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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur le blog de Marc Rousset : (4/4) heureux comme un clandestin en France, par Paul Tormenen.

    Sources : https://www.polemia.com/

    http://marcrousset.over-blog.com/

    Des droits à foison et des soins gratuits

    La France est la championne des droits sociaux, même pour les clandestins : droit au compte bancaire, aide juridictionnelle, aide sociale à l’enfance, bourses scolaires, prestations sociales, réductions tarifaires dans les transports, droit au logement, etc. : le Groupement d’information et de soutien des immigrés (GISTI) recense dans un document les innombrables droits des « sans-papiers » (24). La « note pratique » de 118 pages regorge de conseils pour « s’aventurer au guichet d’une administration, lorsque l’on est en séjour irrégulier ».

    Une phrase revient comme un leitmotiv pour les différents droits présentés : « Aucune condition de régularité de séjour ne peut être exigée ». Une vraie mine d’informations sur ce que la collectivité permet pour des individus qui se maintiennent illégalement sur le territoire et travaillent souvent clandestinement.Les clandestins ont beau être des délinquants car ils enfreignent la loi, ils sont de plus en plus nombreux, plus de 300 000, à bénéficier de la prise en charge à 100 % des soins médicaux et hospitaliers. Le coût de l’aide médicale d’État avoisine désormais le milliard d’euros (25).

    Une camarilla d’associations subventionnées

    Comme nous le signalions récemment, l’information sur les procédures juridiques que peuvent exercer les clandestins pour rester en France est surabondante. De nombreuses associations souvent subventionnées (Cimade, GISTI, France Terre d’asile, etc.) se sont fait une spécialité de faciliter les démarches des clandestins. L’importance du contentieux porté devant les juridictions administratives en témoigne (26).

    La sanction suprême : la régularisation

    Si le taux de reconduites effectives des clandestins dans leurs pays est dérisoire, on ne peut pas en dire autant de « l’admission exceptionnelle au séjour ». Le gouvernement français permet en effet à des extra-Européens qui ont enfreint les lois en France pendant plusieurs années de bénéficier de ce qui est pudiquement appelé l’« admission exceptionnelle au séjour ». Chaque année, ce sont près de 37 000 clandestins qui se voient délivrer un premier titre de séjour pour ce motif. Parmi eux, le nombre de jeunes venus profiter de l’aide sociale à l’enfance en arrivant mineur en France a triplé de 2010 à 2018. C’est bien une politique de peuplement par des allogènes qui ne dit pas son nom. C’est également un encouragement à frauder les règles d’entrée et de séjour en France et à exercer du travail dissimulé. C’est enfin un formidable appel d’air à l’adresse de tous les aspirants au départ en Afrique et ailleurs.

    Nous soulignions récemment que des organisations internationales « respectables » prévoyaient que le rétablissement progressif des déplacements internationaux entraîne un afflux massif de clandestins (27). La place prise par la Turquie en Libye risque d’accroître encore les possibilités de chantage à l’invasion migratoire de l’Europe organisée par ce pays (28).

    Au vu de ce que nous avons vu précédemment, on ne peut qu’être stupéfait de la conduite du gouvernement qui se prive méthodiquement des outils dont il dispose pour faire respecter la légalité du séjour en France. Cette politique migratoire laxiste, qui admet tacitement l’immigration clandestine, n’est pas tenable, a fortiori dans le contexte actuel. À défaut de changement radical, l’avenir risque d’être plus que jamais marqué par les conflits communautaires et la tiers-mondisation rampante du pays.

    Paul Tormenen

    (1) « Les frontières avec l’Italie et l’Espagne sous pression ». Le Figaro. 19 mars 2018.
    (2) « Frontex : illegal migration into Europe increased dramatically in may ». Voice of Europe. 15 juin 2020.
    (3) « Masques, gants et relance au menu d’une réunion des dirigeants d’Europe centrale ». ABC Bourse. 11 juin 2020.
    (4) « La France va accueillir 750 migrants de Grèce ». InfoMigrants. 26 mai 2020.
    (5) « Malta gives ultimatum to EU with threat to veto Irini commander choice ». Malta today. 20 mai 2020.
    (6) « Bayonne : près de 100 migrants arrivent chaque jour d’Espagne ». La République des Pyrénées. 24 octobre 2018.
    (7) Préfecture de région Île-de-France. Requête « migrants ».
    (8) « Il raconte son périple, de l’Afghanistan à Corbeil-Essonnes, en passant par l’Allemagne ». Le Parisien. 22 août 2017.
    (9) « Emmanuel Macron ne veut plus de migrants dans les rues d’ici la fin de l’année ». Le Monde. 27 juillet 2017.
    (10) Cf. (7).
    (11) « Ce qu’il faut retenir des mesures annoncées par Édouard Philippe ». Ouest-France. 6 novembre 2019.
    (12) « L’entrée, le séjour et le premier accueil des étrangers en France ». Cour des comptes. 31 mars 2020.
    (13) « L’accueil des demandeurs d’asile ». OFII. Consultation le 20 juin 2020.
    (14) « Ce que révèle le rapport confidentiel de la Cour des comptes sur le droit d’asile ». 20 minutes. 13 avril 2015.
    (15) « L’État sommé de rétablir le guichet de l’asile, gelé depuis le début du confinement ». Le Figaro. 23 mars 2020.
    (16) « Le gouvernement veut couper les aides aux migrants “dublinés” ». La Croix. 11 octobre 2019.
    (17) « Des demandeurs d’asile provenant de pays dits “sûrs” : mais qu’est-ce, pour la France, qu’un pays sûr ? ». France Info. 18 septembre 2019.
    (18) « Les mineurs isolés, véritable casse-tête pour les tribunaux ». Le Figaro. 15 septembre 2017.
    (19) « L’abus de droit au service de l’immigration ». Paul Tormenen. Polémia. 11 novembre 2019.
    (20) Cf. (7).
    (21) « Grand remplacement en Europe : la Suisse, en difficulté, tente de résister ». Paul Tormenen. Polémia. 28 septembre 2019.
    (22) « L’offensive des immigrationnistes contre les centres de rétention administrative ». André Posokhow. Polémia. 2 mai 2020.
    (23) « Avec la crise du Covid-19, des éloignements de clandestins limités ». Le Figaro. 31 mai 2020.
    (24) « Sans-papiers, mais pas sans droits ». GISTI. Octobre 2019.
    (25) « Aide médicale d’État : qui en bénéficie ? Quels soins sont pris en charge ? Combien ça coûte ? ». Le Figaro. 23 septembre 2019.

  • La crise aura bien lieu… par Marc Rousset

    Au cours de la semaine écoulée, le CAC 40 s’est finalement replié de 0,12 %. La guerre semble s’éloigner dans l’immédiat, mais Trump est bel et bien englué dans les pièges du Levant et de l’Afghanistan. Des attentats, des assassinats, des attaques de bases américaines ne sont pas à exclure en 2020, au Moyen-Orient, tandis que l’Iran relance son programme nucléaire. La Bourse de New York, elle, a terminé en légère baisse vendredi, après un rapport sur l’emploi très décevant.

    631794428.jpgNous vivons dans le monde merveilleux de l’argent gratuit en quantité illimitée, ce qui rend les crises, les cycles économiques et les krachs impossibles dans l’immédiat. L’activité économique a, cependant, toujours connu d’une façon naturelle, jusqu’à présent, des cycles courts (Juglar) ou longs (Kondratieff) qui entraînaient des hausses de taux d’intérêt par les banques centrales, d’où des crises et des krachs passagers, avec des variations de masse monétaire très limitées par les banques centrales (politique de l’« open market » ou de l’escompte sur des titres à moins de 90 jours).

    L’élément nouveau, c’est que les marchés financiers qui relevaient des investissements, des obligations, des actions, de l’épargne et les marchés monétaires qui relevaient des banques centrales et des crédits à court terme ne sont plus séparés. La politique du « QE » mélange les torchons et les serviettes. Nos dirigeants actuels croient avoir découvert la pierre philosophale avec une croissance économique obligée, sans cycles et mécanismes d’ajustements naturels, en créant de la monnaie en quantité illimitée, avec des taux zéro ou négatifs et impossibilité de retour en arrière, jusqu’au jour où il y aura perte de confiance, refus de la monnaie et écroulement du Système hyper-endetté.

    Certains républicains ont qualifié en 2019 l’économie américaine, qui affiche une croissance de moins de 2 % et un ratio dette/PIB de plus de 100 %, d’économie la plus puissante du monde, mais vu le montant de la dette, du déficit commercial et de la dédollarisation en cours, ils se font de douces illusions. L’automobile et l’industrie allemandes, face à la concurrence chinoise et des pays émergents, sont au plus bas : en 2019, seuls 5,9 % de toutes les voitures vendues dans le monde étaient issues d’Allemagne, contre 11,8 % en 1998. La croissance dans le monde, selon la Banque mondiale, sera de 2,5 %, en 2020, au lieu de 2,4 %, en 2019, en raison de l’augmentation de la croissance des pays émergents de 3,5 % à 4,1 %, mais au prix du bondissement de la dette totale des pays émergents de 115 % du PIB, en 2010, à 170 %, en 2018. Selon l’assureur-crédit Euler Hermes, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 9 % en 2019, plus particulièrement en Asie. On assiste, de plus, à une décorrélation entre une quasi-récession industrielle dans de nombreux pays et les seuls services, qui continuent à croître, ce qui est une source de fragilisation des économies.

    Avec la campagne présidentielle aux États-Unis et l’élection de Lagarde à la BCE, le laxisme monétaire et les taux négatifs vont perdurer en 2020, mais il est clair que les effets négatifs sur les banques, les compagnies d’assurance et les épargnants sont de plus en plus insupportables. Selon Stéphane Boujnah, président d’Euronext, « les effets de la chute des taux sont dévastateurs ». Cette situation lui rappelle L’Apprenti sorcier, de Disney : comme dans le dessin animé, l’excès de liquidités finit par créer un dégât des eaux monstrueux. Ce n’est pas pour des prunes que l’or, au plus haut cette semaine, jusqu’à 1.600 dollars l’once, en augmentation de 25 % depuis juin 2019, devient une valeur refuge.

    Le système ne fait que repousser les dates d’échéance, au prix d’une très violente catastrophe à venir car, selon Joseph Stigliz, prix Nobel d’économie, les banques centrales ne pourront plus baisser les taux en cas de crise, tout comme les gouvernements ne pourront plus relancer l’activité par une politique de dépenses publiques et de stimulus fiscal.

    Les facteurs de crise sont trop nombreux dans un monde interconnecté avec tous les agents économiques et la plupart des États hyper-endettés. Une récession en 2021 pourrait bien sonner l’hallali.

     
  • RICHARD FERRAND DOIT DEMISSIONNER ! par Marc Rousset

    Nous disons à Richard Ferrand qu’il a définitivement perdu toute autorité morale pour présider l’Assemblée nationale…

    marc rousset.jpgCe « nous » n’est pas de majesté, qu’on se rassure ! Il n’est que de circonstance. Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, quatrième personnage de l’État, vient donc d’être mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans la fameuse affaire des Mutuelles de Bretagne. Selon la formule consacrée, bien évidemment, Richard Ferrand est présumé innocent. Cela va sans dire, mais on va le dire quand même.

    Immédiatement, à l’annonce de cette mise en examen, la Macronie a fait meute. Gilles Le Gendre, gardien du troupeau de La République en marche à l’Assemblée, l’a dit, avec le ton docte de ceux qui ont – pardon, qui sont – la vérité : « Je ne vois pas en quoi le maintien de Richard Ferrand à ses fonctions puisse en rien abîmer l’institution et empêcher son fonctionnement normal. » Et c’est vrai que, sur le plan strict du droit, rien n’impose à un élu mis en examen de démissionner. D’ailleurs, Gilles Le Gendre évoque une « tradition politique » qui « a perverti le sens de cet élément de procédure : la mise en examen, c’est d’abord une disposition pour protéger les droits de la défense dans une procédure judiciaire ». Mettons.

    Il y a un mois, on nous expliquait que si le ministre d’État François de Rugy démissionnait, alors qu’il n’était même pas mis en examen, rappelons-le, c’était pour mieux préparer sa défense dans le « Homardgate » et ne pas nuire à l’action du gouvernement. Mettons, encore.

    En 2017, François Bayrou, éphémère garde des Sceaux, mis en cause dans une affaire d’emplois fictifs, mais non mis en examen, lui aussi démissionnait pour ne « pas exposer le gouvernement et le président de la République ». Il avait notamment expliqué cette décision par sa volonté de « préserver » la loi de moralisation de la vie publique, son enfant à lui qu’il avait apporté dans la corbeille de mariage avec Emmanuel Macron. On sait ce qu’il advint de cette loi de moralisation. Moralisation, ça faisait ringard, morale à papa – mouche ton nez, dis bonjour à la dame -, alors on transforma cela en loi (en fait, deux lois : une ordinaire, une organique) « pour la confiance dans la vie politique ». Toute une usine à gaz pour, finalement et faire court, interdire à un député d’embaucher sa femme – sa maîtresse, c’est encore possible. Mais mettons, encore et toujours…

    Rien n’oblige légalement Richard Ferrand à démissionner. « La justice suit son cours, la vie politique continue dans le cadre qui est le sien », affirme Gille Le Gendre. Il va d’ailleurs être intéressant de voir ce que la Justice, qui est indépendante, comme chacun sait, va faire dans les prochaines semaines. Le procureur de la République va-t-il demander la levée de l’immunité parlementaire du député Ferrand ? Et, dans ce cas, quelle sera la décision du bureau de l’Assemblée nationale ? Ce bureau qui avait décidé, rappelons-le, en novembre 2018, de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, accusée d’avoir diffusé, sur Twitter, des photos de victimes de Daech. Le bureau avait alors justifié sa décision en déclarant qu’il ne se prononçait « ni sur la qualification pénale, ni sur la réalité des faits invoqués » mais qu’il ne devait apprécier que « le caractère sérieux, loyal et sincère » de la demande de la Justice, ce qu’il avait estimé être le cas. Il avait donc conclu froidement qu’il autorisait « le juge à délivrer un mandat d’amener à l’encontre de Mme Le Pen ». S’il arrivait la même chose à M. Ferrand, ce serait donc probablement une première d’avoir au perchoir un mis en examen et dont l’immunité parlementaire a été levée.

    Concluons sur une citation désormais historique : « Nous disons à François Fillon qu’il a définitivement perdu toute autorité morale pour diriger l’État et parler au nom de la France. » Un tweet daté du 14 avril 2017 et signé Richard Ferrand.

  • Comment al-Baghdadi a été retrouvé puis tué, par Antoine de Lacoste

    La mort d’Abou Bakr al-Baghdadi constitue incontestablement une belle victoire pour Donald Trump. En l’annonçant, et avant de décrire l’opération, il a remercié pêle-mêle l’Irak, la Syrie, la Turquie, la Russie et les Kurdes.

    Cela peut paraître surprenant, mais c’est l’Irak qui a joué un rôle décisif pour « loger » le Calife, toujours appelé ainsi par ses fidèles malgré la fin du Califat. Les services secrets irakiens ont en effet constitué une équipe depuis plusieurs mois chargée de collecter des renseignements sur Baghdadi. Ce sont les Souqour, c’est-à-dire les Faucons.

    Le fait est connu, mais ce qui l’était moins c’est qu’un cadre important de l’Etat islamique arrêté en 2018 en Turquie puis rapatrié en Irak a livré d’importants renseignements aux Irakiens qui le détiennent.

    1898520046.2.jpgCe proche de Baghdadi s’appelle Ismaël al-Ethawi. Il a été condamné à mort mais la sentence n’a pas été exécutée : ce serait en effet dommage car Ethawi a beaucoup de choses à raconter. Selon un officier irakien cité par l’agence Reuters « il a fourni des informations précieuses qui ont aidé à trouver les pièces manquantes du puzzle. »

    Une fois Baghdadi « logé », il a fallu monter l’opération. L’accord des Russes était nécessaire car ce sont eux qui contrôlent le ciel syrien et il fallait bien mettre au courant les Syriens et les Turcs afin d’éviter toute intervention imprévue pendant l’opération. Le rôle des Kurdes semble moins clair mais certains pensent que les hélicoptères américains ne sont pas partis de la base de l’OTAN située en Turquie mais d’une autre base, près d’Erbil, dans le Kurdistan autonome d’Irak. On le saura bientôt.

    Notons au passage que c’est la première fois que Trump parle de la Syrie en tant que pays souverain. C’est une évolution sémantique intéressante.

    La suite de l’opération, c’est le Président américain lui-même qui la raconte : « Nous le surveillions depuis quelques semaines. Nous savions à peu près où il allait…Deux ou trois actions ont été annulées parce qu’il changeait constamment d’avis… »

    Une fois la décision prise, huit hélicoptères et plusieurs appareils d’escorte se sont envolés (de Turquie ou d’Irak donc) : « La partie la plus dangereuse a été le vol d’approche, qui a duré approximativement une heure et dix minutes, ajoute Trump. C’était une mission secrète, nous avons volé très bas et très vite…Quand nous nous sommes posés, un nombre important de nos combattants ont débarqué et ont fait exploser l’un des murs d’enceinte… »

    Dans son style inimitable, le Président précise que ses commandos ont fait « un magnifique trou dans le mur et ils sont entrés et ont pris tout le monde par surprise, incroyablement brillants comme combattants ! Baghdadi était le dernier, ses gens avaient été tués ou bien s’étaient rendus. Onze enfants ont été extraits sains et saufs. Ne restait que Baghdadi dans un souterrain, où il avait entraîné trois de ses jeunes enfants… Il a atteint le bout du tunnel, avec nos chiens à sa poursuite…Il gémissait, criait, pleurait. Il a déclenché sa veste explosive. »

    Enfin, pour couper court à toute rumeur : « On avait son ADN. Quinze minutes après sa mort, on était certain de son identité. »

    Depuis cette opération, où les Américains n’ont eu aucune perte, quelques doctes esprits (journalistes notamment) minimisent sa portée, arguant du fait que Baghdadi n’avait plus de rôle opérationnel et que l’Etat islamique n’était pas encore vaincu.

    C’est oublier l’essentiel : la mort du premier Calife depuis la chute de l’Empire ottoman a une valeur symbolique considérable et, pour le monde islamiste sunnite, c’est une défaite cuisante.

  • François d'Orcival : « Un 1er mai peut en cacher un autre. Le 1er mai, le vrai, qu'en est-il ? »

    Paris, 1er mai 2018, boulevard de l'hôpital, au bout du pont d'Austerlitz

     

    soleil.jpgCe qu'écrit ici François d'Orcival [Figaro magazine du 3.07] mérite attention. Il y dénonce en effet « un scandale d'État d'une tout autre dimension » que l'affaire déclenchée par « la faute grossière » d'un « chargé de mission de l'Élysée ». Cette dernière affaire a fait l'objet d'une campagne médiatique démesurée, d'une agitation parlementaire le plus souvent grotesque et  d'un retour à l'offensive purement politicien des partis, qui rappellent les heures les plus sombres des IIIe et IVe républiques. En revanche, le scandale - endémique et gravissime celui-là, que François d'Orcival pointe ici - est soigneusement tu ou minoré. Mais il y a encore d'autres scandales véritables et fondamentaux ceux-là, tel le stupide projet de suppression du mot « race » de notre Constitution voté par le Parlement, ou telle la récente dépénalisation de l'aide aux migrants clandestins décidée par le Conseil Constitutionnel, sous le fallacieux prétexte du principe républicain (sic) de fraternité. Un arbre peut cacher la forêt. En voilà des scandales d'État. Des scandales contre la France et la civilisation.   LFAR

     

    francois-d-orcival-direct-8.jpg

    Un 1er mai peut en cacher un autre. De celui de M. Alexandre Benalla on sait tout, minute par minute, image par image. Mais l'autre 1er mai, le vrai, qu'en est-il ? Pourquoi, le soir de cette journée de défilés, les communistes réclamaient-ils déjà une commission d'enquête ? Parce qu'ils accusaient le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris d'avoir, non pas couvert des violences policières, mais laissé le cortège syndical dégénérer en un « 1er mai des black blocs » !

    D'avoir sous-estimé la capacité destructrice des 1200 casseurs cagoulés décidés à en découdre, et retenu l'action des CRS devant l'ultra-violence, les feux d'artifice tirés à bout portant et l'explosion des vitrines. Les porte-voix de l'opposition dénonçaient alors ce « jamais vu », cette « faillite de l'État », ce « défi à l'autorité ». Et puis ? Le préfet de police précisait l'autre jour qu'il avait fait procéder à 280 interpellations, à 109 gardes à vue. Pour quelles sanctions ? Il n'y a pas eu de commission d'enquête. On ne le saura pas.

    Ce 1er mai a été suivi par une « fête à Macron », le 5, sans « black blocs », puis par d'autres manifestations jusqu'à la « marée populaire » du 26 mai qui faisait pschitt. En était-ce fini des vitrines brisées et des voitures incendiées ? Cela recommençait de plus belle la nuit du 14 juillet, et celle du 15, après la victoire de la Coupe du monde. Malgré un dispositif impressionnant de quelque 110.000 gendarmes et policiers, de 44.000 sapeurs pompiers, on allait dénombrer 845 véhicules incendiés à Paris et en province ; on avait laissé dévaster et piller le Drugstore des Champs-Élysées, le magasin Intermarché de l'avenue de la Grande-Armée, etc...

    XVM4b9a4ea0-4d58-11e8-8fb1-21d07020916d-805x453.jpgLe ministère de l'Intérieur annonçait 508 gardes à vue le 14 juillet, 327 interpellations le 15. A quoi cela servait-il d'autre qu'à grossir des fichiers si les individus en cause n'étaient pas dissuadés de recommencer ? Gérard Collomb se félicitait de ce que cela ne concerne qu'une « infime minorité ». Encore heureux !

    Mais c'est cette infime minorité dont le citoyen entend être protégé. On a fait un scandale d'État d'une faute grossière commise par un « chargé de mission » de l'Élysée, ce serait un scandale d'État d'une tout autre dimension que l'exécutif ne réponde pas de son impuissance à garantir la sécurité publique. Il paraît que les rappels au règlement des députés l'exaspèrent. En voici un de plus. 

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    « Race », un mot qu’il faut chasser de l’expression orale ou écrite

  • Livres • Cicéron s'invite en terrasse place Porta pour une séance dédicace

     

    Par Corse Matin du 23 août 2018

     

    XVM825c3e2e-7609-11e8-9988-c6152e0685ac.jpgUne conversation inédite, qui prend racine a la terrasse d'un café sur la place Porta. Avec comme ombre tutélaire, Cicéron, l'avocat, consul, philosophe, mort en - 43 av J-C.

    Jacques Trémolet de Villers, avocat pénaliste et écrivain, a imaginé une conversation avec l'auteur latin, qui se déroule dans le village de Vivario, dans le livre paru en avril aux éditions Belles Lettres, En Terrasse avec Cicéron.

    À la terrasse du « Bien Assis », bondée, on entend parler d'Aristote, de la Grèce antique et d'amitié.

    Avec Olivier Battistini, Sartenais, helléniste, enseignant à l'université de Corte, (qui publie le 6 novembre, Alexandre le Grand, le philosophe en armes), les deux hommes ont accueilli lecteurs et amis, pour un moment d'échange et de dédicaces.

    Le rendez-vous des lettrés

    Comme dans la tradition des conversations chez les anciens, Jacques Trémolet de Villers qui a grandi à Vivario, donne la parole à Cicéron. Il déroule des échanges sur la vie, la souffrance, le bonheur, la richesse et la gloire. « Cicéron à Vivario comme à Sartène, est au coeur des conversations ordinaires, notait Oliver Battis-tini. Toute la sagesse des philosophes, c'est d'être capables d'apprécier par la conversation éphémère et essentielle. l'instant présent, qui se déroule ur place, pour aller dans le futur 

    cicéron.pngJacques Trémolet de Villers, sur l'invitation de son éditeur après son précédent ouvrage, Jeanne d'Arc. Le procès de Rouen, a relu l'oeuvre complète de Cicéron. « J'ai recherché les passages qui me parlaient et semblaient le plus actuels », dit-il, entouré d'amis, pour la plupart avocats ou professeurs de littérature, qui s'empressent autour de lui pour une dédicace.

    Une conversation, au bar, avec Cicéron

    L'action se déroule à Vivario, de nos jours, et Cicéron ne converse qu'avec les disparus du village. « Les paroles de Cicéron sont toujours de lui et s'accordent merveilleusement avec les sujets d'aujourd'hui. II discute avec les anciens de Vivario. Souvent dans le livre ce sont des dialogues qui ont vraiment existé et que j'ai entendus », raconte l'avocat.
    Un précepte qui a éclos naturellement hier en fin de matinée à la terrasse du café. "

    « L'amitié, la « phiia », c'est surtout la rencontre avec l'autre, et donc la rencontre avec soi-même. Comme si l'autre nous tendait un miroir ».

    cicéron - Copie.pngDans cet ouvrage (le 10e de l'auteur), Trémolet de Villers montre que Cicéron, athlète de la parole et maître des avocats, est encore aujourd'hui au centre des conversations ordinaires. « Dans les cafés de Corse, les conversations nous opposent, nous rassemblent. Elles sont au coeur du monde politique, et la phiia est le fondement même de la chose politique », explique Oliver Battistini. lL place publique est le lieu central au sens géométrique, là où le pouvoir et la parole sont associés.

    Chaque chapitre est illustré par un dessin réalisé par Axelle, la belle-fille de Jacques Trémolet de Villers. Une idée originale. « J'ai retransmis la vision du village souhaitée par mon beau-père », indique l'illustratrice. Une promenade dans Vivario, un dialogue au bar du village, et Cicéron s'est assis près de nous.  A-F.I   

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    En terrasse avec Cicéron, Jacques Trémolet de Villers, Les Belles Lettres, 160 p, 15,90 € 

  • Livre : L’islamisme à la conquête des entreprises, Leslie J. Shaw et Alexandre del Valle, par Pierre Mylestin.

    En novembre 2017, se tenait à Paris, au Cercle National des Armées, le premier colloque mondial consacré au radicalisme islamique sur le lieu de travail. À ce colloque, organisé par le FIRM (Forum on Islamic Radicalism and Management), succédaient en 2018 deux autres sur le même thème, au Capitole à Washington, puis au Palais du Luxembourg.

    7.jpegPlus qu’un compte rendu de ces conférences émanant d’experts internationaux et de cadres supérieurs d’entreprises, “L’islamisme à la conquête des entreprises“, constitue une référence sur les multiples stratégies que l’islam utilise pour infiltrer les entreprises, ainsi que les tactiques réfléchies, dites non violentes, adoptées dans la poursuite de ses objectifs. Les intervenants étaient nombreux, en première de couverture, Alexandre Del Valle qu’on ne doit plus présenter en ces colonnes, et Leslie Shaw, économiste, professeur à l’ESPC Business School, président du FIRM, fondé en 2016 par un groupe de personnes actives dans les secteurs des entreprises, du renseignement, de la sécurité et de l’enseignement pour sensibiliser et soutenir les entreprises confrontées à la menace mondiale de l’islam politique.

    Parmi les contributeurs, Me Philippe Chansay-Wilmotte, homme politique conservateur belge, expert en droit public international, ayant représenté les gouvernements libyen dans l’affaire de l’attentat de la Pan Am et soudanais dans l’affaire du génocide du Darfour, critique virulent de la conférence des Nations Unies de Durban II, qu’il accuse d’avoir promu l’, les lois sur le blasphème et l’étouffement de la d’expression. Chansay-Wilmotte est également président de La Chaîne Verte, groupe de réflexion proposant sept mesures pour libérer la France de l’. Franck Vidalo, diplômé en stratégie et intelligence économique de l’Ecole de Guerre Economique et en droit, Nicolas Sennels psychologue danois, auteur d’une étude sur la criminalité des jeunes musulmans dans un centre pour mineurs à Copenhague, dont les conclusions, peu politiquement correctes, lui ont valu son licenciement. Complètent le panel Ghislaine Dumesnil, premier lanceur d’alerte à s’être insurgée contre la discrimination islamique envers les femmes au sein de la RATP, à qui des dits «islamistes» refusaient systématiquement de serrer la main et qui a réussi à mettre en échec la de la RATP, Erwan Seznec, co-auteur du Livre Noir des syndicats, ainsi que des experts en contre-terrorisme, dans les domaines des technologies de l’information et du piratage informatique.

    Dans cet ouvrage, tous les aspects, y compris le coût économique, de la subversion islamique au sein des entreprises, fussent-elles publiques ou privées sont abordés, de manière exhaustive, factuelle, et argumentée par de nombreux tableaux de synthèse, ainsi que les réponses juridiques à y apporter : de l’accommodement religieux, à l’usage de la loi contre les employeurs, le micro-financement du djihad, le rôle redouté du CCIF «pour ses missions d’information et d’assistance juridique auprès des victimes supposées d’». La longue liste des revendications organisées y est énumérée, les menaces de violence et de terrorisme à l’encontre de ceux qui refusent de se plier aux revendications des représentants musulmans du personnel, études de cas à l’appui : multiplication des lieux de culte, subversion des principes de laïcité, de diversité et d’égalité, instrumentalisation de l’, du code du travail, le Ramadan, la tenue vestimentaire, le , la ségrégation des genres, les contacts physiques, le prosélytisme, etc.

    Autant de preuves venant conforter la dangerosité des revendications civiles, politiques et sociétales d’un islam conquérant, suivant à la lettre celles préconisées dans la Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique, adoptée lors du sommet de l’Organisation islamique pour l’éducation la science et la (ISESCO – 2000), et guidées par un réseau mondial de groupes de généralement affiliés aux Frères musulmans dont le maître à penser, Youssef al-Qaradawi, nous avait déjà, et sans fausse pudeur, prévenus: “Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons“. À bon entendeur salut.

     

    L'islamisme à la conquête des entreprises: Stratégies, réseaux, connivences Broché – 25 mars 2021

     

    Pierre Mylestin

    Médecin

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Livre • Les prophètes de l’homme-dieu

    par Claude Wallaert 

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    Que se passe-t-il en ce début du XXIe siècle ?  

    Prosternation générale devant le dieu Progrès, avortement en passe de devenir un droit universel et imprescriptible, mariage dénaturé, eugénisme de plus en plus intrusif, invasion imminente du transhumanisme… Que se passe-t-il donc en ce début du XXIe siècle ? 

    Par cet ouvrage de très haut intérêt, rayonnant de limpidité, et d’une lucidité tout éclairée par un esprit profondément chrétien, Grégor Puppinck nous propose ses réponses et il nous fait découvrir de l’intérieur une religion radicalement étrangère à celle de l’Église catholique.

    Il s’agit de la religion des droits de l’homme, avec son clergé, ses catéchistes et ses prosélytes. « Il y a d’abord, en bas de l’échelle, les cavaliers légers […] Commissaires aux droits de l’homme, […] Ambassadeurs spéciaux, ou encore personnalités éminentes, chargés à titre personnel de se faire l’apôtre des libertés, ou de l’une d’entre elles. […] Viennent ensuite les multiples comités d’experts et groupes de travail chargés d’émettre des avis et des recommandations…Viennent enfin les quasi-juridictions et les juridictions, tels les Comités des Nations unies et la CEDH, chargées d’évaluer et de juger l’action des gouvernements. » (p. 254).

    Quelle est donc cette religion ? Héritière à la fois des Lumières, de l’évolutionnisme darwinien et de l’antique gnosticisme, elle traduit dogmatiquement une vision de l’homme réduit à sa stricte individualité, qu’il s’agit de sculpter avec le ciseau du droit, de manière à le libérer du carcan de la matière et de sa part d’animalité ; l’esprit, siège unique de la dignité humaine, triomphera de ces pesanteurs et conduira l’homme à devenir son propre créateur ; le droit redéfinira sans cesse la nature humaine, dans un cadre politique providentiel et mondialisé.

    Telle est la dynamique actuelle des juridictions évoquées plus haut, qui démolit peu à peu, malgré, il est vrai, de notables résistances, les données de la Déclaration Universelle des droits de l’homme de 1948. Cette Déclaration a été rédigée dans un contexte encore marqué par l’horreur des massacres de la seconde guerre mondiale imputée principalement à l’époque au totalitarisme nazi ; en partie inspirée par des chrétiens comme Jacques Maritain, elle visait à protéger l’homme de l’emprise du matérialisme et d’un retour des idéologies ; elle procédait d’une vision de ses droits ajustée sur sa nature, en laquelle réside sa dignité. Cependant, cette Déclaration restait déconnectée du fait religieux, et par là même demeurait très peu précise quant à la définition de la notion de nature humaine. Jacques Maritain notait lui-même, concernant les droits de l’homme, l’opposition entre deux groupes, « ceux qui acceptent plus ou moins explicitement, ceux qui refusent plus ou moins explicitement la loi naturelle comme fondement de ces droits. »

    Notre auteur nous fait voir, par une analyse précise et documentée, comment le groupe du refus semble aujourd’hui en passe de l’emporter au fil de la jurisprudence grossissante de la CEDH, du Comité des droits de l’homme de l’ONU, et autres cours de justice qui fonctionnent en réseau malfaisant.

    Ce constat peu réjouissant ne laisse pas d’inquiéter, bien sûr. Mais en vrai chrétien, notre auteur ne désespère pas ; il nous rappelle de belles victoires comme l’affaire Lautsi contre Italie, dite des crucifix, en 2010, relève pour nous la fronde de pays comme la Russie ; enfin, il conclut en nommant le seul vrai remède à la démesure orgueilleuse de la puissance désincarnée : la charité incarnée.   

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    Les droits de l’homme dénaturé de Grégor Puppinck, Éditions du Cerf, 2018, 286 pages, 22 €
  • Lu, vu, entendu : aujourd'hui paraît ”La rose et le lys”, de Cyrille Schott...

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    Les Editions Plon - 215 pages, 18,90 euros

           Entre Charles de Gaulle et Henri d’Orléans, comte de Paris, les liens sont bien connus, entre François Mitterrand et le chef de la Maison de France, ils le sont moins. Leurs relations, pourtant anciennes, valurent au prétendant au trône une place à part à l’Elysée. Les célébrations du millénaire capétien, en 1987, leur offrirent l’occasion de les renforcer.

           Jeune énarque, conseiller auprès de la présidence, Cyrille Schott fut le témoin de l’étrange relation qui s’était instaurée entre ces deux monstres sacrés de la vie politique française. Dans un récit sobre et vivant, étayé de ses souvenirs et de leurs confidences, l’auteur retrace cette amitié qui n’en portait pas le nom.

             Car les deux hommes se respectaient et s’appréciaient. Le vieux président socialiste soutint le comte dans la querelle dynastique qui l’opposa à la branche espagnole Bourbon, écartant le duc d’Anjou des célébrations capétiennes en 1987. Pour sa part, le comte de Paris lui offrit son soutien indéfectible ou presque, notamment durant les années difficiles de la cohabitation ou lors de sa réélection.

            Au cours des années, la mise en avant du chef de la Maison de France, loin de surprendre, témoigna au contraire de la volonté du président-monarque de s’inscrire dans le droit-fil de la « France éternelle », quitte à mécontenter certains de ses proches socialistes... *

    * Présentation du livre, par l'éditeur.

  • La France face au mondialisme, de Jean-Yves Dufour par Louis Anders*

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    La pensée politique française peut se retrouver dans des plis insoupçonnés. C'est en auto-édition qu'un jeune auteur a décidé de publier un ouvrage documenté sur la souveraineté, qui s'effrite en France année après année. Mais rien ne se perd jamais...

    « Le souverainisme n'est pas spécialement une idéologie mais simplement l'état politique d'une authentique nation libre ». Ces mots de Jean-Yves Dufour éclairent le but de La France face au mondialisme : montrer que le pays est de moins en moins souverain et que des forces travaillent à prendre ses pouvoirs. Livre militant qui appelle dans sa conclusion à la résistance dans tous les domaines possibles, mais ouvrage argumenté, détaillé de beaucoup d'anecdotes et d'informations vérifiées. Et développé à la manière d'une dissertation particulièrement travaillée.

    Qui sont et que veulent les mondialistes ? Rien de moins que la création de grands blocs continentaux unifiés dans l'optique d'un gouvernement mondial, affirme l'auteur qui cite toutes ses sources. Qu'a-t-on à y gagner ? Des dangers, essentiellement, à cause de l'éloignement des pouvoirs, estime-t-il. « Nous nous adressons à tous ceux qui ont senti que quelque chose clochait dans les décisions politiques nationales et internationales mais sans parvenir à définir exactement quoi ». Ce livre permet d'y voir plus clair.

    La France face au mondialisme, le nouveau paradigme, de Jean-Yves Dufour (livre auto-édité sur http://autres-talents.fr/, 9 euros). 

    Source Politique magazine (Site)

     

  • En vente à la Librairie de Flore.

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    Charles Prats, magistrat qui fut en charge au niveau national de la coordination de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales, nous livre une explication : 5 millions de fantômes bénéficiant indûment des prestations sociales françaises représentant des dizaines de milliards d’euros volés chaque année…

    Le juge Prats, en brossant le catalogue des fraudes sociales qui gangrènent notre pays, prononce un réquisitoire cinglant, étayé de documents et rapports d’État édifiants occultés depuis des années : comment » Abu Allocs « , un des fondateurs belges de Daech en Syrie, est venu s’inscrire frauduleusement à la Sécu en France ; comment nous avons plusieurs centaines de titulaires de cartes Vitale actives âgés de plus de cent-vingt ans ; comment les retraités fantômes à l’étranger nous volent des fortunes ; comment un tiers des 21 millions de personnes nées à l’étranger et immatriculées à la Sécu l’auraient été sur la base de faux documents ; comment, finalement, l’État reconnaîtra du bout des lèvres à l’été 2020 qu’il ne connaît pas l’identité de près de 2,5 millions de bénéficiaires de prestations sociales dans notre pays.

    https://www.librairie-de-flore.fr/produit/cartel-des-fraudes/

  • Paru sur le site Marcelle, entretien avec celui qui est au cœur des polémiques : Didier Raoult.

    https://marcelle.media/

    Le portait du Pr Didier Raoult paru dans Marcelle il y a une semaine a explosé tous nos compteurs (plus de 100 000 lecteurs). Plus surprenant encore, il n’a donné lieu à aucune polémique. Le chercheur est actuellement au cœur de tous les débats pour la solution thérapeutique qu’il préconise. Hier matin, le Canard Enchaîné titrait même sur les menaces de mort dont il a fait l’objet. D’où cet exercice de questions-réponses auquel le virologue aujourd’hui le plus célèbre de la planète a bien voulu se plier car il connaît bien et depuis longtemps les journalistes qui le questionnent.

    Vous avez fait savoir mardi que vous ne participeriez plus aux réunions du comité scientifique qui conseille nos autorités sur la conduite à tenir face à l’épidémie, pourquoi ?

    Je n’ai pas deux heures à perdre dans des discussions qui ne vont pas à l’essentiel. Ici, nous sommes submergés de travail, nous sommes submergés par les résultats des tests et les données de nos patients. Un tiers de nos 75 lits d’hospitalisation est renouvelé tous les jours, nos équipes sont mobilisées H24… C’est cela qui m’importe, pas les causeries où il ne faut surtout froisser personne.

    Les critiques, les mises en cause, cela vous blesse ?

    Les critiques et les conversations de bar sur les plateaux télé, je m’en fous à un point que vous n’imaginez pas. Ce qui m’ennuie, en revanche, c’est que la France, mon pays, ne suive pas ce qui est raisonnable et prenne du retard parce que des gens qui se pensent importants ne veulent pas se dédire. Moi, je suis serein, je sais comment cela va se terminer.

    C’est ce que certains vous reprochent, de prédire l’avenir.

    Il ne s’agit pas de prémonition mais de savoir. Dans le domaine qui est le mien, je sais ce que je dis, je sais ce que font mes équipes, j’accumule des données – donc du savoir supplémentaire – et je mesure tous les jours l’effet clinique de ce que je préconise. Certains ne veulent pas y croire ? C’est leur problème. Les politiques et leurs décisions, c’est l’Histoire qui les juge. On verra très vite ce qu’il en est pour cette crise. On connaîtra la vérité. Un millier de patients ont été déclaré positifs aux tests que nous avons réalisés. Grâce au suivi de leur traitement, nous disposons d’une somme considérable de données. Nous les compilons. Elles nous donneront bientôt une idée plus précise de l’action de l’hydroxychloroquine.

    Avez-vous ajusté vos indications thérapeutiques ?

    Notre doctrine, c’est de détecter et de traiter le plus en amont. L’hydroxychloroquine fonctionne sur les cas modérés à sévères. Au-delà, quand les patients sont en réanimation, c’est trop tard. Le virus est encore là, mais le malade souffre d’inflammations pulmonaires consécutives.

    Justement, l’essai clinique Discovery va être mené sur des patients très atteints…

    Si on avait envie de prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement. Il y aura une enquête parlementaire après tout ça, et elle sera sanglante, autant que l’affaire du sang contaminé. Et ce sera pire si le gouvernement décide de refuser l’accès au médicament.

    Mais, même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre le traitement que vous préconisez…

    Avant toute chose, je suis médecin. J’ai prêté le serment d’Hippocrate en 1981 et mon devoir depuis, c’est de faire ce qui me paraît le mieux pour les malades, en fonction de mes connaissances et de l’état de la science. C’est ce que je fais depuis 40 ans et ce que je fais en ce moment avec mes équipes : soigner le mieux possible les patients qui se présentent. Cela veut dire les tester, évaluer l’état de ceux qui sont positifs et les traiter avec les thérapies disponibles. Aujourd’hui, il n’y en a qu’une qui a commencé à donner des résultats, c’est l’hydroxychloroquine associée à un antibiotique, l’azithromycine. Toutes les données que nous recueillons depuis que nous avons commencé, il y a un mois, après les premiers essais en Chine, vont dans le même sens. Alors, que ça respecte ou non les procédures scientifiques habituelles… Je suis d’accord avec le Président quand il dit que nous sommes en guerre. Une guerre qui justifie de se battre avec toutes les armes dont nous disposons. En tant que médecins, il est de notre devoir de donner aux malades le meilleur traitement disponible à l’instant T. Le reste, c’est de la littérature.

    Quels mécanismes entreraient en jeu avec l’administration d’hydroxychloroquine ?

    Cette molécule aurait deux effets pour accélérer l’élimination du virus : il modifierait d’abord l’environnement acide de la poche vacuole de la cellule. Ce petit sac de liquide protégé par la membrane sert de nid aux virus. En augmentant son pH (potentiel Hydrogène), l’écosystème tranquille de cet abri est chamboulé et les enzymes, impliquées dans la machinerie cellulaire utilisée par le virus pour se répliquer, sont empêchées d’agir. L’hydroxychloroquine favoriserait également l’apoptose, c’est-à-dire la mort cellulaire programmée, un mécanisme génétique qui protège l’organisme des infections en commandant aux cellules infectées de s’autodétruire. Je vais travailler avec l’expert de renommée mondiale Guido Kroemer, professeur d’immunologie à la faculté de médecine de l’Université de Paris Descartes et directeur de l’unité de recherche « Métabolisme, cancer et immunité », pour approfondir les travaux sur les mécanismes impliqués.

    Sans présager de la publication de vos nouvelles observations, que pouvez-vous dire de l’efficacité de Plaquenil ?

    Ne vous inquiétez pas : ça marche. Et même mieux que ça : on a deux fois moins de victimes d’infections virales cette année, toutes maladies confondues, aucun pic de surmortalité et pas de résistance aux antibiotiques.

    Nombre de vos confrères poussent des cris d’orfraie en évoquant les effets secondaires délétères de la chloroquine…

    Tous les médicaments ont des effets secondaires, surtout lorsque l’on ne respecte pas les posologies. L’aspirine, le paracétamol et l’ibuprofène surdosés, c’est beaucoup plus dangereux que l’hydroxychloroquine aux doses où on les administre. Quant à l’azithromycine, un Américain sur huit s’en voit prescrire au moins une fois chaque année. Si cela tuait les gens ou les rendait plus malades qu’ils ne sont, nous le saurions.

    Vous avez annoncé dimanche que vous testeriez toutes les personnes fébriles qui se présenteraient à l’IHU. On a vu les queues qui se formaient devant chez vous. Que pouvez-vous nous en dire ?

    Depuis lundi, nous avons pratiqué 2 000 tests par jour. Environ 10% des personnes testées étaient positives.

    Que se passe-t-il pour les gens que vous dépistez ?

    Notre protocole est rodé. Nous regardons s’ils ont des signes cliniques de la maladie et nous leur faisons passer un scanner pulmonaire  « low dose » (1), comme le font les Chinois, car une partie des gens contaminés ne présentent pas de signes cliniques évidents de la maladie mais ont des lésions pulmonaires qui s’aggraveront s’ils ne sont pas traités.  C’est à eux que l’on administre ce que nous considérons comme le seul traitement disponible à ce jour.Deux jours après, ils sont invités à venir réaliser un électrocardiogramme. Le risque cardio-vasculaire est l’effet secondaire le plus important. Ce traitement est ambulatoire mais les patients les plus sérieux sont naturellement hospitalisés.

    Qu’est-ce qui, selon vous, empêche de généraliser ces tests et ces examens au scanner à l’ensemble du pays ?

    C’est d’abord une question de volonté politique et de mise en place logistique. Les moyens, nous les avons. Entre les laboratoires d’analyses privés, les laboratoires vétérinaires de très grande qualité que nous possédons, les médecins de ville et les infirmières libérales, tous qualifiés pour faire des prélèvements, ainsi que nos ressources hospitalières, il y a de quoi faire. Ici, nous ne sommes pas des extra-terrestres. Si nous arrivons à faire 2 000 tests par jour à l’IHU de Marseille je ne peux pas croire que la France entière ne soit pas capable de faire comme en Allemagne ou en Corée du Sud. 100 000 tests par jour, c’est ce dont nous aurions besoin et nous en sommes capables. Des tests PCR de base, hors épidémie, nous en faisons 300 000 par an à l’IHU. Quant aux scanners, nous faisons face à Marseille, mais cela sera peut-être plus difficile ailleurs, car notre taux d’équipement en scanners est un des plus faibles des pays de l’OCDE. C’est la conséquence des choix politiques et financiers des 30 dernières années. Les conneries finissent toujours par se payer.

    Comment expliquez-vous que cette stratégie qui a fait ses preuves ailleurs, ne soit toujours pas d’actualité chez nous ?

    En France, malheureusement, avant de se poser la seule question qui vaille, c’est-à-dire « que faut-il faire pour faire face à telle situation ? », on se demande toujours « est-on capables de mettre en place telle ou telle solution ? ». On met la charrue avant les bœufs et ça n’avance pas.

    Le ministre de la Santé vous écoute-t-il ?

    C’est un homme intelligent, mais il a hérité d’une situation très difficile, très désorganisée.

    Que pensez-vous de l’attitude des autorités, politiques et médicales, d’une façon générale ?

    Je me contenterai de citer la maxime attribuée à Sénèque : « Errare humanum est, perseverare diabolicum » (ndlr – L’erreur est humaine, persévérer -dans l’erreur- est diabolique) ♦

     

    (1) Un scanner « low dose » (faible dose en français) permet d’obtenir une image de bonne qualité avec un niveau d’irradiation très faible du patient.

    Par Hervé Vaudoit et Paul Molga

    Journalistes

  • À l’ombre du Croissant, par Rainer Leonhardt.

    La conquête du Haut-Karabagh (ou Artsakh) par Ilham Aliyev, président musulman de l'Azerbaïdjan, ne peut se comprendre que dans une perspective panturquiste, dont les Arméniens ont été les constantes victimes.

    Suite à l’instauration de la domination turque ottomane et perse séfévide, les Arméniens ont subi une oppression culturelle, religieuse et juridique qui a duré plusieurs siècles. La Russie, quand elle a conquis le Caucase, n’a guère non plus été favorable aux Arméniens, allant même jusqu’à favoriser les Azéris (groupe ethnique d’origine turcique) lors des premiers pogroms anti-arméniens de 1905. Dans ce contexte et face à l’oppression très dure exercée par la domination musulmane contre les Arméniens sous l’empire ottoman, qui s’est intensifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle, le mouvement national arménien du XIXe siècle a conjugué revendication de la liberté du peuple arménien, émancipation sociale et autodéfense. Cependant l’oppression subie par les Arméniens dans l’empire ottoman s’est encore accrue avec les massacres hamidiens entre 1894 et 1896. Enfin, le génocide accompli par la mouvance proto-fasciste des Jeunes-Turcs s’est traduit par l’élimination des hommes et une « turquisation » accompagnée d’une islamisation ciblant les jeunes filles et les enfants dans une logique mêlant mobiles esclavagistes et absorption culturelle par un déracinement complet visant à « reprogrammer » une population au préalable traumatisée.

    Pris entre la Turquie et la pression des bolcheviks, le mouvement national arménien dut concéder en 1921 la transformation de l’Arménie en République soviétique et la perte d’une grande partie des territoires historiquement arméniens. En 1921, le Nakhitchevan (à population majoritairement d’origine turque) et le Haut-Karabagh, ou Artsakh (à claire majorité arménienne) ont été l’un et l’autre attribués à l’Azerbaïdjan.

    Dans le contexte de l’effondrement de l’URSS, l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont entrés en conflit suite à des pogroms de la population arménienne à Soumgait et à Bakou, et à une volonté azerbaïdjanaise de « désarméniser » l’Artsakh. Dans une guerre de cinq ans, l’héroïsme des combattants arméniens a permis la libération de l’Artsakh et l’établissement d’un territoire continu entre l’Artsakh et l’Arménie, en 1994. Cependant l’Azerbaïdjan n’a jamais accepté la perte de l’Artsakh et des territoires environnants. Pendant les quinze années suivantes, la position de l’Azerbaïdjan s’est renforcée grâce au pétrole de la mer Caspienne et à une démographie dynamique, là où celle de l’Arménie était stagnante, ce qui a mécaniquement augmenté les effectifs mobilisables de l’Azerbaïdjan.

    En septembre 2020, le président de la République azerbaïdjanais Ilham Aliyev, dont la dictature raciste a toujours alimenté la haine des Arméniens, a lancé une opération militaire pour conquérir l’Artsakh. L’armée azérie a bénéficié d’un soutien direct de la Turquie, de drones israéliens et de mercenaires panturquistes ou islamistes syriens que la Turquie a transférés en Azerbaïdjan. Face à cela l’Arménie n’a reçu qu’un soutien verbal (et encore) de la part des pays européens. La Russie a joué un rôle ambigu, priorisant ses intérêts nationaux et obtenant ainsi de pouvoir réimplanter ses forces militaires dans le Sud-Caucase comme forces d’interposition.

    L’expansionnisme néo-ottoman et le panturquisme

    Pourquoi la Turquie a-t-elle soutenu très directement l’Azerbaïdjan ? La synthèse turco-islamique a été théorisée par l’extrême droite turque dans les années 70 et adoptée par le régime militaire turc des années 80. Celle-ci considère la Turquie comme la synthèse de la culture turque d’Asie centrale et de l’islam. Malgré des différences avec le kémalisme, qui était hostile à l’expression de l’islam dans l’espace public, elle le rejoint dans la définition de l’ami et de l’ennemi, le kémalisme ayant en pratique défini le Turc comme musulman non-arabe et ayant parachevé le génocide de la population chrétienne d’Asie mineure opéré par les unionistes. Cela ainsi que la vision de l’extrême droite turque fantasmant sur le « touranisme » (unifiant tous les pays turcophones) a entraîné de nettes ambitions de ces milieux en 1990 autour de l’Azerbaïdjan et de l’Asie centrale. Dès 1920, les unionistes ont dirigé une « armée de l’Islam » visant à éliminer la présence arménienne et chrétienne dans le Caucase.

    Le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002, a activé un autre référentiel néo-ottoman centré sur la Turquie comme pays leader du monde musulman. Cependant, à partir du coup d’état raté de 2015 et du rapprochement entre l’AKP islamiste et le MHP nationaliste et panturquiste, ces deux discours ont fusionné, fusion facilitée par le fait que la synthèse turco-islamique définit l’islam comme une composante cruciale de l’identité turque.

    Le silence de l’UE

    L’UE est restée inactive, dans le meilleur des cas. Des intérêts économiques et la peur de l’arrivée de migrants que la Turquie retient sur son sol (car les pays de l’UE ne veulent ni les voir arriver, ni les repousser eux-mêmes) ont certes paralysé l’UE. Mais des facteurs plus profonds ont pu jouer. Certains pays comme la Hongrie fantasment une identité commune « turcomongole » avec la Turquie qui amène des courants néo-païens (tengristes) locaux à se sentir proches de la vision identitaire et géopolitique de la Turquie en « oubliant » que la définition turque inclut un référentiel islamique. Enfin et surtout l’UE a peur d’une diaspora turque massivement liée à son pays d’origine et à l’idéologie au pouvoir, organisée et prête à l’action de rue. Il y avait un million et demi d’électeurs turcs en Allemagne à la dernière élection turque. Parmi ceux ayant voté, soit la moitié, les deux tiers ont voté pour Erdogan et pour l’alliance AKP-MHP. L’UE, conçue pour sortir de l’histoire par l’empire du droit et du commerce, redécouvre un monde géopolitique de froids rapports de force qui l’effare et l’effraye.

    Les penseurs libéraux qui, tel Olivier Roy, disent que l’Arménie a eu tort de compter sur une solidarité chrétienne avec la Russie, ont raison. Mais la géopolitique peut être guidée par des sympathies religieuses, civilisationnelles ou idéologiques si les courants portant sont assez forts. Nous devons réveiller en nous ce patriotisme chrétien, dont parle René Grousset dans L’épopée des croisades, et lui donner des applications concrètes.

    Les dernières prises de décision

    Des appels se multiplient à la reconnaissance de l’Artsakh par les pays occidentaux (dont on peut noter qu’ils ont été plus prompts à reconnaître le Kosovo). Une telle reconnaissance renforcerait la position géopolitique de l’Arménie. La Russie, quant à elle, semble considérer que sa position lui a été bénéfique. On peut espérer qu’elle se place dans une logique d’opposition à la Turquie, qui l’amènerait à soutenir l’Arménie. Enfin la Turquie, tout en se félicitant dans une exaltation islamo-nationaliste des succès azéris (qui, selon Erdogan, permettent au Haut-Karabagh de « reprendre sa place à l’ombre du croissant »), insiste pour établir un centre de contrôle conjoint du cessez-le-feu avec la Russie, dont on peut espérer qu’il ne sera pas situé sur le territoire historique de l’Artsakh.

     

    Illustration : Les morts du Haut-Karabagh auront-ils des tombes ? Les Azéris détruisent systématiquement les traces de l’héritage arménien, y compris les cimetières, comme celui de Djoulfa, transformé en terrain militaire.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • La caque sent toujours le hareng...

              Question de prime abord obscure : Quelle différence y a-t-il entre Aline Louangvanasy (professeur de philosophie au Lycée Rive Gauche à Toulouse, membre de la CGT) et Jean-Clément Martin, professeur d’histoire de la Révolution française à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne et directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française (CNRS) ?

              Réponse : aucune....

               L'une et l'autre sont d'indécrottables révolutionnaires, pénétrés jusqu'au trognon par leur idéologie, et absolument incapables de voir les choses, le monde, la réalité autrement qu'à travers le prisme déformant de la-dite idéologie. Elle a beau s'être effondrée partout, cela ne les ébranle pas un instant. Ils continuent et ils continueront, perinde ac cadaver, à réciter leur vulgate... Bref des irrécupérables.....

              On exagère ?

              Le second (ci dessous) a déclaré (texto !) "la Terreur est une arme employée par l’Ancien Régime..." (il faut le faire, non ? eh bien, lui, il l'a fait...); et "On ne peut pas parler d’un régime de Terreur sous la Révolution...." (re...)

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              La première a défendu Jean-Marc Rouillan en ces termes (dans Le Monde...) :

              "Son crime, c'est d'être cohérent avec lui-même (1). Il vaudrait donc mieux qu'il se taise définitivement, d'autant plus que, après trente ans de prison (2) dans des conditions parfaitement inhumaines, sa vitalité semble mettre en échec la logique disciplinaire du régime carcéral.... Nous vivons à une époque où le capitalisme a atteint son maximum de violence. La crise financière exige des têtes, des coupables à désigner à la vindicte populaire."

               Et elle conclut :"Nous devons exiger la remise en semi-liberté de Jean-Marc Rouillan, qui a payé sa dette à la société" (3).

               Alors on (se) repose la question posée plus haut, et on constate que, vraiment, à ce stade-là, il n'y a rien à faire, plus rien....

     (1) : nous, on croyait bêtement que son crime c'était d'avoir assassiné G. Besse et R. Audran.... Mais c'est vrai qu'on n'est pas révolutionnaires, on comprend rien....

    (2) : vingt, mais c'est pas grave : quand on est révolutionnaire, la "vérité" c'est subjectif, élastique, souple et tout ce qu'on voudra....

    (3) : non, puisqu'il a été condamné à la perpétuité, mais ça la dame s'en fout.....

  • La statue de Louis XIV reviendra-t-elle à Rennes ?, par Agnès Le Morvan.

    Une statue représentant Louis XIV à cheval se trouvait place du Parlement en 1726, avant d’être fondue pendant la Révolution. Sa réduction en bronze pourrait rejoindre les collections du musée des Beaux-Arts de Rennes. | OUEST-FRANCE

    Source : https://www.ouest-france.fr/

    La réduction en bronze de la statue équestre de Louis XIV, réalisée par Antoine Coysevox pour la place du Parlement de Bretagne, pourrait rejoindre les collections du musée des Beaux-Arts de Rennes.

    Il s’agit d’une pièce d’exception, une « œuvre d’intérêt patrimonial majeur ». L’avis d’appel au mécénat a été publié au Journal officiel par le ministère de la Culture dimanche 19 juillet 2020. L’idée : acquérir la réduction en bronze de la statue équestre de Louis XIV, réalisée par Antoine Coysevox pour la place du Parlement de Bretagne entre 1688 et 1689, à la demande des États de Bretagne, initialement destinée à Nantes, et finalement installée à Rennes en 1726.

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    Une statuette représentant Louis XIV sur son cheval. | DR

    Une fois acquise, cette réduction rejoindrait la collection du musée des Beaux-Arts de Rennes, ainsi que les reliefs qui ornaient le soubassement de la statue royale de Rennes, seuls vestiges conservés de cette œuvre monumentale. Fondue lors de la Révolution française, on ne la connaissait donc qu’à travers les gravures et dessins de Jean-François Huguet.

    L’appel au mécénat d’entreprise porte sur la somme de 2 370 000 €. Une coquette somme. Mais le classement en œuvre d’intérêt patrimonial majeur permet un abattement de 90 %.

    Découverte dans une collection britannique

    La statuette était conservée depuis le début du XXe siècle dans une prestigieuse collection aristocratique britannique. C’est un bronze inédit. Remarquable par la qualité de sa ciselure, son bel état de conservation, elle est aussi à ce jour l’unique témoignage en volume de la célèbre statue de Coysevox, le plus important sculpteur français de la fin du règne de Louis XIV.

    Cette statue, représentant le roi vêtu à l’antique, est une évocation de la volonté du roi de signifier dans les plus grandes villes de France (Bordeaux, Lyon…), par l’érection de statues monumentales lui rendant hommage, la présence d’un État puissant et centralisé.

    Témoignage de l’histoire de la Bretagne

    « C’est une occasion de faire revenir un trésor national en France. Et dans un musée de région, ce qui est rare », témoignait Guillaume Kazerouni, responsable des collections anciennes du musée, en novembre. Ce bien met en relief toute une histoire de l’Ancien régime et de la Bretagne, la révolte du papier timbré en 1675, la rivalité entre Nantes et Rennes pour avoir la statue…

    L’acquisition de cette statuette, témoin de l’unique monument élevé dans cette région à un roi de France au XVIIe siècle, viendrait enrichir le corpus encore peu fourni des réductions anciennes des statues équestres royales conservées dans les collections publiques françaises.