CAMP MAXIME RÉAL DEL SARTE UNIVERSITÉ D'ÉTÉ D'ACTION FRANÇAISE
La Restauration nationale -10, rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris
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La Restauration nationale -10, rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris
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Une sympathique façon de présenter le Camp Maxime Real del Sarte et de saluer son ouverture, aujourd'hui.
Les militantes de l'AF Provence donnent leurs impressions sur le CMRDS - Université d'été d'Action Française de l'année dernière.
Rendez-vous du 20 au 27 aout pour l'édition 2017 !
Le vendredi 15 septembre dernier, à La Bastide (Aix-en-Provence), les militants de l'Action française Provence se sont réunis afin de préparer ensemble l'année à venir.
N'hésitez pas à aimer la page de La Bastide pour suivre son actualité ! •
Barbentane 1928, un groupe de Camelots du Roi
Un lecteur et ami - de la génération qui monte à l'Action Française - nous a transmis les quatre photos ici mises en ligne. Il faut l'en remercier.
On voudra bien se figurer que ces images ont quelques 90 ans. Presque un siècle. D'où leur aspect . Sur les photos de foule - immense - on devine, plus qu'on ne voit.
Toutefois, les rassemblements mémorables de Barbentane, Roquemartine, Saint-Martin de Crau, Montmajour, Les Baux de Provence, sont constitutifs de l'histoire et de la mémoire du royalisme français, qui se confondent d'ailleurs presque intégralement avec celles de l'Action française.
La première grande manifestation de Barbentane date de 1927. S'y était rassemblés 30 000 royalistes. Ce nombre n'a été supérieur qu'au Mont des Alouettes, en Vendée, en 1926, avec 60 000 participants venus écouter - notamment - Léon Daudet ... Mais des rassemblements royalistes, en Provence spécialement, ont jalonné tout le XXe siècle. Et le début de celui-ci, aux Baux de Provence.
Il y a, dans ce blog, de nombreuses traces éparses de ces moments d'histoire.
Sur les rassemblements de Montmajour, Saint-Martin de Crau (1972), et Les Baux de Provence, on consultera (lien ci-dessous) notre album L'aventure des rassemblements royalistes de Provence. •
Album L'aventure des rassemblements royalistes de Provence
Album Maîtres et témoins - Léon Daudet voir 1927 : 30.000 personnes à Barbentane
Exception aux photos précédentes : Montmajour en 1969
Depuis plus d’un siècle, l’Action Française rend hommage au sens politique de Jeanne d’Arc.
De 1909 à 1912, les étudiants, ligueurs et camelots d’AF paieront au prix de 10 000 jours de prison l’autorisation de manifester cette fidélité.
Maurice Barrès fait voter en 1920 la loi instituant la Fête Nationale de Jeanne d’Arc, le deuxième dimanche de mai.
L’Eglise canonisera cette même année Jeanne d’Arc.
Le centenaire de la fête officielle de Jeanne d’Arc tombe cette année le dimanche 9 mai. Le confinement, dû au Covid 19, empêchera que nous puissions célébrer l’héroïne nationale comme chaque année.
Le cortège traditionnel 2020 est donc annulé.
Nous invitons néanmoins les Français qui le pourront à aller fleurir individuellement les statues, le 9 mai prochain, de celle qui incarne le redressement national. En date du 30 mai, jour de la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, les sections d’Action Française sont invitées à déposer des gerbes de fleurs devant les monuments de leurs villes.
Vive Jeanne d’Arc ! Vive la France !
François Bel-Ker
Voilà que la police fait encore preuve d'un zèle étonnant contre ceux qui partagent ses maux.
L'Etat gaze les pompiers, au lieu d'aller gazer ceux qui ont fait que les pompiers se retrouvent face à des policiers.
Avec une telle schizophrénie, il est normal que les policiers continuent à se tirer des balles, à défaut de les tirer contre ceux qui les poussent à un tel acte.
Si la police, épuisée, humiliée, trahie, infiltrée, se décide enfin à la désobéissance, les Macron, Bergé, Schiappa, Castaner, Philippe et autre vermine illégitime n'auront plus aucune autorité concrète.
Et ce n'est pas l'armée, dans sa passivité, qui ira tirer sur la police.
Il appartient à la police de bousculer le cours de l'histoire et de faire tomber ce gouvernement de fou-furieux.
Et dans un élan patriotique - peut-on l'espérer ? - faire tomber ce régime infâme.
Chaque année, depuis près d’un siècle, l’Action Française rend hommage à celle qui, a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
Les patriotes honoreront la Sainte de la Patrie, ce 8 mai, Fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme français, qui fut imposée à la République par les Camelots du roi en 1920.
Nous serons nombreux ce 8 MAI 2016 à 10h place de l’Opéra - 75009 Paris. •
Bande-annonce
Repris du site Action française
Chaque année, depuis près d’un siècle, l’Action Française rend hommage à celle qui, a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
Les patriotes honoreront la Sainte de la Patrie, ce 8 mai, Fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme français, qui fut imposée à la République par les Camelots du roi en 1920.
Nous serons nombreux ce 8 MAI 2016 à 10h place de l’Opéra - 75009 Paris. •
Bande-annonce
Repris du site Action française
HOMMAGE !
Lors de la fête de la Saint-Michel, les militants de L'Action Française Chalon-Sur-Saône ont rendu hommage à Laurent Peyrerol, ancien président de la section Chalonnaise de l'AF, décédé le 19 septembre 1967.
Laurent Peyrerol avait placé la section sous le vocable de Saint-Michel. Chaque année, le dernier dimanche de septembre il organisait la Saint-Michel dans un petit village de la Côte Chalonnaise. La Saint Michel c'était une messe, un défilé de l'église au monument aux morts, un discours, un apéritif organisé par Madame Peyrerol dans la cave de sa maison, après quoi la matinée se terminait par un banquet dans un restaurant.
Laurent Peyrerol avait su faire de ce moment une tradition ou se réunissaient une soixantaine de participants.
En recevant la liste des interventions prévues pour « Maurras soixante ans après » il m’a semblé que les principaux thèmes seront éclairés par plus doctes que moi et que, s’il reste quelque chose à dire, c’est peut-être sur l’Homme - Maurras que j’ai approché à une cruciale époque de son existence où tout ce qu’il avait bâti durant sa vaillante jeunesse et sa maturité risquait de s’effondrer. En politique il y a ceux qui assument au péril de leurs vies et ceux qui prennent la fuite. En 1940 Maurras misa sur une politique à grands risques qu’il soutint jusqu’à la dernière heure.
A Lyon où on m’avait démobilisé en 1942, j’ai vu un Maurras se battre sur tous les terrains même les plus dangereux, pour sauver ce qui pouvait encore l’être dans des temps confus. Pied à pied, il a défendu un gouvernement dont il était loin de toujours partager les sentiments politiques, mais il n’en était pas d’autre pour lui si enraciné dans cette terre de France qu’il aimait au-dessus de tout. Nous savons ce que, des années après, le slogan de l’Action Française pouvait présenter d’ambiguïté : « La France, la France seule », mais c’était la mise en garde contre les concessions et les perches tendues par l’ennemi installé au coeur même du pays vaincu.
Ces deux années passées près de Maurras je les considère encore, soixante-dix ans après, comme les plus riches et les plus passionnantes de ma vie. J’étais là, comme dans une citadelle dont la garnison ne se rendrait jamais et notre commandant en chef, avant de tirer le canon sur les hérétiques, arrêtait un instant la bataille pour se rire des mauvais poètes ou se griser de Racine et réciter un poème qu’il venait de composer.
Dans les derniers mois, après les virgulages des dépêches du matin à la rédaction du journal, je suis souvent allé chercher moi même son article rue Franklin dans un modeste logis horriblement meublé mais où une gouvernante montrait assez d’autorité pour veiller un peu sur lui. Elle tirait les rideaux de sa chambre pour y laisser entrer le jour et s’en allait discrètement, me laissant seul avec lui qui avait, selon son habitude, travaillé jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Dormant au fond d’une alcôve, il fallait habituer mes yeux pour découvrir, dans le fouillis des couvertures et de l’édredon, son mince visage triangulaire si beau dans sa jeunesse et maintenant creusé par l’âge, les veilles et les brûlants soucis de la vie. Il dormait sur le dos en paix sans un tressaillement, les mains à plat sur le drap, la chemise de nuit au veston rouge boutonné sur son cou impérieux.
Il m’est arrivé de rester ainsi un moment sans oser le réveiller quand l’actualité ne pressait pas. Son éditorial était prêt sur la table devant la fenêtre, un vingtaine de pages, vraiment difficiles à lire, arrachées à un cahier d’écolier parcouru d’une écriture quasi illisible. Au bout d’un moment je touchais sa main et il se réveillait d’un coup comme ces dormeurs sans rêves qui retournent à la réalité. Nous parlions de grands tout(s) et de petits rien, il jetait un coup d’oeil sur l’édition du matin, corrigeait un article pour l’édition de l’après-midi. Je me demandais quelles forces transcendantes habitaient cet homme, en apparence grêle – je dis, « en apparence » puisqu’il s’est battu je ne sais combien de fois en duel, en passant sans une faiblesse les jours les plus sombres de sa vie et renaissant de cendres comme le Phénix. A l’Académie, ne participant pas aux débats intérieurs et au travail du dictionnaire, il a peu marqué. Son successeur fut le Duc de Lévis-Mirepoix qui a écrit sur la vie singulière et en somme assez tragique de Charles Maurras ces lignes que je veux citer : « Il connut sans fléchir les pires vicissitudes et la plus cruelle de toutes. Un nom vient naturellement à mes lèvres. Il eut à subir comme Socrate la colère de la cité.
Sans sortir, messieurs, de la sérénité qui s’impose en ce lieu sans se mêler aux luttes intestines au-devant lesquelles il s’est lui-même toujours jeté, on ne pourrait loyalement évoquer la mémoire de cet homme sans apercevoir au-dessus de tous ces tumultes son brûlant civisme, son indéfectible amour de la patrie. »
Michel Déon, de l’Académie française
Photo d'illustration © Maxppp - Christophe Petit-Tesson
Pour la dixième année consécutive, 250 militants de l'Action Française, un mouvement d'extrême-droite, se réunissent au château d'Ailly à Parigny, juste à côté de Roanne. Brigitte Dumoulin, conseillère d'opposition PS à la mairie de Roanne, s'indigne de la tenue de ce camp d'été.
250 militants de l'Action Française ont posé leur valise au château d'Ailly à Parigny, pour une semaine. Tous sont présents pour le camp d'été du mouvement d'extrême-droite.
Brigitte Dumoulin redoute que le mouvement ne gagne du terrain dans le Roannais
Cela a directement fait réagir Brigitte Dumoulin, conseillère d'opposition à la mairie de Roanne et élue au conseil départemental de la Loire. Elle s'insurge et s'inquiète que les militants de l'Action Française ne fasse du prosélytisme dans la région : _"Il est certain qu'un mouvement présent sur un territoire fasse parler de lui". _L'année dernière, les militants de l'Action Française avaient fait une opération de distribution de tracts au contact des habitants de Roanne dans les allées du marché : "Ils ont laissé leurs traces dans le centre-ville en collant des affiches à caractère discriminatoire sur le mobilier urbain", se remémore Brigitte Dumoulin.
"Pas de volonté de s'étendre dans le Roannais" selon l'Action Française
"Il n'y a pas de volonté de s'étendre dans le Roannais. Il se trouve que c'est le cadre de notre camp d'été depuis quelques temps", répond Adrien Molin, un militant qui se rend pour la huitième fois à Parigny. "Il y avait eu effectivement une vente de notre journal, l'année dernière, sur le marché qui s'était bien passée. Les affiches sont une forme d'expression : il y a énormément de mouvements qui le font comme LREM et LFI. Je ne trouve pas que ce soit une attaque très intéressante", ajoute-t-il.
De son côté, le propriétaire du château, Alec de Brosse, n'y voit pas d'inconvénient : "Ce sont ni des fachos, ni des nazis. Je suis le propriétaire. Ils me contactent, me demandent si le château est disponible, réservent et règlent tout à fait normalement. Je suis ravi de leur louer le château, ça me fait un client en plus".
Pour rappel, le château d'Ailly avait aussi accueilli la présentation des têtes de liste du Front National de chaque département, pour les élections régionales de 2015.
Selon la regrettable tradition républicaine, une tradition toutefois récente, les élections municipales seront encore placées sous le signe des luttes partisanes et nationales.
Depuis plusieurs années, un processus de gentrification s'est accéléré à Bordeaux, transformant peu à peu la Belle Endormie en un 21ème arrondissement parisien.
En outre, a l'instar des autres métropoles, Bordeaux est touchée par l'insécurité, comme en témoigne le meurtre commis en plein centre-ville, place Saint-Projet, cet automne.
Parmi les neuf listes, plusieurs propositions méritent d'être soutenues et développées. Nous retenons ces trois grands axes : la démétropolisation dans une logique localiste ; le recours au référendum d'initiative locale ; le soutien des résidents, des artisans et des commerçants de l'hyper-centre.
Nous appelons donc à soutenir les deux listes suivantes : le réveil bordelais et le temps des Bordelais.
Alors que notre pays est secoué depuis plus d'un an par un mouvement social de grande envergure et décentralisateur, il est plus que temps de revoir à la hausse les moyens d'action et les responsabilités des municipalités. Seul un pouvoir qui saura garder « l'ordre en haut et les libertés en bas », permettra d'obtenir cet équilibre.
La section bordelaise de l'Action française
Nous revenons sur ces deux journées, importantes pour la France et, en particulier pour l'Action française.
Pour la France, Jeanne d'Arc est un symbole du salut national aux heures graves. Nous y sommes, évidemment. Pour nous, elle montre aussi la voie du redressement national et sa condition première qui fut, de son temps, le rétablissement de la légitimité politique. La légitimité monarchique, qui peut être aussi un recours pour notre temps de crise, aux lendemains très incertains. Le deuxième dimanche de mai est une fête nationale, depuis 1920.
Pour l'Action française, la fête de Jeanne d'Arc est aussi l'occasion d'exposer ses idées, d'en débattre, de manifester sa présence. C'est ce qu'elle a fait cette année avec intelligence et avec un certain éclat, en organisant un colloque dont toute la presse a parlé, et qui posait clairement la question même du régime : Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? Le lendemain le cortège traditionnel, surtout composé d'une jeunesse ardente et nombreuse, manifestait encore le patriotisme et la motivation des participants.
Vous pourrez trouver plus loin la vidéo intégrale du colloque du 7 mai et une courte vidéo évocation vidéo du cortège du dimanche 8 mai de l'Opéra à la place des Pyramides. •
Chaque année depuis plus d’un siècle, l’Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
La VIDÉO INTÉGRALE du Colloque Je suis royaliste, pourquoi pas vous ?
Voici la vidéo intégrale du colloque du samedi 7 mai 2016, Je suis royaliste, pourquoi pas vous ?
Il est possible que vous constatiez une certaine lenteur dans le chargement, quelques soucis techniques ayant été à déplorer au moment de l’enregistrement. Nous nous en excusons par avance.
(retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)
À un jours près, on est à six mois, tout juste, du "6 février"...
Il fut impossible à L'Action française de rendre compte dès le lendemain, lundi 6, de cette "splendide manifestation" (on verra plus bas pourquoi...). Elle ne fit donc paraître, ce jour-là, que le communiqué suivant, en "Une" tout de même, sur quasiment toute la cinquième colonne :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765688w/f1.item.zoom)
Après ce compte-rendu "raté" du lendemain, voici donc, maintenant la "Une" du Mardi 7 août 1934, qui donne beaucoup plus de précisions concernant cette "splendide manifestation" du Dimanche, et donne la raison de ce "ratage", involontaire de notre part...
On lit, dans cette "Une" du 7 :
"(de notre correspondant particulier - Roquemartine, 5 août) Dans notre numéro de lundi, grâce à la mauvaise volonté des services postaux, qu'administre l'ineffable M. Mallarmé, nous n'avons donné qu'un aperçu de la splendide manifestation qui aura dans le Midi le plus grand retentissement. Voici le compte-rendu des discours"...
Ce compte-rendu complet est évidemment en page une, occupant le bas des deux colonnes centrales et l'intégralité de la colonne cinq...
:https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7656898/f1.image.zoom)
• En bas des colonnes trois et quatre, c'est tout naturellement le Commandant Dromard ("Président de la fédération provençale, qui préside la réunion) qui prend la parole en premier. "Au nom des Blancs de Provence, des paysans dont je suis fier de faire partie" -dit-il - Dromard remercie les 75 sections de l'URP (alors appelée 'fédération"); adresse la bienvenue au délégué du Duc de Guise et aux deux représentants des Jeunesses patriotes et de Solidarité française...
• puis c'est le discours de Maurras, "accueilli par une longue ovation... un admirable discours ordonné et simple, d'une dialectique claire et saisissante..."
...Et, sur l'intégralité de la colonne cinq, on a d'abord la fin du compte-rendu du discours de Maurras :
• ensuite, Maxime Réal del Sarte, "le chef magnifique des Camelots du Roi" apprend aux participants que "sur la demande expresse de Mme la maréchale Lyautey, ce sont des Camelots du Roi et eux seuls qui ont monté la garde autour du Maréchal la nuit où son auguste dépouille fut exposée dans la chapelle de Nancy..." :
• puis vient Marie de Roux, "le grand orateur", "très applaudi") :
• ensuite arrive Léon Daudet : "C'est une véritable tempête que soulève Léon Daudet dès ses premiers mots..." :
• après Daudet, il est donné lecture de "l'adresse au Prince" :
Détail amusant, pour les militants d'aujourd'hui : il y avait déjà, à l'époque, de "faux antifas /vrais terroristes" : le compte-rendu de la réunion se conclut en effet ainsi : "Ajoutons que le Front commun, qui avait couvert d'affiches la région, pour annoncer son intervention, s'est contenté de se réunir à plus de 2 kilomètres de Roquemartine pour chanter l'Internationale. Les deux centaines d' "antifascistes" qui avaient répondu à l'appel ne furent guère courageux; ils furent, en tout cas, fort prudents. P.G."
• enfin, un court communiqué du Commandant Dromard, remerciant ceux qui devaient l'être, clôture ce compte-rendu...
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(tiré de notre Éphémeride du 5 août)
1934 : Rassemblement royaliste de Roquemartine
Plus de 20.000 personnes se réunirent ce jour-là dans la propriété du marquis de Bonnecorse, dans la commune de Mollégès, entre Cavaillon et Saint Rémy de Provence.
En réalité, il y eut plusieurs Rassemblements à Roquemartine, pendant plusieurs années successives, mais il n'existe de document filmé que pour celui-ci (du moins, et pour l'instant, à notre connaissance). Et les images de ce rare document ne sont pas celles du Rassemblement de 34, lequel, à un jour près, eut lieu exactement six mois après... le "6 février"...
Sur ce court document d'époque, on voit d'abord Charles Maurras dédicaçant un livre, puis la caméra fait un balayage sur la foule.
Le premier orateur apparaissant dans ce film, malheureusement muet, est Gaston Clavel, agriculteur, président de la section d'Action française de Mollégès.
Sur la tribune surmontée de l'inscription Vive le roi, viennent ensuite André Vincent, avocat de Montpellier, puis, c'est le tour de Henri Lavalade, cheminot, secrétaire général de la Fédération provençale des Sections d'Action Française, fondée en 1925, puis président de la fédération du Vaucluse en 1933; enfin, Joseph Delest, gérant du quotidien L'Action Française.
Les dernières images, comme au tout début, montrent Charles Maurras, cette fois à la tribune...
Dans notre Catégorie "Grandes "Unes" de L'Action française", voir : "Grandes "Une" de L'Action française : 5 Août 1934, la "splendide manifestation" du Rassemblement royaliste de Roquemartine..."
Ce fut une constante de l'Action française que d'organiser des Rassemblement royalistes : le plus célèbre et le plus important d'entre eux fut, sans conteste, le Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes, en 1926, en Vendée.
Cependant, c'est en Provence que cette pratique devait rencontrer le plus grand succès, au point de devenir presque une véritable institution, avec les Rassemblements royalistes de Roquemartine et de Barbentane (voir l'Éphéméride du 29 mai).
A partir de 1969, cette grande tradition fut reprise, pendant près de trente ans, quasiment sans interruption, par la Fédération royaliste provençale (voir l'Éphéméride du 8 juin)...
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