Et si on faisait des économies ?.....
Un bulgare d'une trentaine d'années, interpellé à Nice en août 2005 alors qu'il s'apprêtait à asperger d'acide la prostituée d'un réseau concurrent, a été condamné (le 8 novembre) à une peine de sept ans de prison ferme par la cour d'assise des Alpes-Maritimes. Selon le proxénète, il s'agissait de "venger" une attaque identique qui avait mutilé, quelques semaines plus tôt, deux prostituées travaillant pour son réseau.
Même si c'est dans des conditions indécentes (on le sait bien, et on connaît l'état de délabrement honteux des prisons de la république....) la France va donc payer pendant sept ans pour entretenir, loger et nourrir ce voyou, prêt à mutiler une personne, alors qu'il en a déjà "mutilé" d'autres, d'une façon différente, certes, mais tout aussi abjecte, en les forçant à se prostituer. Est-on bien sûr que ce soit notre rôle que d'emprisonner ainsi des personnes étrangères ayant commis des actes aussi ignobles? Qu'on les juge ici, oui, puisqu'ils ont commis leurs forfaits chez nous. Mais une fois la sentence rendue, croit-on sérieusement qu'ils vont s'amender et être touchés par la grâce durant leur séjour dans les prisons républicaines? surtout quant on connaît la promiscuité dégradante qui y règne du fait de la sur-population carcérale; une promiscuité plus propice à la récidive ou à l'endurcissement qu'à l'amendement et au rachat (on dit couramment que des truands y rentrent, mais que des fauves en sortent!.....)
Et si, tout simplement, on demandait à ce monsieur d'aller se faire emprisonner en Bulgarie? Bertrand Cantat a bien été jugé par les Lituaniens, puis remis aux autorités françaises: pourquoi ne ferait-on pas pareil avec ce bulgare? Sommes-nous si riches, deux siècles après la Révolution, et croulons-nous à ce point sous l'or que nous puissions ainsi nous permettre d'emprisonner des milliers de gens? Nos 2000 milliards d'euros de dettes devraient nous ramener à plus de jugeote!.....
Et puisqu'on y est, on pourrait même faire d'une pierre deux coups, et régler le problème de la sur-population carcérale: il faut savoir, en effet que, à côté de certains qui sont carrément étrangers, plus de la moitié des détenus de nos prisons sont issus de l'immigration récente. Si on remettait les étrangers aux autorités de leur pays, et si l'on prononçait la déchéance et le bannissement de ceux qui, sitôt gratifiés de la nationalité française, s'en sont montrés indignes (1), on enverrait un "signal fort" aux délinquants; on réglerait presque le problème des lamentables prisons républicaines; et on économiserait un argent précieux, que l'on pourrait peut-être employer à des choses bien plus utiles: la Recherche par exemple.....
(1): voir les notes de la Catégorie "Déchoir et bannir".....
Commentaires
J'ai souvent eu l'occasion de développer le concept d'immigration zéro, du moins son affichage urbi et orbi qui rendrait le bizness de passeur très périlleux et la corruption administrative française facile à détecter, en l'assortissant d'un décret de "peine zéro".
Comme vous le dites autrement, verdict prononcé et l'avion fers aux pieds dans les 48h. Possibilité d'appel dans le pays d'origine ...
Quand on sait l'amabilité des système pénitentiaires (par exemple) des pays maghrébins, je crois que la mesure serait plus dissuasive que toutes les agravations du code pénal en cours.
ET on règlerait lâchement le problème de la récidive.