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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Paris, c'est aujourd'hui : Colloque d’Action française « Immigration, stop ou encore ? »

     

    Le Centre Royaliste d’Action Française a convoqué ce colloque et en a donné l'important programme qui suit. Il intéresse les royalistes et les patriotes français. C'est pourquoi, à tous ceux qui le peuvent, nous conseillons de s'y rendre. LFAR

    L'arrivée massive d'immigrants en Europe est un phénomène exceptionnel. D'une part à cause de l'ampleur du phénomène et d'autre part à cause de la nature musulmane de cette immigration, dans un contexte de multiculturalisme qui interdit toute assimilation. Enfin, à cause de la crise économique persistante, qui a appauvri la plupart des citoyens. Dans cette conjoncture, la France a adopté une posture morale de générosité sans condition et d'ouverture sans limite. La France est en danger : comment accueillera-t-elle vraiment ces immigrants supplémentaires, alors que l'échec des précédentes politiques migratoires est déjà patent ? Et comment préservera-t-elle son identité alors que celle-ci est niée par ses élites et combattue par les nouveaux arrivants ?

    14H15 : Introduction par FRANÇOIS BEL-KER, Secrétaire Général d'Action Française

    14H30 : Table-ronde sur les constats, animée par OLIVIER FRANÇOIS, journaliste

    Au-delà du mensonge des mots, au-delà des statistiques ambigües, que peut-on réellement dire de l'immigration, en France, aujourd'hui ?

    RENAUD CAMUS, écrivain et président du Parti de l'Innocence

     JULIEN ROCHEDY, entrepreneur et ancien président du Front National Jeunes

     RAPHAËL LIOGIER, sociologue, philosophe et professeur à l'IEP d'Aix-en-Provence

     KARIM OUCHIKH, président du SIEL

    15H30 : Entretien : Idées reçues, mensonges et vérités sur l'immigration, animé par ALOYSIA BIESSY, journaliste

     5 questions à JEAN-PAUL GOURÉVITCH, auteur de L'immigration pour les nuls

    16H00 : Table-ronde sur l'enseignement de l'Histoire et sur la culture, animée par STÉPHANE BLANCHONNET, président du Comité Directeur d'Action Française

    Chaque personne a une identité, qui participe d'autres identités, d'autres cultures qui ne sont ni équivalentes, ni réductibles les unes aux autres, ni sans conséquences sur la capacité des individus à vivre ensemble.

     GUILLAUME DE TANOUARN, prêtre et écrivain

    ALBERT ALI, écrivain

    ERIC LETTY, essayiste et journaliste

    17H00 : Table-ronde "Que faire ?" : les solutions politique possibles, animée par CHARLES DE MEYER, assistant parlementaire

    L'Union européenne tient le double discours de l'exigence morale et de la nécessité économique. La France met en avant les valeurs de la République et la nécessité d'être exemplaire. Pourtant, le véritable rôle des politiques n'est-il pas, d'abord, d'assurer le bonheur des populations existantes ?

     NICOLAS DHUICO, député,

     JEAN-FRÉDÉRIC POISSON, député

    FRÉDÉRIC ROUVILLOIS, constitutionnaliste, professeur de droit et écrivain.

    17H45 : Réinformation sur l'immigration et conclusion 

     

    RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS

    contact@actionfrancaise.net

    Eespace Cléry -17 rue de Cléry - 75002 Paris - Métro Bourse, Grands Boulevards

    PAF : 10€ (tarif normal) 5€ (tarif lycées, étudiants et chômeurs)

    Après-colloque

    les participants sont cordialement invités à un buffet dînatoire dans les locaux de l’Action française, en présence des cadres et des militants du mouvement. 

    Rendez-vous dès 19h30 au 10 rue Croix des Petits Champs, dans le 1er arrondissement, métro Palais Royal - Musée du Louvre. PAF : 6 euros en cas de réservation avant le 16 novembre à contact@actionfrancaise.net ; 10 euros sur place.

    Lafautearousseau conseille à ses lecteurs de réserver leur après-midi du samedi 21 novembre, de participer, de partager l'information autour de soi ! 

     

  • Marseille : les locaux de l'Action française endommagés par l'explosion d'une bombe artisanale

    Manif de l'ultra gauche contre l'Action Française à Marseille rue de Lodi [octobre 2016] 

     

    L'événement en titre survenu à Marseille le week-end dernier a eu un large écho médiatique. Nous y revenons donc ici brièvement. 

     

    1930934297.jpgCommuniqué de François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française (Publié dimanche 30 juillet)

    Les locaux de l’Action française à Marseille ont subi une nouvelle attaque. Une bombe a explosé durant la nuit de samedi à dimanche, rue Navarin, occasionnant des dégâts.

    Nous avons déjà connu ces dernières années des attaques contre nos locaux marseillais (communiqués du 17 avril, 8 et 9 octobre 2016) et parisiens (communiqué du 5 mai 2017 : attaque de notre siège en mai dernier par une vingtaine d’antifas), ainsi que le saccage de nos locaux lyonnais le mois passé. Notre colloque sur Le Bien Commun (communiqué du 15 mai 2017) a également été attaqué par une cinquantaine de casseurs d’extrême-gauche.

    L’impunité la plus complète règne à Marseille, et sur l’ensemble du territoire métropolitain, en faveur de cette mouvance de militants du soir, ultra-violents et ultra-minoritaires qui se font appeler « antifas ». Les enquêtes de police sont classées les unes après les autres sans suite, ce qui laisse planer des doutes sur les mots d’ordre donnés aux forces de l’ordre ainsi que sur l’indépendance de la justice. Il ne sera pas dit que l’Action française attendra le premier mort dans ses rangs de manière passive !

    Comment nous aider :

     Nous vous invitons à relayer ce nouvel attentat contre l’Action française le plus largement possible et à mobiliser toutes vos relations et amis pour vous joindre au rassemblement de soutien qui aura lieu ce soir, à 19h, au 14, rue Navarin à Marseille.

     Ces attaques génèrent des frais importants et les assurances ne prennent pas en charge l’ensemble du coût de tels sinistres. Pour nous aider à couvrir nos différents frais, vous pouvez dès à présent envoyer vos dons.

     Inscrivez-vous à notre université d’été pour vous former au combat en faveur du Bien Commun : https://www.actionfrancaise.net/evenement/cmrds-2017/

     Bénéficiez du tarif préférentiel pour toute inscription avant le 31 juillet : 130 euros / 100 euros (adhérents) !

    contact@actionfrancaise.net

    François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française

     

    1939836_498902073553223_1794630765_n.jpgLes précisions de l'Action française Provence

    De son côté, dans un communiqué également diffusé dimanche 30 juillet, l'Action française Provence précise que l'opération a été revendiquée par le FRAP (Front révolutionnaire antifasciste de Provence) sur sa page Facebook en début d'après-midi du même jour.

    La section provençale, à fort juste titre, rappelle également que « la presse locale, par ses nombreuses diffamations, mensonges et points de vue partisans, a de manière sous-jacente, encouragé les milieux d'extrême-gauche à pratiquer la violence envers les nationalistes et patriotes en général et les royalistes que nous sommes ».  •

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    Réunion de rentrée de l'Action française Provence, rue Navarin, le 8 octobre 2016

  • Non à la dégradation d’une statue (communiqué de l'Action française)

    Paris, le11 mars 2024

    Non à la dégradation d’une statue

    Des militants de l’Action française ont cru bon de revendiquer le barbouillage de la statue de Simone Veil à La Roche-sur-Yon.

    Ceux qui ont mené cette maladroite et fâcheuse initiative ont laissé éclater le dégoût que leur a inspiré la fête républicaine du congrès qui se voulait historique, et qui s’est réuni dans la ville royale de Versailles pour graver le droit fondamental de l’avortement libre (et obligatoire ?) dans le marbre de la constitution.

    60% des adhérents de notre mouvement sont des jeunes de moins de trente ans. Ils sont exaspérés par l’accumulation des signes de renoncement à la vie, de l’aspirateur d’embryon à l’euthanasie de nos anciens en passant par le suicide assisté, qui constituent aujourd’hui la seule espérance proposée aux Français dans un quotidien par ailleurs constellé de mauvaises nouvelles. Ainsi s’ajoutent les maux de notre société, insécurité, immigration massive, déroute industrielle, déclassement social, diplomatie au doigt mouillé, dissolution de la France dans une Europe « fédéralisante » et antichambre de la mondialisation. Ils sont aussi la génération que le grand guerrier Macron veut sacrifier sur le front russe pour défendre les valeurs LGBTQIA+ promues, entre autres, par les oligarques de Davos, les vrais maîtres de l’Élysée.

    Si nous comprenons le sentiment profond qui anime ces militants, nous réprouvons fermement ce type d’action contre-productive, cette violence symbolique qui s’ajoute à la violence réelle de l’avortement quasi industriel, qui ne sert pas plus notre mouvement qu’il ne sert la lutte pour la défense de la vie menée par de nombreuses associations sans relâche depuis des années. Nous ne sommes plus, du reste, à attaquer Simone Veil, laquelle avait tenté d’encadrer de façon rigoureuse sa loi, dont elle reconnaissait par ailleurs la dimension tragique. La dépénalisation de l’avortement visait à titre exceptionnel à « secourir » des femmes victimes de la violence et de la précarité mais, ce faisant, elle a ouvert la boîte de Pandore… D’une certaine façon, elle aussi a été trahie.

    Depuis les dérives du Planning familial, soutenues par les politiciens sans scrupules qui se sont affranchis de ses précautions, ont fait de cet acte chirurgical terrible, une banalité avec 235 000 IVG par an. Les responsables de ce prodrome des enfants à naître ne sont pas à chercher au Panthéon car ils sont bien vivants aujourd’hui et occupent les postes les plus en vue dans notre pays, ce sont eux que nous dénonçons.

    Nous condamnons cette action des jeunes militants qui ont manifesté, certes, leur légitime colère, mais de la plus mauvaise manière en s’en prenant à une statue, comme le dernier indigéniste venu. Simone Veil, pas plus que Colbert, ne mérite ces outrages.

  • Sur le Blog de l'Action française : Résistance, l'éditorial de François Marcilhac

    On aurait tort de croire que l’année 2020 fut une année per­due pour nos gou­ver­nants : si elle a sus­pen­du la réa­li­sa­tion de cer­taines réformes, comme par exemple celle des retraites, que le pou­voir n’a pas aban­don­née, elle n’a que retar­dé l’adoption défi­ni­tive de la PMA et elle a, sur­tout, per­mis l’inscription dans notre droit de mesures liber­ti­cides sous un pré­texte sani­taire.

    françois marcilhac.jpgCar le carac­tère excep­tion­nel des mesures adop­tées ne doit pas faire illu­sion : par­tout en Europe, sin­gu­liè­re­ment en France, la ges­tion de la pan­dé­mie aura démon­tré com­bien nos États euro­péens fon­dés sur « l’État de droit, la démo­cra­tie et les droits de l’homme », pour reprendre le trip­tyque du Conseil de l’Europe, jus­ti­fient, à par­tir du moment où les condi­tions sont réunies, des dis­po­si­tions qui violent nos liber­tés fon­da­men­tales, tout en rédui­sant « l’homo demo­cra­ti­cus » à sa dimen­sion pure­ment utilitaire. 

    Quelles sont ces condi­tions ? Une situa­tion objec­tive — la dan­ge­ro­si­té d’un virus — qui per­met d’instiller une poli­tique de la peur fon­dée sur l’infantilisation des citoyens. Après plu­sieurs mois de direc­tives contra­dic­toires, assé­nées par le pou­voir, il convient désor­mais, devant l’arrivée de vac­cins, de mener une poli­tique d’« accom­pa­gne­ment » des « récal­ci­trants », dans un dis­cours scien­tiste qui auto­rise les gou­ver­nants à ôter toute légi­ti­mi­té à la déli­bé­ra­tion poli­tique et au doute personnel.

    Cette véri­té du macro­nisme n’est que celle d’une oli­gar­chie qui impose, la crise sani­taire aidant, sa dic­ta­ture sans même plus conser­ver les formes. Et si le Conseil consti­tu­tion­nel, ou le Conseil d’Etat réfrène peu ou prou l’ardeur de nos gou­ver­nants, qu’il s’agisse de la loi Avia sur la « haine » sur inter­net, ou de l’interdiction de fac­to de la pra­tique des cultes, c’est dans l’attente de déci­sions prises au plan de l’Union euro­péenne. Car celle-ci demeure le prin­ci­pal dan­ger : c’est en son nom et sous son auto­ri­té que nos poli­tiques sont déci­dées, et que les chan­tages contre les peuples qui veulent res­ter libres sont pra­ti­qués, qu’il s’agisse de poli­tique migra­toire ou du pacte social. Rien ne doit échap­per au Big Bro­ther bruxel­lois, dont la mis­sion est d’inventer non pas un introu­vable peuple euro­péen, lequel serait encore trop eth­nique mais, sur le conti­nent euro­péen, un peuple contra­dic­toire, puisque à la fois cos­mo­po­lite — en ce sens pré­fi­gu­rant le vil­lage mon­dial, d’où un immi­gra­tion­nisme idéo­lo­gique — et cochant toutes les cases sur le plan dit socié­tal. D’où les poli­tiques de plus en plus agres­sives menées par la Com­mis­sion euro­péenne en matière de droits à, visant à cri­mi­na­li­ser toute réfé­rence à une quel­conque loi natu­relle, voire au simple bon sens. Les seules iden­ti­tés recon­nues ne doivent plus être que celles, affir­mées péremp­toi­re­ment, et le plus sou­vent conflic­tuelles, d’individus débous­so­lés, croyant se faire eux-mêmes, alors qu’ils ne sont que les jouets de dis­cours domi­nants qui flattent leur pré­ten­due auto­no­mie ou leur appar­te­nance fan­tas­mée à des com­mu­nau­tés racia­li­sées ou gen­rées, quand elles ne favo­risent pas un isla­misme rava­geur que seul des esprits naïfs croient soluble dans le droit-de‑l’hommisme.

    « On ne com­prend abso­lu­ment rien à la civi­li­sa­tion moderne si l’on n’ad­met pas tout d’a­bord qu’elle est une conspi­ra­tion uni­ver­selle contre toute espèce de vie inté­rieure. » La luci­di­té de Ber­na­nos doit nous gui­der, pour 2021 : car, lorsque le men­songe est deve­nu la véri­té de notre Etat, lui-même deve­nu la proie d’oligarchies qui cherchent à péné­trer jusqu’à l’intimité des familles, en matière d’éducation, et de nos âmes, en nous incul­quant un prêt-à-pen­ser qui nie notre aspi­ra­tion à la liber­té, alors, notre résis­tance poli­tique doit être le reflet de notre résis­tance inté­rieure. La chance de la France est cette famille qui s’identifie depuis mille ans avec son des­tin, tou­jours fidèle à sa mis­sion : ser­vir. Aus­si, notre résis­tance doit-elle avoir pour pre­mier objet, selon les propres mots du comte de Paris, de « renouer le pacte his­to­rique et néces­saire entre la Nation et la Famille royale. »

    Fran­çois Marcilhac

    contact@lebiencommun.net

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Sur le site officiel de l'Action française, Europe : la leçon Capétienne, l’éditorial de François Marcilhac.

    «  L’Europe, comme civilisation, comme Histoire, est bien vivante, a tweeté le Prince le 12 février. Mais au lendemain du Brexit, l’Union Européenne doit s’interroger sur sa capacité à fédérer autour de seuls principes économiques ou supranationaux.  »

    La parole princière se fait de moins en moins rare, et nous ne pouvons que nous en féliciter ! Non que le comte de Paris soit amené à s’exprimer sur l’actualité pour s’exprimer : il n’est pas un commentateur politique, mais sa fonction est bien d’éclairer les Français sur les grands enjeux et les grands principes de la politique française.

    françois marcilhac.jpgComme il le soulignait en conclusion d’un texte remarqué, publié à la fin de janvier, sur son blog et intitulé  : «  Il nous faut retrouver le temps du politique  » : «  Il est urgent de ne plus attendre. La France a de nombreux atouts. Son existence millénaire lui donne une intelligence exceptionnelle des relations internationales et le fait qu’elle soit une grande nation sans volonté de puissance impériale devrait lui permettre de jouer un rôle décisif dans l’équilibre et la composition des États en vue des actions communes imposées par les impératifs sociaux et écologiques », alors que, «  tenue par une Union européenne frappée d’inertie, [elle] ne sait pas comment jouer son rôle spécifique dans le concert des nations  » [1].

    Malheureusement, l’actualité nous donne un nouvel exemple de cette inertie liée à l’aveuglement de dirigeants français, obéissant aux «  seuls principes économiques et supranationaux  ». Le samedi 15 février, Macron, à la cinquante-sixième Conférence de Munich sur la sécurité, y est encore allé de son couplet sur «  l’aventure européenne  » et ses regrets sur le fait que le prétendu «  couple franco-allemand  » — on sait que l’expression est franco-française, les Allemands préférant parler du «  moteur franco-allemand  » (der deutsch-französische Motor) — ne produise pas davantage de fruits, en matière militaire comme en matière économique et financière. «  Je n’ai pas de frustrations, j’ai des impatiences  », a-t-il déclaré, appelant Berlin à «  des réponses claires  » afin de «  donner une nouvelle dynamique à l’aventure européenne  ». On comprend que les Allemands, gens raisonnables, n’aient pas envie de se voir entraîner par Macron dans une quelconque aventure, surtout en matière financière et militaire — nous passerons sur ce que peut avoir de symptomatique l’expression «  avoir des impatiences  » utilisée par le fondateur des Marcheurs, puisqu’elle vise au sens propre un trouble neurologique causant un besoin irrépressible de bouger les jambes.

    Dans notre précédent éditorial, nous citions ces propos du Prince tenus dans L’Incorrect  : «  La difficulté de la France, souvent   » — il parle de ses dirigeants — «  c’est de chercher l’intérêt de l’Europe avant ses propres intérêts   ». Or «   il faut que le gouvernement regarde l’intérêt de notre nation avant tout. C’est sa première responsabilité pour moi.  » Macron nous livre tous les jours un exemple catastrophique pour notre pays de cette «  difficulté  » de nos dirigeants à concevoir l’intérêt français avant un hypothétique intérêt européen : lui seul croit en l’existence d’un projet européen partagé par nos vingt-six partenaires, alors que ces derniers voient, avant tout, dans l’ «  Europe  » une organisation dont ils cherchent à retirer pour eux le maximum de profit, en matière économique et …militaire, justement, puisque qui dit Europe, dit OTAN, à savoir les États-Unis.

    Macron, qui est si fier d’avoir fait succéder le traité d’Aix-la-Chapelle à celui de l’Élysée, s’étonnerait moins du refus des Allemands de s’embarquer dans une quelconque «  aventure  » européenne si ses connaissances historiques remontaient, justement, jusqu’à 1963 : le Parlement allemand, en ratifiant le traité de l’Élysée, le fait alors précéder d’un préambule, qui rendit furieux De Gaulle, visant à affirmer que le partenariat franco-allemand s’inscrivait dans «  le renforcement de l’Alliance des peuples libres et, en particulier, une étroite association entre l’Europe et les États-Unis d’Amérique  », et concevant «  la défense commune dans le cadre de l’Alliance de l’Atlantique nord et l’intégration des forces armées des États membres du pacte  ».

    De même, le président français s’est félicité des propos tenus la veille par son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, acceptant sa proposition de «  dialogue stratégique sur le rôle de la dissuasion nucléaire française dans [la] sécurité collective  » de l’Europe — un dialogue qui, à lui seul, s’il était effectif, remettrait en cause notre souveraineté atomique par l’extension à l’Union européenne de la défense du pré carré. Or son homologue allemand a aussitôt ajouté :  « Il ne suffit pas de renforcer l’Union européenne dans le domaine militaire, nous devons aussi continuer à investir dans le lien transatlantique », ajoutant : « La sécurité de l’Europe est basée sur une alliance forte avec les États-Unis.  » On comprend pourquoi certains parlementaires conservateurs allemands proposent déjà de placer l’arsenal nucléaire français sous commandement commun de l’OTAN ou de l’Union européenne… Macron a ouvert la boîte de Pandore. Et, parce qu’il est européen avant tout — «  Je ne suis pas prorusse, je ne suis pas antirusse, je suis pro-européen !  », a-t-il martelé. —, on peut se demander, en effet, s’il n’est pas prêt à livrer notre arsenal nucléaire au commandement de l’OTAN. Le fait qu’il invite nos «  alliés de l’OTAN  » dans le saint des saints nucléaire, la base de l’île Longue, à Brest, est-il la première étape de ce renoncement à notre souveraineté atomique ? En tout cas, à la différence de 1963, où le Bundestag réclamait déjà cette intégration, la question se pose pour l’actuel locataire de l’Élysée. Bientôt suivrait évidemment notre siège permanent au Conseil de sécurité. Macron est prêt à tout pour donner des gages «  européens  ».  

    La situation actuelle a une histoire. Elle commence non pas tant avec Giscard, qu’avec Mitterrand et le traité de Maastricht, qui, faut-il l’oublier, en transformant la Communauté européenne en Union européenne, fut le premier acte de notre perte de souveraineté politique et monétaire — c’est le traité de Maastricht qui fonda aussi l’euro. Le Prince, dans sa tribune publiée sur Marianne le 13 mai dernier, à l’occasion des élections européennes, rappelait que son grand-père déplorait « le “déficit démocratique” […] après le traité de Maastricht ». Or, de fait, le comte de Paris n’avait pas attendu les effets de Maastricht pour dénoncer le traité : il les avait prévus. Il avait publié, le 2 septembre 1992, dix-huit jours avant le référendum, une déclaration appelant les Français à « sauver la France » en votant massivement contre le traité. « Le “oui“ proposé par l’élite politique en faveur de Maëstricht, notait-il, est la “fuite en avant” que nos hommes politiques ont presque toujours préférée au courage de mettre en place les urgentes et indispensables réformes pour assurer la rénovation du destin de la France. Votre “non” massif sauvera la France. Libérée, elle sera en mesure de négocier, à nouveau, comme l’avait fait préalablement la Grande-Bretagne, les clauses du traité de Maëstricht qui entravent notre souveraineté nationale. »

    Aujourd’hui, le Royaume-Uni a recouvré son indépendance. La France, si elle avait refusé Maastricht, serait peut-être encore au sein de la CCE, mais celle-ci serait différente de ce qu’elle est devenue, avec l’euro, puis le carcan supplémentaire du traité de Lisbonne. Ceux qui, à l’époque, préférèrent suivre, plutôt que le capétien, le politicien, plutôt que le comte de Paris, Mitterrand, portent une lourde responsabilité morale. Mitterrand, dans un de ses sophismes qu’il chérissait, déclarait alors : « La France est notre patrie  ; l’Europe est notre avenir.  » Le disciple dépasse le maître  : pour Macron, qui n’obéit qu’à des «  principes supranationaux  », pour reprendre les mots du Prince, non seulement l’Europe est toujours «  notre  » avenir, mais elle est aussi devenue «  notre  » patrie. La lutte est plus rude qu’en 1992 et qu’en 2005. Cette fois, que les Français écoutent le Prince : qu’ils se ressaisissent en ne se laissant plus duper par les sirènes du renoncement.

    [1] https://comtedeparis.com/le-temps-du-politique/

  • Samedi : L'Action Française Provence a réussi sa réunion de rentrée malgré les violences de la gauche radicale

     

    14231802_957264514383641_1070260225951636539_o.jpgLa réunion de rentrée d'Action Française Provence s'est tenue avec succès, à Marseille, samedi dernier, 8 octobre.

    C'est ce qui importe et que l'on retiendra de ce week-end par ailleurs agité et violent à raison des menaces et agressions des soi-disant « antifas », en réalité une sorte de gauche extrême radicale constituée d'une population agressive, interlope, plus ou moins marginale, rompue à toutes les formes de violences, jusqu'aux plus extrêmes. Les mêmes auxquelles on assiste en ce moment un peu partout en France. Dès l'annonce de la réunion d'Action Française Provence, ils avaient appelé à une contre-manifestation, délibérément prévue et organisée pour être agressive et violente, y compris contre les forces du maintien de l'ordre, comme on le verra [Photo]. Ainsi une agression contre le local d'Action Française Provence s'est produite dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8, au cours de laquelle un certain nombre de militants d'A.F. ont été blessés, entraînant, pour certains, une hospitalisation.

    Malgré ces graves incidents, la réunion a été un succès. Remarquablement organisée et dirigée, son bon déroulement assuré par des équipes de militants dont l'efficacité et le dévouement doivent être salués, elle a été suivie, rue Navarin, par plus d'une centaine de personnes, qui auraient été certainement le double ou davantage sans la présence et les vociférations menaçantes des contre-manifestants d'extrême-gauche et le quadrillage du quartier par les forces de l'ordre.

    La réunion a permis de détailler dans le calme le plan d'action et les principaux axes de campagne d'Action Française Provence pour l'année à venir : la lutte contre l'Union européenne et l'idéologie immigrationniste, notamment. 

    Ce fut aussi l'occasion d'évoquer Lafautearousseau - quotidien d'Action Française de large audience - et d'en recommander la lecture quotidienne à tous les présents.  

    Enfin - moment important de la journée - lecture a été donnée du message de soutien du  Prince Jean de France adressé aux organisateurs et aux participants à cette réunion. Le Prince avait transmis ce message à Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l'Action Française, lui-même participant à cet après-midi militant.

    Sa réussite aura été le fruit d'une implantation méthodique, d'activités constantes et d'une progression significative, sur le plan local et national, des convictions royalistes.  

    Signalons que des images de cette réunion ont été données sur FR3 et que La Provence lui a consacré hier dimanche une machette à la Une et un bon quart de sa page 4. Naturellement, avec ses tics de langage habituels, ses amalgames tendancieux, ses approximations et - dans le fond - sa préférence marquée pour les agresseurs-casseurs de la gauche radicale, plutôt que pour les patriotes et les royalistes. Rappelons tout de même à ce grand quotidien régional d'information [?] au cas où il ne l'aurait pas compris, que ce n'étaient pas les identitaires qui faisaient leur rentrée ce samedi, mais l'Action Française de Provence. Les Identitaires sont une chose. L'Action Française en est une autre, même si la survie de l'identité française - comme pour une large majorité de Français - est l'un de ses soucis premiers. 

     

    Photos 

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        La contre-manif de l'ultra gauche - Marseille, rue de Lodi

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    La réunion d'Action Française, devant le 14 rue Navarin

     

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    Service d’Ordre en place

  • Communiqué de l'Action française Rennes : Tyrannie sanitaire, soutien au Pays Réel.

    Ce vendredi, la section rennaise de l'Action française effectuait une action banderole au dessus de la rocade nord afin de dénoncer la tyrannie sanitaire qui frappe les Français depuis bientôt une année déjà. Ci-joint notre communiqué ainsi que les images de l'action.
    Pour nous suivre sur les différents réseaux sociaux : https://linktr.ee/AFrennes
    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

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    Rennes, le 15/01/2021

    À l'attention du service politique

     

     

     

    Communiqué de Presse

     

     

     

     

    Tyrannie sanitaire : soutien au Pays Réel
     

    De jeunes Rennais se sont mobilisés au-dessus de la rocade nord afin d’afficher leur soutien au Pays Réel qui doit affronter, depuis déjà de longs mois, la tyrannie sanitaire imposée par le gouvernement. La République prive les Français de leurs libertés et cela désormais sans même se soucier d’apporter aucune justification. Bien que la situation sanitaire ne se dégrade pas, un nouveau couvre-feu est annoncé pour demain à 18 heures.

    Le Pays Réel est vilipendé par la majorité présidentielle qui ne cache pas son mépris et souhaite « contrer l’effet apéro ». Ils se dédouanent de leurs choix funestes et en profitent pour culpabiliser les Français qui ne font pourtant que subir le joug de ces derniers. La République n’a de cesse de se targuer de ses « valeurs » et prend un malin plaisir à déclamer sa chimérique devise dès qu’elle le peut, mais elle ne voit cependant aucun problème à museler les Français tout en les surveillant de près. Lorsque la « Liberté » est trop abstraite, elle n’existe pas. L’anaphore gouvernementale qui vise à dire que les hôpitaux sont surchargés omet toutefois de souligner que 110.000 lits ont été fermés depuis 25 ans du fait de la politique imposée par l’UE (suivie à la lettre par nos traîtres en chef), et omet étrangement d’admettre que des lits continuent d’être fermés.

    Alors que la Bretagne est de loin la région la moins touchée par le virus en métropole (563 hospitalisations), le jacobinisme exacerbé exercé par l’Etat n’épargne personne. Plutôt que de traiter et de prévenir, ils préfèrent sévir et confiner ; plutôt que de cibler intelligemment, ils préfèrent condamner tout le territoire national. Enfin, ces idéologues sont plus enclins à sacrifier nos libertés plutôt qu’à mettre de côté leur démagogie sans-frontiériste.

    Le Pays Réel veut vivre de son travail, il ne veut pas être gavé de subventions précaires gracieusement octroyées par l’Etat providence qui s’endette… Sur le dos du Pays Réel. La République sacrifie le Pays Réel au nom d’un fumeux prétexte sanitaire tandis que les grandes surfaces concentrent désormais presque autant de personnes au m² que dans une enceinte sportive. Il n’y aurait aucune possibilité d’organiser ne serait-ce que des quotas dans les bars, restaurants et salles de sport, qui sont pourtant des lieux fondamentaux à toute vie saine, considérant que l’homme est un animal social et qu’il doit être physiquement apte afin de combattre tout virus. Toutefois, nous serions protégés du virus dès lors qu’il s’agirait d’assurer notre rôle de consommateur. Les Français ont le droit et le devoir de consommer, mais ils ne peuvent plus se cultiver et admirer les joyaux qui font notre fierté nationale.

    Alors qu’un Français sur cinq se trouve dans un état dépressif, que 55% des PME craignent la faillite et qu’un étudiant sur six aurait arrêté ses études depuis le début de la tyrannie sanitaire, le gouvernement poursuit sa politique criminelle. Ils ont pris le goût du pouvoir sans limite et ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Un énième confinement se profile afin de contrer les dites « vagues » covidesques qui se déversent les unes après les autres. Le virus qui frappe le plus durement la France, c’est la République !

    Rennais, Bretons, Français, n’oubliez pas : les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent.

    Source : https://www.facebook.com/actionfrancaiserennes

  • Martial Bild à L’Action Française : Le projet de TV Libertés ? « Remplacer BFM ou I-Télé ! »

      

    Martial Bild dirige la rédaction de TV Libertés (TVL). Se voulant à la pointe de la « réinformation », cette « web TV » a été créée il y a deux ans. Elle revendique désormais de grandes ambitions. Ajoutons qu'elle a fait toute sa place à la mouvance royaliste et / ou d'Action française. Il s'agit donc d'une chaîne que nous apprécions. Dont nous recommandons l'écoute ! Lafautearousseau

     

    maxresdefault.jpgL’Action Française 2000 : TVL s’impose de plus en plus comme le grand média audiovisuel de la « mouvance nationale ». Pouvez-vous nous raconter brièvement son histoire ?

    Martial Bild : TV Libertés est née officiellement le 30 janvier 2014 avec la diffusion, dans les conditions du direct, d’un journal télévisé appelé à devenir quotidien. Il n’est pas excessif d’affirmer que TV Libertés a constitué une véritable nouveauté dans le paysage médiatique français. Pour la première fois, il s’est agi de se donner les moyens d’une véritable alternative aux télévisions d’information interchangeables, simples chambres d’enregistrement de l’idéologie dominante. TV Libertés, tout le monde la voulait, mais personne n’y croyait... en dehors de Philippe Milliau, président de la chaîne, entouré de quelques amis. Grâce à lui, à son énergie et à sa détermination, le projet de télévision s’est concrétisé et a pris toute sa place au cœur de la réinformation. TV Libertés.com est devenu un lieu incontournable pour des dizaines de milliers de personnes. C’est une première réussite.

    Mais j’en ajouterais deux moins visibles mais aussi satisfaisantes : la création d’un lieu de débat et de bouillonnement intellectuel sans équivalent et la formation d’un génération de techniciens et de journalistes qui peuvent dorénavant s’affranchir du prêt-à-penser de la plupart des écoles de journalisme.

    J’ai utilisé pourdes raisons pratiques la très approximative expression « mouvance nationale » dans la question précédente parce qu’il apparaît évident, aux yeux de vos soutiens comme de vos détracteurs, que vous avez un point de vue. Comment définiriez-vous la ligne éditoriale de la chaîne ?

    Je ne sais pas si le terme de « mouvance nationale » est le plus adapté ou le plus approprié pour définir TV Libertés, mais il ne me gêne pas. En réalité, et c’est plus précis, TV Libertés se veut l’écho et le porte- parole de tous ceux qui défendent l’esprit français et notre civilisation européenne. C’est une vision très large qui nous permet de ne pas juger des parcours et des étiquettes passées de nos invités, mais de prendre acte de leur engagement présent à participer activement au destin de notre pays et de notre Europe. Et quand j’évoque la notion de « bouillonnement intel- lectuel », je me réjouis d’avoir donné la parole à plus de mille cinq cents personnalités, d’accueillir des animateurs d’émissions de grande qualité, d’avoir proposé plusieurs milliers d’heures de création audiovisuelle.

    Quels sont vos rapports avec les autres médias de la mouvance (encore une expression discutable) ?

    Mon vœu est que nous puissions travailler, en bonne intelligence, comme nous le faisons déjà avec tous les acteurs de l’information non conforme, de Présent à Méridien Zéro en passant par Le Salon beige et beaucoup d’autres, sans exclusive. La bienveillance à l’égard de tous les médias alternatifs est une priorité absolue, et je ne cesse de le répéter, il y a de la place pour tout le monde ! Ainsi, le 21 juin prochain, pour fêter l’été, nous lancerons notre webradio, Radio Libertés, avec des infos chaque heure, une matinale animée par Arnaud Menu, de la musique, du cinéma, etc. Le concept de cette radio est sans équivalent dans le PAR, le paysage audiovisuel de la réinformation. C’est donc un élément complémentaire à tout ce qui existe et qui va enrichir notre capacité à toucher tous les Français, à leur livrer autre chose que la bouillie médiatique de la presse mainstream.

    Que signifie pourvous la « réinformation » ? N’est- ce pas finalement une grille idéologique au même titre que celle utilisée parles médias mainstream, mais fonctionnant sur des préjugés contraires ?

    Le politiquement correct, façonné par la police de la pensée, s’est imposé au monde politique, culturel et économique avec l’aide et le soutien des médias classiques. La réinformation constitue alors une simple nécessité : fournir des points de vue sans censure ou forme d’autocensure. Une fois que cela est dit, il faut tout de suite ajouter que la réinformation se doit d’être exemplaire. En aucune manière, il ne s’agit de désinformer ou de travestir la réalité. On ne peut pas répondre au mensonge par le mensonge ou au manichéisme par le manichéisme. TV Libertés doit être synonyme de sérieux et de crédibilité afin d’éviter de ressembler à ceux qu’elle dénonce par ailleurs. Pour cela, il faut être constamment à la recherche de la vérité dont nous savons qu’elle est révolutionnaire et qu’elle rend vraiment libre .

    Cherchez-vous à recueillir vous-même directement l’information pour échapper à la logique du commentaire engagé ?

    L’objectif principal de TV Libertés est d’être un créateur d’informations. Dans ce but, nous sommes allés au cœur de Nuit debout mais aussi de la Manif pour tous. Nous nous sommes rendus à Calais au milieu de la jungle, aux frontières de la Hongrie avec les migrants, en Grèce pour mesurer la crise, en Ukraine et dans le Donbass en guerre. Dans le même temps, grâce à nos relais régionaux, nous nous mobilisons au quotidien pour fournir une actualité qui dépasse les choix préétablis et orientés de l’AFP, l’Agence France-Presse.

    Parallèlement à tout cela, nous assumons pleinement le fait d’être la caisse de résonance de toutes les droites françaises, tout en maintenant un esprit d’ouverture qui se retrouve, par exemple, dans notre émission Bistro Libertés ou Les Idées à l’endroit. Nous ne perdons jamais de vue que nous représentons un forme évidente de dissidence de parole et de pensée. Le statut de dissident est ici vécu comme un motif de fierté.

    Un journal télévisé quotidien, des magazines sur la culture, la santé, le sport... Tout cela nécessite des moyens humains et matériels importants ! Comment faites-vous ?

    Dès les débuts de la chaîne, nous avons opté pour un mode économique vertueux : le don appelé aussi financement participatif. Ce système nous délivre de l’emprise de tout lobby, banque, parti ou oligarque. Tous les organes de presse classique peuvent-ils en dire autant ? Nous ne rendons de comptes qu’à nos donateurs qui sont les gérants et les garants de notre liberté. En retour, ce mode de financement nous oblige à une gestion parcimonieuse et pointilleuse de nos moyens financiers pour assurer le développement et la pérennité de la chaîne. En langage plus clair : à TV Libertés, un sou est un sou...

    Quels sont les projets et les ambitions portés par TV Libertés pour l’avenir ?

    Notre projet, c’est de remplacer BFM ou I-Télé !

    Derrière la boutade, il y a cependant un fond de vérité. Dans l’esprit des dirigeants de notre groupe Libertés, rien ne doit nous arrêter dans la volonté, que ce soit grâce à TV Libertés, à Radio Libertés, au site web Eurolibertés, de doter les Français des outils les plus performants, pour leur permettre de comprendre les défis à venir, de construire le monde d’après. Nous sommes en passe de pouvoir gagner la bataille des idées... Quoi de plus stimulant, en somme ? 

    Propos recueillis par Stéphane Blanchonnet - L’Action Française 2000

    Action Française

    Radio Libertés

     

    Présentation de TV Libertés par Martial Bild

     

     

  • Péroncel-Hugoz à L’Action Française : « Le Roi du Maroc bénéficie d’une popularité illimitée »

     

    Ancien correspondant du Monde dans les pays arabes, collaborateur du principal quotidien en ligne marocain, Le360, Péroncel-Hugoz est l’auteur de « Deux mille ans d’histoire marocaine » aux éditions Casa-Express. Nos lecteurs n'ignorent pas qu'il collabore régulièrement à Lafautearousseau. Il vient d'accorder cet intéressant entretien à L’Action Française 2000.

     

    PERONCEL 3.jpgComment peut-on qualifier la monarchie chérifienne du Maroc, avec à sa tête le roi Mohammed VI ?

    C’est une monarchie traditionnelle et familiale qui n’est ni absolue, ni très démocratique. La force de ce système réside dans l’amour de la population pour le roi. Récemment, un sondage qui plébiscitait le roi et le Gouvernement à 99 % n’a pas été publié. Pourquoi ? Un autre sondage pourrait tomber à 49 % un jour ou l’autre, et la monarchie en serait affaiblie. Pour l’heure, le roi bénéficie d’une popularité illimitée, presque irrationnelle, bien que les problèmes existent : pauvreté, bidonvilles, imbroglio à la frontière du Sahara... De ma vie de reporter, j’ai n’ai vu une telle popularité qu’une seule fois : au Pakistan pour Benazir Bhutto, Premier ministre, que les islamistes ont assassinée en 2007. Il fut un temps où les Marocains craignaient Hassan II ; aujourd’hui ils craignent pour Mohammed VI.

    Comment qualifieriez-vous les membres du Parti de la justice et du développement (PJD), dont le mode d’exercice du pouvoir ne semble pas refléter l’extrémisme qui vient à notre esprit d’européens ?

    Le PJD est un parti islamiste particulier, le même que celui d’Erdogan en Turquie. Il se compose de gens pieux et est clairement monarchiste. S’il a remporté autant de succès, c’est parce qu’il a la réputation d’être honnête, contrairement à la plupart des autres partis. À mon sens, c’est assez juste. Est-ce à tort ou à raison ? En outre, et c’est unique dans un pays musulman, les membres de ce parti ne parlent pas l’arabe classique quand ils s’adressent au peuple mais le darija, qui est le dialecte arabe du pays. Cela plaît énormément.

    Quelles sont les prérogatives du PJD, le parti majoritaire ? Et quel est le rôle du roi, Mohammed VI ?

    Même si ce système des partis est une façade pour plaire à la France et aux pays occidentaux, le PJD aura tout de même une influence en matière sociale et législative. Quant au pouvoir de Mohamed VI, c’est un pouvoir régalien ; il a un rôle arbitral, comme le roi de France l’avait en son temps. Depuis son palais, même s’il n’y est pas beaucoup, passant le plus clair de son temps à parcourir le royaume à la rencontre du peuple, le roi décide en dernier ressort. Il garde la main sur les questions capitales telles que les affaires étrangères ou la défense. Son épouse, Lalla Salma, mère du prince héritier Moulay El-Hassan et de la princesse Lalla Khadija, se montre en public non voilée et s’active en faveur d’oeuvres sociales. Elle n’est pas cachée comme le fut en son temps la mère du roi. Mohammed VI n’a qu’une épouse, contrairement à son père Hassan II qui avait deux femmes et dix-neuf concubines. Sa succession est assurée avec son fils qui deviendra Hassan III. Il a quatorze ans, l’âge de régner. Il est éduqué en quatre langues (arabe, anglais, français et espagnol). Voilà une monarchie qui flirte avec la modernité et la tradition.

    Le roi du Maroc est aussi commandeur des croyants… Peut on parler d’un islam marocain ?

    Oui. Comme on le dit un temps de la France, il existe une exception marocaine. Les musulmans marocains sont différents des autres. Le Maroc n’a pas connu la colonisation par les Turcs et c’est un islam qui diffère de celui de l’Arabie saoudite. L’islam du Maroc se tisse au travers de nombreuses confréries plus ou moins mystiques qui, rappelons- le, ont été jadis protégées par le maréchal Lyautey. Elles jouent un rôle éducatif et culturel dans les mosquées et les écoles. Ainsi, le roi, commandeur des croyants, gère un islam à sa guise.

    Pourtant, les Marocains ne sont-ils pas nombreux à rejoindre l’État islamique  ? L’attentat du Bataclan n’a-t-il pas été perpétré par un Marocain ?

    Oui, c’est vrai, ils seraient deux mille. Mais au Maroc, les islamistes sont très surveillés, et contrairement à ce qui se passe en France, on ne les a pas laissé faire. Plusieurs attentats ont été déjoués depuis ceux de Casablanca en 2003 et de Marrakech en 2011. Les cinquante mille mosquées sont toutes sous surveillance, contrôlées par l’État. Le roi a ainsi ses sujets bien en main. À l’inverse de la France qui a laissé faire depuis plusieurs décennies et qui se réveille trop tard. Bien sûr, dans la lutte engagée contre le terrorisme, il existe une collaboration étroite avec la France. C’est d’ailleurs grâce aux services de renseignement marocains que le principal instigateur de l’attaque du Bataclan a été retrouvé et tué à Saint-Denis.

    Dans quelle mesure le royaume du Maroc s’engage-t-il dans la lutte contre le terrorisme islamiste ?

    Le Maroc se positionne dans le monde musulman, en particulier en Afrique, comme le maillon fort de la lutte contre le djihadisme. Le roi appelle régulièrement ses concitoyens à pratiquer un islam pacifié. Ainsi, après l’assassinat du père Hamel, il a déclaré la guerre totale à Daesh lors de son discours du 20 août. Il a parlé d’un acte illicite contre la loi divine et qualifié ce meurtre commis dans une église comme une folie impardonnable. C’est un acte courageux, et le mot n’est pas galvaudé, car Mohammed VI est désormais très exposé.

    Propos recueillis par Irène Magny

    L’Action Française 2000

    A lire - notamment - dans Lafautearousseau ...

    Journal d'un royaliste français au Maroc [Publication hebdomadaire]

  • (Communiqué) 1er TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : LE CHOIX DE L’ACTION FRANÇAISE

    Paris, le 1er février 2021

     

    1er TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : LE CHOIX DE L’ACTION FRANÇAISE

     

    Union européenne et nations

    Comme tous les cinq ans, la France, en avril prochain, jouera à pile ou face son avenir, en élisant le président de la République. Comme chaque fois, l’Action française regrette que le Bien commun de la nation soit ainsi livré aux ambitions des partis politiques et soumises au vrai pouvoir qui gouverne en République, l’Argent. Pour autant, convaincue que la politique du pire est la pire des politiques, l’Action française refuse de se désintéresser de scrutins nationaux aussi lourds d’incertitudes que de conséquences. C’est pourquoi l’Action Française, désireuse d’éviter les plus grands maux au pays, engagera les Français à choisir entre les candidats dont le programme, l’action et la personnalité seront des gages de patriotisme et traduiront un vrai sens de l’intérêt général.

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    1) L’INDÉPENDANCE DE LA NATION ET LA SOUVERAINETÉ DE LA FRANCE


    - Le futur chef de l’État devra refuser l’intégration toujours plus poussée de la France dans une Union européenne qui signifierait sa dissolution comme nation indépendante. Si la sortie de l’euro et de l’Union européenne demeurent aux yeux de l’Action française des objectifs à plus ou moins long terme, elle souhaite que, dans un premier temps, le futur président mène, à l’exemple des Allemands, dans le cadre des institutions européennes actuelles qui sont appelées à évoluer, une politique reposant sur le seul souci de l’intérêt national.
    - Au point de vue du droit, il devra prendre les moyens pour faire prévaloir les lois françaises et récuser tout diktat tant de la Commission européenne que de la Cour de Justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme.
    - Afin d’assurer la souveraineté de la France, le futur président devra récuser également tout engagement ou prétendue alliance qui soumette le pays à d’autres intérêts que les siens au plan international comme au plan militaire. La sortie du commandement intégré de l’OTAN est une première étape indispensable, prélude à une sortie complète d’une alliance que la disparition de l’Union soviétique a rendue caduque. La France doit pouvoir dialoguer librement avec tous les États, au gré de ses intérêts et de ceux de la paix dans le monde. À cette fin, il conviendra de redonner tant à notre diplomatie qu’à nos armées les moyens adéquats.


    2) LA RESTAURATION DES LIBERTÉS


    Instrumentalisant la pandémie autant que la menace islamiste, le pouvoir macronien, avec la complicité des fausses oppositions de la droite et de la gauche, a achevé d’imposer à notre pays sa dictature. On ne compte plus les nouvelles lois scélérates qui, s’ajoutant à toutes celles qui ont été adoptées depuis 1972, ont été votées sous Macron, pour davantage brider la liberté d’expression, notamment sur internet, interdire l’école en famille, rendre obligatoire l’endoctrinement républicain et mettre la liberté religieuse sous surveillance. De plus, la création du passe vaccinal, après celle du passe sanitaire, ouvre la voie à une surveillance généralisée de la population à la mode chinoise. C’est pourquoi le futur président devra s’engager :
    - à restaurer toutes les libertés bafouées ;
    - à déjudiciariser la liberté d’expression et la recherche historique ;
    - à rendre à la famille la responsabilité première en matière d’éducation et d’instruction.


    3) LE BIEN COMMUN ET LA JUSTICE


    Alors que cinq ans de Macronie se sont traduits par un mépris généralisé des Français et par une violence sans précédent de la part de la caste au pouvoir, qui n’a cessé d’entretenir une guerre civile larvée, la restauration de la paix sociale est une nécessité. Dans ce but, le futur président devra :
    - procéder à un véritable réaménagement du territoire rompant avec une métropolisation ruineuse aux plans écologique, économique, social et des libertés communales ;
    - engager la réindustrialisation du pays afin d’assurer à la fois la souveraineté économique du pays et, à nos compatriotes, un pouvoir d’achat digne qui soit le fruit de leur travail ;
    - lutter par des mesures efficaces contre l’immigration invasive, un communautarisme importé, prélude au délitement de notre société, une insécurité toujours plus grande et un laxisme judiciaire entretenu par la mollesse de notre législation.


    L’Action française n’ignore pas que le régime républicain, indépendamment de la bonne volonté de patriotes sincères, interdit toute politique efficace de long terme dans ces domaines. Elle soutiendra toutefois tout candidat qui fera siennes ces exigences d’intérêt national, puis tout dirigeant politique qui les mettra en œuvre dans le souci du Bien commun. Elle n’en continuera pas moins de lutter pour préserver l’héritage et ramener l’héritier, la monarchie royale étant seule à même d’assurer une politique pérenne garantissant le salut de la nation et la prospérité des Français.

    Le tribunal constitutionnel polonais ayant déclaré que les traités européens contreviennent à la constitution polonaise, voilà que la Commission s’exclame que l’Union européenne est en danger et rappelle, rageuse, que n’importe quelle constitution de n’importe quel état membre n’est rien au regard des traités européens. Mieux, que n’importe quelle décision judiciaire n’a aucune valeur par rapport aux décisions judiciaires des organes de l’Union. Alors que l’Union européenne fait sans cesse la preuve de son incapacité à défendre les intérêts de l’Europe, et encore moins ceux de ses États membres, l’exemple polonais est brandi pour affirmer aux peuples qu’ils ne sont rien par rapport à la volonté fédéraliste des technocrates apatrides de la Commission. Pour eux, aucune histoire, aucune culture, aucune loi ne peuvent être opposées à la volonté de l’Union. Ils l’affirment en oubliant même de respecter les convenances, c’est-à-dire d’invoquer le fantoche parlement européen. En France, les juristes des cours suprêmes expliquent que le droit européen ne prévaut sur la souveraineté législative nationale que parce notre Constitution – et leurs interprétations – le permet. Fausse élégance ! Dans les faits, les lois qui nous gouvernent, et surtout nous diminuent et nous fragilisent, ne sont plus faites à Paris mais à Bruxelles, qui impose son libéralisme économique et ses fantasmes libertaires. Et les Français, fonctionnaires, députés et présidents, ont contribué activement à installer la suprématie européenne et à affaiblir la France.

  • Paris, samedi 21 novembre 2015 : Colloque d’Action française « Immigration, stop ou encore ? »

     

    Le Centre Royaliste d’Action Française annonce ce colloque et vient de donner un premier détail des intervenants prévus - dont il a été dit qu'ils  « apporteront un éclairage pertinent sur la question de l’immigration. ».

    Nous reprenons ici ce détail, en effet intéressant.

    PARTICIPANTS

    Renaud Camus

    Auteur du concept du « Grand remplacement », Renaud Camus est un écrivain polyvalent. Sa plume vogue entre prose traditionnelle (comme ses romans, ses écrits de voyages, ses récits ou encore son Journal), écrits expérimentaux, écrits sur l’art et la culture, et essais polémiques et politiques. C’est aussi un homme plein de ressources : études de droit, licence de lettres, diplôme de l’IEP de Paris, et maitrise de philosophie, il a crée en 2002 le parti de l’In-nocence.

    Nicolas Dhuicq

    Nicolas Dhuicq, psychiatre de formation, est député de la 1ère circonscription de l’Aube depuis juin 2007, et maire de Brienne-le-Château depuis 2001. Membre des Républicains, il fait partie du Collectif parlementaire de la Droite populaire. En 2012, il soutient la candidature de Jean François Copé pour la présidence de l’UMP, et vote contre le Pacte budgétaire européen. Depuis 2013, il s’est activement engagé dans la lutte contre le terrorisme, et n’a pas hésité à comparer l’environnement homoparental à l’absence d’environnement parental chez les djihadistes. Sa dernière intervention à l’Assemblée Nationale concerne la lutte anti-tabac qui selon lui serait un facteur de départ des jeunes français au Djihâd.

    Jean-Paul Gourévitch

    Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’Afrique et aux aspects sociaux et économiques de l’immigration en France, Jean-Paul Gourévitch intervient dans des colloques et conférences de tous les bords politiques. Il n’a de cesse de travailler sur la littérature de jeunesse, l’Afrique, l’islamisme radical et les migrations. Il tient une tribune régulière sur planet.fr, et a publié, depuis 1966, plus d’une soixantaine d’ouvrages. Le dernier en date, Les Migrations pour les Nuls, a fait l’objet de débats houleux dans les médias.

    Eric Letty

    Éditorialiste au magazine Monde&Vie, Eric Letty est l’auteur d’articles catholiques et français, comme lui. Son dernier édito, datant du 24 septembre, accuse les gouvernements européens de trier les migrants du Moyen Orient : les chrétiens d’orient sont clairement écartés du processus d’immigration. En mars 2015 il signe avec Guillaume de Prémare un essai intitulé “Résistance au meilleur des mondes”, et s’inscrit ainsi au nombre de ceux qui dénoncent et luttent contre la réalisation de l’utopie d’Aldous Huxley. La Manif pour tous est, selon lui, une voie de sortie qu’il faut défendre.

    Raphaël Liogier

    Sociologue et philosophe, Raphaël Liogier est professeur à l’IEP d’Aix-en-Provence, où il dirige depuis 2006 l’Observatoire du religieux. Il étudie toutes les formes de « croyance », notamment le bouddhisme, et s’est intéressé dans ses écrits à la notion de pensée unique à travers Bourdieu, et à la peur de l’islamisation avec son ouvrage Le Mythe de l’islamisation, essai sur une obsession collective, paru en 2012.

    Julien Rochedy

    Bonapartiste dans l’âme, Julien Rochedy entre au FN en 2006. Il est alors diplômé d’une licence de sciences politiques et d’un master de relations internationales. Il a quitté la présidence du FNJ et a cessé ses activités au sein du parti à la fin de l’année 2014, notamment à cause de l’inaction du FN lors de l’ébranlement de l’UMP et de la perte de ses électeurs, mais aussi à cause de « l’ascension » de Florian Philippot au sein du FN et de la nouvelle vague de militants supporters de ce dernier.

    Guillaume de Tanoüarn

    Le père Guillaume de Tanoüarn est ordonné prêtre en 1989. Philosophe, co-fondateur et membre de l’Institut Bon Pasteur, il a fondé et dirigé les revues Pacte et Certitudes, qui est aujourd’hui connue sous le nom d’Objections. Maurrassien dans l’âme, il est à la fois directeur du Centre Saint Paul, membre du webmédia Nouvelles de France, rédacteur en chef de Monde&Vie, et professeur de théologie au séminaire Saint Vincent de Paul à Courtalain.

    Lieu, horaire, programme et inscriptions

    Espace Cléry

    17 rue de Cléry, 75002 Paris

    M° Bourse ou Grands Boulevards

    Samedi 21 novembre 2015 - 14 h 00 - 19 h 00

    PAF : 10€ (tarif normal) 5€ (tarif lycées, étudiants et chômeurs)

    Inscription : contact@actionfrancaise.net

    Après le colloque les participants sont cordialement invités à un buffet dînatoire dans les locaux de l’Action française, en présence des cadres et des militants du mouvement !

    Rendez-vous dès 19:30 au 10, rue Croix des Petits Champs, dans le 1er arrondissement, au métro Palais Royal - Musée du Louvre. P.A.F. : 6 euros en cas de réservation avant le 16 novembre, à contact@actionfrancaise.net ; 10 euros sur place.

    Lafautearousseau conseille à ses lecteurs de réserver leur après-midi du samedi 21 novembre, de participer, de partager l'information autour de soi ! 

     

  • Paris, samedi 21 novembre 2015 : Colloque d’Action française « Immigration, stop ou encore ? »

     

    Le Centre Royaliste d’Action Française annonce ce colloque et vient de donner un premier détail des intervenants prévus - dont il a été dit qu'ils  « apporteront un éclairage pertinent sur la question de l’immigration. ».

    Nous reprenons ici ce détail, en effet intéressant.

    PARTICIPANTS (Avec une participation supplémentaire)

    Renaud Camus

    Auteur du concept du « Grand remplacement », Renaud Camus est un écrivain polyvalent. Sa plume vogue entre prose traditionnelle (comme ses romans, ses écrits de voyages, ses récits ou encore son Journal), écrits expérimentaux, écrits sur l’art et la culture, et essais polémiques et politiques. C’est aussi un homme plein de ressources : études de droit, licence de lettres, diplôme de l’IEP de Paris, et maitrise de philosophie, il a crée en 2002 le parti de l’In-nocence.

    Nicolas Dhuicq

    Nicolas Dhuicq, psychiatre de formation, est député de la 1ère circonscription de l’Aube depuis juin 2007, et maire de Brienne-le-Château depuis 2001. Membre des Républicains, il fait partie du Collectif parlementaire de la Droite populaire. En 2012, il soutient la candidature de Jean François Copé pour la présidence de l’UMP, et vote contre le Pacte budgétaire européen. Depuis 2013, il s’est activement engagé dans la lutte contre le terrorisme, et n’a pas hésité à comparer l’environnement homoparental à l’absence d’environnement parental chez les djihadistes. Sa dernière intervention à l’Assemblée Nationale concerne la lutte anti-tabac qui selon lui serait un facteur de départ des jeunes français au Djihâd.

    Jean-Paul Gourévitch

    Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’Afrique et aux aspects sociaux et économiques de l’immigration en France, Jean-Paul Gourévitch intervient dans des colloques et conférences de tous les bords politiques. Il n’a de cesse de travailler sur la littérature de jeunesse, l’Afrique, l’islamisme radical et les migrations. Il tient une tribune régulière sur planet.fr, et a publié, depuis 1966, plus d’une soixantaine d’ouvrages. Le dernier en date, Les Migrations pour les Nuls, a fait l’objet de débats houleux dans les médias.

    Eric Letty

    Éditorialiste au magazine Monde&Vie, Eric Letty est l’auteur d’articles catholiques et français, comme lui. Son dernier édito, datant du 24 septembre, accuse les gouvernements européens de trier les migrants du Moyen Orient : les chrétiens d’orient sont clairement écartés du processus d’immigration. En mars 2015 il signe avec Guillaume de Prémare un essai intitulé “Résistance au meilleur des mondes”, et s’inscrit ainsi au nombre de ceux qui dénoncent et luttent contre la réalisation de l’utopie d’Aldous Huxley. La Manif pour tous est, selon lui, une voie de sortie qu’il faut défendre.

    Raphaël Liogier

    Sociologue et philosophe, Raphaël Liogier est professeur à l’IEP d’Aix-en-Provence, où il dirige depuis 2006 l’Observatoire du religieux. Il étudie toutes les formes de « croyance », notamment le bouddhisme, et s’est intéressé dans ses écrits à la notion de pensée unique à travers Bourdieu, et à la peur de l’islamisation avec son ouvrage Le Mythe de l’islamisation, essai sur une obsession collective, paru en 2012.

    Julien Rochedy

    Bonapartiste dans l’âme, Julien Rochedy entre au FN en 2006. Il est alors diplômé d’une licence de sciences politiques et d’un master de relations internationales. Il a quitté la présidence du FNJ et a cessé ses activités au sein du parti à la fin de l’année 2014, notamment à cause de l’inaction du FN lors de l’ébranlement de l’UMP et de la perte de ses électeurs, mais aussi à cause de « l’ascension » de Florian Philippot au sein du FN et de la nouvelle vague de militants supporters de ce dernier.

    Guillaume de Tanoüarn

    Le père Guillaume de Tanoüarn est ordonné prêtre en 1989. Philosophe, co-fondateur et membre de l’Institut Bon Pasteur, il a fondé et dirigé les revues Pacte et Certitudes, qui est aujourd’hui connue sous le nom d’Objections. Maurrassien dans l’âme, il est à la fois directeur du Centre Saint Paul, membre du webmédia Nouvelles de France, rédacteur en chef de Monde&Vie, et professeur de théologie au séminaire Saint Vincent de Paul à Courtalain.

    Karim Ouchikh

    Né dans le Val de Marne, Karim Ouchikh, a été un temps adhérent du Parti Socialiste, et maire-adjoint d’une mairie de gauche pendant 13 ans. Il a quitté le PS pour le RIF et a participé ensuite à la création du SIEL dont il est maintenant président. Ancien musulman converti au catholicisme, il est à la fois administrateur national du Rassemblement Bleu Marine, conseiller de Marine Le Pen à la Culture et à la Francophonie et conseiller municipal de Gonesse. Dans une interview donnée au journal Riposte Laïque en 2012, il affirmait déjà que l’Islam et les dérives communautaires étaient un danger pour l’identité chrétienne de la France. Aujourd’hui, c’est aux Chrétiens d’Orient qu’il apporte son soutien, particulièrement à la communauté Assyro-Chaldéenne du Val d’Oise.

    Lieu, horaire, programme et inscriptions

    Espace Cléry

    17 rue de Cléry, 75002 Paris

    M° Bourse ou Grands Boulevards

    Samedi 21 novembre 2015 - 14 h 00 - 19 h 00

    PAF : 10€ (tarif normal) 5€ (tarif lycées, étudiants et chômeurs)

    Inscription : contact@actionfrancaise.net

    Après le colloque les participants sont cordialement invités à un buffet dînatoire dans les locaux de l’Action française, en présence des cadres et des militants du mouvement !

    Rendez-vous dès 19:30 au 10, rue Croix des Petits Champs, dans le 1er arrondissement, au métro Palais Royal - Musée du Louvre. P.A.F. : 6 euros en cas de réservation avant le 16 novembre, à contact@actionfrancaise.net ; 10 euros sur place.

    Lafautearousseau conseille à ses lecteurs de réserver leur après-midi du samedi 21 novembre, de participer, de partager l'information autour de soi ! 

     

  • Sur le site officiel de l'Action française, le cabri à scooter, l’éditorial de François Marcilhac.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    L’article 21 de la Consti­tu­tion est pour­tant clair : « Le Pre­mier ministre dirige l’ac­tion du Gou­ver­ne­ment », lequel — article 20 — « déter­mine et conduit la poli­tique de la Nation ». Le moins qu’on puisse dire est que Jean Cas­tex n’aura pas fait long­temps illu­sion et qu’il finit de dis­cré­di­ter une fonc­tion à laquelle Sar­ko­zy, trai­tant Fillon comme un vul­gaire col­la­bo­ra­teur, avait déjà por­té un coup cer­tain.

    françois marcilhac.jpgMais c’est sous Hol­lande, puis sous Macron que la fonc­tion de Pre­mier ministre a fini de perdre toute cré­di­bi­li­té et, sur­tout, toute digni­té, ni Ayrault, ni Valls, ni Phi­lippe, ni Cas­tex ne réus­sis­sant à impo­ser aux membres du gou­ver­ne­ment la cohé­sion néces­saire pour, pré­ci­sé­ment, déter­mi­ner et conduire la poli­tique de la Nation.

    UN PREMIER MINISTRE DISCRÉDITÉ

    Il est vrai que, la pré­si­den­tia­li­sa­tion du régime aidant, le gou­ver­ne­ment ne déter­mine et ne conduit plus rien, ou presque. Mais il faut au moins sau­ver les appa­rences et ne pas appa­raître comme un gen­til direc­teur d’école sans auto­ri­té, inca­pable de sif­fler la fin de la récréa­tion. Or Jean Cas­tex, que l’histoire de France a déjà oublié, s’est mon­tré inca­pable de diri­ger l’action du gou­ver­ne­ment en assu­rant sa cohé­sion sur un point impor­tant, pri­mor­dial même : les poli­tiques pénale et de sécu­ri­té, qui vont de pair, Dar­ma­nin et Dupond-Moret­ti se cha­maillant par médias inter­po­sés à pro­pos d’un éven­tuel « ensau­va­ge­ment » de la socié­té, sur lequel le pays légal est bien le seul encore à s’interroger, le pays réel le subis­sant tous les jours. 

    Macron étant, mani­fes­te­ment, le seul auteur de ce gou­ver­ne­ment, il est vrai que Cas­tex a trou­vé dans son trous­seau de pre­mier ministre, en appli­ca­tion du « en même temps », à deux postes com­plé­men­taires, deux ministres aux sen­ti­ments oppo­sés : un sar­ko­zyste à l’intérieur et, à la jus­tice, un avo­cat média­tique de gauche pro­mou­vant le scan­dale, droit-de‑l’hommiste, immi­gra­tion­niste et adver­saire rabique du Ras­sem­ble­ment natio­nal qu’il sou­hai­tait, il y a peu encore, faire inter­dire.

    DARMANIN, DUPOND-MORETTI : DEUX MINISTRES DE LA PAROLE ?

    Sont-ils, pour autant, si étran­gers l’un à l’autre que cela ? L’un et l’autre ins­tru­men­ta­lisent une ori­gine modeste (leur mère femme de ménage) et immi­grée : Dupond-Moret­ti a la double natio­na­li­té ita­lienne et fran­çaise, tan­dis que Dar­ma­nin, le jour de sa pas­sa­tion de pou­voir avec Cas­ta­ner, traite d’immigré son grand-père, dont il porte en second le pré­nom (Mous­sa), alors qu’il s’agit d’un patriote fran­çais musul­man, ancien tirailleur algé­rien et résis­tant dans les FFI. Mais il faut bien don­ner des gages à la gauche immi­gra­tion­niste. L’un et l’autre, éga­le­ment, ont été ins­truits dans des col­lèges reli­gieux — comme Fran­çois­Ruf­fin de la France insou­mise, comme Macron, comme Cas­tex, comme tant d’autres du pays légal, ce qui inter­roge sur la faillite de l’enseignement catho­lique. Mais sur­tout, l’un et l’autre rem­plissent un minis­tère de la parole et, sur ce point, Dupond-Moret­ti a une lon­gueur d’avance : pour la simple et unique rai­son que la parole est le domaine propre de l’avocat, de la jus­tice et du droit, où elle com­mande l’action, voire est action — elle est alors per­for­ma­tive, dit-on en lan­gage savant —, quand elle ne devrait faire qu’accompagner l’action dans le domaine de la sécu­ri­té. Bref, même en se conten­tant de par­ler, Dupond-Moret­ti naguère avo­cat, aujourd’hui ministre de la jus­tice, agit ; en se conten­tant de par­ler, Dar­ma­nin se ridi­cu­lise. 

    C’est par la parole, en effet — une « preuve » elle-même devant par­ler — que l’avocat de la défense, mais aus­si celui de l’accusation ou le repré­sen­tant du minis­tère public agissent pour déter­mi­ner l’innocence ou la culpa­bi­li­té d’un accu­sé que la déli­bé­ra­tion des jurés  (la parole encore) condui­ra à acquit­ter ou à condam­ner. L’art que les sophistes ont ensei­gné dès l’antiquité ne devant périr qu’avec l’homme, il suf­fit que la per­sua­sion épaule le men­songe pour que Socrate soit cou­pable ; ou pour qu’un ministre de la jus­tice déter­mine et conduise une poli­tique pénale fai­sant de chaque cri­mi­nel une vic­time de la socié­té ; ou, encore, ouvre les fron­tières à un bateau de migrants considérés comme autant de « réfu­giés », considérés eux-mêmes comme autant de chances pour la France — et on peut déjà être cer­tain du laxisme de Dupond-Moret­ti en ces deux matières. De même, il suf­fit que la per­sua­sion épaule le men­songe pour que le ministre de la jus­tice, garde des sceaux, avec une majo­ri­té com­plice, décide que deux per­sonnes de même sexe peuvent se marier, qu’un enfant deux mères, mais pas de père, ou deux pères, mais pas de mère, ou que la mise à mort d’un foe­tus par­fai­te­ment viable la veille de l’accouchement n’est pas un infan­ti­cide…  Tout cela s’appelle le règne du sophisme. Dupond-Moret­ti marche dans les traces de Tau­bi­ra.

    CYNISME CONTRE AUTISME IDÉOLOGIQUE

    Oui, en matière de jus­tice et de droit, la parole com­mande l’action, voire est action.  Mal­heu­reu­se­ment — ou heu­reu­se­ment —, il n’en est pas de même en matière de sécu­ri­té, et ce qui a été per­du, par lâche­té et sou­ci éco­no­mique à courte vue depuis plu­sieurs décen­nies, ne sau­rait être rat­tra­pé parce que Dar­ma­nin saute comme un cabri en répé­tant « Ensau­va­ge­ment ! », « Ensau­va­ge­ment ! ». On mesure évi­dem­ment à quel point, chez Dupond-Moret­ti, l’idéologie a chas­sé toute luci­di­té, voire tout bon sens, quand il ose sou­te­nir : « L’ensauvagement, c’est un mot qui déve­loppe le sen­ti­ment d’insécurité. Pire que l’insécurité, il y a le sen­ti­ment d’insécurité. » On a peine à croire qu’un ministre de la jus­tice ait pu pro­non­cer de telles paroles, ne dénon­çant en même temps, dans le viol par un réci­di­viste, sui­vi de meurtre, d’une jeune fille à Nantes, qu’une « sur­en­chère popu­liste » (sur Europe 1, le 1er sep­tembre der­nier). Il y a donc pire, pour notre ministre de la jus­tice, que le cadavre de cette jeune fille vio­lée et assas­si­née : la peur d’autres jeunes filles de subir le même sort de la part d’un réci­di­viste ! Le « popu­lisme » pire que le viol et le meurtre : Dupond-Moret­ti n’est pas seule­ment décon­nec­té de toute réa­li­té, en ne voyant dans l’insécurité qu’un sen­ti­ment dan­ge­reux, et non une réa­li­té vécue au quo­ti­dien par nos com­pa­triotes : l’idéologie a mani­fes­te­ment étouf­fé en lui tout sen­ti­ment humain.

    Tou­te­fois, com­ment prendre le par­ti de Dar­ma­nin, lorsque, dis­ciple d’un Sar­ko­zy qui a abo­li la « double peine », sup­pri­mé les ren­sei­gne­ments géné­raux et pra­ti­qué une poli­tique immi­gra­tion­niste for­ce­née — on en mesure les consé­quences alors que s’ouvre le pro­cès des atten­tats isla­miques de jan­vier 2015 —, il sait très bien — en aurait-il le désir — qu’il n’aura pas les moyens de déter­mi­ner et de conduire une poli­tique de sécu­ri­té qui impli­que­rait à la fois des réformes légis­la­tives cou­ra­geuses, néces­si­tant pour cer­taines de pas­ser outre le Conseil consti­tu­tion­nel en deman­dant direc­te­ment son avis au peuple, et des moyens impor­tants tant en hommes qu’en maté­riels ? Bref une volon­té poli­tique qui, pour exis­ter, devra s’inscrire dans l’action et le dur. Ou la parole ne suf­fi­ra pas à faire adve­nir davan­tage de sécu­ri­té, alors qu’elle peut suf­fire à l’augmenter. Alors, tout aus­si cynique que son col­lègue de la jus­tice est enfer­mé dans son autisme idéo­lo­gique, il mul­ti­plie les décla­ra­tions mais, lui, au risque de se ridi­cu­li­ser, ordon­nant et média­ti­sant des actions qui se tra­duisent, comme à Gre­noble, par la confis­ca­tion de deux scoo­ters… Qui, de nos deux ministres, méprise le plus un peuple dont ils se pré­tendent issus ? 

    En Macro­nie, Dar­ma­nin et Dupond-Moret­ti se cha­maillent dans les médias, pour trom­per l’électorat de droite, mais ne s’opposent pas. Ils se com­plètent. Le pays légal, aidé des médias offi­ciels, en par­lant sans cesse de sen­ti­ment d’insécurité, ne cherche rien d’autre qu’à déréa­li­ser le réel, à convaincre ces Fran­çais-qui-ne-sont-rien que le réel qu’il subisse— |‘insé­cu­ri­té, la misère, la pré­ca­ri­té — n’est qu’un res­sen­ti qu’il s’agit de trai­ter, mais en eux, comme une mala­die. Dar­ma­nin, au bout du compte, aura néces­sai­re­ment fait recu­ler l’insécurité puisque son col­lègue Dupond-Moret­ti aura convain­cu les gogos que la réa­li­té de celle-ci n’est en fait qu’un dan­ge­reux sen­ti­ment popu­liste — le pire de tout ! Une autre épi­dé­mie, à éra­di­quer, grâce à un masque por­té, celui-là sur les yeux. Cha­cun fait le job, comme on dit aujourd’hui, aux dépens de ces Fran­çais modestes dont ils osent pour­tant se récla­mer : déter­mi­ner et conduire la poli­tique du pire, à savoir la réélec­tion de Macron. 

    Fran­çois Mar­cil­hac

  • Action française Ile de France : Résistance Bioéthique.

    Hier soir de nombreux jeunes parisiens se sont rassemblés spontanément à l'appel du collectif Résistant Bioéthique, pour marquer leur opposition à la loi autorisant la PMA et la GPA.

    Nos militants, mobilisés depuis toujours sur ces questions éthiques, étaient présents en nombre.

    Les forces de l'ordre du système républicain ont durement réprimé ce rassemblement pacifique.

    Face à la destruction de la Famille, cellule de base de la Nation, rejoins-nous !

  • Sur la page facebook Action française / Restauration nationale

    « "Populisme" sert à désigner ce que veut le peuple, sans l'aide des intellectuels de gauche pour le définir. » Roger Scruton
    #Grece
    #IStandWithGreece
    #JeSuisGrec