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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Grandes ”Une” de L'Action française : dimanche 13 août 1939, à Barbazan, le ”magnifique dimanche de Tarbes”...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Il est un peu compliqué de "donner" les textes du journal relatant la réunion en plein air de Barbazan, près de Tarbes (qualifiée par Maurras de "magnifique dimanche de Tarbes") qui eut lieu le dimanche 13 août 1939, sur les terres de la Marquise de Castelbajac.

    En effet, si le Rassemblement eut lieu le dimanche 13, à Barbazan, très agréable petite commune, presque limitrophe de Tarbes (à 5 kilomètres), ce n'est que le vendredi 18 que le compte-rendu détaillé fut livré aux lecteurs; il avait été annoncé par un très court paragraphe de La Politique de Maurras le mardi 15 (c'est là qu'il appelle le Rassemblement  "le magnifique dimanche de Tarbes").

    Vous voyez donc - comme d'habitude, en illustration de cette rubrique - la "Une" du vendredi 18 août 1939, puisque c'est ce numéro qui relate l'évènement, et voici le lien qui vous y donne accès :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7675235

    Mais il vous faudra aller en page quatre (la dernière du journal ! détail ci-dessous) pour lire le compte-rendu exhaustif de la journée, sous le titre "LA JOURNÉE DE TARBE - UNE GRANDE MANIFESTATION ROYALISTE"; voici le lien qui y donne accès (suivi du détail du haut de la page quatre):

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7675235/f4.item.zoom

    1A.png

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    Enfin, on vient de le voir, dès le mardi 15, la réunion ayant donc eu lieu le dimanche précédent, 13 août, Maurras consacrait un très court paragraphe (le II) de sa Politique à l'annonce toute simple du compte rendu "du magnifique dimanche de Tarbes".

    Voici le lien du journal du Mardi :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7675201/f1.item.zoom

    et le "détail" du très court passage où Maurras se contente d'annoncer qu'il y aura un compte-rendu, sans même dire quand !...

    1A.png

    On le voit, Maurras termine les vingt huit lignes de son paragraphe en écrivant :

    "Je me suis pour ma part contenté de répondre à la question courante : la Guerre ?".

    C'est donc dans cette "Politique" du mardi que l'on trouvera, non pas le texte exact de son allocution mais la teneur; on la retrouvera aussi dans sa "Politique" du lendemain, mercredi;  voici le lien qui y donne accès :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k767521d/f1.item.zoom

     

    Enfin, voici une intéressante photo prise le jour même :

    1A.jpg

    Wikimedia commons propose cette autre version de la  photo ci-dessus (Fichier Charles Maurras à Barbazan le 13 août 1939.webp) sur laquelle, en promenant sa souris, on trouve les noms :

    • de deux "dames royalistes" (pour employer la terminologie de l'époque) : Philadelphe de Gerde et la Marquise de Castelbajac, assises au premier rang, au centre, juste devant et à côté de Maurras; c'est la marquise de Castelbajac (à gauche) qui avait mis sa propriété à disposition pour le Rassemblement;

    • et de six hauts responsables du mouvement, en plus de Maurras (au centre) : de droite à gauche: Paul Courcoural, François de Lassus, Joseph de Pesquidoux, Georges Calzant (le plus "au fond"), Maxime Réal del Sarte (Fondateur et Chef des Camelots du Roi, juste derrière Maurras, séparé de lui par une jeune fille), Joseph Delest (Administrateur du journal, souriant, au premier rang, à gauche)

     

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    Pour lire les articles...

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  • Paris, c'est aujourd'hui : L'A.F. célèbre le 150e anniversaire de Maurras et annonce la fusion de ses 2 mouvements

     

    Journée d'Action Française

    samedi 17 novembre 2018 de 12h00 à 23h00. 

    A 12h : Messe aux intentions de Charles Maurras et de tous les morts d'Action Française, en la chapelle du Calvaire de l'église Saint Roch : 24, rue Saint Roch - 75001 Paris.

    A 15h : Mot d'accueil et inauguration du siège rénové de l'Action Française par François Bel-Ker, secrétaire-général de l'AF : 10, rue Croix-des-Petits-Champs.

    15h30 - Colloque en hommage à Charles Maurras dont nous commémorons les 150 ans de la naissance.

    • « Maurras philosophe » par Axel Tisserand, philosophe et écrivain, directeur     éditorial du Bien Commun.
    • « Maurras religieux » par Gérard Leclerc, journaliste et écrivain.
    • « Maurras mystérieux » par Hilaire de Crémiers, directeur de La Nouvelle     Revue Universelle.

    18h - Le Centre Royaliste d'Action Française et la Restauration Nationale annonceront officiellement la fusion des deux mouvements d'Action Française.

    Cette grande journée d'Action française sera clôturée par un cocktail dînatoire.   

    Réservation (obligatoire) ICI 

  • Communiqué de l'Action française Lyon : les vies françaises comptent !

    Les vies françaises comptent !

    Communiqué sur notre action de ce matin à Lyon face au mouvement Black Lives Matter et son importation des luttes raciales américaines en France.

  • Camp Maxime Real del Sarte Université d'été 2018

     

    150 nuances de Maurras :
    des repères pour le XXIe siècle

     

    36810600_1806444036076890_2639003291651932160_n.jpgCent cinquante ans après la naissance de Charles Maurras, la France a connu de nombreuses mutations, le contexte et les enjeux auxquels notre pays est confronté ont bien évidemment changés. Pour autant, demeure le souci du bien commun et de l’homme dans toutes ses dimensions.

    Le rôle de l’Action française n’a jamais été de réciter un catéchisme, mais bien plutôt de réfléchir aux conditions d’un redressement. Face aux défis que notre époque impose (Union européenne, PMA/GPA, immigration, écologie, question sociale etc.), la pensée maurrassienne fournit un certain nombre de repères.

    Le cinquantième anniversaire de Mai 68 nous offre également l’occasion d’un regard rétrospectif sur une époque charnière dans la rupture anthropologique, qui a accouché de multiples velléités de transgression de la nature humaine (antispécisme, transhumanisme, etc.), qu’il nous importe de défendre comme condition du politique.

    Bénéficiez d'un tarif préférentiel

     Je m'inscris 

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    Conférences 

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    Vous ne pouvez participer à notre camp d'été ?

    Permettez à un jeune d'y prendre part !

    La génération qui vient a besoin d'un enseignement solide, d'une formation continue pour décrypter l'actualité, s'engager dans le débat et servir la cité. 
    Avec 120 euros vous permettez à l'un de nos jeunes de partager avec ses camarades une semaine de formation exigeante et complète.

     J'aide un jeune 

    CMRDS : du 19 au 26 août

    Camp de formation Maxime Real Del Sarte, pour étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15-35 ans)
    Conférences magistrales, cercles d'étude, ateliers pratiques, sport et camaraderie !

    Tarif préférentiel pour toute inscription avant le 31 juillet :
    - 100 euros (adhérents)
    - 130 euros

    Tarif normal pour les inscriptions à partir du 1er août :
    - 120 euros (adhérents)
    - 150 euros

    Il vous est également possible de ne venir que quelques jours : 25 euros la journée

    UDT le 25 août

    Université d’Été de l'Action française, ouverte à tous :
    25 euros 

    Informations pratiques

    - A proximité de Roanne (gare SNCF à 5 kilomètres, navettes organisées)
    - Arrivée souhaitée entre 15h et18h le dimanche 19 août
    - Départ possible entre 9h et 13h le dimanche 26 août

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    Action française

    10, rue Croix-des-Petits-Champs

    75001 Paris

  • (2/2) Maurras est ostracisé, ”interdit” par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écri

    Petite et rapide anthologie de propos hostiles (parfois, des horreurs...) écrites sur les Juifs et "Israël" par des "personnalités" qui ont pignon sur rue, qui ont droit à tous les honneurs (enterré au Panthéon ou aux Invalides, leur nom donné à des rues et places ou à des lycées et autres édifices publics...).

    Nous dédions cette petite compilation (non exhaustive, loin de là, très loin de là…) à celles et ceux qui accusent Maurras - avec indignation -  d’antisémitisme, et le rayent pour cela  de la liste des penseurs dont on peut parler; qui le néantisent, en quelque sorte, alors qu’ils ne font que manifester par là leur ignorance de ce que certaines autres personnes, qu’ils admirent, et dont ils pensent qu’on peut parler, ont dit, et qui est souvent très largement pire que ce qu’a pu dire Maurras…..

    Pourquoi un tel "deux poids deux mesures" ? 

    Pourquoi une telle hypocrise, une telle Tartuferie ?

    Tout simplement parce que Maurras n'est pas dangereux, pour le Système : il est

    LE SEUL DANGEREUX ! 

    et le système en a donc fait M. le Maudit, en cherchant contre lui une accusation infâmante, et croyant l'avoir trouvée en l'accusant... d'antisémitisme, et en l'interdisant donc, purement et simplement, sous ce fallacieux prétexte : et le tour est joué !

    C'est cette malhonnêteté intellectuelle, ce mensonge permanent, cette escroquerie/tartuferie/hypocrisie que nous dénonçons ici, en laissant au lecteur le soin de juger, en lisant les extraits qui suivent...

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    "L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme
    de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif
    une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut
    dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs
    bien nés."

    (Charles Maurras, L'Action française, 18 février 1937)

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    Libé, vous avez dit "antisémite" ? Alors, allons-y gaiement !...

    Anti-sémitisme de Maurras ? Ou : l’ "hénaurme" mensonge sur lequel le Système est assis, sans complexe….

    1. L'actuel Système, le Pays légal de cette République idéologique qui ostracise Maurras et le condamne sans appel s'est installé au pouvoir en 1875. Et proclame fièrement sa filiation (dans le Préambule de la Constitution) : "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789...". C'est donc de la Révolution que le Système se proclame héritier et continuateur. Fort bien. Mais cette Révolution, elle-même, est née et nous vient de la secte des Encyclopédistes qui a répandu ses idées à partir des années 1750. Voyons donc un peu ce qu'ont dit certains de ces "Pères fondateurs" sur Israël et les Juifs, et qui est fort instructif !...

    1A.jpg• Voyons d'abord ce qu'écrit Voltaire, enterré au Panthéon et proposé à la gloire immortelle et à l'admiration de tous, nationaux et touristes de passage :

    "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre...". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique). Voltaire appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent...", rejoignant, dans
    ses excès, son compère le baron d'Holbach, dont on va lire deux ou trois choses ci-après (sur "...ce peuple de brigands et de tueurs...").

    Pas mal, non ? Pour quelqu'un qui n'est ni ostracisé, ni interdit - comme l'est Maurras... - et qui est même "panthéonisé" ! Un autre scandale, qui prouve bien la mauvaise foi de ceux qui font un mauvais procès à Maurras : Roland Desné écrit : "Ce n’est pas parce que certaines phrases de Voltaire nous font mal que nous devrions le confondre dans la tourbe des persécuteurs.." Mais, c'est parfait tout ceci, monsieur Desné ! Juste une question : pourquoi ne pas faire preuve, alors, de la même largeur d'esprit, de la même mansuétude envers Maurras ?

    • Passons donc, maintenant, à l'un des compères de Voltaire : Paul Henri Thiry, baron d’Holbach (1723-1789). Voici deux extraits, qui se suffisent à eux-mêmes... :


    - "...À chaque page de la Bible nous trouvons la rapine, la trahison, la1A.jpg rébellion, la fraude, l’usurpation, les violations les plus manifestes du droit de la nature et des gens autorisées et commandées aux Hébreux par la Divinité et ses interprètes. Les annales des Juifs nous montrent comme des amis de Dieu, comme des hommes selon son cœur, comme des Héros et des Saints, une foule de personnages que la saine morale nous ferait regarder comme des monstres souillés des cruautés les plus révoltantes et des crimes les plus affreux..."
    (Paul Henri Thiry, baron d’Holbach dans sa traduction du livre anglais d’Anthony Collins L’Esprit du Judaïsme ou Examen raisonné de la loi de Moïse et de son influence sur la religion chrétienne, Londres 1770). On commence bien...

    - "... Ose donc enfin, Europe, secouer le joug insupportable des préjugés qui t’affligent ! Laisse à des Hébreux stupides, à de frénétiques imbéciles, à des Asiatiques lâches et dégradés, ces superstitions aussi avilissantes qu’insensées..." (du même, dans le même ouvrage, un peu plus loin). Ouf ! Maurras battu, écrasé, à plate couture !!!!!

    1A.jpg• Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), ne va pas aussi loin que les précédents, mais tout de même renvoie les Juifs dans les cordes, certes dans un autre domaine et d'une manière plus... "civilisée" ! :

    "Votre Dieu n’est pas le nôtre, dirais-je à ses sectateurs. Celui qui commence par se choisir un seul peuple et proscrire le reste du genre humain n’est pas le père commun des hommes; celui qui destine au supplice éternel le plus grand nombre de ses créatures n’est pas le Dieu clément et bon que ma raison m’a montré..." (de la "Profession de foi du vicaire savoyard", livre IV de Émile ou de l’Éducation, 1762)

    1A.jpg Par contre, Friedrich-Melchior, baron de Grimm (1723 - 1807), allemand qui honora très brillamment les lettres françaises par une Correspondance avec les meilleurs esprits, dont Voltaire (qui disait de lui qu’il avait plus d’esprit que tout Paris) écrivit ceci, à quoi Voltaire (ni Rousseau, ni d'Holbach, ni personne...) n'a rien trouvé à redire :

    - "...Le plus stupide, le plus dégoûtant et le plus abominable peuple de la terre..." (Grimm dans Correspondance littéraire de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu’en 1790, tome 4, Paris, Furne, 1829, page 258).

     

    • De Diderot :

    - "La raison démontre que naturellement la nation juive devrait être1A.png éteinte. La raison démontre, au contraire, que les Juifs se mariant et faisant des enfants, la nation juive doit subsister. Mais, direz-vous, d’où vient qu’on ne voit plus ni Carthaginois, ni Macédoniens ? La raison en est qu’ils ont été incorporés dans d’autres peuples; mais la religion des Juifs, et celle des peuples chez lesquels ils habitent, ne leur permettant pas de s’incorporer avec eux, ils doivent faire une nation à part. D’ailleurs, les Juifs ne sont pas le seul peuple qui subsiste ainsi dispersé; depuis un grand nombre d’années, les Guèbres et les Banians sont dans le même cas..." (Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/107).

     

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    2. À partir de la Révolution...

     

    1A.png• De Napoléon 1er :

    - À la séance du Conseil d’État, le 30 avril 1806 :

    "On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C'est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France... Des villages entiers ont été expropriés par les Juifs; ils ont remplacé la féodalité, ce sont de véritables nuées de corbeaux. On en voyait aux combats d’Ulm qui étaient accourus de Strasbourg pour acheter des maraudeurs ce qu’ils avaient pillé. Il faut prévenir, par des mesures légales, l’arbitraire dont on se verrait obligé d’user envers les Juifs, ils risqueraient d’être massacrés par les Chrétiens d’Alsace, comme ils l’ont été souvent et presque toujours par leurs fautes..."

    - Lettre à M. de Champagny, Poznan, 29 novembre 1806 :

    "...De même la suzeraineté des Juifs s’étendant sans cesse au moyen de l’usure et des hypothèques, il devient indispensable d’y mettre des bornes..."

    - Lettre à son frère Jérome, 1808, citée par Céline dans "l’École des cadavres", page 206 :

    "...J’ai décidé de faire quelque chose pour les Juifs; mais je n’en veux pas voir entrer davantage dans mon royaume; vraiment j’ai tout fait pour prouver mon mépris envers cette nation, la plus vile de l’univers..."

    Au fait : où est enterré Napoléon, déjà ? Avec des propos pareils, sûrement dans une fosse commune, dans un petit trou perdu au fin fond d'une sous-préfecture...

     

    De Victor Hugo :

    - "Bah ! toi misérable ! ce n’est pas vrai. Juif qui parle, bouche qui ment..." 1A.jpg
    (Drame : Marie Tudor, 1833).

    - "C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié le serment,
    Voilà ce que le Juif a vendu lâchement !
    (Dans À l’Homme qui a livré une femme", tiré des "Chants du Crépuscule", 1835).


    - "C’était un de ces Juifs, hideux tabellions,
    Qui vendraient le printemps, la rosée et les astres
    Pour un mulet ployant sous sa charge de piastres..." 
    (Dans "Il était une fois un caporal")

     

    Victor Hugo ? Celui dont une des douze avenues qui rayonnent depuis l'Arc de Triomphe à Paris porte le nom ? Sans compter des milliers de lieux et édifices en France ? Eh, oui !

     

    1A.jpg• De Guy de Maupassant (1850-1892) :


    - "Oh, qui nous débarrassera du Salon, scie annuelle, éteignoir des personnalités, grand bazar où trafique la juiverie d’art ? "
    (dans Notes d’un démolisseur, Gil Blas, 17 mai 1882).

    - " Il était devenu en quelques jours, un des maîtres du monde, un de ces financiers omnipotents, plus forts que des rois, qui font courber les têtes, balbutier les bouches et sortir tout ce qu’il y a de bassesse, de lâcheté et d’envie au fond du cœur humain. Il n’était plus le juif Walter, patron d’une banque louche, directeur d’un journal suspect, député soupçonné de tripotage véreux. Il était monsieur Walter, le riche Israélite..." (dans Bel Ami, 1885)


    - "...À Bou Saada, on les voit accroupis en des tanières immondes, bouffis de graisse, sordides et guettant l’Arabe, comme l’araignée guette sa proie. Il l’appelle, essaie de lui prêter cent sous contre un billet qu’il signera. L’homme sent le danger, hésite, ne veut pas, mais le désir de boire ou d’autres désirs encore, le tiraillent. Cent sous représente pour lui tant de jouissances ! Il cède enfin, prend la pièce d’argent et signe le papier graisseux. Au bout de six mois, il devra dix francs, au bout d’un an vingt francs, au bout de trois ans cent francs. Alors le juif lui fait vendre sa terre, son cheval, son chameau, son bourricot, ce qu’il possède enfin. Les chefs, caïds ou bachagas, tombent également dans les griffes de ces rapaces qui sont le fléau, la plaie saignante de notre colonie, le grand obstacle à la civilisation et au bien-être de l’Arabe..." (dans le récit de son séjour en Algérie, Au Soleil, 1887)

     

    • De George Sand (1804-1876) :

    - "...Les nobles sont riches quant aux fonds, indigents quant aux revenus,1A.PNG et ruinés grâce aux emprunts. Les juifs qui sont nombreux, et riches en argent comptant, ont toutes les terres des chevaliers en portefeuille, et l’on peut dire que de fait l’île leur appartient..." (dans Un Hiver à Majorque, 1842).

  • En CD : quinze textes ou poèmes de Maurras, ou autour de Maurras...

    Bientôt les Fêtes ! Pensez-y dès maintenant : bien qu'on puisse évidemment faire plaisir toute l'année, pourquoi ne pas imaginer dès maintenant offrir (et s'offrir à soi-même...) un beau cadeau, un cadeau intelligent, propre à élever l'esprit et les sentiments....

    A commander, pour la modique somme de dix euros à l'Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis :

    l'A.A.M.C.D.P. - 97 Boulevard Malesherbes, 75008 Paris.

    (chèques à libeller au nom de "AAMCDP") 

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  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 15 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présentons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Au sujet de la Maison de Maurras, et de son Jardin, libres d'accès jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'entrée, ne les "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'eux comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible, nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Cette semaine est la dernière avant que notre Campagne de sensibilisation ne prenne une autre forme, dès le lendemain du premier tour des élections municipales.

    Aujourd'hui, la recension faite par Christian Tarente - le dimanche 29 juillet 2018 - sur lafautearousseau : 

    Livres • Un printemps éditorial maurrassien

    lafautearousseau

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... : Aujourd'hui, Maurras académicien...

     

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    Charles Maurras a été élu à l’Académie française le 9 juin 1938.


    Financée par une souscription nationale, son épée lui fut offerte le 4 mars 1939, salle Wagram, par Charles Trochu, président du conseil municipal de Paris.

    Elle a été fabriquée, comme celle de Bainville, par Mellerio dits Meller, le plus ancien joaillier du monde
    Conçue par Maxime Real del Sarte, sa poignée représente Sainte Geneviève protégeant de ses mains un écu fleurdelysé posé à la proue d’une nef d’où se détache le chapiteau de pierre dit « bucrâne » qui orne la terrasse de la maison du Chemin de Paradis.
    Les vagues évoquent la vocation de marin à laquelle Charles Maurras dut renoncer à cause de sa surdité ; elles battent contre un mur de pierres surmonté de « merlons », semblables à ceux du mur grec de Saint Blaise, site archéologique proche de Martigues qui inspira profondément Maurras.

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    La bastide du Chemin de Paradis, maison de famille de Charles Maurras, gardée par deux cyprès d’émeraudes, est encadrée par les armes de Provence et de Martigues, et surmontée d’un ciel où brille une Grande Ourse de diamants.
    Sur le revers se trouve le château de Versailles, flanqué des armes de France et de Versailles, et surmonté du bouclier d’Orion.
    Le fourreau de l’épée se termine par une petite amphore grecque.

    lafautearousseau

  • Maurras et Boutang, côte à côte...

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    (lu sur la page facebook de notre "ami" Emmanuel Boutang)

     

    Pour répondre à l'inanité d'une basse pensée sur Pierre Boutang et la poésie de Charles Maurras, je n'ai pas trouvé mieux que de mettre côte à côte deux extraits, l'un de la préface de "la musique interieure" de Charles Maurras, et l'autre de "l'art poétique" de Pierre Boutang :

    "Soit que j'ai poursuivi à travers les temps et les races la poésie de l'histoire de la nation ou que, dans l'épaisseur des ténèbres intérieures, j'ai essayé de découvrir le fil mystérieux de l'être identique présent dans les êtres divers, afin de démêler ce que l'ami laisse engloutir, résorber et fondre de lui dans l'amitié, l'amant dans l'amour, ou ce que je toi et le moi peuvent tout au contraire réserver l'un de l'autre et refuser à la fusion des deux flammes prédestinées...

    "Le mythe sous-jacent est ici d'une espèce donnée où la différence importe seule : un mythe de réincarnation ;non pas d'une personne à l'intérieur du genre humain, ou entre les espèces animales [...] Ce qui réincarne, à l'origine du langage qui, pour Vico, fut d'abord chanté ou psalmodié, est à la fois premier et en retour ; disons qu'une âme prend chair, vie, et acquiert _ ou tout de suite, aliène _ le mystérieux pouvoir de répéter son acte. "

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 1er juillet 1942, mort de Léon Daudet (3/3)...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Lundi 6 juillet, dernier numéro évoquant longuement la mort de "Léon" :

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    Ce numéro ne comporte que deux pages, comme celui du vendredi précédent...

    La "Une" du lendemain, mardi, ne comportera plus que des télégrammes de condoléances (dont celles du Maréchal Pétain) : trois "Une" auront donc été consacrées à celui qui permit au journal de voir le jour, quatre si l'on tient compte du fait que le numéro du samedi est aussi celui du dimanche...

    Il est encore, pour l'essentiel, largement consacré à la mort de Daudet. Les iniques sanctions vaticanes ont été levées depuis trois ans par le nouveau Pape, Pie XII, et l'on peut donc lire, par exemple, dans la "Une" des choses telles que celles-ci : le message de condoléances de "Florent du Bois de la Villerabel, Archevêque d'Aix, Arles et Embrun" :

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    • Robert Havard de la Montagne revient, dans les deux premières colonnes, sur la mort accidentelle du Duc d'Orléans en 1842... et sur "le champ des conjectures illimitées" qu'ouvre la question : et s'il avait vécu ?Ainsi que "le plaisir mélangé de quelque mélancolie" qu'il y a à l'évoquer...

    • Même si Maurras "y était", évidemment, c'est Maurice Pujo qui relate les funérailles... :

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    • ... le récit de celle-ci se poursuivant sur les trois colonnes de droite (partie supérieure) et en page deux, sur les quatre premières colonnes (partie inférieure) : "à l'église", "discours d'Eugène Magne", "discours de Charles Maurras"...

    • La Revue de presse de Thierry Maulnier est intégralement consacrée, sur les trois colonnes de droite, à un "Hommage de la presse à Léon Daudet". Il y remarque que la presse Suisse "a fait à Léon Daudet une part plus belle, sans doute, que la presse de chez nous, et cite surtout le très bel article d'Eugène Fabre, dans La Suisse :

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    • Les trois paragraphes de "La Politique" de Maurras occupent le bas des colonnes 3, 4 et 5 de la "Une", et, en page deux, le haut des trois premières colonnes...

     

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (22)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    22 : À Martigues et Roquevaire, hauts-lieux maurrassiens... (3/5)

    (pour ces cinq livraisons, on pourra se reporter à notre Album (de 125 photos) : Une visite chez Charles Maurras...)

    Maintenant, nous pensons que les non-Provençaux ou ceux qui ne connaissaient pas, ou peu, l'histoire personnelle de Maurras et de ce très beau monument qu'est la Bastide du Chemin de Paradis, connaissent suffisamment l'une et l'autre : nous pouvons donc commencer à parler un peu de la façon dont l'Union Royaliste Provençale a utilisé, au cours des années, cette très belle demeure et son beau jardin...

    Le premier gardien que nous avons connu, et qui nous fut présenté par Pierre Chauvet, s'appelait Vázquez. Extrêmement sympathique et dévoué, il avait été installé là par Maurras lui-même, qui, de fait, ne résidait que fort peu dans sa maison, accaparé qu'il était par le "gouvernement" de l'Action française...

    Vázquez était déjà âgé lorsque nous le rencontrâmes pour la première fois mais, solide gaillard, il était encore en pleine forme et parfaite santé; il s'occupait aussi bien de la maison (travaux d'entretien intérieurs) que du jardin...

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    Cette épée d'Académicien a été, depuis, déposée à l'Institut par Nicole Maurras, l'épouse de Jacques (1), comme le raconte Hilaire de Crémiers...

     

    Lorsqu'il nous quitta, il fut remplacé par le couple Veziano, lui aussi extrêmement sympathique et dévoué. C'est avec Veziano que j'ai organisé la visite de la maison et de son jardin (ci dessus, voir notre livraison n° 3) avec les participants de nos deux camps de Capty, en 78 et 79.

    Veziano est toujours là, aujourd'hui, bon pied bon oeil, mais, évidemment, à la retraite. Et, de toutes façons, doublement "à la retraite" puisque la mairie a entouré la maison d'un invisible mais absolument infranchissable "mur de Berlin".

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    Quand on est haineux et sectaire, autant l'être à fond, non ? La Mairie, maintenant propriétaire, a même retiré l'ancien petit panneau indiquant "Maison de Charles Maurras" pour le remplacer par un anonyme "Maison du Chemin de Paradis - Bastide du XVIIème siècle" ! Plus mesquin que ça, tu meurs !...

     

    À l'époque, la maison appartenait encore à Jacques Maurras, neveu et fils adoptif de Charles. Nous y allions quand nous voulions, et pouvions y faire absolument toutes les visites, rencontres etc... que nous souhaitions. C'étaient "les jours heureux" !

    Une année, nous y organisâmes même un véritable repas en plein air (pas un pique-nique) pour une bonne centaine de personnes, qui commença en fin d'après-midi et se prolongea la nuit venue. La maison revivait un peu, nous étions tous heureux et émus. Catherine Amis (devenue par la suite "Goy", après son mariage avec Norbert) et Sylvie Gaud organisèrent la fête (car c'en fut une) de main de maître (Marlène Schiappa voudra-t-elle nous obliger à dire "de main de... maîtresses ?)... 

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    On sait que le voeu de Maurras était de donner "sa" maison à "sa" ville ("...Mon Martigues plus beau que tout !...). Comme on est on croit les autres, dit - avec justesse - le proverbe. Maurras raisonnait en terme de "patriotisme municipal", et il pensait, naïvement comme l'a montré la suite, que les maîtres communistes de la cité s'occuperaient de "la donation" comme il convenait. Jacques Maurras, plus au fait des réalités hostiles du terrain, tenta tout ce qu'il put pour maintenir la maison et son jardin libres de l'emprise d'une Mairie qui devait se révéler être... ce qu'elle était : haineuse et sectaire. Il essaya, par exemple, de réunir suffisamment de personnes qui auraient acheté suffisamment de parts pour organiser une sorte de SCI. Mais il fallut se rendre à l'évidence et, en septembre 1997, conformément au voeu de son oncle et père adoptif, Jacques Maurras remit à la Ville de Martigues les clés de la Bastide.

    Année des 150 ans de Charles Maurras • Discours de Michel Déon, de l'Académie française, à Martigues, le 27.09.1997

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    Paul Lombard eut par la suite un très bon comportement, et tant qu'il resta aux commandes de la ville,  il laissa absolument libres d'accès et la maison et le jardin. Une jeune guide fut même employée pendant un temps assez long par le Musée Ziem (le musée municipal qui gérait la Maison). Nous avions avec elle des rapports extrêmement amicaux et cordiaux et, même si nous ne parlions jamais "politique", un réel courant de sympathie s'établit entre elle et nous. 

    En 2012, par exemple, nous organisâmes une après-midi très réussie pour le 60ème anniversaire de la mort de Maurras dans son jardin, le samedi premier septembre : nous en parlerons longuement la semaine prochaine... 

    C'est lorsque Paul Lombard quitta les rênes de la ville, et qu'il fut remplacé par Gaby Charroux - le maire actuel - et sa nouvelle équipe municipale que le changement fut radical, et que la maison fut carrément interdite d'accès...

    On peut donc, pour résumer un peu, diviser la période qui s'écoule de la mort de Maurras en (52) en trois périodes :

    les deux premières, heureuses, s'écoulant de la mort de Maurras jusqu'à la donation à la ville de 97 (pour la première) et la gestion des choses par Paul Lombard (pour la deuxième);

    et la troisième (et actuelle) réellement tragique car, laissée totalement à l'abandon, jamais ouverte ni aérée, jamais entretenue, dans une ville construite, non pas "au bord de l'eau, mais dans l'eau" comme le disait joliment Alexandre Dumas, la maison - pierres et poutres centenaires - s'imprègne jusqu'au coeur de l'humidité ambiante, et court forcément le risque de s'effondrer, tout simplement...

    Peut-être est-ce ce que l'on souhaite, du côté des successeurs de Paul Lombard ?

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    (1) : Les parents de Charles Maurras eurent trois enfants (trois garçons) : le premier, Romain (appelé aussi parfois François), ne vécut quasiment pas, et Charles, non marié, n'eut pas de descendance. Seul son frère Joseph eut des enfants (cinq) : quatre filles - de son premier mariage - et un garçon, Jacques, de sa seconde union.
    A la mort de leur père - son frère Joseph - Charles Maurras adopta trois de ses enfants : Jacques, Hélène et Jeanne.
    De nièces et neveu, ces trois enfants de Joseph devinrent donc "fils adoptifs" de Charles lorsque leur père, "médecin des troupes coloniales" mourut au Viet Nam, à Saïgon, en 1924.
    A la mort de Charles Maurras, en 1952, la propriété du Chemin de Paradis couvrait toujours les deux hectares et demi de ses débuts, mais il fallut évidemment la partager en trois, entre Jacques et ses deux soeurs.
    Jacques Maurras fit en sorte d'obtenir la "partie centrale" de la propriété, ses deux soeurs recevant les terrains situés à droite et à gauche de la maison, qu'elles vendirent par la suite et qui furent urbanisés...

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé la semaine dernière en bonne compagnie, avec Axel Tisserand; nous passerons celle-ci en bonne compagnie également, cette fois avec Jean-François Mattéi et son intervention - le samedi 1er septembre 2012 - lors de la journée d'hommage à Charles Maurras, dans le jardin de sa maison de Martigues, pour le soixantième anniversaire de sa mort...

    MATTEI 1.jpgLe Chemin de Paradis (V/V)

    Tout l’ouvrage est donc conduit, avec la métaphore du « chemin », de la vie présente vers le Paradis futur à travers l’épreuve inéluctable de la mort. Le conte le plus remarquable, à cet égard, est celui des « Serviteurs ». Il se passe chez les Morts, comme dans le voyage d’Ulysse aux Enfers au cœur de l’Odyssée. Le narrateur, Criton (un coup d’œil au Criton de Platon qui visitait Socrate dans sa prison avant sa mort) se retrouve aux Champs-Élysées après son décès. Son ancien serviteur, Androclès, déplore que son maître soit mort comme lui et qu’il ne puisse plus régner sur ses esclaves. Et Maurras de justifier l’ordre inégalitaire de la vie grecque par un éloge de la hiérarchie qui structure une véritable communauté au lieu de la dissoudre dans un individualisme mortel.

    C’est ce que montre le conte « le Miracle des Muses », dans lequel on voit Phidias terminer la statue en or et en ivoire de Zeus à Olympie. Ulcéré d’avoir été peu rétribué par les prêtres du temple alors que la statue attire les visiteurs de toute la Grèce, il ouvre une école de sculpture où l’on blasphème les dieux, et il refuse l’aide des Muses alors qu’il sculpte leur bas-relief. Égoïste et vaniteux, il déclare qu’il mourrait plutôt que de devoir son art aux Muses et non à lui-même. Les Muses s’enfuient alors d’Olympie, et la statue de Zeus perd aussitôt son éclat, son front devient « terne et muet », tandis que toutes les statues de Phidias sombrent dans la décrépitude. Le sculpteur suit sa promesse et se donne une mort qui sera le sommet et le terme de son impiété.

    Que signifie cette mort qui frappe les personnages du Chemin de Paradis au moment même où ils sont au sommet de leur vie, de leur amour ou de leur art ? Maurras pose pour principe qu’il y a un point extrême de l’existence humaine. Lorsqu’il est atteint, seule la mort peut en garantir la pérennité. On le voit dans le conte « Le Jour des Grâces ». Le vieil Euphorion, élève de Pythagore et d’Empédocle, un homme sage donc, tue son esclave Syron. Celui-ci revient de Sybaris, capitale de toutes les voluptés, et lui raconte l’anéantissement de la ville par les dieux qui ont puni sa démesure. L’esclave lui-même a joui de ces voluptés, mais a miraculeusement échappé à la mort. Le sage alors le transperce d’un stylet parce qu’il n’a pas respecté l’équilibre de la nature. Et Euphorion de se dire en lui-même : « Rien d’entier ne demeure au monde, et la perfection entraîne la mort.  Dès que l’homme confine à Dieu, il est juste qu’il n’ait plus que faire de vivre ». Mais une telle sentence s’applique aussi à celui qui l’a prononcée. Le sage, à son tour, se donnera la mort parce qu’il est arrivé, en tuant son esclave, « au plus haut point de la sagesse ».

    Tout Le Chemin de Paradis est ainsi conduit par une esthétique de l’amour et de la mort qui exalte, et punit à la fois, la démesure, l’hubris, tout en évoquant, en contrepoint, l’idéal classique d’ordre et de mesure. Il se retrouve dans la tension constante entre les Religions et les Voluptés que le stade supérieur des Harmonies ne parvient pas, du moins en cette vie, à accorder. C’est ce que laisse entendre « La consolation de Trophime » qui appartient aux trois contes du cycle des Voluptés. L’action se passe en Arles. Une belle courtisane nommée Myrto, en hommage à la jeune Tarentine morte sous « la vague marine », veut mourir après avoir épuisé toutes les ressources du plaisir. L’évêque Trophime, étranger à la ville d’Arles, accourt pour essayer de l’amener à Dieu. Son nom grec signifie « le nourricier ». Mais Myrto ne se rend pas à l’enseignement de l’évêque qui veut la convaincre que « ce qui doit mourir » ne peut « persister dans sa forme heureuse ». En face de lui, le philosophe Philétas défend Myrto en s’appuyant sur la dialectique platonicienne de l’amour. « Elle est montée au plus haut point » de l’existence, et les arguments de Trophime ne la feront pas redescendre. Le philosophe arlésien défend ici l’« ascension dialectique » de l’âme de la courtisane au détriment de la conversion chrétienne que le prêtre lui promet. Myrto se laisse donc mourir, et la foule arlésienne, furieuse, mettra à mort le prêtre qui a échoué à la sauver.

    Maurras laisse à son lecteur le soin de comprendre qu’il est d’autres chemins de paradis que les chemins offerts par la religion. Ne peuvent y accéder que ceux qui ont accédé à un point extrême de perfection, serait-ce dans les voluptés, au-delà duquel l’homme n’attend plus que la mort. C’est la leçon du dernier des neuf contes du Chemin de Paradis : « Discours à la louange de la double vertu de la mer ». Sous une épigraphe de Frédéric Mistral, extraite de Mireille lors de la mort de la jeune provençale : « La mer, belle plaine agitée, est l’avenue du Paradis » (1), Maurras rappelle que c’est un « chemin étroit » qui conduit les hommes à leur terme, tout en leur signifiant à quel point ils seront toujours « inégaux à [leurs] espérances ».

    Jean-François Mattéi

    La Maison du Chemin de Paradis,

    Samedi 1er septembre 2012

     

    1. « La mar, bello plano esmougudo,

     Dóu paradis és l’avengudo », Mirèio, de Frédéric Mistral. 

    lafautearousseau

  • Grandes ”Une” de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinist

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici la "Une"  du Mardi 25 Janvier 1920 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7567929

    Pour la première fois, Maurras parle, en un long article ("Le déluge"), de ces forces de la nature contre lesquelles l'homme ne peut rien, contre lesquelles nous sommes si peu de choses :

    "...telle est la stupeur et, disons-le, la stupidité qui nous frappe devant certains coups de force de la nature..." lorsque l'on contemple "l'énorme masse fluide" depuis l'un "de ces ponts massifs contre lesquels se heurte et se gonfle la Seine..." : son article occupe toute la première colonne de la "Une", et la moitié supérieure de la deux...

    Les nouvelles générales (qui se poursuivront en page deux, sur les trois premières colonnes et les deux tiers de la quatrième) occupent toute la sixième colonne et quasiment toute la troisième (dans la rubrique Dernière heure")...

    • Voici d'abord l'article de Maurras :

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    (ici, bien entendu, il faut remonter à la toute première photo, qui porte le titre "Le déluge" et, sur la colonne de droite, reprendre à "...ser contre ce commun ennemi...)

    • Voici ensuite, toujours en "Une", la quasi intégralité de la colonne trois, sous le titre "Dernière heure" :

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    • Et voici enfin, pour en terminer avec la "Une", l'intégralité de la sixième et dernière colonne, qui se poursuivra en page deux sur presque quatre colonnes... :

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    • ...on passe maintenant à la page deux; en voici d'abord les deux premières colonnes... :

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    • ...puis les colonnes trois (intégrale) et quatre (sur ses deux tiers) :

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    • fin de la colonne trois :

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Martigues : le feu au pays de Maurras...

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    Le feu de Martigues vu depuis la plage de la Pointe Rouge, à Marseille...

     

    Cinq départs de feu ont été recensés hier, à Martigues, Port-de-Bouc, Aubagne, Gignac et Carnoux-en-Provence, attisés par les rafales de vent jusqu'à 90 km/h, un vent qui a heureusement faibli hier soir et dans la nuit, et s'est quasiment arrêté ce matin...

    Plus de mille hectares ont brûlé à Martigues, particulièrement dans le quartier de La Gacharelle et celui de Bargemont, au sud de la ville. Le feu s'est ensuite déplacé vers Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet et la Côte bleue, donc en direction de Marseille, par le littoral : plus de deux cents hectares y ont déjà brûlés...

    Sausset-les-Pins, la Côte bleue, l'Estaque : l'une des "patries" des Impressionnistes !...

    A lafautearousseau, Maurras "nous est à coeur"; aujourd'hui, ce coeur est serré devant ce désastre qui frappe - une fois de plus, la cité de Gérard Tenque, de Joseph Boze, de Charles Maurras, pour l'instant toujours rejeté dans sa propre ville, refusé par la partie des siens qui, malheureusement, préside aux destinées de sa commune qu'il aimait tant ("mon Martigues plus beau que tout"...) et à laquelle il a généreusement, mais imprudemment, offert sa Bastide...

    Passons quelques instants avec lui, en esprit, et relisons ce très beau prologue des Quatre nuits de Provence, dans lequel il est chez lui, à sa fenêtre, sur sa terrasse...

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    Prologue des Quatre nuits de Provence...

    "La journée va finir sans flammes, j’ai prié qu’on n’allumât point.
    Que le soir monte avec ses fumées incertaines : le détail, l’accident, l’inutile y seront noyés, il me restera l’essentiel.
    Ai-je rien demandé d’autre à la vie ?

    Donc, çà et là, dans ses transparences divines, traversées de soudaines opacités, le Soir léger et pur se rend, peu à peu, à la Nuit. Sur la pente gauche du ciel, le croissant couleur de perle s’élève, glisse, coule à l’autre versant, pareil aux concessions d’une rêverie fatiguée qui se replie sans hâte et ne faiblit pas sans honneur. Cette face souffrante pourrait décliner en silence. Mais l’accent de sa flamme morte insiste, de très haut, et m’impose, en quelque manière, le ressouvenir du refrain d’un beau chant entendu, il y a de longues années, et qui n’a rien perdu de sa force sur ma pensée. Ses délices renaissent, leur voix remplit mon ciel, devenu tout entier musical et sonore :


    Va, mon ami, va,
    La lune se lève !
    Va, mon ami, va.
    La lune s’en va !



    L’astre, étonné, a fait une halte apparente. Ma veille est suspendue aussi, mais non le cours de mes pensées qui se précipitent, et les petits flots qu’elles roulent valent en nombre et en vertu les parcelles étincelantes dont l’éther est criblé.

    Le glissement lunaire reprend. J’ai quitté la fenêtre d’où je le regardais, et m’éveille sur ma terrasse provençale, un peu scandalisé du temps que je dissipe à subir la révolution nocturne des songes : car je les reconnais pour de simples échos du passé.

    Qu’on leur pardonne, ainsi qu’à moi ! Ces hôtes anciens d’une mémoire minutieuse et tenace ont d’abord été convoqués, s’il m’en souvient, comme les témoins du mouvement originaire de ma pensée : ils comparaissent devant moi pour m’aider à écrire un Mémorial intellectuel. Mais je vois bien qu’ils se moquent des témoignages et ne sont animés d’aucun désir étranger à leur joie de vivre ou plutôt de survivre.

    N’étant plus rien que ce qu’ils sont et ne voulant rien d’autre, ils marchent et ils parlent, ils pleurent et ils rient sur le théâtre intérieur sans autre objet que de reparaître tels qu’ils furent, non sans se retourner de temps en temps, pour me dire qu’il ne m’est pas permis de les laisser mourir.

    Pas plus que moi, ils ne s’étonnent de leur étrange résistance aux forces de ruine. Ils sont fidèles, étant vivaces, et me remplissent à mon tour de l’horreur d’un oubli qui doit les coucher avec moi. C’est pour cela que je redis à mes homuncules si vifs, en les dévisageant et en les nommant un par un :

    Va, mon ami, va.



    Un seul point me surprend, le charme que je trouve au jeu de mes ombres heureuses.

    Mais rien n’en délivre mon cœur, il est le prisonnier de ces figurines d’enfance que durant un demi-siècle je me suis montrées, racontées et presque chantonnées, à moi, il est vrai, pour moi seul…



    Va, mon ami, va,
    La lune s’en va !



    Qu’elle aille ! Seulement ne la suivez pas, vous autres, vieux amis, condamnés à passer comme elle ! Restez, attendez, revenez, pour revivre et briller, pour me baigner encore, pendant ces quelques nuits, d’un rayon du jour éternel."

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    La Bastide de Maurras, au Chemin de Paradis...

  • Histoire & Actualité • Réponse au Quotidien de Yann Barthès

     

    par Francis Venciton et Gombert

     

    2355668558.jpgLe 20 avril se déroulait à Marseille le dernier meeting de Marine Le Pen avant le scrutin du premier tour. Soucieux d’alerter les patriotes sur la nécessité de changer de régime politique, l’Action française Provence était présente pour tracter. Dans le même temps les « journalistes » du Quotidien, l’émission de Yann Barthès, étaient présents. Notre vue semble les avoir transis d’hystérie car le lendemain leur dossier consacré au meeting de Marine Le Pen consacra un tiers de son temps à parler de nous. Grands dieux, nous avions distribué des tracts avant d’aller au meeting et Wallerand de Saint-Just était entré dans le Dôme avec. Que disait donc notre terrible tract ? Au recto : « L’Action française est l’espoir de la France », et au verso : « Rejoignez-nous ». Aucun doute que ces paroles violentes tombent sous le couperet de la loi. Il n’aura pas d’ailleurs effleuré l’esprit inquisiteur de la journaliste Valentine Oberti que Wallerand de Saint-Just ait pu entrer dans les lieux avec le tract afin de le mettre dans une poubelle au lieu de le jeter au sol. Chacun a la conception écologique qu'il mérite.

    Cependant notre Torquemada en jupon va plus loin : S’étonnant de « la proximité » entre le FN et l’AF, elle dresse une liste des différences entre les deux : « le FN est républicain et l’AF est royaliste, le FN ne reconnait pas le régime de Vichy, hein (sic), et l’AF en fait l’apologie. » Or, nous dit-elle, on a vu Wallerand de Saint Just avoir en 2014 sur ses listes pour les municipales Eli Hatem, membre « directeur » de l’AF. Ce qui est une très mauvaise resucée d’un vieil article de Street Press.

    Mais revenons aux accusations de Mme Oberti. Frisant le point Godwin, ou la réduction ad Pétainum, c'est selon, la chroniqueuse décide de jeter un pavé dans la marre, de faire le buzz au détriment de la vérité historique.

    Certes, on va nous lancer toujours à la face le ralliement de Charles Maurras au régime de Vichy, ralliement qui lui valut d'être condamné en 1945 pour « intelligence avec l'ennemi » ; on précisera tout de même à Mme Oberti que des spécialistes de la question comme Stéphane Giocanti ont qualifié cette accusation d'erronée, pour ne pas dire « bidon ». On conseillera aussi à cette même dame la lecture de la défense de Maurras pendant son procès (170 pages dactylographiées, bon courage !) qui apprendrait à Madame Oberti que la maison de Martigues de l'Académicien a été mise sous scellés, que le siège de l'AF a été mis à sac, que le neveu et fils adoptif du « Maître » a été détenu et interrogé 19 jours par la Gestapo. On ne saurait que trop conseiller également la lecture de « Devant l'Allemagne éternelle », remarquable ouvrage illustrant la farouche détermination du chef historique de notre mouvement à lutter contre l'influence allemande sur les plans politique, critique, doctrinal etc... Curieux pour un mouvement qui ferait l'apologie d'un régime collaborateur, non ? Et encore, ce n'est que le début ! Mme Oberti devrait savoir que fidèle à lui-même, Maurras congédia et coupa les ponts avec tous ses anciens amis qui choisirent la voie du collaborationnisme. Mme Oberti semble oublier que des royalistes membres de l’AF furent parmi les premiers résistants. Est-ce qu’Honoré d’Estienne d’Orves est une apologie de Vichy ? Jacques Renouvin est-il une apologie du pétainisme ? Est-ce que Daniel Cordier adjoint de Jean Moulin est une apologie de Vichy ? Est-il besoin de rappeler que parmi les 80 qui votèrent contre le régime de Vichy l’on retrouve le Marquis de Chambrun et le marquis Leonel de Moustier ? A ce que l’on sache le Maréchal Pétain fût un bon républicain et nullement un royaliste. Où a-t-on pu voir que le régime de Pétain voulait restaurer la monarchie en France ? L’historien Paxton que l’on ne peut qualifier de royaliste d’AF, démontre clairement que Vichy ne fut nullement la marionnette de l’AF et que les royalistes au contraire furent en marge. A l’inverse, peut-être madame Oberti ignore-t-elle que le général de Gaulle est issu d’une famille imprégnée par l’Action française, de même que le général de Lattre de Tassigny, le général de Montsabert ou le Capitaine Philippe de Hautecloque, futur général Leclerc et le lieutenant Claude Hettier de Boislambert, qui fut le premier militaire à rejoindre de Gaulle à Londres.

    Madame Oberti, vu que vous avez plus de minois que de culture, nous nous permettons de vous conseiller l’excellente lecture « Des Royalistes dans la résistance » de François-Marin Fleutot. A défaut de vous donner la déontologie qui vous manque, il vous permettra de ne pas recommencer les mêmes erreurs.