À Toulon, ce samedi...
La cérémonie aura lieu samedi 9 décembre à 15h00 devant la stèle commémorative, située entre l'avenue du colonel Fabien et le boulevard Clemenceau, dans le parc du champ de Mars.
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La cérémonie aura lieu samedi 9 décembre à 15h00 devant la stèle commémorative, située entre l'avenue du colonel Fabien et le boulevard Clemenceau, dans le parc du champ de Mars.
C'était le 24 mars dernier. Dès qu'il fut hospitalisé, nous savions que notre ami Jean-François Mattéi était dans un état très grave. Le lundi suivant, nous apprenions son décès. Dès le lendemain, mardi, nous publiions la courte note d'hommage qu'on lira ou re-lira ci-après.
Mais nous ne voulons pas que cette année civile s'achève sans manifester publiquement, une nouvelle fois, notre attachement à notre ami, et sans redire à nouveau combien nous avons conscience de tout ce que nous lui devons, de tout ce qu'il nous a laissé.
A la fin d'un de nos Cafés politiques, dont il était l'intervenant, je lui avais demandé s'il accepterait d'écrire dans lafautearousseau : il accepta l'idée avec un réel plaisir - car il lisait et il aimait lafautearousseau... - mais il me prévint que, avec son emploi du temps surchargé, il m'enverrait ses papiers d'une façon irrégulière. Et, de fait, la maladie, plus que l'emploi du temps effectivement surchargé, l'empêcha de nous envoyer plus d'un article : on le relira ci-après, précédé du petit logo que nous avions imaginé, pensant évidemment que celui-ci nous servirait plus d'une fois !...
Ce sera notre façon à nous de clôturer cette année, en rappelant une amitié d'esprit qui, elle, ne se termine pas... et en nous redisant, à son sujet, la belle épitaphe de Platon à la mort de Dion : "La mémoire de sa vie en compense presque le deuil"...
François Davin
"Eadem velle, eadem nolle, ea est vera amicitia" : entre Jean-François Mattéi et nous, c'était bien sûr l'amitié d'esprit qui régnait. Mais pas seulement, et beaucoup plus : pour certains, l'amitié personnelle remontait même aux premières années, à l'époque de l'enfance et de la jeunesse dans cette ville d'Oran, dans cette Algérie où il était né...
En ce moment pénible, on ne peut, simplement, que lui dire "A Dieu" et, aussi "Merci". Oui, "Merci" car, s'il fut un ami fidèle, qui jamais ne déçut ni ne fit défaut, il fut aussi un Maître, et il nous enseigna...
Avec ses leçons, c'est l'image de son sourire franc et chaleureux que nous voulons garder au moment où, nous associant à la douleur des siens, nous présentons à son épouse Anne, à ses trois enfants et à ses petits-enfants, nos condoléances les plus sincères.
"Le meilleur d'entre nous subsiste, lorsque le matériel disparaît tout entier" (Charles Maurras).
La littérature est décidément prémonitoire. Dans Le Père Goriot, Balzac décrit une pension parisienne, rue Neuve-Sainte-Geneviève, avec son allée bordée de lauriers roses. On y pénètre par une porte surmontée d’un écriteau sur lequel on lit : MAISON-VAUQUER, et dessous : Pension bourgeoise des deux sexes et autres.
L’auteur de La Comédie humaine est enfin exaucé. Sous la pression des associations Homosexuels, Bisexuels, Queer et Transgenres, les alternatives à la sexualité traditionnelle, qui avait pourtant fait ses preuves, permettent à la maison de Madame Vauquer de recevoir de nouveaux pensionnaires. On les traitera comme les habitués des deux sexes, plus même, on imposera à ces derniers de se mettre à l’école des nouveaux venus. Le terme d’« école » est justifié puisque cette institution a trop longtemps reconnu le primat des sexes masculin et féminin au détriment des sexes « autres ».
Ne voit-on pas encore parfois, sur de vieux linteaux, les inscriptions outrageantes « École de garçons » ou « École de filles » ? Comment concilier cela, même dans les écoles mixtes, avec l’obligation d’égalité entre les êtres ? On lit ainsi, sur le portail du Ministère de l’Éducation nationale (education.gouv.fr) : « Si les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons. L’éducation à l’égalité est nécessaire à l’évolution des mentalités ».
Les poupées pédagogiques de la garderie éducative Égalia, en Suède.
À l’évidence, elles évoluent très vite. On apprend ainsi que certaines crèches scandinaves ont supprimé les termes « fille » et « garçon » pour les remplacer par « enfant », un mot qui neutralise selon le vœu des gender studies, les distinctions héritées de la grammaire plus que de la biologie. Mais ce n’est qu’un début. Un établissement secondaire sélectif de Stockholm, le Södra Latins Gymnasium, a proposé de réaliser un vestiaire spécifique, ni masculin ni féminin, pour les élèves qui ne s’identifieraient ni comme hommes ni comme femmes. Il doit être inauguré le 6 mai à la demande de l’association HBQT du lycée. Les leçons de morale commenceront donc moins dans les salles de classe que dans les trois vestiaires destinées aux « deux sexes et autres ».
On a également appris, ces derniers temps et en divers lieux, que telle école ou telle famille n’habillait plus les enfants en fille ou en garçon, mais alternativement, tantôt en fille, tantôt en garçon, pour les dissuader d’avoir une identité sexuée. Mais le vêtement ne fait pas tout. Certains parents ont décidé de donner des prénoms qui n’auraient pas de coloration féminine ou masculine pour ne pas inciter leurs enfants à supporter une sexualité imposée par la langue. Ou alors ils ont donné des pronoms masculins, comme Jack ou Joe, à des filles, et des prénoms féminins, comme Élisa ou Joanne, à des garçons. L’État civil suédois reconnaît en outre officiellement 170 prénoms neutres.
Du prénom, on passe allègrement au pronom. Toujours en Suède, les adeptes de la neutralité sexuelle, non contents d’égaliser les comportements des filles et des garçons, en attendant d’en finir avec ces termes infâmants, ont demandé de supprimer les pronoms masculins et féminins. L’Encyclopédie nationale suédoise a donc remplacé récemment il (han en suédois) et elle (hon) par hen, intraduisible en français sinon par çà. Ni lui ni elle : on reconnaît la double dénégation des déconstructeurs des années 60, le ni ... ni, qui, pour Jacques Derrida, définissait la dissémination de la langue. Car, au fond, ce n’est pas au sexe que l’on en veut, bien qu’il soit, horreur, naturel, alors que nous savons que tout est culturel. C’est à la langue, ni la meilleure ni la pire des choses, mais la matrice du phallocentrisme qui fonde toute notre tradition.
Pourquoi s’arrêter aux vestiaires de l’école et de la langue quand on peut aller aux toilettes ? La région du Södermanland, toujours en Suède, va débattre au Parlement d’une loi obligeant les hommes à uriner assis, comme les femmes, et non debout, ce qui souligne trop leur hauteur de vue. On ne demandera pas, notons-le, aux femmes de se lever et d’uriner debout ; on contraindra les hommes à s’asseoir et à faire pipi assis. La défécation ne fait pas encore objet d’une loi, comme la miction, car les deux sexes, et autres, semblent assis à la même enseigne. Il reste que la future loi conserve comme un relent de sexisme puisqu’elle laisse entendre que si les hommes peuvent uriner assis, les femmes ne peuvent uriner debout, ce qui, on en conviendra, est non seulement fâcheux, mais discriminatoire.
Les mauvais esprits se demanderont jusqu’où peut aller la folie de l’égalité quand elle se niche, non plus dans l’engagement républicain, mais dans la neutralité sexuelle. Elle revient à confondre, dans une même exigence d’indifférence, la Père Vauquer et la mère Goriot. Balzac en avait conscience : « La bêtise a deux manières d'être : elle se tait ou elle parle. » Doit-on alors lui laisser la parole ?
Pendant les premiers jours de ces vacances d'été, durant lesquelles, comme vous le savez et comme d'habitude, nous restons avec vous, lafautearousseau n'a pas chômé. Afin d'être prêts à envoyer, très bientôt, un maximum de documents, revus et mieux présentés, sur le nouveau site dont nous vous avons parlé, nous avons commencé à reprendre la présentation de la totalité des Grands Textes (23 pour l'instant, six étant en préparation).
Concrètement, il s'est agi de les illustrer tous, comme l'étaient déjà plusieurs d'entre eux. Ce qui n'est pas toujours très facile, car les illustrations doivent à la fois naître du texte, en respectant sa respiration, si l'on peut dire, et la pensée de l'auteur; mais, en même temps, apporter quelque chose au texte, en matérialisant, en quelque sorte, la pensée de l'auteur, en la fixant et en la prolongeant, afin d'aider le lecteur à mieux l'approfondir.....
Donc, maintenant, c'est fait : les 23 Grands Textes sont tous illustrés. Avant leur nouvelle présentation dans le nouveau site, vous pouvez continuer à les consulter, comme avant, dans la Catégorie Grands Textes. Il s'agit d'une collection qui commence à devenir imposante, et que nous allons continuer à augmenter régulièrement : 2 de Soljénitsyne (Discours des Lucs sur Boulogne et Discours d'Harvard), 1 de Benoît XVI (Discours des Bernardins), 2 de Malraux (Préface de Mademoiselle Monk et Discours sur Jeanne d'Arc), 3 de Mattéi (Le regard vide), 2 d'Hilaire de Crémiers (Benoît le Romain et Mea redde principia... naissance d'une Nation), 1 de Boutang (Postface de Reprendre le pouvoir), 2 de Thibon (Discours aux Baux), 2 de Volkoff (et 3 à paraître), 4 de Maurras (et 2 à paraître), 3 de Chateaubriand, sans oublier l'Anti Grand Texte de ..... Robespierre, le discours fondateur des Totalitarismes modernes : il faut que Louis meure !
Après avoir réalisé ce travail, nous mettons en chantier la révision de tous les Pdf. Vous le savez, il s'agit de Dossiers / Documents regroupant plusieurs notes traitant d'un même sujet, et permettant ainsi une présentation plus ramassée, donc plus percutante et plus commode, de nos réflexions et positions sur tel ou tel sujet. 20 sont d'ores et déjà disponibles, quatre viennent d'être achevés et une bonne dizaine sont en préparation. Les reprendre tous, les refondre en leur donnant à tous la même charte graphique, sera le travail de la semaine prochaine.
Ensuite, la semaine d'après, on passera aux Ephémérides....
Et, si tout va bien, on finira par être prêts à envoyer la nouvelle présentation de lafautearousseau, dans pas très longtemps.....
Vous avez dit vacances ?.....
Cette semaine, avec les Ephémérides, nous parlerons, le 13, du monstrueux Marat, assassiné un 13 juillet, mais aussi du Prince Ferdinand d'Orléans, ancêtre direct du Prince Jean, mort accidentellement un 13 juillet; bien évidemment, le 14, de la Fête nationale et de ses ambigüités: ainsi, de cette stupéfiante falsification historique que représente le mythe mensonger de la soi disant "prise de la Bastille"...; mais aussi de Cathelineau, le saint de l'Anjou, mortellement blessé un 14 juillet...; le 15, de la prise de Jérusalem par les Croisés (vous pourrez écouter la Chanson de Croisade de Thibaut IV, Comte de Champagne); et, le 17, du couronnement de la mission de Jeanne d'Arc, avec le sacre de Charles VII, mais aussi de ces véritables fleurs en enfer qu'ont été les Carmélites de Compiègne, guillotinée sur la Place de la Nation. Comme le disait Bernanos, là où le pêché abonde, la grâce surabonde....
Ephémérides :
Par Aristide Leucate
Une recension critique du dernier ouvrage de Michéa. Le capitalisme dont il est ici question [Boulevard Voltaire, 22.02] étant celui qui poursuit sa logique de déracinement du monde, pris dans ses diversités, ses traditions, ses cultures, ses nationalités et ses ethnies, nées de la géographie et de l'Histoire. Nous refusons, nous aussi, le grand magma, le grand métissage, ourdis par ce capitalisme-là. Fils de la Révolution, non pas de la tradition, il se heurte, ou se heurtera, à ce nationalisme français, dont Maurras pensait - voir ci-dessus - qu'il se reverrait, par la force des choses. LFAR
Le bandeau rouge entourant le livre donne précisément le ton du dernier essai de Jean-Claude Michéa, socialiste proudhonien, conservateur libertaire, critique orwellien du capitalisme : « Il est aujourd’hui plus facile d’imaginer la fin du monde que celle du capitalisme. » Cette citation (empruntée au philosophe américain Fredric Jameson) donne le vertige, tant il est vrai que le capitalisme comme « processus qui n’existe que par le mouvement », selon Marx, semble ne pas vouloir s’arrêter dans son fol arraisonnement prométhéen du monde.
Plus rien, en effet, n’échappe à son emprise et, n’en déplaise aux libéraux de tout poil, sectateurs d’Adam Smith, de Frédéric Bastiat ou de Milton Friedman, la fameuse « main invisible du marché » a, c’est le moins que l’on puisse dire, littéralement perdu… la main sur le marché, celui se configurant perpétuellement suivant la boussole toujours changeante des intérêts économiques et procéduraux du moment. Car, c’est un fait, rappelle Michéa, que le « bougisme » est cet état consubstantiel au capitalisme qui récuse, d’avance, toute notion d’enracinement, de sédentarité, voire de temporaire stabilité : « La mobilité (qu’il s’agisse de celle des capitaux, des marchandises et des humains eux-mêmes) définit, depuis Adam Smith, la condition sine qua non de tous les équilibres entre l’offre et la demande. »
Fidèle à sa méthode de la pelote qu’on dévide (quatre chapitres sous forme de réponses à autant de questions et pas moins de seize scolies, elles-mêmes enrichies de substantielles notes infrapaginales), Michéa, en marxologue conséquent, poursuit sa patiente et passionnante généalogie des implications radicales du capitalisme, ce « tout-marché » « axiologiquement neutre » ayant fini par capturer dans sa nasse la « gauche de progrès » qui, ce faisant, n’en finit pas de s’éloigner toujours plus et sans remords du socialisme originel. Qu’un Manuel Valls ait pu, en son temps, exhorter à débaptiser le Parti « socialiste » est assez révélateur du grand tournant libéral de la « gauche républicaine », déjà imprimé au moment de l’affaire Dreyfus.
Sans s’en réclamer explicitement, Michéa exprime une dilection marquée pour le mouvement populiste espagnol Podemos, dont il écrit que « quel que soit le destin qui attend par ailleurs Podemos, l’immense mérite historique de ce mouvement est donc d’ores et déjà d’avoir su accomplir cette véritable révolution culturelle (le retour, par-delà l’opposition gauche-droite, aux clivages anticapitalistes qui étaient ceux du socialisme, de l’anarchisme et du populisme originels) qui, seule, peut encore permettre de maintenir à flot le projet d’unir la grande majorité des classes populaires autour d’un programme réellement émancipateur ».
Cette intrusion préférentielle, assez inhabituelle chez un auteur dont toute l’œuvre a toujours brillamment consisté à tenir la distance critique d’avec toute forme d’engagement (fût-il purement platonique), est sans doute la partie la moins convaincante de l’ouvrage. Il paraît discutable, en effet, de concevoir Podemos ou n’importe quelle autre éruption de type populiste ailleurs en Europe comme la traduction d’une critique radicale du capitalisme, quand tous mettent d’abord en exergue leur rejet des élites kleptocratiques foncièrement coupables de détournement ou de captation démocratique.
On sera bien plus sensible, en revanche, à son explication très pédagogique de l’emballement dans lequel s’est trouvé pris le capitalisme de casino post-fordiste (refermant, du même coup, l’idyllique parenthèse de plein-emploi et de croissance exponentielle des Trente Glorieuses) et qui allait conduire à ce turbo-capitalisme financiarisé de la titrisation artificielle entièrement spéculatif car reposant sur « l’hypothèse selon laquelle la dette déjà cumulée de la planète pourrait, un jour, se voir couverte en totalité par la croissance économique à venir ». Et Michéa, à la suite de Rosa Luxemburg, de prophétiser un « hiver du capitalisme » cataclysmique. La seule question est de savoir quand ce moment adviendra. •
Discours de Pierre Debray aux Baux de Provence, en 1973
Nous avons achevé hier la publication de l'étude magistrale de Pierre Debray parue en novembre 1985, sous le titre Une politique pour l'an 2000. On s'y reportera avec profit en utilisant les vingt-six liens ci-dessous.
A l'issue de la parution de cette étude, Pierre Debray nous avait encore donné un entretien complémentaire et conclusif.
Nous l'avons publié en deux parties, c'est à dire hier mardi et aujourd'hui mercredi. LFAR
Vous êtes sévère pour les socialistes mais moins que pour l'actuelle opposition. Pourquoi ?
Le socialisme debout a sur le socialisme rampant un avantage. Il se montre à découvert. Les Français perçoivent mieux le danger qu'il y a cinq ans.
Vous annoncez, d'ailleurs, la disparition de la démocratie.
La démocratie est fondée sur le quantitatif pur. Est élu qui réunit la plus grande Quantité de suffrages. Or notre société tend à restaurer l'élément qualitatif, et ce par nécessité. Il y a contradiction entre l'évolution sociale et le système politique. En politique nous vivons au XIXe siècle pour les institutions, au XVIIIe pour les idées. Cette contradiction est l'une des causes de la crise.
Vous allez plus loin. Vous soutenez que la crise actuelle est du même ordre que celles qui ont détruit le monde antique au Ve siècle et le monde médiéval au XVe.
Je ne fais qu'appliquer l'empirisme organisateur à l'histoire de la civilisation. Le monde moderne va céder la place à un autre monde aussi différent que le sont de lui le monde antique et surtout le monde médiéval. Que sera ce monde nouveau ? Certainement pas le paradis sur terre. Il serait imprudent de tenter de l'imaginer. Ce que l'on peut dire c'est qu'il se construira en réaction contre le monde que nous nommons moderne. Celui-ci avait pris pour modèle le monde antique. Saint-Just se prenait pour un spartiate. Je crois que cette fois le Moyen-Age fournira la référence.
Un nouveau Moyen-Age ?
Pas plus que la France de 1793 n'était la nouvelle Sparte mais considérez les écologistes. Leur utopie cherche un modèle de type médiéval, les énergies douces, la santé par les plantes. Le succès du thème «moins d'Etat» va dans le même sens. C'est d'ailleurs dangereux. Le passé nous fournit des leçons, pas des solutions toutes faites.
Votre pensée est tournée vers l'avenir. On peut se demander pourquoi vous êtes également un « réactionnaire ». N'est-ce-pas, pour beaucoup, contradictoire ?
C'est l'avenir qui est réactionnaire. Pas moi. Je me contente de constater.
Vous posez pourtant des jugements de valeur. Ainsi vous condamnez la « massification » de la société, ce que vous nommez « l'homme-masse ».
Je suis bien obligé de constater que l'humanité a acquis la capacité de s'auto-détruire.
La bombe atomique ?
Il y a plus grave. Les crises, quand elles mettent en cause la civilisation, ouvrent un temps de troubles. La barbarie revient, comme au VIe siècle, comme au XVe et au XVIe, qui furent terribles. La splendeur esthétique de la Renaissance en masque la cruauté. Sait-on que la population européenne n'a retrouvé qu'au milieu du XIXe siècle le niveau de vie qu'elle avait au XIIIe ?
C'est donc une erreur de réduire la crise au seul domaine de l'économie ?
Bien sûr, encore que j'ai, dans cet essai, surtout insisté sur le problème du chômage, qui inquiète, à juste titre, l'opinion. Il fallait prouver que, dans ce domaine aussi, nous pouvions présenter des solutions. J'aurais pu aussi bien étudier la crise de la culture. Le Tchèque Kundera, un romancier de talent, soutient que « la culture en Europe poursuit la parabole du déclin » et une intellectuelle de gauche, Madame Macciocchi, que « l'Europe, du point de vue culturel est aphasique ». L'art est tombé dans le formalisme, phénomène commun au début des temps barbares. Au VIe siècle le monde antique ne produisait plus que des rhéteurs. Le XVe siècle, l'un des plus noirs de l'Occident, voit triompher les « grands rhétoriqueurs ». Nous n'avons que des scoliastes. Il est significatif que l'on ait accordé le Nobel à M. Simon, un romancier qui n'ayant rien à dire pratique l'art du non-dit.
Ce que Maurras annonçait dans « l'avenir de l'Intelligence ».
Avec en plus l'apparition des «mass média», des moyens de communication de masse. La technique permet la massification de la culture.
Il s'agit de perpétuer « l'homme masse ».
Le rêve des démocrates c'est de constituer une élite de techniciens à haut niveau de vie, qui contrôlerait les ordinateurs, l'augmentation prodigieuse de la productivité permettant de nourrir à ne rien faire des millions d'assistés, qui passeraient leur journée devant la télé. Je pourrais vous citer vingt textes de « futurologues » qui vont dans ce sens. L'identité culturelle du peuple français leur importe peu. La télé diffuserait une « culture mondiale » à base de bandes dessinées, immédiatement assimilable par le Bantou, l'Indien, le Chinois ou l'Européen.
C'est commencé.
Un jeune Français sur quatre est actuellement promis au chômage définitif, chômeur à vie, en quelque sorte. Un homme tel que M. Barre serait favorable à un système de type soviétique mais amélioré par une forte dose de libéralisme économique, destinée à le rendre efficace. Grâce à la massification culturelle, la nomenklatura tiendrait en tutelle les travailleurs chassés par la machine des ateliers et des bureaux. On a connu un système analogue dans les derniers siècles de l'Empire romain.
Panem et circenses.
C'est compter sans l'apparition des « intégrismes religieux ». On songe à l'Islam mais l'hindouisme lui aussi se réveille. Il y a là une réaction de survie de cultures menacées par le projet mondialiste.
Cette réaction se manifeste aussi au sein du catholicisme.
Dans la mesure où le « modernisme » n'a pas totalement gangréné l'Eglise. Celle-ci, pendant trois siècles, avait résisté aux assauts du monde moderne, le sachant anti-chrétien par essence. Elle s'est livrée à lui au moment où il entrait en agonie. Il semble que de nombreux évêques rêvent d'intégrer leur religion, convenablement vidée de la substance, à la culture de masse. C'est le « supplément d'âme » de Bergson. Une vague teinture de religiosité... Il faut, bien sûr, combattre, à l'intérieur de l'Eglise, le modernisme mais dans la perspective d'une espérance surnaturelle. Au plan humain, je suis plus que jamais convaincu de la vérité du « politique d'abord ». Les prochaines décennies seront atroces. Il faut que nous bâtissions l'arche, qui permettrait aux Français de traverser, sans trop souffrir, le déluge des barbaries, l'américaine comme la soviétique ou l'islamique. • FIN
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Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray
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Discours de Pierre Debray aux Baux de Provence, en 1973
Nous avons achevé hier la publication de l'étude magistrale de Pierre Debray parue en novembre 1985, sous le titre Une politique pour l'an 2000. On s'y reportera avec profit en utilisant les vingt-six liens ci-dessous.
A l'issue de la parution de cette étude, Pierre Debray nous avait encore donné un entretien complémentaire et conclusif.
Nous l'avons publié en deux parties, c'est à dire hier mardi et aujourd'hui mercredi. LFAR
Vous êtes sévère pour les socialistes mais moins que pour l'actuelle opposition. Pourquoi ?
Le socialisme debout a sur le socialisme rampant un avantage. Il se montre à découvert. Les Français perçoivent mieux le danger qu'il y a cinq ans.
Vous annoncez, d'ailleurs, la disparition de la démocratie.
La démocratie est fondée sur le quantitatif pur. Est élu qui réunit la plus grande Quantité de suffrages. Or notre société tend à restaurer l'élément qualitatif, et ce par nécessité. Il y a contradiction entre l'évolution sociale et le système politique. En politique nous vivons au XIXe siècle pour les institutions, au XVIIIe pour les idées. Cette contradiction est l'une des causes de la crise.
Vous allez plus loin. Vous soutenez que la crise actuelle est du même ordre que celles qui ont détruit le monde antique au Ve siècle et le monde médiéval au XVe.
Je ne fais qu'appliquer l'empirisme organisateur à l'histoire de la civilisation. Le monde moderne va céder la place à un autre monde aussi différent que le sont de lui le monde antique et surtout le monde médiéval. Que sera ce monde nouveau ? Certainement pas le paradis sur terre. Il serait imprudent de tenter de l'imaginer. Ce que l'on peut dire c'est qu'il se construira en réaction contre le monde que nous nommons moderne. Celui-ci avait pris pour modèle le monde antique. Saint-Just se prenait pour un spartiate. Je crois que cette fois le Moyen-Age fournira la référence.
Un nouveau Moyen-Age ?
Pas plus que la France de 1793 n'était la nouvelle Sparte mais considérez les écologistes. Leur utopie cherche un modèle de type médiéval, les énergies douces, la santé par les plantes. Le succès du thème «moins d'Etat» va dans le même sens. C'est d'ailleurs dangereux. Le passé nous fournit des leçons, pas des solutions toutes faites.
Votre pensée est tournée vers l'avenir. On peut se demander pourquoi vous êtes également un « réactionnaire ». N'est-ce-pas, pour beaucoup, contradictoire ?
C'est l'avenir qui est réactionnaire. Pas moi. Je me contente de constater.
Vous posez pourtant des jugements de valeur. Ainsi vous condamnez la « massification » de la société, ce que vous nommez « l'homme-masse ».
Je suis bien obligé de constater que l'humanité a acquis la capacité de s'auto-détruire.
La bombe atomique ?
Il y a plus grave. Les crises, quand elles mettent en cause la civilisation, ouvrent un temps de troubles. La barbarie revient, comme au VIe siècle, comme au XVe et au XVIe, qui furent terribles. La splendeur esthétique de la Renaissance en masque la cruauté. Sait-on que la population européenne n'a retrouvé qu'au milieu du XIXe siècle le niveau de vie qu'elle avait au XIIIe ?
C'est donc une erreur de réduire la crise au seul domaine de l'économie ?
Bien sûr, encore que j'ai, dans cet essai, surtout insisté sur le problème du chômage, qui inquiète, à juste titre, l'opinion. Il fallait prouver que, dans ce domaine aussi, nous pouvions présenter des solutions. J'aurais pu aussi bien étudier la crise de la culture. Le Tchèque Kundera, un romancier de talent, soutient que « la culture en Europe poursuit la parabole du déclin » et une intellectuelle de gauche, Madame Macciocchi, que « l'Europe, du point de vue culturel est aphasique ». L'art est tombé dans le formalisme, phénomène commun au début des temps barbares. Au VIe siècle le monde antique ne produisait plus que des rhéteurs. Le XVe siècle, l'un des plus noirs de l'Occident, voit triompher les « grands rhétoriqueurs ». Nous n'avons que des scoliastes. Il est significatif que l'on ait accordé le Nobel à M. Simon, un romancier qui n'ayant rien à dire pratique l'art du non-dit.
Ce que Maurras annonçait dans « l'avenir de l'Intelligence ».
Avec en plus l'apparition des «mass média», des moyens de communication de masse. La technique permet la massification de la culture.
Il s'agit de perpétuer « l'homme masse ».
Le rêve des démocrates c'est de constituer une élite de techniciens à haut niveau de vie, qui contrôlerait les ordinateurs, l'augmentation prodigieuse de la productivité permettant de nourrir à ne rien faire des millions d'assistés, qui passeraient leur journée devant la télé. Je pourrais vous citer vingt textes de « futurologues » qui vont dans ce sens. L'identité culturelle du peuple français leur importe peu. La télé diffuserait une « culture mondiale » à base de bandes dessinées, immédiatement assimilable par le Bantou, l'Indien, le Chinois ou l'Européen.
C'est commencé.
Un jeune Français sur quatre est actuellement promis au chômage définitif, chômeur à vie, en quelque sorte. Un homme tel que M. Barre serait favorable à un système de type soviétique mais amélioré par une forte dose de libéralisme économique, destinée à le rendre efficace. Grâce à la massification culturelle, la nomenklatura tiendrait en tutelle les travailleurs chassés par la machine des ateliers et des bureaux. On a connu un système analogue dans les derniers siècles de l'Empire romain.
Panem et circenses.
C'est compter sans l'apparition des « intégrismes religieux ». On songe à l'Islam mais l'hindouisme lui aussi se réveille. Il y a là une réaction de survie de cultures menacées par le projet mondialiste.
Cette réaction se manifeste aussi au sein du catholicisme.
Dans la mesure où le « modernisme » n'a pas totalement gangréné l'Eglise. Celle-ci, pendant trois siècles, avait résisté aux assauts du monde moderne, le sachant anti-chrétien par essence. Elle s'est livrée à lui au moment où il entrait en agonie. Il semble que de nombreux évêques rêvent d'intégrer leur religion, convenablement vidée de la substance, à la culture de masse. C'est le « supplément d'âme » de Bergson. Une vague teinture de religiosité... Il faut, bien sûr, combattre, à l'intérieur de l'Eglise, le modernisme mais dans la perspective d'une espérance surnaturelle. Au plan humain, je suis plus que jamais convaincu de la vérité du « politique d'abord ». Les prochaines décennies seront atroces. Il faut que nous bâtissions l'arche, qui permettrait aux Français de traverser, sans trop souffrir, le déluge des barbaries, l'américaine comme la soviétique ou l'islamique. • FIN
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Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray
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Antilles : Un "Non lieu" répugnant a donc été prononcé dans l'affaire du chlordécone. Motif essentiellement invoqué (à côté d'autres, destinés à "noyer le poisson"...) : prescription !
Ce Système pourri a bien généré - comme nous le disons sans cesse - une (in)Justice à son image, c'est-à-dire aussi pourrie que lui...
Les "services de l'État" (donc, l'État...) ont laissé une entreprise étrangère (états-unienne) vendre des produits empoisonnés; ils ont laissé des paysans l'utiliser, empoisonnant les sols pour des décennies, empoisonnant aussi lentement les gens, et provoquant des maladies graves, souvent des morts prématurées...
Pourquoi ?
Parce que, comme le dit Maurras "en démocratie l'argent monte trop haut". En faisant, ou défaisant, les élections, il fait ou défait le Pouvoir suprême; il est à la place suprême, il est au pouvoir, il est roi : il est l'Argent-Roi. Et le "semble État" (pour reprendre l'expression de Boutang) lui est irrémédiablement soumis. Comme il est soumis aussi à toutes formes de pressions, qu'elles viennent, des partis, de l'étranger, des intérêts économiques et financiers...
Ceux-ci se moquent bien pas mal de la santé publique et des gens, de l'état des sols et du respect de la Création : l'Argent n'a qu'un but : faire encore plus d'Argent. Il est lui-même son but, sa fin, sa justification. Les hommes ne passent qu'après, si même on se rappelle qu'ils existent, dans une Création ordonnée par le Créateur en vue du Bien commun...
Dans la monstrueuse affaire du chlordécone "on" s'est enrichi en tuant la terre et les Hommes. Mais ce crime - aujourd'hui encore, en quelque sorte, nié - n'a pu être commis que parce que nous n'avons pas, nous n'avons plus d'État, libre, indépendant de tout et de tous, absolu, et n'ayant que le Bien commun en vue, puisqu'il ne doit son existence à personne.
C'est en détruisant notre actuel semble-État dominé par les puissances de l'Or, par l'Argent, et en le confiant de nouveau aux forces du Sang, venues du fond des âges, de notre Histoire, que de nouvelles "affaires du chlordécone" pourront être évitées, et que Justice pourra être rendue aux Antilles et à nos compatriotes...
1. Et le Grand Prix de la Carpette anglaise 2022 est décerné à... :
https://www.causeur.fr/et-le-grand-prix-de-la-carpette-anglaise-a-ete-decerne-a-250223
2. Posté sur tweeter par Jacques-Henri Semelle (Adjoint au Maire de Paris 15 chargé des quartiers Beaugrenelle et Dupleix/La Motte-Picquet, Conseiller métropolitain Grand Paris)
3. Christophe Dickès communique :
4. Le saccage de Paris par Anne Hidalogo continue de plus belle ! À Netter-Debergue, la bétonisation concerne de manière très proche une quinzaine de copropriétés et des centaines de riverains. Plus aucune vue sur plus aucun arbre ! Par contre : vue imprenable sur le béton de tous les côtés et mise en place d’îlots de chaleur...
Avant...
...Après, c'est-à-dire maintenant...
5. Dans son éditorial du Point, Franz-Olivier Giesbert n'oublie pas l'Armenie et l'Artsakh suppliciés...
Nous ne pouvons que nous contenter de signaler ici cet "article reservé aux abonnés"... Cliquez sur l'image pour l'agrandir...
6. (Dans Polemia) N'en déplaise au riche et "bouffon" Omar Sy, qui préfère faire profiter les États Unis du fric qu'il a gagné ici, si les "Tirailleurs sénégalais" ont courageusement et même héroïquement participé aux combats de la Grande Guerre, ils ne composèrent que 2,3% du corps de bataille français. Bernard Lugan remet les pendules à l'heure...
https://www.polemia.com/tirailleurs-avec-omar-sy-du-mensonge-a-la-propagande-par-bernard-lugan/
7. Et l'on terminera cette série par un petit "sourire du joursn" même (er surtout !) si le sujet n'est pas drôle du tout...
À DEMAIN !
La soi-disant devise de la République idéologique ("Liberté - Egalité -Fraternité") est tronquée et falsifiée; c'est une mystification de plus de la part du Régime, du Système. La vraie devise originelle, celle des révolutionnaires du 14 juillet 1789, à qui se réfèrent explicitement les deux lignes du préambule nocif de la Constitution de la Vème République, est à la fois plus longue et plus terrible, plus insupportable : elle commence par une affirmation qui n'a pas vraiment de sens et qui ne sert à rien, si ce n'est à "faire long" : "Unité, indivisibilité de la République"; mais, surtout, comme le faisait remarquer Soljénitsyne, elle se clôt sur cette menace terroriste : "Ou la mort". En somme, vous êtes libres d'accepter la liberté qu'on vous donne, sinon, c'est la mort ! Crois ou meurs !... Conception, on en conviendra, bien étrange et bien différente de la vraie liberté...
Déjà, l'absurdité de la devise saute aux yeux avec ses deux premiers termes, qui s'excluent mutuellement; quant au troisième terme, puisque c'est "la mort" qui guette ceux qui refusent le bonheur qu'on leur a préparé, on conviendra aussi qu'on est bien loin de la "fraternité" vraie : le Génocide vendéen est là pour montrer le vrai sens du mot "fraternité" pour les révolutionnaires !...
Ils l'ont dit, ils l'ont fait : le feu aux monuments de Paris !... Crime contre la France, son Patrimoine, son Être profond; mais aussi, crime contre l'Humanité, dont sait qu'ils sont imprescriptibles...
En même temps, s'il fallait bien écraser les vrais Communards, représentants de la "re-Terreur" - comme le disait Léon Daudet - Thiers a commis un crime contre le petit peuple parisien, qui, lui, avait été trompé, et n'aurait jamais du être traité avec la même férocité que les authentiques Communards : voir l'Éphéméride du 21 mai...
Un grand Français - aidé de beaucoup d'autres... - s'est illustré lors de ces journées tragiques, en sauvant les collections du Musée du Louvre : Martian de Bernardy, et toute sa "troupe" : voir l'Éphéméride du 13 décembre...
Le Prix des Impertinents 2011 sera décerné le 14 novembre au Montparnasse 1900, partenaire du Prix. Le jury, présidé par Jean Sévillia, réunit Christian Authier, JeanClair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Bruno de Cessole, Paul-François Paoli, Rémi Soulié (secrétaire général du jury), FrançoisTaillandier et Eric Zemmour.
* Prix des Impertinents 2010 : Michèle Tribalat, Les yeux grand fermés. L’immigration en France, Denoël.
* Prix des Impertinents 2009 : Claire Brière-Blanchet, Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux, Fayard.
Contacts : - Jean Sévillia, Président du jury, 06 14 44 83 36, prixdesimpertinents@yahoo.fr
- Rémi Soulié, Secrétaire général du jury, 06 87 56 65 72, remi.soulie@orange.fr
Et les sept pré-sélectionnés sont... :
1. Hervé Algalarrondo, La gauche et la préférence immigrée, Plon
156 pages, 15,20 euros
2. Jean Bothorel, Requiem pour les Français, François Bourin
136 pages, 18 euros
3. Sophie Coignard, Le Pacte immoral, Albin Michel
281 pages, 19 euros
4. Laurent Fourquet, L’Ere du consommateur, Cerf
346 pages, 25 euros
5. Jean-François Mattéi, Le Procès de l'Europe, Puf
264 pages, 21 euros
6. Jean-Claude Michéa, Le Complexe d'Orphée, Climats
19 euros
(sortie prévue le 5 octobre, pas de présentation disponible pour l'instant)
7. Richard Millet, Fatigue du sens, Pierre-Guillaume de Roux
153 pages, 15,20 euros
Le Prix des Impertinents 2010 (1) a été décerné, lundi 15 novembre, à Michèle Tribalat, pour son livre Les Yeux grands fermés, paru aux éditions Denoël.
Consacré à « l’immigration en France », cet ouvrage, signé par une chercheuse authentique, se veut une « mise en garde contre le mépris des faits au nom de l’idéologie ». Une prise de position courageuse, au moment où tout débat sur les phénomènes migratoires tombe sous la coupe de pétitions de principe.
Remis au restaurant Montparnasse 1900, partenaire du prix, le Prix des Impertinents distingue un livre s’inscrivant à contre-courant de la pensée unique.
Le jury, présidé par Jean Sévillia, réunit Christian Authier, Jean Clair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Bruno de Cessole, Paul-François Paoli, Rémi Soulié (secrétaire général du Prix), François Taillandier et Eric Zemmour
Nous remettons ci-après ce qui concerne Michèle Tribalat dans le petit dossier que nous avions présenté suite à la première et à la seconde sélection du Prix :
Michèle Tribalat, Les yeux grands fermés, Denoël, 222 pages, 19 euros :
- I : Entretien dans L'Express : Michèle Tribalat.pdf
- II : Michèle Tribalat sur France 24 (vidéo) :
http://www.dailymotion.com/video/xcwz8z_michele-tribalat-...
- III : Document annexe : Le coût de la politique migratoire, par Jean-Paul Gourévitch :
http://www.le-cout-de-la-politique-migratoire.fr/
Jean Sévillia Président du jury jsevillia@lefigaro.fr
Rémi Soulié Secrétaire général du jury remi.soulie@orange.fr
Lors du Des Paroles et des Actes sur France 2, ce mardi soir, Nicolas Sarkozy a décoché à Fabius la flèche qu'il méritait :
"...je n'ai pas beaucoup de leçons de style à recevoir de quelqu'un qui militait pour que Dominique Strauss-Khan soit le prochain président de la République française...".
Ce sont tous les Français - et il suffit alors de remplacer le "je n'ai pas" par "nous n'avons pas"... - qui n'ont aucune leçon de morale ou de quoi que ce soit à recevoir de Fabius, Aubry, Hollande, Royal, Montebourg et Compagnie... qui ne se privent pas d'en donner tous azimuts, des leçons de morale, alors qu'ils sont responsables et coupables d'un premier forfait, eux qui savaient, depuis le début et pendant tant d'années, la vérité sur Strauss-Khan et n'ont jamais rien dit; et qui, en outre, ont ajouté deux forfaits supplémentaires à ce premier silence complice :
1. Celui d'avoir formé un cordon protecteur autour de Staruss-Khan afin d'étouffer dans l'oeuf, à chaque fois, toute révélation au public;
2. Celui d'avoir, sachant ce qu'ils savaient, ce qu'il risquait, souhaité, organisé, préparé son accession à la présidence de la République Française !
Arracher le masque des Tartuffes... Cette odieuse fraction immorale mais moralistarice de la Gauche - qui ne représente pas toute la Gauche, loin de là... - a reçu ce soir-là le Pan sur le bec qu'elle méritait, et c'est très bien ainsi....
« La laïcité française a toujours constitué à expulser l’Église de l’espace public, un projet qui a été couronné de succès en offrant aux citoyens un nouveau code moral. Et dans ce projet, l’Église est considérée comme l’ennemie de la République ». Pierre Manent
Bref ! Depuis la destruction de la Monarchie, il ne s’est pas passé un instant sans que la République ne détruise le catholicisme en France. Il est temps de comprendre que pour un chrétien, la survie de la foi, comme de la famille et des valeurs de la civilisation, passe par le renversement de ce système antisocial, dont la religion nommée « laïcisme » est l’arme de guerre.
Au-delà du catholicisme et nombreux sont ceux qui l’on comprit dans les autres religions, comme chez les non-croyants, c’est la destruction des valeurs, un antihumanisme qui se met en place. Un vaste programme de dénaturalisation de la société est en marche avec sur le terrain économique les délocalisations et les lois antisociales et sur le domaine de la vie par les lois antifamiliales et la banalisation des naissances en vendant les ventres des femmes…
Cette anti-civilisation détruit tout ce qui vous est le plus cher, réfléchissez ! Travail et spécificités françaises, langues et terroirs, économie et valeurs traditionnels, etc...
Il n’y a pas d’entente possible entre chrétien et république en France. Seule la bêtise maintient certains dans une utopique concertation, celle des « idiots utiles » cher à Lénine.
Pour le règne du capitalisme en France, les conditions essentielles étaient de détruire le catholicisme et cela continu aujourd’hui, comme de renverser la Monarchie n’acceptant pas la soumission de son peuple à une idéologie antihumaine mercantile.
Bref pour un catholique, comme pour les autres, le seul régime humaniste reste ce qu'en disait Thierry Maulnier, la Monarchie est peut-être la dernière chance de la liberté. Il était visionnaire car aujourd’hui, quelques dizaines d’années après, nous savons que le roi est sûrement la dernière chance de la civilisation ! Notre jour viendra !
Il faut savoir que les opérations extérieures que l'Armée française mène en Afrique et ailleurs, ont un prix. Et tout particulièrement en jeunes vies françaises. Il faut savoir encore que ce tribut du sang est payé dans nos luttes contre l'expansionnisme islamique. Qui frappe aussi directement le territoire et les civils français. LFAR
Un communiqué de l’Elysée nous a appris « la mort en opération de deux militaires du 1er régiment de spahis de Valence, tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé ». Il s’agit d’un sous-officier et d’un militaire du rang. Ce sont les deux premiers morts en opération depuis le début de l’année, ce qui porte à 22 le nombre de militaires français tués dans les opérations Serval puis Barkhane.
Selon l’état-major des armées, l’attaque a eu lieu à une soixantaine au sud de Gao, et à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Menaka, au cours d’une reconnaissance dans une mission de contrôle de zone. Trois spahis du régiment de Valence étaient à bord d’un Véhicule blindé leger (VBL). Deux ont été tués et un troisième blessé.
Les deux Spahis tués au Mali sont le brigadier-chef Timothé Dernoncourt (à gauche sur la photo) et le sergent-chef Emilien Mougin ( à droite). •
Notre excellent ami, lecteur et commentateur pertinent Catoneo, a lu et apprécié ce que nous disions de cette pitoyable marionnette nommé Jacques Toubon, qui, après avoir fait l'éloge de l'assimilation à nos ancêtres les Gaulois (mais c'est vieux, c'était dans les années 80, dans l'autre millénaire !...) en est maintenant à défendre le burkini et tous "droits" (exigés par la Gauche et le politiquement correct) qu'il se fait en devoir de reconnaître en tant que "Défenseur" (!) desdits droits.
En réalité, la soupe est bonne, et même très bonne, et, malgré son grand âge, Jacques trouve "Toubon" le fromage dans lequel il a (bien) fait son trou et se dit, comme Madame mère "Pourvu que ça dure !".
Pitoyable, navrant mais vrai...
Du coup, Catoneo nous envoie le commentaire suivant, bon exemple de la pratique de Ronsard, que celui-ci appelait le provignement : pour enrichir la langue française, ce trésor, n'hésitons pas à créer de nouveaux mots (en bon français : des néologismes, si, si !...). Catoneo fait une bonne publicité au néologisme PARASELITE, dans lequel se retrouvent parasite et élite (ou prétendue telle) et qui convient parfaitement au genre de parasite qu'est Jacques Toubon.
Souhaitons l'avenir le plus radieux possible à ce néologisme que, pour notre part, nous adoptons avec le plus grand plaisir !
Voici le commentaire de Catoneo :
"Jacques Toubon fit partie du "système Chirac" sous trois mandats municipaux à la tête du 13è arrondissement. En 2001 il en fut viré par la communauté asiatique pour une raison sur laquelle je ne m'étendrai pas, n'ayant pas les moyens d'une assignation.
Le poste de "défenseur des droits" est une pâle copie de l'Ombudsman suédois. Il serait intéressant de connaître la raison qui a poussé François Hollande à y nommer ce godillot Playmobil qui veut maintenant mourir en fonction.
Comme la majorité de la classe politique française, Toubon n'a jamais travaillé dans un poste créant de la valeur ajoutée pour son pays. C'est la parasélite".
Mohamed el Hafiani n’est plus français. Cet homme de 36 ans, né au Maroc, avait acquis la nationalité française après avoir vécu et travaillé de longues années dans le Loiret. Il vient d'en être déchu, annonce un décret publié au Journal officiel le 29 mai. La raison ? Sa condamnation, en 2014, à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste. Selon Le Point, il sera très bientôt expulsé du territoire.
Pour mémoire, la déchéance de nationalité s’applique aux individus ayant "acquis la qualité de Français", et uniquement pour des motifs spécifiques, dont la trahison ou le terrorisme. Dans ces cas, la déchéance n'est encourue que si les faits reprochés se sont produits dans un délai de quinze ans après l'acquisition de la nationalité. Elle est, en revanche, inapplicable si elle a pour effet de rendre apatride, ou pour les personnes nées avec la nationalité française.
Selon nous, cette loi doit être considérablement modifiée et durcie, en vertu du vieil adage : aux grands maux, les grands remèdes ! et afin de permettre la déchéance/expulsion de dizaines de milliers d'indésirables sur notre sol ("indésirables", pour rester polis), étant bien entendu que l'arrivée permanente sur notre sol d'éléments instables (là aussi, pour rester polis) doit cesser...