

     

    Cette carte est illisible, et c'est justement en cela que réside son intérêt !

    Elle n'a d'autre importance que de bien montrer, dans son ensemble justement illisible, cette "croix des géographes", chef d'oeuvre absolu de la diplomatie française intelligente, qui a morcelé l'Allemagne en plus de 350 Etats, nous donnant, en outre, le droit d'intervenir dans leurs querelles...

    Les rois assuraient par là, non seulement notre tranquillité de ce côté, mais aussi la possibilité d'extensions territoriales vers le Rhin : la Lorraine - sous Louis XV - l'Alsace et la Franche Comté - sous Louis XIV - viendront ainsi s'ajouter aux Trois Evêchés, réunis par Henri II...

    Hélas la Révolution - et les deux Empires - feront exactement l'inverse, et, par pure idéologie, laissèrent se créer - quand elles n'y contribuèrent pas - un redoutable Empire allemand à nos portes : la France paiera très cher ces folies idéologiques, en 1870, en 1914 et en 1939; et, aussi, en bloquant elle-même l'achèvement du territoire, en rendant impossible l'acquisition de la frontière du Rhin...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :

    "...La paix de Westphalie fut signée en octobre 1648.

    Cette paix, qui devait rester pendant un siècle et demi la charte de l’Europe, couronnait la politique de Richelieu. C’était le triomphe de la méthode qui consistait à achever la France en lui assurant la possession paisible de ses nouvelles acquisitions. Il ne suffisait pas d’ajouter l’Alsace au royaume. Il fallait encore que cette province ne fût pas reprise au premier jour par les Allemands. Il ne suffisait pas d’humilier la maison d’Autriche, de lui imposer une paix avantageuse pour nous. Il fallait encore, pour que cette paix fût respectée, pour que le résultat d’une lutte longue de plus d’un siècle ne fût pas remis en question, que l’Empire fût affaibli d’une façon durable et qu’il ne pût se réunir "en un seul corps".


    Au traité de Westphalie, la politique qui avait toujours été celle de la monarchie française, celle des "libertés germaniques", reçut sa consécration. Notre victoire fut celle du particularisme allemand. La défaite de l’Empereur fut celle de l’unité allemande. Mosaïque de principautés, de républiques, de villes libres, l’Allemagne, au lieu d’un État, en formait plusieurs centaines.

    C’était l’émiettement, l’impuissance, le libre jeu laissé à notre diplomatie, car ces trois cent quarante-trois États indépendants, de toutes les tailles et de toutes les sortes, étaient maîtres de leurs mouvements et de leurs alliances. Leurs rapports avec l’Empire devenaient extrêmement vagues et s’exprimaient par une Diète, un véritable Parlement, où, avec un peu de savoir-faire, nos agents pouvaient intervenir de façon à tenir le « corps germanique » divisé.

    Le principe de l’équilibre européen, fondé par le traité de Westphalie, reposait sur une véritable élimination de l’Allemagne, ce qui resta notre doctrine constante, parce que c’était notre plus grand intérêt, jusqu’à la fin du dix-huitième siècle.


    Enfin pour conserver ces résultats, pour empêcher qu’il y fût porté atteinte et que l’Allemagne fût conduite par une seule main la France, ainsi que la Suède, avait un droit de garantie au nom duquel elle pouvait s’opposer à tout changement de la Constitution de l’Empire, à toute redistribution des territoires, en d’autres termes aux ambitions de la maison d’Autriche on de tout autre pouvoir qui reprendrait son programme de domination des pays germaniques.


    L’Allemagne n’était plus, comme disait plus tard Frédéric II, qu’une "République de princes", une vaste anarchie sous notre protectorat. Ruinée, dépeuplée par la guerre de Trente Ans, réduite à l’impuissance politique, elle cessait pour longtemps d’être un danger. Nous aurions encore à nous occuper d’elle. Nous n’avions plus à craindre ses invasions : la grandeur de la France date de cette sécurité.

    Il est rare qu’on puisse fixer des moments où la politique a obtenu ce qu’elle cherchait, où elle l’a réalisé, dans la mesure où les choses humaines comportent les réalisations. Le traité de Westphalie est un de ces moments-là..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • À la découverte du ”Fonds lafautearousseau”... (15) : la bataille de Fontenoy, et un autre regard sur la personnalité de

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 47 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : la bataille de Fontenoy, et un autre regard sur Louis XV...

    (tiré de notre Éphéméride du 11 mai)

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    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

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    1745 : Victoire de Fontenoy

     

    En présence de Louis XV, Maurice de Saxe défait les Anglo-Hanovriens du duc de Cumberland, appuyés par les Autrichiens et les Hollandais.

    Ci dessous, son portrait par Quentin de la Tour :

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    C'est au cours de cette bataille que le capitaine anglais Charles Hay s'écria : "Messieurs des Gardes françaises, tirez !",  ce à quoi le comte d'Auteroche répondit : "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers : tirez vous-mêmes !".

    Les forces en présence étaient sensiblement égales (50.000 hommes dans chaque camp). L'attaque frontale de l'infanterie anglaise rompit les deux premières lignes françaises, et la situation sembla perdue : toute la cavalerie de la Maison du Roi fut alors engagée dans plusieurs charges successives, le Roi lui-même chargeant à la tête de ses troupes, pour remporter, à la pointe de l'épée une victoire totale, qui nous ouvrait les portes de Tournai...

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        Louis XV, à gauche, et le maréchal de Saxe, à droite        

            

     

    Pourtant, devant l'avancée des troupes anglaises, qui semblait irrésistible, Maurice de Saxe lui-même avait conseillé au Roi de quitter le champ de bataille. Louis XV refusa et, au contraire, se mit à la tête des troupes.

    Cette attitude courageuse, qui devait se révéler décisive, fut saluée par Napoléon, qui écrira :

    "La victoire de Fontenoy est due à Louis XV qui est resté sur le champ de bataille."      

     

    Pourtant, modeste, Louis XV déclara :

    "Tout vient de Dieu et de Maurice de Saxe..."

     

    En vertu de quoi, il récompensa son général en le nommant Maréchal, et en lui offrant le château de Chambord.

    Et, le soir de la bataille, en parcourant le champ jonché de morts, il dit à son fils :

    "Voyez ce qu'il en coûte de remporter des victoires. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire c'est de l'épargner".

     

    Un demi-siècle plus tard, Napoléon fera, sans sourciller, mourir un million et demi de jeunes Français (et combien d'Européens...), déclarant cyniquement à un Metternich effaré qu'il avait "trois cent mille hommes de rente" !...

    Afin de mieux cerner la personnalité de Louis XV, on rapprochera cette pensée, hautement humaniste, du fait que signale Michel Mourre, dans son incontournable Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire à l'article Dupré (Tome III, lettres D à F, page 1462) :

    Dupré (*près de Grenoble, vers 1715, mort en 1732). Joaillier, il découvrit par hasard un nouveau feu grégeois et offrit sa découverte à Louis XV en 1759. Les effets en étaient si terribles que, par humanité, le roi préféra ensevelir ce secret dans l'oubli et acheta le silence de Dupré avec une pension de 2.000 livres."

    Par le rappel de ces deux faits, cette éphéméride se veut une modeste contribution à l'établissement de la vérité sur la personnalité attachante et humaniste d'un roi parfois caricaturé jusqu'à l'extrême du mensonge et de la calomnie...

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  • Les Traités de Westphalie ? Le ”chef d'oeuvre absolu” !...

    Les Traités de Westphalie, chef-d'oeuvre absolu...

    Grosser Historischer Weltatlas, NeuzeitBayerischer Schulbuch-Verlag, 3e edition, volume III, Munich, 1967.

     

    Cette carte est illisible, et c'est justement en cela que réside son intérêt ! Elle n'a d'autre importance que de bien montrer, dans son ensemble justement illisible, cette "croix des géographes", chef d'oeuvre absolu de la diplomatie française intelligente, qui a morcelé l'Allemagne en plus de 350 États, nous donnant, en outre, le droit d'intervenir dans leurs querelles...

    Les rois assuraient par là, non seulement notre tranquillité de ce côté, mais aussi la possiblité d'extensions territoiriales vers le Rhin : la Lorraine - sous Louis XV - l'Alsace et la Franche Comté - sous Louis XIV - viendront ainsi s'ajouter aux Trois Évêchés, réunis par Henri II...

    Hélas la Révolution - et les deux Empires - feront exactement l'inverse, et, par pure idéologie, laissèrent se créer - quand elles n'y contribuèrent pas, un redoutable Empire allemand à nos portes : la France paiera très cher ces folies idéologiques, en 1870, en 1914 et en 1939; et, aussi, en bloquant elle-même l'achèvement du territoire, en rendant impossible l'acquisition de la frontière du Rhin.....

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :

    "...La paix de Westphalie fut signée en octobre 1648.

    Cette paix, qui devait rester pendant un siècle et demi la charte de l’Europe, couronnait la politique de Richelieu. C’était le triomphe de la méthode qui consistait à achever la France en lui assurant la possession paisible de ses nouvelles acquisitions. Il ne suffisait pas d’ajouter l’Alsace au royaume. Il fallait encore que cette province ne fût pas reprise au premier jour par les Allemands. Il ne suffisait pas d’humilier la maison d’Autriche, de lui imposer une paix avantageuse pour nous. Il fallait encore, pour que cette paix fût respectée, pour que le résultat d’une lutte longue de plus d’un siècle ne fût pas remis en question, que l’Empire fût affaibli d’une façon durable et qu’il ne pût se réunir « en un seul corps ».
    Au traité de Westphalie, la politique qui avait toujours été celle de la monarchie française, celle des « libertés germaniques », reçut sa consécration. Notre victoire fut celle du particularisme allemand. La défaite de l’Empereur fut celle de l’unité allemande. Mosaïque de principautés, de républiques, de villes libres, l’Allemagne, au lieu d’un État, en formait plusieurs centaines. C’était l’émiettement, l’impuissance, le libre jeu laissé à notre diplomatie, car ces trois cent quarante-trois États indépendants, de toutes les tailles et de toutes les sortes, étaient maîtres de leurs mouvements et de leurs alliances. Leurs rapports avec l’Empire devenaient extrêmement vagues et s’exprimaient par une Diète, un véritable Parlement, où, avec un peu de savoir-faire, nos agents pouvaient intervenir de façon à tenir le « corps germanique » divisé. Le principe de l’équilibre européen, fondé par le traité de Westphalie, reposait sur une véritable élimination de l’Allemagne, ce qui resta notre doctrine constante, parce que c’était notre plus grand intérêt, jusqu’à la fin du dix-huitième siècle.
    Enfin pour conserver ces résultats, pour empêcher qu’il y fût porté atteinte et que l’Allemagne fût conduite par une seule main la France, ainsi que la Suède, avait un droit de garantie au nom duquel elle pouvait s’opposer à tout changement de la Constitution de l’Empire, à toute redistribution des territoires, en d’autres termes aux ambitions de la maison d’Autriche on de tout autre pouvoir qui reprendrait son programme de domination des pays germaniques.
    L’Allemagne n’était plus, comme disait plus tard Frédéric II, qu’une « République de princes », une vaste anarchie sous notre protectorat. Ruinée, dépeuplée par la guerre de Trente Ans, réduite à l’impuissance politique, elle cessait pour longtemps d’être un danger. Nous aurions encore à nous occuper d’elle. Nous n’avions plus à craindre ses invasions : la grandeur de la France date de cette sécurité.

    Il est rare qu’on puisse fixer des moments où la politique a obtenu ce qu’elle cherchait, où elle l’a réalisé, dans la mesure où les choses humaines comportent les réalisations. Le traité de Westphalie est un de ces moments-là...."

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (74), Emancipation et révolutions communales...

     

    Illustration : Beffrois du Nord de la France...

    Construits à partir du XIème siècle, les Beffrois constituent des symboles hautement significatifs de la conquête des libertés civiques : le beffroi était érigé comme signe d’autonomie communale obtenue par charte, et en tant que symbole même des libertés.
    Par opposition au donjon (symbole des seigneurs) et au clocher (symbole de l’Eglise), le beffroi, troisième tour du paysage urbain, représentait le pouvoir des échevins.
    Au fil des siècles, il est devenu le symbole de la puissance et de la prospérité des communes…

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable Maison capétiénne règne de père en fils :

    "...Il se trouva qu'au moment de la première croisade, la plus importante de toutes (1096), le roi de France était en difficulté avec l'Église à cause d'un second mariage irrégulier. Philippe 1er ne participa d'aucune manière à l'expédition tandis que toute la chevalerie française partait. Nulle part, dans la chrétienté, l'enthousiasme pour la guerre sainte n'avait été plus grand que dans notre pays, au point que la croisade apparut aux peuples d'Orient comme une entreprise française. Il en résulta d'abord pour la France un prestige nouveau et qui devait durer dans la suite des siècles. Et puis, beaucoup des croisés disparurent. D'autres qui, pour s'équiper, avaient engagé leurs terres, furent ruinés. Ce fut une cause d'affaiblissement pour les seigneuries féodales. Et il y eut deux bénéficiaires : la bourgeoisie des villes et la royauté.

    Depuis les destructions et la désolation du dixième siècle, des richesses s'étaient reconstituées, la société tendait à se régulariser. Aux siècles précédents, la ruine de l'ordre et de la sécurité avait poussé les petits et les faibles à se livrer à des personnages puissants ou énergiques en échange de leur protection. Les circonstances avaient changé. La preuve que le régime féodal avait été bienfaisant, c'est qu'à l'abri des châteaux forts une classe moyenne s'était reformée par le travail et par l'épargne. Alors cette classe moyenne devint sensible aux abus de la féodalité. La dépendance ne lui fut pas moins insupportable que les petites guerres, les brigandages, les exactions. On avait recherché la protection des seigneurs pour être à l'abri des pirates : on voulut des droits civils et politiques dès que la protection fut moins nécessaire. La prospérité rendit le goût des libertés et le moyen de les acquérir. Ce qu'on appelle la révolution communale fut, comme toutes les révolutions, un effet de l'enrichissement, car les richesses donnent la force et c'est quand les hommes commencent à se sentir sûrs du lendemain que la liberté commence aussi à avoir du prix pour eux.

    De là devaient naître de nouveaux rapports entre protecteurs et protégés. La bourgeoisie des villes s'était groupée en associations de métier. Par un phénomène naturel et que nous voyons se reproduire de nos jours, ces syndicats en vinrent à jouer un rôle politique. Les corporations réunies constituèrent la commune qui obtenait ses libertés tantôt par la violence, tantôt à l'amiable ou à prix d'argent. Le seigneur étant à la croisade, le bourgeois s'enhardissait. Ce mouvement faillit d'ailleurs engendrer une autre sorte d'anarchie, celle de la féodalité bourgeoise, car les communes conçurent naturellement l'autorité de la même façon que les seigneurs dont elles prenaient la place. On aurait vu une foule de petites seigneuries républicaines et le morcellement de la souveraineté qui caractérise le régime féodal aurait persisté sous une autre forme. C'est ce qui se produisit en Flandre, en Allemagne, en Italie, où les villes libres et les républiques ont pullulé. En France, l'intervention du roi empêcha le mouvement communal de prendre une tournure anarchique.

    Ce mouvement fut d'ailleurs très varié, comme l'était le monde de ce temps où tout avait un caractère local, où les conditions changeaient de province à province et de cité à cité. Les communes se fondèrent paisiblement dans le Midi où survivaient les coutumes municipales de la Gaule romaine. Elles n'allèrent pas sans tumulte au Nord. Selon les lieux et les circonstances, elles réussirent ou elles échouèrent ou bien elles aboutirent à des compromis. Il n'y eut pas d'unité dans ce mouvement. Il n'y eut pas de doctrine : les communiers s'alliaient à qui ils pouvaient, parfois à de véritables brigands féodaux. Le Capétien, à l'origine, n'eut pas non plus d'autre politique que celle de l'occasion. Il soutenait la commune à Amiens parce que, là, il avait, avec Enguerrand de Coucy, le même adversaire qu'elle. Il la réprimait à Laon, parce que la commune de cette ville était l'alliée de son ennemi Thomas de Marle contre l'évêque ami du roi..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    SOUTIEN TOTAL À LA RÉVOLTE DU MONDE PAYSAN !

    CE MONDE PAYSAN, C'EST LE PAYS RÉEL,

    C'EST LA TERRE DE FRANCE,

     

    C'EST LA FRANCE !

    Nos paysans sont accablés par deux maux : le Système (propre à la France, par nature) et "cette" Europe bureau-technocratique, que dénonce ici, et à bon droit, Michel Onfray :

     

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    1. Dans la continuité de ce que l'on vient d'écouter, avec Onfray, ces propos de Philippe de Villiers, chez Eliot Deval :

    "Gabriel #Attal est un professionnel de la communication. Son intervention pourrait être résumée ainsi : "un blessé au bord de la route perd son sang, je lui apporte des cachets d’aspirine." Il ne touche pas au cadre : la politique agricole française se décide à #Bruxelles. Les accords avec la Nouvelle-Zélande et l’Ukraine n’ont même pas été évoqués ! Il faut créer "l'exception agriculturelle", c’est-à-dire considérer notre agriculture comme une spécificité nationale, afin de la sanctuariser..."

    (extrait vidéo 4'14)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1750966389702045747?s=20

    Philippe de Villiers on X: "#AgriculteursEnColère / Gabriel #Attal est un  professionnel de la communication. Son intervention pourrait être résumée  ainsi : "un blessé au bord de la route perd son sang,
     

     

    2. Comme notre intervention de lui chez Front populaire, que nous avons "passée" hier, Charles-Henri Gallois redit ici ce que, nous, nous savons, très bien, mais que le grand public ignore encore, pour une bonne part, et qu'il faut donc répéter sans cesse :

    https://x.com/FrontPopOff/status/1750887313159176383?s=20

     

    Le NUCLÉAIRE français, histoire d'un DESASTRE politique et IDEOLOGIQUE ! |  BV - Décryptage - YouTube
     
    Avec Super Phoenix (saboté par les escrolos sous Jospin, qui a "laissé faire") et avec "Astrid", arrêté par Macron, nous étions les rois du monde, bien en avance sur la Chine et les États désunis...
    Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire, et l'on peut se reprendre : la France aura juste perdu trente ans, et des dizaines de milliards de recettes...
     
    VIVE LE NUCLÉAIRE !
     

     

    3. Pseudo Loi immigration :  Céline Pina, politologue et journaliste à Causeur, explique comment "le gouvernement a pris les Français pour des imbéciles" et le "petit coup de main de Fabius" :

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/FilFrance/status/1750891296338620868?s=20

     

    actu
     

    4. Scandale absolu, écoeurement total ! L'édito de Gauthier Le Bret : "Mort d'Alexandra : les deux passagers sous OQTF libérés..." :

    (extrait vidéo 1'10)

    https://x.com/CNEWS/status/1751156694632087718?s=20

     

    Info-Flash - CNEWS : L'édito de Gauthier Le Bret : «Mort d'Alexandra : les  deux passagers...
     
     
    SYSTÈME POURRI !
     
     (IN)JUSTICE POURRIE !

     

    5. (Source : L'Est républicain) Quinze lance-roquettes unitaires de fabrication française pourraient doter le 1er RA de Bourgogne, seul de France à posséder des lance-roquettes unitaires (LRU). Le Régiment devrait être doté de nouveaux matériels d’ici 2029, et c'est là que le bât blesse : s'il y a, indéniablement, une prise de conscience de nos faiblesses militaires, et si l'on augmente bien les budgets :

    1. Tout cela est encore beaucoup trop lent;

    2. Et tout cela est encore beaucoup trop peu : "on" se félicite" d'atteindre très bientôt les 2% du PIB, alors que c'est

    4% DU PIB POUR NOS ARMEES QU'IL NOUS FAUT :

    1% POUR CHACUNE DES TROIS ARMES (AIR, TERRE, MER)

    ET 1% POUR LE NUCLÉAIRE

    (LES TROIS ARMES CONFONDUES)

    Le LRU, lors de la présentation au ministre des Armées, Sébastien Lecornu, jeudi 20 avril. Photo d’archives Michaël Desprez

    Le LRU, lors de la présentation au ministre des Armées, Sébastien Lecornu,

    6. De Jean-Christophe Buisson :

     

    7. Tristement amusant, cet envoi de Guillaume Bigot (sur tweeter) :

    Image

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Pourquoi le CRAN ne demande-t-il pas de débaptiser les écoles, collèges, lycées et rues Victor Hugo, Jean Jaurès, Léon B

     

    Par Bernard Lugan

     

    1275257356.jpgLe journal Le Monde nous apprend que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) organisation ultra confidentielle mais percevant des subventions prélevées sur les impôts des Français, fait actuellement circuler une singulière pétition ayant pour cible le grand ministre que fut Colbert.

    Parmi les signataires de cette pétition, on relève les noms de Lilian Thuram (footballeur), Harry Roselmack (journaliste) et Rokhaya Diallo (journaliste-documentaliste). 

    Egalement celui d’une certaine Mireille Fanon-Mendès-France qui se présente comme « ancienne présidente du groupe d’experts de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine » (???). Ce titre ronflant fait d’elle, et en toute modestie, la porte-parole auto-proclamée de plus d’un milliard d’hommes et de femmes, ce qui n’est pas rien… Il pousse également à poser la question de savoir qui est l’actuel(le) président(e) de cet organisme et quels émoluments il (elle) perçoit du « machin » auquel la France, 5° contributeur à son budget ordinaire, verse annuellement 122,6 millions de dollars US prélevés, là encore, sur les impôts des Français.

    La pétition du CRAN demande rien de moins que de débaptiser les collèges et les lycées portant le nom de Jean-Baptiste Colbert et de déboulonner ses statues au motif qu’il « fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire ».

    Mais pourquoi donc le CRAN s’en tient-il à Colbert ? Au nom du « vivre ensemble » et de l’antiracisme, n’est-il en effet pas nécessaire et plus urgent, de débaptiser les édifices publics portant les noms de Victor Hugo, Jean Jaurès, Léon Blum et Edouard Herriot… pour commencer. La liste est en effet longue de ces personnalités constituant le panthéon de nos gloires républicaines et laïques, de ces figures montrées en exemple de la défense des droits de l’homme, de la tolérance, de la fraternité universelle et qui, en réalité, seraient d’horribles racistes-colonialistes dont les propos abjects font penser aux plus sombres heures de notre passé colonial-esclavagiste. Que l’on en juge :

    Victor Hugo, qui a donné son nom à 2555 rues et avenues de France, juste derrière Louis Pasteur, ce chantre de la liberté, n’hésita pas à afficher un détestable mépris à l’égard des Africains auxquels il alla jusqu‘à contester l’appartenance au genre humain :

    « L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie même a son histoire qui date de son commencement dans la mémoire humaine, l’Afrique n’a pas d’histoire ; une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe.(…) Le Blanc a fait du Noir un homme (…) Emparez-vous de cette terre. Prenez-là. A qui ? à personne. »

    Concernant la conquête coloniale, cette forme moderne de l’esclavage selon le CRAN, Jean Jaurès dont 2215 voies, rues, boulevards ou avenues portent le nom considérait que :

    « La France a d’autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale que (…) la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain »

    Léon Blum et Edouard Herriot ne sont pas dans le « top 10 » des noms de rues et voies, ce qui est heureux, même si des centaines d’écoles, collèges, lycées, maisons de la culture, portent encore leurs noms. Leurs cas sont en effet encore plus graves que ceux de Victor Hugo et de Jean Jaurès. Celui de Léon Blum est même emblématique. Cet internationaliste aux mains pures, ce défenseur de Dreyfus, cet indéfectible soutien des « républicains » espagnols devenu éminente personnalité du Front populaire, compterait en effet, aux côtés d’Arthur de Gobineau, de Vachet de la Pouge et même du taxinomiste racial George Montandon, parmi les théoriciens (horresco referens !) de l’inégalité des races puisque, cause aggravante, ce fut devant les députés qu’il osa déclarer, l’hémicycle en frémit encore, que :

    « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ».

    Toujours devant les députés, Edouard Herriot, cette icône de la fraternité laïque, ce chantre de la tolérance républicaine si chère aux Lyonnais, ce frère de tous les humains, ce croisé du suffrage universel, n’a, quant à lui, pas craint d’oser dire que :

    « Si nous donnions le droit de vote aux peuples de l’Empire, la France deviendrait la colonie de ses colonies ».

    Alors, oui, amplifions le grand mouvement de nettoyage de l’histoire de France lancé par le CRAN, qui n’en manque décidémment pas, et établissons au plus vite des listes de personnalités qui ne méritent plus d’être respectées. Au nom de l’antiracisme et de l’amour du genre humain, épurons ! Epurons ! Epurons ! Et que revienne le temps béni des Fouquier Tinville, Carrier ou Collot d’Herbois…  

    Blog officiel de Bernard Lugan

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Faudra-t-il raser Versailles ?

  • Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapi

              Dans la masse des âneries que l'on entend sur l'identité nationale, il s'agira donc, pour certains, de simples erreurs, due à l'ignorance dans laquelle le Système a volontairement voulu les tenir, éloignés qu'ils sont de la connaissance de leur Histoire vraie. Et ils sont pardonnables, pour cette raison.

              Mais, pour ceux qui en coulisse tirent les ficelles de l'offensive contre notre Nation historique, il s'agit évidemment bel et bien d'un mensonge délibéré, cachant leurs noirs desseins...

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    La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi... Le mélange s'est formé peu à peu, ne laissant qu'une heureuse diversité... De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie.... La France est une œuvre de l'intelligence et de la volonté (Jacques Bainville).

                Qu'est ce que c'est, en effet, que cette "théorie" fumeuse -abracadabrantesque, comme dirait quelqu'un...-  selon laquelle la France ne se serait constituée au cours des siècles que par vagues successives d'immigrants ? Ce que l'on veut accréditer par là, et qui est contraire -on va le voir...- à la plus élémentaire vérité historique, c'est que la France -à la différence d'autres pays, comme l'Allemagne, la Pologne, la Suède et autres, dont on ne nie pas la réalité, n'est-ce pas étrange ?- la France, donc, n'aurait pas d'existence propre autre qu'une continuelle arrivée d'étrangers (comme cela est, pour une bonne part, le cas des États Unis, par exemple...). Sous entendu, donc : ces étrangers enrichissent le pays à chaque nouvelle vague, ils "font" le pays, mieux ils "sont" le pays ! Donc, non seulement il ne faut pas mais encore on ne doit pas s'opposer aux actuels flux migratoires, qui doivent se poursuivre et s'intensifier ! Voilà ce que nous dit l'Evangile selon Saint Immigré....

                La ficelle, évidemment, est un peu grosse: ceux qui ont inventé cette histoire à dormir debout, veulent en fait faire disparaître la France traditionnelle, la dissoudre dans une sorte de magma infâme, qu'ils appellent France métisse pour faire plus sexy, en espèrant que ça passera mieux comme çà...mais qui n'est rien d'autre qu'une libanisation/balkanisation d'une très ancienne Nation historique, par la juxtaposition de plus en plus fragile d'un nombre de plus en plus grand de communautés, de plus en plus séparées par de plus en plus de choses.

                Et tout cela -il faut le redire sans cesse- dans le seul but de dissoudre la réalité historique de la Nation France.

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    Une unité réelle, fondée sur une riche diversité

                Ces idéologues, travestisseurs de la vérité historique, savent très bien ce qu'ils font en mentant effrontément de la sorte, puisqu'ils sont les héritiers directs des révolutionnaires de 1793, qui se sont levés contre notre Héritage, contre nos Traditions, et qui ont voulu détruire l'ordre millénaire qui avait créé la France, et qui en avait fait la première puissance du monde; qui ont détruit cet Ancien Régime, toujours à réformer pour être toujours amélioré, certes, mais dont Talleyrand pouvait dire que celui qui ne l'avait pas connu ne savait pas ce que c'était que "la douceur de vivre". 

               Soyons sérieux, et regardons les choses comme elles sont, et non en les déformant systématiquement, comme le font les idéologues révolutionnaires: bien sûr, il y a toujours eu, en France comme dans tous les pays du monde entier, des déplacements de population, plus ou moins pacifiques, plus ou moins souhaités, plus ou moins nombreux; et apportant leur lot de conséquences positives et/ou négatives; bien sûr, il y a toujours eu, en France, comme dans tous les pays du monde entier, des invasions guerrières ou des échanges, des mélanges, des brassages plus pacifiques. Il n'en demeure pas moins que jamais, dans sa longue histoire, notre Pays n'a été confronté à l'immigration, dans les termes où celle ci se pose aujourd'hui. Il n'est jamais entré, en 30 ans, entre 10 et 15 millions d'étrangers ! Et quand des étrangers, en nombre infiniment moindre, venaient chez nous, ils se fondaient presque aussitôt dans le moule culturel de la Nation Française (même quand celle ci n'en était qu'à ses origines balbutiantes...).

                Prenons l'exemple de Clovis, et des Grandes Invasions Barbares: jamais, en proportion, les Barbares (Francs, Burgondes, Wisigoths...) n'ont représenté, en proportion, cette masse insensée de 10 à 15 millions d'arrivants d'aujourd'hui. Mais, surtout, et c'est le plus important, jamais ces Barbares n'ont constitué une société à part, à côté pour ainsi dire; ils se sont au contraire fondus très vite dans la masse gallo romaine, qui les a "bu...comme le buvard boit l'encre", pour reprendre l'image pertinente qu'employait de Gaulle vis à vis de la Russie et du communisme. Ils ont embrassé la christianisme, abandonné leur langue et appris le latin, adopté le droit, les moeurs et les coutumes de ce qui était en train de devenir la France (1).     

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    Baptême de Clovis

                Même chose, plus tard, pour les envahisseurs Normands: dès que les Rois de France, fort habilement, leur eurent concédé la Normandie, ils cessèrent leurs invasions et devinrent des Français à part entière, prenant même -comme cela avait été pressenti- leur part de la défense commune du territoire qui était devenu le leur, contre... les envahisseurs étrangers !

                A qui fera-t-on croire que c'est ce qui se passe aujourd'hui ?

                Ce qui se passe aujourd'hui, c'est évidemment tout le contraire: avec la complicité active d'une gauche et d'une extrême gauche idéologiques (2) qui veulent -depuis 1793- voir disparaître la France historique, c'est tout l'héritage traditionnel de 2000 ans de Nation Française qui pourrait mourir, submergé, dissous, dilué dans une Babel "socio-idéologique", si rien n'est fait pour s'y opposer.

                Et comment s'y opposer -nous en revenons toujours à notre avant-propos...- dans le cadre du régime et du Système de la république idéologique qui, précisément, souhaite et organise ce processus, afin de construire sa chimère fumeuse du pays nouveau, de l'idée nouvelle, de l'homme nouveau qui doit être tout, mais surtout pas -surtout plus !- ce qu'il a été "avant" ?....          (à suivre...)

    (1) : Ils ne manifestaient pas pour garder leur costume, comme le font certains aujourd'hui avec leur burqa; ou pour continuer à manger la même nourriture qu'avant; ou pour conserver d'autres aspects de leurs moeurs ou de leur religion, comme le font certains aujourd'hui, avec leur polygamie, leur excision, leur charia....

    (2) : Qui ne représentent évidemment pas toute la gauche....

  • Auteurs : Henry Bonnier, « éminence grise » du royalisme international, par Péroncel-Hugoz

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    Péroncel-Hugoz consacre ce coup de chapeau - rédigé au Maroc où il réside - à Henry Bonnier, « éminence grise » de la pensée monarchique universelle, prix de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre, qui consacre son trentième livre au Maroc d'hier... Et surtout d'aujourd'hui. Lafautearousseau

     

    Je ne connais Henry Bonnier que par ses livres, nombreux et variés, il est vrai, ou par ceux, idem, qu'il a suscités éditorialement de la part de personnages politico-historiques aussi différents que Mohamed-Réza Chah, Gorbatchev, le comte de Paris, le président turc Ozal et, bien-sûr, le roi Hassan II, avec "Le Défi", ce maître-livre pour tous ceux qui veulent appréhender le Maroc du XXe siècle. Je suis au courant, bien sûr, aussi, du rôle d'« éminence grise » que M. Bonnier JOUE, avec toute la discrétion efficace convenant à ce sobriquet, dans le mouvement, évidemment informel, monarchiste international; dans l'illustration intellectuelle de cette famille politico-spirituelle.


    Certes, le futur Hassan II, en vacances dans le Midi français pendant que son père, le sultan Mohamed ben Youssef, prenait les eaux à Vichy, eut l'occasion de connaître le jeune Henry à Apt (Vaucluse) mais c'est son dévouement désintéressé d'adulte envers l'idée royale qui lui valut, et jusqu'à nos jours, la confiance du Palais chérifien. Bonnier pourrait sans doute reprendre à son compte la fameuse phrase de Lyautey que, du reste, il cite : « J'ai réussi au Maroc parce que je suis monarchiste et que je m'y suis trouvé en pays monarchique. Il y avait le sultan, dont je n'ai jamais cessé de respecter et de soutenir l'autorité. J'étais religieux et le Maroc est un pays religieux.» Sur cette lancée, l'auteur explique très bien pourquoi aucune dynastie, aucun gouvernement ne peut durer, nulle part, sans une part de "sacré", de "mystère", de "silence". Le général de Gaulle pensait exactement la même chose. Sans leur faire l'honneur de les citer nommément, Bonnier vise indirectement cette douzaine de plumes marocaines ou françaises qui, depuis 2000, ont périodiquement lancé des torpilles contre le règne actuel, pratiquant chacune à leur tour un savant et pervers amalgame entre le vrai et le faux, méthode bien connue des systèmes marxistes afin de troubler les esprits mal informés, de désacraliser ce qui doit le rester, de dénigrer le travail accompli.

    Certes, il reste encore beaucoup de bidonvilles en Chérifie, certes la question saharienne n'est pas réglée - mais à côté que de progrès pour une bien meilleure écoute des souhaits populaires, quelle détente du climat politique national, que d'avancées spectaculaires en matière par exemple de communications terrestres ou maritimes, damant le pion sur ces points à la richissime voisine algérienne !... Ses cent séjours au Maroc, sa culture encyclopédique, l'importance qu'il a toujours attachée aux grandes religions révélées, son intimité politico intellectuelle avec des figures marocaines comme Mahjoubi Aherdane ou feu notre confrère Moulay Ahmed Alaoui, ont permis à Henry Bonnier d'accéder à une vision de haut vol, et en même temps détaillée, d'un demi-siècle, à la fois tumultueux et fructueux, d'Histoire du Maroc. Cela donne "Une passion marocaine", essai d'une longueur modérée (257 pages) sans verbiage et sans délayage.

    Chaque mot compte, que ce soit sur Hassan El Dakhil ("L'Entrant"), le premier Alaouite établi au Maroc, sur le ministre déchu Driss Basri (là Bonnier manque un peu de charité), sur l'opposant réhabilité Abraham Serfaty (là Bonnier louange abusivement, selon moi, ce stalinien impénitent...), sur le combat inlassable, loin d'être toujours reconnu, des monarques chérifiens depuis Moulay Youssef jusqu'au Sire actuel, un combat titanesque pour au Maroc marier Authenticité et Efficacité, Modernité et Fidélité. Presque la quadrature du cercle et pourtant aucun de ces princes régnants n'a jeté la cognée, ne s'est laissé décourager par la violence ou la mauvaise foi des attaques, des critiques, même celles venant d'un membre de la lignée alaouite... Bonnier est de ces privilégiés de l'esprit qui ont saisi de longue date que le contraire de "conservateur" n'est pas "progressiste" mais "destructeur" et que c'est "rétrograde" qui s'oppose à "progressiste". Les royautés exemplaires, pérennes, solides de Tokyo à Londres via Rabat, Copenhague ou La Haye ont toujours été des systèmes "conservateurs-progressistes " nimbés de foi sacralisatrice. 

    Oui parfois c'est vrai, Henri Bonnier, ce serviteur universel de la grande idée monarchique, donne parfois l'impression de verser dans la courtisanerie voire le sentimentalisme, mais il se reprend vite... Ce n'était sans doute qu'une ruse pour faire mieux apprécier du lecteur sa philosophie de l'Histoire, sa description des Grandes Nations comme le Japon, l'Angleterre, le Maroc, le Siam, l'Arabie ou l'Espagne qui ont su préserver en elles leur flamme royaliste; c'est ce qui fait leur saveur sans pareille, qu'aucune république ne peut offrir.    

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    En avant-première pour les lecteurs de cette chronique, quelques citations du livre de Bonnier qui ne sortira en librairie que fin janvier. 

    FLORILEGE

    "Pas de civilisation possible sans religion !"

    "Il n'est d'Histoire que de l'âme. Le progrès n'est qu'une technique".

    "Parmi les Etats les plus anciens du monde : Chine, France, Maroc, ce dernier est le seul à ne pas s'être trahi".

    "Grandeur et noblesse faites d'humilité et de servitudes. Ainsi va le rite musulman malékite qui façonne depuis plus de mille ans le cœur et l'âme des Marocains".

    "L'actuel roi du Maroc ne gouverne ni ne préside mais "impulse " les décisions (...). Le jeu est subtil, faisant appel tant au spirituel qu'au temporel".

    "Mohamed VI fait preuve d'une véritable gourmandise envers la lecture. Il dévore plusieurs ouvrages à la fois (...). Essais de stratégie, documents d'actualité, biographies, romans, poésie". 

    - HENRY BONNIER, "Une Passion marocaine", Le Rocher, Monaco et Paris, 2015.

    Le 30ème livre d'un penseur royaliste européen mais connaissant bien la relation fusionnelle entre le Peuple marocain et la Maison alaouite .


    - SOULEIMAN BENCHEIKH, "Le dilemme du Roi", Casa-Express, Rabat et Paris, 2014.

    Essai prometteur d'un jeune journaliste marocain réfléchissant sur la fragile balance entre Tradition et Modernité que doit maintenir quotidiennement la Royauté chérifienne pour la tranquillité du pays. 

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    Le360 - Péroncel-Hugoz