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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? ».

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    Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…
    Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »
    Dans le cadre de l’État monarchique « à la française », ce qui compte n’est pas la simple compétence du roi, mais d’abord et avant tout sa position d’indépendance liée à sa naissance (physique et politique à la fois) hors des jeux de partis, position qui lui permet d’appeler auprès de lui et d’utiliser pour le gouvernement et les autres Conseils toutes les compétences utiles sans a priori politicien ou médiatique.
    Ainsi, par le passé, il y a pu y avoir des rois d’intelligence médiocre, mais leur position et le devoir de transmettre le patrimoine dont ils étaient les simples dépositaires, les forçaient, en somme, à prendre les compétences là où elles se trouvaient et, il faut bien le reconnaître, avec quelque succès au regard de l’histoire longue. D’ailleurs, cela a souvent été reproché aux rois d’Ancien régime, en particulier par les « élites » (ou se prétendant telles) de l’époque, les nobles : il suffit de relire Saint-Simon, à la plume géniale mais injuste et ainsi très représentative de l’état d’esprit de nombre de privilégiés, si sévère à l’égard du roi Louis XIV parce que ce dernier, justement, ne s’en laissait pas conter par la classe nobiliaire (ou, plutôt, ses représentants auto-proclamés).
    En Monarchie active (ce que certains confondent, à tort d’une certaine manière, avec « absolue »), le souverain ne doit pas hésiter, s’il le faut, à braver l’opinion et les médias qui la forment pour imposer des personnes qu’il sait compétentes et efficaces au regard des enjeux, des défis du moment et pour la suite. Ainsi, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de Richelieu sans Louis XIII ni de Colbert sans Louis XIV. Ces ministres n’ont pas été choisis pour leur popularité (peu élevée, dans ces cas-ci) mais pour leurs qualités politiques d’État et leur loyauté au service de la Couronne et du pays.
    Cela ne signifie pas que le monarque, aujourd’hui et demain, n’entend pas les remarques ou les demandes des partis politiques, ainsi que les choix électoraux des citoyens (et ceux-ci peuvent être, aussi, une base importante pour le choix - ou le discrédit - des conseillers royaux au sein des institutions), mais qu’il garde le « dernier mot » pour son domaine, en bon arbitre institutionnel, au nom de l’intérêt général qu’il incarne au-dessus des jeux d’appareil et des « courtisans » modernes… C’est une garantie de sérieux et de justesse pour le gouvernement des hommes et la pérennité de l’État, quels qu’en soient les tendances politiques dominantes du moment…
     
  • Tout à fait d'accord avec Jean Sévillia : ”Eh, les filles, enlevez votre bonnet phrygien !”

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    Pour traduire la défense de la liberté contre la dictature, le symbole est vraiment mal choisi.

    Une remarque préalable : les Manifs pour tous, je les ai toutes faites, et ma famille de colleurs, tracteurs et veilleurs également. Par conséquent, qu’on ne me fasse pas le procès du grincheux qui boude dans son coin. Mais d’être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire. Or je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.

    Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Egalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute  partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.

    Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité, et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux horreurs de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles.

    Jean Sévillia

    Sources :  (Edition du  lundi 22 avril 2013)

     

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  • A propos d'Éric Zemmour : « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire » Commentaires ...

    Rencontre De Gaulle - Franco  au palais du Pardo, le 8 juin 1970

     

    1417414836 - Copie.jpgLes quatre commentaires ci-dessous ont suivi la vidéo d'Eric Zemmour que nous avons publiée hier - avec, comme toujours, notre introduction - « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire ». La vérité historique mérite toujours d'être rétablie lorsqu'elle est trahie. Zemmour l'a fait avec intelligence et exactitude. Et avec souci du présent car la situation actuelle de l'Espagne est inquiétante, pour elle-même mais aussi pour nous Français et pour toute l'Europe.

    Merci à petitjean, Jacques Léger, de Wargny et Richard pour leurs excellents commentaires.   LFAR   

     

    Caidos.pngLe commentaire de petitjean

    La falsification de l'Histoire est une grande spécialité de la « gauche » que la « droite » a toujours laissé faire car le problème c'est bien la « droite » !

    Ce qui est stupéfiant dans cette affaire c'est l'apathie, la lâcheté de la « droite » espagnole.

    Venant de faire un circuit en Espagne, je témoigne que les guides de ces circuits font soigneusement, et sous des prétextes divers, tout pour éviter la visite du mausolée de Franco.

     

    juin-19-1969-19-juin-1969-ex-president-de-gaulle-est-hote-du-president-de-valera-a-dublin-a-ex-president-de-gaulle-e0ya25.jpgLe commentaire de Jacques Léger

    Rappelons, puisque cet épisode n’est jamais évoqué, que, lorsque sa démission, en 1969, rendit sa liberté au général de Gaulle, il se rendit en Espagne et rencontra le Caudillo. Seul Eamon de Valera, figure historique de l’indépendance irlandaise, eut droit à la même marque d’estime. Ces géants du XXe siècle n’ont rien à redouter des nains qui nous gouvernent.

     

    Le commentaire de Wargny

    Fouché, duc d'Otrante par la grâce de Napoléon, et fin connaisseur de l'âme française, disait : « dans une nation comme la France, ce n'est qu'avec précaution qu'on peut remuer le passé ». Réflexion qui vaut aussi pour l'Espagne. Mais, ce 42bb12b-1.jpggrand dadais et démagogue lourdingue de Pedro Sanchez veut par un coup d'éclat dans le même temps bannir Franco et dérouler le tapis rouge aux migrants économiques venus pour la plupart de pays en paix. Ce faisant il croit prendre, en moins subtil ,la place de Hollande comme héraut de la bien-pensance socialiste.. Petit bourgeois à l'assise parlementaire précaire, il monte dans la surenchère en s'attaquant à un symbole. Après Franco ce sera sans doute le tour des moulins à vent si chers à Don Quijote ? 

     

    856e077ed389c1bb152f0fb560b8b8dc.jpgLe commentaire de Richard

    Que les rouges en veuillent à la mémoire du général Franco, ils sont dans leur rôle .

    Pour la prétendue droite espagnole, sa lâcheté s'explique facilement : comptent pour elle surtout les places, les émoluments (voir comment est tombé le précédent gouvernement) . Ne pas être défendu par de telles gens est un avantage .

    Franco restera dans l'Histoire en compagnie d'Isabelle de Castille, de Ferdinand d'Aragon, de Philippe II .

    Eux (de cette droite inutile et vénale) seront oubliés . 

    Éric Zemmour : « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire »

    Les 3 illustrations ci-dessus :

    Le Valle de los Caidos où repose Franco,

    De Gaulle et Eamon de Valera

    Pedro Sanchez, nouveau chef du gouvernement espagnol.

    Les Rois Catholiques.

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (52) : Chrétien de Troyes...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Christian de Troyes...

    (tiré de notre Éphéméride du 13 juin)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    2022 : La BNF acquiert un manuscrit médiéval de Chrétien de Troyes

     

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    L’histoire de la découverte de ce manuscrit est digne d’un roman. Mis au jour dans l’étude d’un notaire, ces feuillets faisaient alors office de reliure !

    On sait fort peu de choses sur Chrétien de Troyes. L'essentiel est que, dans la littérature française, ses œuvres, de la fin du XIIème siècle, auront une influence majeure sur la diffusion de la légende arthurienne, notamment par le biais de l'histoire des chevaliers de la table ronde...

    Les chevaliers de la Table ronde sont au service du roi Arthur, qui les a chargés de mener la quête du Graal et d'assurer la paix partout. Si la première trace écrite de la légende des chevaliers de la Table ronde se trouve  dans le Roman de Brut, écrit par le poète normand Wace en 1155, c'est bien Chrétien de Troyes qui a donné au thème toute son importance, et qui reste le poète des légendes arthuriennes...

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    Chrétien de Troyes naît aux environs de 1130 et sert à la cour de Champagne. Il écrit de nombreux romans chevaleresques, en vers octosyllabiques et en ancien français. S'inspirant des légendes bretonnes et celtes du roi Arthur et de la quête du Graal, Chrétien de Troyes écrit notamment Lancelot ou le Chevalier de la charrette (1177), Yvain ou le chevalier au lion (vers 1176), Perceval ou le Conte du Graal (vers 1180). Ces aventures mythiques sont parfaitement réadaptées à l'esprit du temps et, donc, à la littérature courtoise, dont Chrétien de Troyes devient, en quelque sorte, le grand poète : ses héros sont souvent confrontés à un choix difficile entre leur amour et leur devoir moral de chevalier...

    Ses oeuvres sont :

    • Érec et Énide (1170)
    • Cligès ou la Fausse morte (1176)
    • Lancelot ou le Chevalier de la charrette (1175-1181, achevé par Godefroy de Lagny)
    • Yvain ou le Chevalier au lion (1175-1181)
    • Perceval ou le Conte du Graal (1182-1190, inachevé)
    • Guillaume d'Angleterre

     

    • Sur le manuscrit acquis par la BNF :

    https://actualitte.com/article/106445/livres-anciens/un-manuscrit-medieval-de-chretien-de-troyes-a-la-bnf

    • Sur Chrétien de Troyes :

    https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Chr%C3%A9tien_de_Troyes/113534

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Soljénitsyne reçu par Bernard Pivot, dans ”Apostrophes”...

    1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans "Apostrophes..."

     

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    Bernard Pivot raconte :

     "...J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne quatre fois, quatre moments extraordinaires. Avant même de l'inviter dans Apostrophes, le 11 avril 1975, je lui avais consacré, fin 1973, au moment de la sortie de L'Archipel du Goulag, l'une des émissions d'Ouvrez les guillemets. Le débat avait été fort animé, notamment entre Jean Daniel et Max-Pol Fouchet. Le premier parlait d'un témoignage capital, tandis que le second minimisait son importance. Tout comme Alain Bosquet, également sur le plateau, qui était fort dubitatif. Car, il faut bien le rappeler aujourd'hui, il n'y avait pas alors de belle unanimité au sein de l'intelligentsia française. Nombre d'intellectuels critiquaient l'aspect partiel du récit de Soljenitsyne, d'autres encore considéraient qu'il n'était pas de grande qualité littéraire. Début 1975, alors que, expulsé d'URSS, il résidait en Suisse, je l'ai convié à l'occasion de la sortie de ses Mémoires, Le Chêne et le Veau. C'était l'une de mes premières émissions d'Apostrophes et je venais d'avoir Nabokov. Deux grands Russes coup sur coup. Quel bonheur ! C'était formidable. L'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch et du Pavillon des cancéreux était vraiment impressionnant. Par sa stature, sa barbe, son physique. Tout ce qu'il représentait, la guerre, le goulag, le cancer, bref, tout ce que à quoi il avait échappé, et son courage incroyable faisaient que vous vous sentiez bête et tout petit en face de lui. C'est comme si vous aviez reçu de Gaulle ! On me disait qu'il n'avait pas bon caractère. Comment aurait-il pu survivre sinon ? Cela dit, il a fait montre, à chacune de nos rencontres, d'une vraie gentillesse et d'une grande disponibilité. Il tenait à sa femme, à ses enfants, à la Russie, à Dieu et au temps. Le temps était son bien le plus précieux, car il savait qu'il pouvait mourir d'un moment à l'autre et qu'il lui fallait finir La Roue rouge, sa monumentale histoire de la Russie d'avant 1917. Aussi, lorsque je suis allé le retrouver dans son refuge du Vermont, aux États-Unis, en 1983, pour un long tête-à-tête, j'avais conscience qu'il s'agissait là d'un cadeau inestimable. Une fois le principe de l'interview télévisée accepté - j'étais le seul à m'être entretenu avec lui dans le Vermont - il était tout à vous. Plus tard, je l'ai reçu, dans le cadre de Bouillon de culture ; enfin, je suis allé tourner un reportage en 1998, après son retour en Russie, dans sa maison des environs de Moscou. Chaque fois, j'ai eu le sentiment d'avoir en face de moi un témoin et un acteur capital de l'Histoire..." 

     

    Deux de nos Grands Textes sont de Soljénitsyne : 

    1. Son discours prononcé le 25 septembre 1993 aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée : texte intégral ...

    2. ... et son  Discours d'Harvard.

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            La bonne nouvelle de la semaine, en dehors de la progression du quotidien qui se poursuit, c'est l'entretien demandé et réalisé par radio Ville Marie avec notre Blog, sur le Royalisme aujourd'hui.

            Un contact avait été noué dès le début de l'année, lorsque l'un des animateurs de la Radio nous avait fait savoir qu'il appréciait beaucoup de voir Gustave Thibon - qu'il aime énormément - être l'une de nos références.

            "Hors du sentimentalisme de la bien-pensance", pour reprendre ses propos, notre interlocuteur se proposait donc d' "interviewer quelqu'un (20 min environ, voire davantage) de votre inspiration qui nous parlerait de royauté et sortirait la question de sa gangue mondaine, quelquefois décadente et "magazine à potins"...".

            Comment, et pourquoi, refuser ? Il est vital, en effet, pour nos idées de partir à la rencontre de nouveaux publics, de nous confronter à ce que pensent les autres, et de leur proposer le recours que représente le Prince Jean. C'est dans cette optique que nous avons envisagé, dès le début, notre participation à cet entretien. Et, sitôt après, nous recevions déjà - sous forme d'un commentaire - une première retombée de l'émission : du Québec, Alain, un ami de l'animateur, nous demandait de nous situer, et voulait savoir si nous étions "légitimistes ou orléanistes"

            Nous mettrons en ligne dès que nous le recevrons le MP3 de l'entretien; et, ce lundi, nous publierons la réponse que nous avons immédiatement envoyé à Alain....

            Pour en revenir au Blog, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

             Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

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    Ephémérides : 

    · Dimanche : Chateaubriand est élu à l'Académie française. Naissance de Bernanos. Création du Parc national de Guadeloupe. Mort d'Henri Moissan.

     · Lundi : Sacre de Charles IV. Naissance de Sacha Guitry. Début de la bataille de Verdun.

     · Mardi : Coup de force d'Etienne Marcel. Épilogue de l'Affaire des poisons. Lancement du satellite SPOT 1. Premier vol de l'A320. Naissance de Charles VII, Chopin. Mort de Le Brun, Corot.

    · Mercredi : Apparition de l'Imprimerie à Strasbourg. La Lorraine devient française.

    · Jeudi : Désastre de Pavie. Naissance de Charles Le Brun. Louis XIV prescrit l'édification de l'Hôtel des Invalides. Naissance de Marc-Antoine Charpentier.

    · Vendredi : Jeanne d'Arc rencontre le Dauphin à Chinon. Stofflet est fusillé à Angers. Naissance de Renoir.

    · Samedi Début des travaux de construction de l'Arc de Triomphe. Becquerel découvre la radioactivité naturelle.

  • Et si on faisait des économies ?.....

              Un bulgare d'une trentaine d'années, interpellé à Nice en août 2005 alors qu'il s'apprêtait à asperger d'acide la prostituée d'un réseau concurrent, a été condamné (le 8 novembre) à une peine de sept ans de prison ferme par la cour d'assise des Alpes-Maritimes. Selon le proxénète, il s'agissait de "venger" une attaque identique qui avait mutilé, quelques semaines plus tôt, deux prostituées travaillant pour son réseau.

              Même si c'est dans des conditions indécentes (on le sait bien, et on connaît l'état de délabrement honteux des prisons de la république....) la France va donc payer pendant sept ans pour entretenir, loger et nourrir ce voyou, prêt à mutiler une personne, alors qu'il en a déjà "mutilé" d'autres, d'une façon différente, certes, mais tout aussi abjecte, en les forçant à se prostituer. Est-on bien sûr que ce soit notre rôle que d'emprisonner ainsi des personnes étrangères ayant commis des actes aussi ignobles? Qu'on les juge ici, oui, puisqu'ils ont commis leurs forfaits chez nous. Mais une fois la sentence rendue, croit-on sérieusement qu'ils vont s'amender et être touchés par la grâce durant leur séjour dans les prisons républicaines? surtout quant on connaît la promiscuité dégradante qui y règne du fait de la sur-population carcérale; une promiscuité plus propice à la récidive ou à l'endurcissement qu'à l'amendement et au rachat (on dit couramment que des truands y rentrent, mais que des fauves en sortent!.....)

              Et si, tout simplement, on demandait à ce monsieur d'aller se faire emprisonner en Bulgarie? Bertrand Cantat a bien été jugé par les Lituaniens, puis remis aux autorités françaises: pourquoi ne ferait-on pas pareil avec ce bulgare? Sommes-nous si riches, deux siècles après la Révolution, et croulons-nous à ce point sous l'or que nous puissions ainsi nous permettre d'emprisonner des milliers de gens? Nos 2000 milliards d'euros de dettes devraient nous ramener à plus de jugeote!.....

              Et puisqu'on y est, on pourrait même faire d'une pierre deux coups, et régler le problème de la sur-population carcérale: il faut savoir, en effet que, à côté de certains qui sont carrément étrangers, plus de la moitié des détenus de nos prisons sont issus de l'immigration récente. Si on remettait les étrangers aux autorités de leur pays, et si l'on prononçait la déchéance et le bannissement de ceux qui, sitôt gratifiés de la nationalité française, s'en sont montrés indignes (1), on enverrait un "signal fort" aux délinquants; on réglerait presque le problème des lamentables prisons républicaines; et on économiserait un argent précieux, que l'on pourrait peut-être employer à des choses bien plus utiles: la Recherche par exemple.....

    (1): voir les notes de la Catégorie "Déchoir et bannir".....

  • Service militaire : gare au contresens

     

    par Mathieu Épinay

    Qui défend ici, sur l'éventuel rétablissement du service militaire un intéressant point de vue dont, d'ailleurs, l'on pourra débattre.  LFAR

     

    pa-charles-de-gaulle.jpgFrançois Fillon a préféré s’esquiver plutôt que d’affronter au Parlement l’ahurissante loi orwellienne sur le délit d’entrave à l’avortement. Soit. Au palais Bourbon, d’autres députés ont sauvé l’honneur dans un combat d’amendements digne de Camerone.

    Jean-Frédéric Poisson, le seul candidat qui eût abrogé la loi Taubira, en est. Pourtant, à part les 70 000 suffrages qui se sont portés sur son nom, les catholiques français n’ont pas jugé bon de soutenir leur champion naturel à la primaire. Dont acte. Cela lui laissera le temps d’améliorer son programme sur la Défense.

    Car si sortir de l’OTAN est une intention louable, rétablir le service militaire est en revanche un contresens qui, de surcroît, a pu lui aliéner le suffrage des premiers intéressés. De plus, les chefs d’état-major ne demandent pas d’augmenter les effectifs. Ils veulent des soldats volontaires, qualifiés, polyvalents et donc des professionnels engagés sur plusieurs années. Revenus à la vie civile, ces « jeunes vétérans » sont des ambassadeurs plus enthousiastes que des conscrits déçus par un service médiocre.

    Les besoins actuels ne justifient pas l’appoint de 400 000 hommes… et femmes (?). Sur une classe d’âge de 700 000 personnes, l’armée française incorporait en effet près de 200 000 hommes. Ils ont été remplacés par 100 000 soldats professionnels, mieux payés, mieux entraînés et moins nombreux, si bien qu’on a pu se passer de l’élite diplômée des « aspis » du contingent.

    Rétablir le service militaire imposerait de retrouver des infrastructures qui n’existent plus et de recruter des cadres pour la formation initiale. Avec les coûts d’entraînement, la facture dépasserait les 10 milliards d’euros, proche du budget d’équipement de nos armées, pour un effet militaire très faible.

    Il est vrai que la formule, bien utilisée, avait ses mérites : brassage social dans un cadre structurant, endurcissement, goût de l’effort, solidarité, patriotisme. Elle profitait surtout aux moins favorisés, ce qui explique son retour en grâce actuel. Mais l’armée française, modernisée, n’en a plus ni les moyens ni les structures. Pour tenir son rang, elle doit consacrer 40% du budget à son équipement.

    Lui confier une mission sociale et pédagogique étrangère à sa mission de défense est possible. Elle sait faire, mais c’est une décision politique qu’il faudra payer cher.
    On peut répondre à moindres frais à ces justes préoccupations sociales. Il suffit de rétablir dans ses droits et ses protections la famille naturelle et de favoriser une nouvelle école qui instruise, au service de familles qui éduquent.

    Les 100 milliards engloutis tous les ans par le mammouth totalitaire de l’éducation nationale, mieux utilisés, devrait y suffire amplement sans que le coût d’une telle opération repose entièrement sur la Défense dont ce n’est pas la mission première.  

     

    Collectif de spécialistes des questions de Défense

    Politique magazine - Janvier 2017

  • Paul-François Paoli a raison : la France n'est pas le pays des Droits de l'Homme...

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    Le Système qui nous gère (si mal !...) admet "en même temps", comme dirait son semble-Président que "la France" n'existe pas mais qu'elle est "la patrie des Droits de l'Homme" !

    Dans son dernier ouvrage, Paul-François Paoli montre que cette névrose s'est emparé des esprits à partir du moment où la Républiue idéologique, devenue "Régime" et maintenant "Système" s'est paré d'une "auto-élection messianique", a tourné le dos carrément à la religion chrétienne (dont elle refuse le dogme du péché originel) et promis de réaliser le bonheur sur terre, dès maintenant, en menant une croisade pour la liberté, l'égalité, la fraternité.

    La Révolution française, dont la République idéologique est la fille, est donc d'abord et avant tout anti-chrétienne; elle est une guerre féroce et sans merci, "d'extermination" disait René Viviani, dans les années 1900.

    Mais c'est le christianisme - associé à l'héritage culturel gréco-romain - qui a façonné, si l'on peut dire, notre fond et notre forme : notre "fond", c'est-à-dire notre Esprit; notre "forme", c'est-à-dire nos moeurs et coutumes, nos lois, nos paysages; npotre façon de vivre ensemble, tous différents (Bretons, Provençaux, Flamands, Corses, Catalans, Basques etc...) mais régis par des "essentiels", des fondamentaux communs...

    Avec le temps, à l'usage, le messianisme républicain idéologique a bien vieilli, ou plutôt, bien mal vieilli; et sa grande idée de l'universel, par son abstraction même, s'est décomposée, victime de ses contradictions et, surtout, des réalités. Car celles-ci, que l'on peut nier voire combattre autant que l'on voudra, sont bien réelles, bien concrètes - elles... - et non abstraites. Et l'on ne peut indéfiniment calquer de l'abstrait sur du vivant, sur du concret...

    C'est ce que Zemmour - dans l'un de ses récents débats du soir sur C News) appelait "la tension intenable" sur le long terme entre les soi-disant "valeurs de la République" et , tout simplement, l'identité française...

    Eh, oui ! Les virus aussi sont mortels !

    C'est le mérite du dernier ouvrage de Paul-François Paoli que de le rappeler...

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    L'Artilleur, 224 pages, 18 euros;

    Quatrième de couverture :

    Depuis la disparition du général de Gaulle, un spectre hante toujours plus la France : celui de l'identité. Les Français ne savent plus qui ils sont. Médias et intellectuels, toujours prompts à se tourner vers "l'Autre", assurent que la France, c'est la République, les droits de l'Homme, les valeurs, l'universel. Mais si la France ce sont des "valeurs", des "idées", alors qu'est-ce que le peuple français ? Que deviennent la langue, le territoire, les moeurs et les traditions ? Confusion profonde entre valeurs et culture, universalisme idéologique, passions antagonistes pour l'élitisme et l'égalitarisme, telles sont, selon Paul-François Paoli, les questions qui se trouvent au centre du malaise identitaire français. Dans ce texte très original, il les dissèque et y répond avec clarté, ouvrant la voie au retour de l'identité paisible, ce sentiment d'être soi et pas un autre.

    lafautearousseau

  • La France est une démocratie défaillante pour The Economist ? Oui mais..., par Natacha Polony.

    Le basculement de la France dans la catégorie des "démocraties défaillantes" n'est pas un fait nouveau. Au-delà des dérives liées à la crise sanitaire, ce sont surtout les critères très libéraux du classement qui sont en question..

    The Economist vient de sortir son classement annuel des démocraties et, tout le monde en fait des gorges chaudes, la France a été dégradée ! Elle est désormais classée parmi les "démocraties défaillantes", en vingt-quatrième position : la honte !

    Evidemment, de nombreux pays ont reculé du fait de toutes les mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Aurait-on imaginé il y a un an et demi qu’on en viendrait à priver les gens de déplacement et à remplir des attestations délirantes ?

    Pour autant, il s’agit de rentrer un tout petit peu dans les détails et de ne pas foncer tête baissée pour commenter quelque chose qui nous arrange bien. De fait, la démocratie française est largement critiquable et il faut mener cette critique de manière précise.

    La pratique autoritaire d’Emmanuel Macron, la façon dont il a fait évoluer la démocratie par son type d’exercice du pouvoir posent problème. Mais est-ce bien cela que diagnostique The Economist ?

    La liberté religieuse, un critère pour The Economist

    Ce classement utilise une soixantaine de critères parmi lesquelles la liberté d’expression, les libertés fondamentales, les élections, le pluralisme, etc. C’est à partir de ces critères que le classement donne une note de 1 à 10 à chaque pays. Mais pourquoi la France est-elle passée d'un peu plus de 8 en 2019 à 7,99 en 2020 ? Du fait des mesures de confinement particulièrement drastiques, de l’invention de cette formidable attestation dérogatoire de déplacement, de l’état d’urgence sanitaire. En effet, le fait de prolonger l’état d’urgence et de le faire entrer peu à peu dans le droit commun interroge.

    Mais ce que les observateurs, trop hâtifs, oublient de regarder, c’est que la France a très souvent été classée parmi les démocraties défaillantes par le passé. Ces dix dernières années,  2019 et 2014 à part, pas une seule note au-dessus de 8 ! La démocratie n'a donc pas attendu Emmanuel Macron pour reculer en France.

    Pourquoi la France se retrouve-t-elle si souvent parmi les "démocraties défaillantes" (aux côtés du Brésil, de la République Tchèque ou de Singapour) ? Le classement de The Economist a tendance à considérer qu’une vraie démocratie est une démocratie libérale. Or la France est une république, c’est-à-dire une façon très particulière d’organiser la démocratie, selon des critères un peu moins libéraux que ceux prônés par le célèbre hebdomadaire. Par exemple, dans les critères du classement de The Economist, on trouvera la "liberté religieuse". Sur ce sujet, on se doute que la laïcité à la française, pas si libérale, ne plaise pas vraiment.

    Source : https://www.marianne.net/

  • La France, à hue et à dia, par Jacques Myard.

    Les Français se sont largement abstenus aux dernières élections ; tous les experts politiques en glosent dans les chaumières et les plateaux médiatiques à longueur d’analyse, y voyant un rejet de la politique.

    9.jpgEn réalité, les Français ne fondent-ils pas leurs abstentions sur une analyse politique ? Ne jugent-ils pas que la n’est plus dirigée en fonction d’un projet politique cohérent ? Ils sanctionnent en fait l’incohérence de la régence gouvernementale qui va à hue et à dia !

    Les exemples qui illustrent cette situation sont malheureusement pléthore.

    Emmanuel Macron, qui prétendait au statut olympien de Jupiter, n’est désormais qu’un commentateur. Il donne moult entretiens à l’hebdomadaire Elle dans lequel il s’alarme de la de la société française, à Brut où il discourt sur l’actualité, parlant en fonction de ce que veut entendre son interlocuteur, se contredisant et restant dans l’inaction du spectateur…

    Ajoutons que le président de la a tendance à parler beaucoup, de véritables logorrhées, un pathos de contradictions ; il reste fidèle au fameux « en même temps », les Français en perdent leur latin…

    Le président de République, si souvent volubile, est soudain muet et ne dit mot de son échec sans appel dans les élections régionales et départementales : comme c’est étrange, bizarre, bizarre !

    L’Assemblée nationale acte le retour du père avec l’augmentation du congé parental mais le passe à la trappe avec la PMA pour toutes les femmes, un vrai travail d’apprentis sorciers dont on verra les conséquences dans quelques années quand les enfants sans père prendront conscience de son absence !

    Mais si les pères vont bénéficier d’un congé parental plus long, le gouvernement ne prend aucune mesure pour rétablir notre détruite par Hollande et Macron. Seule la politique familiale pour assurer la renaissance de la française résoudra à terme la question des retraites !

    Deux ministres, et pas des moindres – de la et de l’Intérieur -, s’étripent au lendemain d’élections perdues par ces mêmes ministres… sans commentaire !

    , encore : des juges syndicalistes partent en guerre contre le ministre de la Justice ; les Français assistent, médusés, à une perquisition tonitruante, avec force moyens, de la Chancellerie, pour rechercher des preuves de conflits d’intérêts, du jamais-vu !

    Dupond-Moretti a certes eu le tort de critiquer des juges qui n’admettent aucune critique et ne veulent pas rendre des comptes. Ces juges se fourvoient et alimentent le rejet de la Justice par les Français. C’est là une crise majeure !

     

    Jacques Myard

    Homme politique
    Maire de Maisons-Laffitte
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : le château de Versailles recycle dans ses boutiques les tissus de scénographie de l’

    Le château de Versailles lance deux collections d’upcycling avec les jeunes marques françaises Le Lissier et Gaëlle Constantini. Réalisées à partir des tissus de scénographie de l’exposition Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil, ces créations sont maintenant disponibles en précommande.

    Proposés en éditions très limitées, ces produits inédits sont le fruit d’un partenariat entre le château de Versailles, Gaëlle Constantini et Le Lissier, deux marques françaises spécialistes de l’upcycling. Ce procédé, qui consiste à donner une nouvelle vie à un objet de seconde main, leur a permis d’imaginer des produits uniques et originaux. Ces créations bénéficient d’une matière première de grande qualité : les centaines de métrages de tissu de scénographie de l’exposition, présentée en mai 2021 au château de Versailles, devenus disponibles après le démontage de l’exposition.

    Cette démarche écoresponsable s’inscrit dans la volonté, déjà portée depuis plusieurs années par le château de Versailles, de réemployer certains matériaux liés aux expositions et aux chantiers : signalétique, scénographie ou encore bâches décoratives.

    L’exposition Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil, organisée selon un parti à la fois chronologique et thématique, s’est attachée à décrire la carrière de Hyacinthe Rigaud, de ses débuts en Catalogne jusqu’à sa consécration à Paris. On y retrouvait les autoportraits peints par l’artiste tout au long de sa vie ainsi qu’une section entière, spectaculaire, sera consacrée aux portraits de Louis XIV.

    Confié au scénographe italien Pier Luigi Pizzi, connu pour ses mises en scènes spectaculaires, le décor de l’exposition était scandé de treize déclinaisons d’un tissu élaboré avec la célèbre maison vénitienne Rubelli. Inspiré des couleurs de la palette de l’artiste, ce tissu a été confectionné au fil doré afin d’évoquer le raffinement de la cour de Versailles.

     

    Le Lissier

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    Créateur de chaussures responsables en tissus recyclés depuis 2019, Le Lissier s’attache à confectionner à la main des paires de baskets uniques, conçues en France et fabriquées au Portugal avec un cuir provenant d’Italie. Redonner vie à ces tissus d’exception est un réel éthique et environnemental de la part du créateur.

    La collaboration entre le château de Versailles et Le Lissier a ainsi donné naissance à trois élégantes paires de baskets de coloris différents.

     

    Gaëlle Constantini

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    Créatrice de vêtements en tissus recyclés depuis 2009, Gaëlle Constantini s’attache à confectionner à la main des vêtements et autres capsules, conçus et fabriqués en France dans des ateliers d’insertion. En faisant le choix de l’upcycling, elle s’engage ainsi pour un développement plus durable dans le monde de la mode.

    La collaboration entre le château de Versailles et Gaëlle Constantini a ainsi donné naissance à une gamme complète de pique-nique : porte-bouteille, porte-plat, range-couverts, sac et nappe ainsi qu’à une gamme de housses de coussin en trois tailles différentes et chacune en deux coloris différents.

    Tous ces articles sont en ventes et à découvrir dans les boutiques du château de Versailles ou sur sa boutique en ligne : www.boutique-chateauversailles.fr

     

    Photos : Boutique en ligne du château de Versailles

     

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    (sur sa "Web tv qui combat l'islamo-gauchisme") Gilles-William Goldnadel s'interroge :

    "Gontier, Garrido, Schneidermann : l'extrême gauche est-elle plus bête que méchante, ou plus méchante que bête ?"

    https://goldnadel.tv/france/gontier-garrido-schneidermann-l-extreme-gauche?autoplay=true&mode=video&utm_medium=email&utm_source=magasinnum&utm_term=B%C3%AAte%20M%C3%A9chante&utm_content=

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    1. Au CSI, Laurent Toubiana, chercheur à lInserm, compare, l’incidence des malades du COVID à l’incidence des malades de la grippe des 7 dernières années ! Exemple : Le nombre de malades COVID de la première vague est 10x inférieur à celui de la grippe de 2014-2015 !

    (extrait vidéo 2'32)

    https://twitter.com/boutaour/status/1474845366407376902?s=20

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    Ce n'est pas le Covid qui fait "craquer" l'Hôpital : c'est la folle politique du Système et de ses fermetures de lit, depuis des décennies. Que le Président soit "de droite" (?) ou "de gauche" ne change rien, et la politique générale, d'ensemble, mène toujours le pays vers le même but : le grand effacement, le grand remplacement, la disparition... Ce ne sont donc pas les hommes qu'il faut changer, mais bien le Système...

     

    1 BIS. Raoult, Perronne, Toussaint, Toubiana... ou Véran et sa clique ?... Eux ils ont "sauvé l'honneur" de la médecine française...

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    1 TER. (Sur Europe 1) Le Professeur Michaël Peyromaure, à propos de la vaccination des enfants : "C'est une hérésie"

    (extrait vidéo 1'17)

    https://twitter.com/Europe1/status/1473196742413852676?s=20

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    4. (Sur CNews,  dans #PlaceAuxIdées) Alain Finkielkraut à propos de l’écriture inclusive : "On ne peut pas faire n’importe quoi avec la langue française"... :

    (extrait vidéo 2'04)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1474814927575658500?s=20

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    5. D'accord avec Gilbert Collard :

    Gilbert Collard
    "Dans son agenda 2022, #SudOuest mentionne le début du #Ramadan mais ne dit pas un mot sur les fêtes de Noël, Pâques ou sur le début du Carême… Jusqu'à quand va-t-on tolérer une telle discrimination envers les chrétiens ?"

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir....

    Sud Ouest, un autre "idiot utile" de l'islamo-gauchisme....

     

    6. Un conseiller de Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a été condamné par la justice pour avoir injurié la Manif pour tous...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/un-conseiller-de-marlene-schiappa-condamne-pour-avoir-traite-la-manif-pour-tous-de-meme-engeance-que-les-salafistes/

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    7. Pascal Salin a raison (comme toux ceux qui disent la même chose !...) : il faut supprimer les Droits de succession... :

    https://www.contrepoints.org/2021/12/25/417949-il-faut-supprimer-les-droits-de-succession

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    À DEMAIN !

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  • La terrible pollution silencieuse de l'environnement par les éoliennes , par Ludovic Grangeon.

    L'éolien a représenté 6,3% de la production d'électricité en France en 2019.

    Source : http://www.economiematin.fr/

    Avec les conditions climatiques connues ces dernières années, un phénomène inattendu se produit dans le paysage français : les énergies renouvelables ne sont pas écologiques. Une pollution silencieuse ronge notre sous-sol et stérilise des milliers d’hectares de terres agricoles.

    4.jpgAprès 15 années d’efforts financiers gigantesques d’un volume équivalent à toutes les autres énergies, le parc français d’énergies renouvelables ne produit pourtant que 5 % de notre électricité. Toute extension de ce parc ne servirait à rien puisqu’il ne fonctionne qu’un jour sur cinq dans l’année et qu’il faudra toujours produire autrement les quatre autres jours. Tout accroissement de l’éolien et du solaire nécessite un accroissement du gaz et du charbon.

    Mais entretemps un danger bien plus sournois est apparu. Pour ne pas tomber au vent, les mâts des éoliennes nécessitent un immense volume de béton enterré dans le sol à grande profondeur de plusieurs milliers de tonnes. Des pressions financières ont laissé croire que ces socles étaient inoffensifs, et les premières mesures insinuaient que ces socles pourraient rester dans le sol même après démontage.

    L’expérience accumulée depuis 15 ans montre que le danger est au contraire bien plus important que prévu :

    Des milliers d’hectares agricoles deviennent peu à peu stériles autour des fermes éoliennes, par le rayonnement dans le sol, par la modification de l’éco système souterrain, et par l’effet de ventilation qui les assèche et introduit de nouvelles érosions. Il est très facile d’observer ce phénomène le long de l’autoroute A10, avec une menace évidente pour le grenier à blé français, en pleine crise alimentaire mondiale.

    Mais ce phénomène est visible pour les 8000 éoliennes implantées sur le territoire, nombre déjà largement excessif suscité par l’appât du gain puisque l’éolien est encore aujourd’hui assimilé à un impôt très improductif pour le citoyen, mais très largement spéculatif pour le promoteur.

    Les propriétaires des terrains sont responsables à terme de ces pollutions. On croyait que ce serait au démontage des éoliennes, mais déjà des recours sur l’environnement sont envisagés dès à présent. Dans ce cas, les propriétaires seront ruinés car l’indemnisation par éolienne sera non inférieure à au moins 600 000 euros. les malins promoteurs prennent toujours soin de n'être que locataires...

    Ce n’est pas tout. Les pales d’éoliennes sont un casse-tête environnemental. Leur durée de vie est limitée. Elles doivent être remplacées et on ne sait pas les recycler. Ders sites discrets d’enfouissement commencent à fonctionner avec une stérilisation du sol insupportable. Leurs matériaux résine et fibre de verre sont très couteux à éliminer et les promoteurs ne font pas face à leurs responsabilités de recyclage pour le moment. Il va y en avoir 250 000 tonnes. La dispersion des lanthanides incorporées dans leurs alternateurs est également un danger croissant chimique et sanitaire.

    Un rapport conjoint officiel des Ministères des Finances et de la transition Ecologique vient de souligner les 7 points qu’il faut très vite résoudre pour éviter rapidement un désastre environnemental qui s’amplifie chaque jour, intitulé « Economie circulaire dans la filière éolienne terrestre en France ». Il est urgent d’appliquer ces préconisations qui menacent l’ensemble de la filière agricole française.

  • Des « Républicains », très relativement républicains ... Conclusion ? La contestation est partout !

     

    Identité. Comment faire aimer la France ? Par Sébastien Pilard et Anne Lorne

    Lui est président de Sens commun et secrétaire général des Républicains au comité des entrepreneurs; Elle est déléguée de Sens commun pour le Sud-Est et la région Rhône-Alpes,  et de plus secrétaire nationale des Républicains pour la petite enfance. Ils ont publié sous ce titre et sous leur double signature le texte qui suit dans Valeurs actuelles du 23 juillet. Un texte dont l'essentiel est pour pointer l'insuffisance des valeurs républicaines, les relativiser, leur préférer la notion d'héritage national, de patrimoine culturel et charnel qui en sont, au fond, l'opposé ! Il y a, dans cette réflexion, peu de lignes que nous ne pourrions pas signer, même si nous ne méconnaissons pas ce qui peut les inspirer d'habitudes et de sens électoral. Mais ce qui est dit est dit. La relativisation de la République et de ses valeurs supposées s'installe - volens, nolens - dans tous les milieux. Y compris chez ceux qui ont curieusement choisi de s'appeler « Républicains ». Sur la cause des dérives qui sont leur souci fort justifié, comme sur l'éventuel remède (le Roi manquant), nous les renvoyons - avec toute la cordialité qu'appelle la part de sincérité qui est la leur et la pertinence de leur propos - aux déclarations de leur collègue socialiste, Emmanuel Macron, actuel ministre de l'économie du gouvernement Valls, sous présidence - malmenée par lui - du triste François Hollande.  LFAR

     

    IMG.jpgDire qu'il faut transmettre les valeurs de la République, c'est trop faible : il faut transmettre l'amour de la France, expliquait Jean-Pierre Chevènement au Figaro, quelques semaines après les tueries qui ont embrasé la France au mois de janvier. Un message clair qui s'adresse à tous et qui brise le discours ambiant stigmatisant telle ou telle religion.

    De fait, nous restons prisonniers d'une vision désincarnée de la France, où l'adhésion à des principes abstraits remplace l'attachement qui nous lie à une terre, une histoire, des hommes et un mode de vie. Les valeurs de la République, pour autant que l'on puisse s'accorder sur leur contenu, ne comporteront jamais un degré d'attraction suffisant pour épouser tous les ressorts de la personnalité humaine. Elles s'adressent à la raison et non au coeur, elles dictent une conduite morale mais n'enracinent pas les personnes dans une histoire faite d'aventures, de défaites et de renaissances. Elles ne proposent, enfin, aucune figure de héros qui puisse constituer un modèle à imiter. Pour importantes qu'elles puissent être, les valeurs de la République ne sauraient remplacer la transmission d'un patrimoine culturel et charnel qui nous constitue dans notre identité et nous rassemble dans un même amour partagé.

    C'est pourquoi l'amour de la France constitue le meilleur rempart contre le multiculturalisme qui gangrène la communauté nationale et contre la déculturation qui touche tous les nationaux. Enraciner les gens dans une histoire, c'est les aider à être pleinement ce qu'ils sont et leur permettre de prendre conscience d'une identité qui n'existe souvent que dans les replis inconscients d'une mémoire collective. C'est les élever au-dessus de la société de consommation qui ne concerne que les besoins immédiats de l'homme pour s'adresser à leur âme. C'est passer du registre de l'avoir à celui de l'être, de la froideur des rapports économiques à la chaleur de l'amour patriotique. Amour qui génère une véritable "amitié française", source du partage et de la fraternité, qui faisait dire à Jaurès : « La patrie est — pour le démuni — son seul bien. »

    Or, nous vivons une crise de la transmission, dont les causes majeures sont sans doute multiples. D'abord, un rapport conflictuel à notre propre histoire auquel s'ajoute une conception erronée de la liberté, voyant dans la transmission d'une culture une violence faite au libre arbitre des individus. Également en cause, le poids d'une vision conquérante de la laïcité qui ne se restreint pas à séparer religion et politique, ce qui serait parfaitement légitime, mais prohibe en réalité tout héritage religieux à caractère culturel dans l'espace public. S'ajoute à cela le dénigrement des attributs de notre fierté nationale, les difficultés de la maîtrise de notre langue, notre industrie sacrifiée aux fonds étrangers, nos emblèmes sportifs ligotés au nom de puissances étrangères, nos jardins historiques meublés de "vagins géants"...

    Se réconcilier avec son histoire et réhabiliter la transmission sont donc les clés d'un réenchantement des Français. Clés auxquelles il faut ajouter le retour à une conception apaisée de la laïcité qui ne fasse plus obstacle à une affirmation sereine de son identité. L'État détient, à ce titre, un rôle clé dans la mesure où il est le gardien de la mémoire nationale. C'est à lui qu'incombe la tâche d'assurer la cohésion de tous autour d'une même identité partagée et vivifiée. Dans son discours à la Sorbonne en1882, Ernest Renan affirme qu' « une nation est une âme, un principe spirituel », constitué par « la possession en commun d'un riche legs de souvenirs » ainsi que par « la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis », ce qu'il appelle le « plébiscite de tous les jours ». C'est donc à l'État de vérifier que la nationalité française ne soit ouverte qu'à ceux qui souhaitent faire valoir l'héritage qu'ils ont acquis dans leur pays d'accueil. C'est aussi à l'État de veiller à ce que les nationaux ne soient pas déculturés sous l'effet d'une globalisation culturelle qui standardise et uniformise les réalités, jusqu'à leur faire perdre leur âme. Si l'État subsidiaire doit garantir un cadre, il appartient avant tout à la famille et aux corps intermédiaires de vivifier de l'intérieur la nation, en enseignant à ses héritiers qu'ils seront toujours des débiteurs insolvables à son égard, nourris qu'ils furent de sa langue et de sa culture ; « le patriotisme n'est pas seulement l'amour du sol, c'est l'amour du passé, c'est le respect des générations qui nous ont précédés », disait Fustel de Coulanges. Cela passe par des attitudes plus encore que par des mots. Oui, la famille doit être ce premier écrin de l'amour patriotique, l'école permettant d'enraciner dans la raison cet amour.

    Le paradoxe est là. Il faut redonner confiance aux Français dans leur avenir. Et pour que "vive la France", il y a une priorité, leur redonner quelque chose à aimer : "aimer la France".