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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • « Une » ministre de l'Inculture et/ou de l'Ignorance crasse, à « remercier » de toute urgence...

     

    Mur-bleu gds.jpg« Pour monter au cocotier, il faut avoir le c... propre », dit le proverbe; une autre maxime, plus policée, dit qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Bref, que l'on choisisse l'une ou l'autre de ces formules, elles s'appliquent parfaitement à notre ministre de la des-Education nationale, qui rajoute à son ignorance crasse une suffisance, une morgue, une arrogance qui ne rendent que plus grotesque son inculture abyssale. Il suffisait de voir sa moue, le dédain et le mépris qu'elle affichait vis-à-vis de Nicolas Sarkozy lorsqu'elle déclara ceci, qui restera dans les annales :

    « La ministre de l'Éducation que je suis connaît parfaitement les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : "Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois."»

    Sauf que Le Tour de la France par deux enfants (notre ignare de service a oublié l'article !), n'a pas été écrit par Ernest Lavisse mais par Augustine Fouillée (pseudonyme : « G. Bruno »). Et il fut surtout utilisé comme manuel d'apprentissage de la lecture, employé pour les élèves du cours moyen des écoles, et appelé aussi, par les maîtres d'école, « Livre de lecture courante »...

    N'en jetons plus : on en a viré pour moins que ça ! Alors, qu'est-ce qu'on attend ? 

  • Réédition contextualisée de ”Mein Kampf” ? Oui, bien sûr ! Il ne manque que la dédicace...

     
     
    Le sacrifice d'un million et demi de jeunes Français... pour que le Système, la République idéologique nous "donne" Hitler, vingt ans plus tard !

    Voici une proposition de dédicace, par lafautearousseau :

    À Georges Clemenceau.

    En refusant de démembrer l'Allemagne, comme le demandaient l'Action française et les Patriotes de tous bords - alors qu'il a démembré l'Autriche-Hongrie - il nous a "donné" Hitler, vingt ans plus tard, comme l'avait prévu Jacques Bainville.

    Le sacrifice d'un million et demi de jeunes Français a ainsi été stérilisé par la République idéologique, le Pays légal, le Système dont Clemenceau était le chef.

    Hitler ? Mein Kampf ?

    Clemenceau et le Système responsables et coupables !

  • Mourir en République, par Hilaire de Crémiers.

    La République chevauche avec la mort. Aujourd’hui, c’est une course éperdue.

    L’urgence sanitaire est de nouveau à l’ordre du jour. Elle devient la règle suprême du civisme républicain. Ainsi en a décidé le président de la République. De conseils de défense en conseils de défense, déclinés sous toutes les formes et tenus à quelques dizaines de mètres sous terre à l’Elysée dans le PC « Jupiter », où Macron se plaît à jouer au chef de guerre en y convoquant qui bon lui semble sous le strict impératif du secret-défense, sont élaborées dans la plus grande discrétion les stratégies diverses de la présidence de la République dans tous les domaines, sécurité, terrorisme, santé, économie, éducation, défense.

    Pour tout esprit sensé, il y a quelque chose de psychologiquement inquiétant dans un tel comportement. Il est vrai que Macron s’est constitué un tel conseil de ministres et de sous-ministres en vue de sa réélection – unique raison d’être de ce caravansérail – que les réunions gouvernementales ne sont plus des outils de commandement. D’où sa prédilection pour ce mode de décision. Là il est le chef ; et il veut être sûr d’être le chef et le seul chef, ainsi qu’il l’avait déclaré sèchement au chef d’état major des Armées, Pierre de Villiers, tout de suite après son accession à la présidence.

    Une monocratie concentrée

    Une concentration de pouvoir s’effectue sur l’Elysée, déjà notoire sous les prédécesseurs, mais de plus en plus gravement et grotesquement accentuée, et qui rend l’administration du pays d’autant plus risquée et d’autant plus difficile, avec des à-coups insupportables. Macron croit ainsi se revêtir de l’autorité régalienne. Inutile de préciser qu’un roi, un vrai, n’agirait pas ainsi. Chez Macron, c’est un besoin ; il se veut Bonaparte ou de Gaulle ! L’adolescent prolongé qui a nécessairement des failles intimes en raison même de sa vie, mais qui se croit surdoué et s’imagine tout savoir avec des dossiers et des notes de service lus nocturnement, et alors même que son parcours prouve qu’il ne sait rien, car il n’a rien connu de la vraie vie, surjoue le commandement. Une sorte de compensation puérile. La Ve République le lui permet ; mais les institutions qu’il a, d’ailleurs, fortement modelées à sa guise, affaiblies et cassées en les parasitant et en les doublant systématiquement, sont désormais faussées et déséquilibrées, ce qui représente un danger majeur pour l’avenir. Et pour lui la menace continuelle d’un retournement tragique de situation, telle encore sa convention citoyenne qui maintenant lui demande des comptes, ce qui était à prévoir. Il y a du sabre de bois chez Macron, en politique intérieure et en politique extérieure. Le syndrome devient peu à peu une évidence et combien dangereuse, avec la perspective d’une fuite en avant irresponsable. Les Français éberlués le sentent confusément. C’est la dérive connue dès l’Antiquité et plus moderne que jamais des régimes républicains épuisés qui deviennent de plus en plus autocratiques et qui passent dans des mains de plus en plus prétentieuses et de plus en plus inexpérimentées.

    Et donc deux conseils de défense sanitaires, mardi 27 et mercredi 28 octobre ont défini la ligne stratégique qui doit être appliquée en France pour lutter contre la pandémie. C’est ainsi. Macron a expliqué sa décision le soir à la nation rassemblée pour l’écouter. Comprenons : les Français ne peuvent qu’adhérer à tant de raison éclairée et n’ont d’autre choix que de suivre. Le processus est des plus clairs. Le chef du gouvernement, le besogneux Castex, réduit au rôle de tâcheron, se trouve alors chargé, le jeudi et les jours suivants, de présenter aux assemblées les détails du plan et de l’expliciter point par point aux Français, aux familles, aux professions, aux administrations. C’est terrible. Pour certains, d’une cruauté mortelle. Qu’importe ! La loi s’impose à tous. Le reconfinement qui avait été écarté comme solution il y a encore deux mois, est de rigueur et c’est le monsieur « déconfinement » du mois de mai – si bien réussi ! – qui est chargé de reconfiner ! Des accommodements sont aménagés pour essayer de sauver un minimum de vie scolaire et d’activité économique. Première étape : jusqu’au 1er décembre avec réévaluation toutes les quinzaines.

    Il s’agit d’abord, est-il précisé, de briser l’avancée inexorable de la pandémie et tout faire pour sauver les fêtes de Noël. Ça, c’est la gentille intention ! L’État devra encore soutenir l’économie pour lui permettre de franchir de nouveau cette passe difficile. La France doit se rassembler et rester unie face à l’adversité. Chaque Français est appelé à remplir son devoir civique.

    Voilà, en gros, ce qu’a dit à la nation le chef de l’État. Le ton était celui de la gravité résolue avec ce je ne sais quoi de mécanique qui fait froid dans le dos. Comme il se façonne un personnage pour l’histoire et qu’il est loin d’être sot pour lui-même, il sait que les circonstances ne lui permettent plus d’erreur. Sa réélection en 2022 pourrait être en jeu, encore que le système français de l’élection présidentielle le protège encore et toujours, les analystes politiques le savent. Cependant, comme le prouvent les enquêtes d’opinions, tout désormais peut arriver. La popularité de Macron est définitivement cabossée. Elle n’a jamais vraiment existé et ne fut, comme l’émergence de son prétendu parti LaREM, qu’un artificiel montage de communication médiatique, d’habileté politicienne et de soutien financier, vraisemblablement énorme, comme pour Chirac, Balladur, Sarkozy, Hollande, afin d’éviter au régime une issue qui paraissait catastrophique. Ce qui est récurrent dans l’histoire républicaine.

    Le problème pour Macron et son équipe, c’est que, malgré leurs airs assurés, rien, en fait n’est sûr dans les mois qui viennent. Comme le notent les esprits perspicaces, et pas seulement dans l’opposition, la navigation du chef de l’exécutif et, sous ses ordres, de son pilote de Matignon, se fait à vue. Les décisions elles-mêmes ne sont pas claires et souvent contradictoires. Pourquoi les universités fermées, pas les lycées ? Pourquoi les supermarchés ouverts, pas les petits commerces où la contagion est moindre ? Pourquoi les transports et pas la rue ? Pourquoi telles usines, pas les artisans ? Pourquoi les cours de récréation et pas les réunions de famille ? Mille questions de ce genre qui enclencheront mille insatisfactions, des protestations, des refus. L’Éducation nationale, l’hôpital public et les services de santé vont souffrir particulièrement de cette cacophonie. L’État qui dirige tout, avec une fonction publique pléthorique et cependant de plus en plus insuffisante, ne commande concrètement plus rien. Comment vont réagir les professeurs ? Et les personnels de santé ? Ce qui double toutes les incertitudes. Cet État est, de plus, partisan : il ignore et méprise le privé, médecine, éducation, associations, culture, professions, métiers, propriétés. Il écrase tout sur son passage. Il ne connaît pas et rejette la France profonde.

    Alors il se retrouve seul à décider de tout avec ses propres experts enfermés dans leurs propres structures. Aucune prévision sérieuse ne peut sortir d’un tel système et c’est ce qui condamne Macron sous peu. De toute façon, il sera mis en difficulté. Et la difficulté peut susciter la violence. Il aurait fallu que la prévision fût antérieure à la crise elle-même. Oui, antérieure ! Ce qui est la marque d’un bon gouvernement. Ce qui est impossible dans notre régime républicain. Depuis fort longtemps. « Savoir pour prévoir afin de pourvoir » ; c’était une des formules du père du positivisme Auguste Comte, philosophe méconnu dont on ne retient que quelques folles visions d’une religion de l’Humanité, mais qui n’a cessé de critiquer la stupide philosophie révolutionnaire qui empêche de penser, et l’inconséquence des régimes démocratiques à la française qui égare l’esprit de décision.

    Imprévoyance et inconséquence

    Rien n’a été prévu ni avant ni après. Restent les rodomontades de la République. Les « il faut », « on doit » se multiplient sur toutes les ondes jusqu’au bout des boyaux de métro. Impossible de fuir la submersion sonore de la vigilance républicaine. « Tous ensemble, nous vaincrons ! » On connaît la chanson : sans doute comme en 1940 « parce que nous sommes les plus forts ». Les situations se ressemblent et préludent aux pires défaites. Les innombrables commentateurs devraient y réfléchir, plutôt que de bafouiller leurs indéfinis « moi, je pense que… »

    Car l’économie va chavirer. Le président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, et tous les responsables économiques le disent et poussent des cris d’alarme. La destruction est terrible, inimaginable, pire qu’en temps de guerre et conçue dans un plan inintelligible où la machine à compter s’emballe et jette la panique parmi les responsables. Le plan de relance ne pourra pas fonctionner dans un tel cadre. Il dépend en grande partie de l’Europe dont les États ont d’autres chats à fouetter. L’européisme macronien sera pris, encore une fois, à revers. Chaque pays pensera d’abord à soi. Les finances publiques ne se relèveront pas. Tous les budgets ne sont plus que des accumulations de déficits. Inutile de donner des chiffres qui s’aggravent tous les jours. Un rien désormais peut entraîner un effondrement généralisé, non seulement économique, non seulement financier, mais même monétaire, même bancaire, mais surtout social et, chez nous, national : un État, une administration paralysés.

    Pourtant, rien n’empêche Macron de faire la guerre. Pas seulement au covid. Au séparatisme ! Le séparatisme n’est rien d’autre que l’islamisme. Il l’a précisé ; il a parlé du terrorisme islamiste et de l’islamisme politique. Tout le monde a salué cette sortie de l’ambiguïté. L’assassinat tragique à Conflans-Sainte-Honorine du professeur Samuel Paty a ébranlé la France. Le ministre de l’Intérieur Darmanin donne de la voix et du tweet tous les jours. Les décisions tombent. Dissolution des associations ouvertement islamistes, fermeture de la mosquée de Pantin. Et, puis, quoi donc, après l’hommage funèbre à la Sorbonne du professeur décapité et, du coup, décoré de la légion d’honneur ? Eh bien, toute la question se cristallise sur les caricatures de Mahomet. Celles de Charlie Hebdo, évidemment. Voilà ces caricatures élevées au rang de symboles républicains par excellence. C’est le b-a-ba de l’éducation civique en France maintenant. Tous les enfants en France doivent être initiés. La rentrée à l’Éducation nationale ne saurait commencer que sur ce thème soigneusement préparé. De quoi s’agit-il ? De montrer « les couilles de Mahomet ». Il faut bien dire les choses comme elles sont, puisque personne ne le dit. Donc, les petites filles, les petits garçons, tous les Français de surcroît sont invités à contempler les couilles et le cul en étoile de Mahomet ! Là, dans cette contemplation, gît le fin du fin de la conscience républicaine.

    Vous n’avez pas le droit de trouver « ça » moche, de mauvais goût, vulgaire, ignoble. Il paraît que c’est de l’art, que, surtout, c’est la formule même de la liberté de pensée qui, elle-même, ne se concevrait que dans la liberté de blasphémer. Le président de la République l’a répété avec la plus extrême gravité : la République ne transigera pas avec ses valeurs ; le droit de blasphémer en est l’expression, la plus fondamentale. Cette phrase a été redite à l’envi par tous les ministres et tous les responsables politiques. C’est d’une infinie stupidité.

    Toute une politique : les couilles de Mahomet

    Que la République plastronne avec les couilles de Mahomet, soit, c’est de son niveau : la nullité totale de sa pensée, la dégueulasserie de ses conceptions. Mais la France ? Car, derrière cette imposture, se cache toujours le même désir. Luc Ferry l’a soufflé et bien d’autres encore : allons-y dans l’égalité des blasphèmes et affichons en tant que républicains tous les blasphèmes possibles sur Jésus et Marie. Quelle imbécillité ! Dans le pays des cathédrales ! Mais qui comprendra ? Qui nous respectera ? Qui s’en réjouira, en dehors de leur petite bande de jocrisses bien payés ? En vérité, c’est un désastre politique. Voilà qui va exciter les communautés et donc les communautarismes !

    La laïcité à la française, tu parles ! De quoi faire redoubler les attentats, comme il est évident avec la dernière actualité : Nice, et bien d’autres, ailleurs. Ils donnent toutes les armes aux islamistes ; ils abandonnent la France et les Français. Leur énergie n’est que du toc. Ah, ils prétendent rallier à leur République des musulmans fidèles. Que les musulmans prennent garde : il n’y a rien de tel en République que les serments pour lâcher les gens qui lui font confiance. Plus elle donne sa parole, plus elle la trahit. Les harkis en savent quelque chose et les Afghans qui nous ont fait confiance, pareillement, et déjà, dès maintenant, dans les cités ceux qui croient encore dans l’ordre français. Effroyables déconvenues ! Et pendant de temps-là dans les micros officiels les discours se poursuivent et dans les salons de la République le petit monde républicain se congratule. Sinistres personnages !

    Et ils en font une politique extérieure, la seule politique étrangère de la France, livrant encore ici des armes de propagande redoutables à nos ennemis et éloignant nos possibles alliés. Quelle sottise ! « Les couilles de Mahomet », pivot de toute politique française ! Nous sommes dirigés par une bande de fous. Ils ne savent rien. Ils n’y connaissent rien. Aboutissement d’une crétinisation de l’esprit public. Il est encore dans le pays des gens de bon sens qui jugent parfaitement la situation : ils n’ont plus aucune voix dans les sphères décisionnelles.

    La religion est d’un autre niveau. « Tout homme, dit Pascal, peut faire ce qu’a fait Mahomet ; car il n’a point fait de miracle ; nul ne peut faire ce qu’a fait Jésus-Christ ». C’est là-dessus qu’il faut attirer la pensée. C’est le fond du problème que ces sots ne veulent même pas examiner.

    Ils se réfugient dans leur religion officielle du blasphème d’où ils pensent commander à l’univers. Car qu’est-ce d’autre que leur République qu’ils imposent comme un absolu pour réduire, au gré de leur passion, tout le reste au plus chétif des relativismes ? Sinon une religion, avec ses clercs, ses dogmes, ses rites dont pas un seul ne soutient un vrai regard critique. Elle a pour elle l’État, sa coercition, son budget énorme dont celui de l’Éducation nationale. Maurras écrivait avec juste raison : « La République n’est rien du tout qu’une religion imposée par voie budgétaire ». Admirable définition. Droit au blasphème ? Et si l’envie prenait aux Français de blasphémer cette divinité ? Après tout, ce serait dans la logique des couilles de Mahomet.

    Illustration (DR) : Le symbole de la République : tous les petits enfants de France doivent s’en faire une religion.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • GRANDS TEXTES (18), ou ANTI GRAND TEXTE : Discours de Maximilien de Robespierre (première intervention, le 3 décembre 17

    Il y a 18 ans, le jeune Maximilien de Robespierre avait eu à féliciter le roi Louis XVI rentrant à Paris après son couronnement à Reims, le 15 juin 1775 (Maximilien avait alors 17 ans accomplis). C'était rue Saint-Jacques, devant le Collège Louis-le-Grand. Le professeur de rhétorique avait rédigé pour la cérémonie un compliment superbe en vers, que Robespierre fut chargé de dire, comme étant l'un des élèves les plus doués et les plus méritants. Il pleuvait à seaux ce jour-là, mais le jeune Maximilien était infiniment fier d'avoir eu «l'honneur» de saluer ce jeune roi qui incarnait aux yeux de la nation toute entière les espérance d'un avenir prometteur pour la France.

     

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    Robespierre, avant...

     

    Aujourd'hui, dix-huit ans plus tard, ce 3 décembre 1792, il prononce les mots terribles que l'on va lire ci-dessous, dans ce véritable discours fondateur de tous les Totalitarismes modernes. C'est à l'ouverture du pseudo-procès de Louis XVI : c'est toujours le même Robespierre et, pourtant il n'est plus le même : le jeune élève brillant et prometteur est devenu un idéologue endurci, sec et froid.

    C'est à lui que s'adressera quelques jours plus tard le courageux De Sèze: "Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !".

    De Sèze a courageusement et intelligemment démasqué les idéologues, se voulant régénérateurs et purificateurs, persuadés d'oeuvrer pour l'Homme, mais n'ayant aucune forme de pitié ou de considération pour les hommes.

    Mais Robespierre et la Convention n'entendront évidemment pas le message. Comment Robespierre et ses affidés, un Saint Just par exemple, pourraient-il l'entendre, ce message, lorsque le même Saint Just osait proférer (toujours lors du pseudo-procès de Louis XVI): "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres"...

    C'est trop tard : Robespierre est mort, du moins le jeune et brillant élève qui recevait et complimentait le Roi lors de son retours de Reims. L'a remplacé un idéologue aveuglé par sa confiance en lui-même et en ses principes, qu'il croit supérieurs et qu'il veut appliquer à tout prix, ne se rendant absolument pas compte, absolument plus compte, qu'il est devenu la parfaite incarnation de la terrible prophétie de Frédéric II à Voltaire : « Nous avons connu le fanatisme de la foi. Peut-être connaîtrons-nous, mon cher Voltaire, le fanatisme de la raison, et ce sera bien pire »...

    Oui, c'est bien un fanatique, sec et froid, qui s'exprime d'une façon presque métallique, pourrait-on dire, ce 3 décembre, lors de l'ouverture du pseudo-procès de Louis XVI. Et qui prononce les paroles monstrueuses que l'on va lire, et que reprendront mot pour mot les Staline, Hitler, Mao, Pol Pot et autres monstres secs et froids des Totalitarismes modernes, qui ont tous pour père et modèle le même et unique Maximilien de Robespierre.

    Oui, l'on entend déjà, en lisant ce monstrueux discours et cette aberrante logique, ce que diront les enfants de Robespierre plus tard, bien plus tard, eux qui auront bien compris et bien assimilé cette infernale logique:

    A quoi bon juger ces Juifs, dira Hitler, la race aryenne ne saurait être soupçonnée d'erreur(s) dans ses pensées, ses jugements ou ses actes, puisqu'elle est "supérieure" (!). Ces juifs doivent donc mourir, sinon c'est admettre l'idée que la race aryenne a pu se tromper, ce qui est impossible... A quoi bon juger ces dissidents, dira Staline, la classe ouvrière est l'avant-garde consciente qui a reçu pour mission de faire éclore l'Histoire et de l'achever. Elle marche dans le sens de l'Histoire, et l'idée même de juger quelqu'un qui s'oppose à elle -et qui ne peut donc être qu'un traître ou un malade- serait admettre l'idée que la classe ouvrière pourrait se tromper, ce qui est impossible.....

    Donc, on ne juge pas, on tue, pour reprendre telle quelle la formule de Saint Just, ce grand ami de Robespierre, et l'un de ses alter ego...

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    ...Robespierre

               

    On le voit, le tout de la mécanique infernale est contenu dans le discours de Robespierre, qui est une vraie bombe, insuffisamment lu, insuffisamment étudié. Ce discours est bien l'acte fondateur, la parole fondatrice de tous les procès nazis ou staliniens de l'histoire, de tous les Totalitarismes, de tous les Génocides....

    Discours sur le jugement de Louis XVI (1ère intervention)
    prononcé à la tribune de la Convention le 3 décembre 1792

     

     

    L'assemblée a été entraînée, à son insu, loin de la véritable question. Il n'y a point ici de procès à faire. Louis n'est point un accusé. Vous n'êtes point des juges. Vous n'êtes, vous ne pouvez être que des hommes d’État, et les représentants de la nation. Vous n'avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme, mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer.

     

    Un roi détrôné, dans la république, n'est bon qu'à deux usages : ou à troubler la tranquillité de l’État et à ébranler la liberté, ou à affermir l'une et l'autre à la fois.

     

    Or, je soutiens que le caractère qu'a pris jusqu'ici votre délibération va directement contre ce but. En effet, quel est le parti que la saine politique prescrit pour cimenter la république naissante ? C'est de graver profondément dans les coeurs le mépris de la royauté, et de frapper de stupeur tous les partisans du roi.

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    Louis XVI, buste de Pajou
     

     

    Donc, présenter à l'univers son crime comme un problème, sa cause comme l'objet de la discussion la plus imposante, la plus religieuse, la plus difficile qui puisse occuper les représentants du peuple français ; mettre une distance incommensurable entre le seul souvenir de ce qu'il fut, et la dignité d'un citoyen, c'est précisément avoir trouvé le secret de le rendre encore dangereux à la liberté.

    Louis fut roi, et la république est fondée : la question fameuse qui vous occupe est décidée par ces seuls mots. Louis a été détrôné par ses crimes : Louis dénonçait le peuple français comme rebelle : il a appelé, pour le châtier, les armes des tyrans ses confrères ; la victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle : Louis ne peut donc être jugé : il est déjà condamné, ou la république n'est point absoute.

    Proposer de faire le procès à Louis XVI, de quelque manière que ce puisse être, c'est rétrograder vers le despotisme royal et constitutionnel ; c'est une idée contre-révolutionnaire, car c'est mettre la révolution elle-même en litige.  

    En effet, si Louis peut être encore l'objet d'un procès, il peut être absous ; il peut être innocent : que dis-je ? il est présumé l'être jusqu'à ce qu'il soit jugé : mais si Louis est absous, si Louis peut être présumé innocent, que devient la révolution ?

    Si Louis est innocent, tous les défenseurs de la liberté deviennent des calomniateurs ; les rebelles étaient les amis de la vérité et les défenseurs de l'innocence opprimée ; tous les manifestes des Cours étrangères ne sont que des réclamations légitimes contre une faction dominatrice. La détention même que Louis a subie jusqu'à ce moment est une vexation injuste ; les fédérés, le peuple de Paris, tous les patriotes de l'empire français sont coupables: et ce grand procès pendant au tribunal de la nature, entre le crime et la vertu, entre la liberté et la tyrannie, est enfin décidé en faveur du crime et de la tyrannie.

     

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    Louis XVI conduit à la Convention pour son procès, gravure du temps
     
     

                

    Citoyens, prenez-y garde ; vous êtes ici trompés par de fausses notions, Vous confondez les règles du droit civil et positif avec les principes du droit des gens ; vous confondez les rapports des citoyens entre eux, avec ceux des nations à un ennemi qui conspire contre elles. Vous confondez aussi la situation d'un peuple en révolution avec celle d'un peuple dont le gouvernement est affermi.

    Vous confondez une nation qui punit un fonctionnaire public, en conservant la forme du gouvernement, et celle qui détruit le gouvernement lui-même. Nous rapportons à des idées qui nous sont familières an cas extraordinaire, qui dépend de principes que nous n'avons jamais appliqués.

    Ainsi, parce que nous sommes accoutumés à voir les délits dont nous sommes les témoins jugés selon des règles uniformes, nous sommes naturellement portés à croire que dans aucune circonstance les nations ne peuvent avec équité sévir autrement contre un homme qui a violé leurs droits ; et où nous ne voyons point un juré, un tribunal, une procédure, nous ne trouvons point la justice. 

    Ces termes mêmes, que nous appliquons à des idées différentes de celles qu'elles expriment dans l'usage ordinaire, achèvent de nous tromper. Tel est l'empire naturel de l'habitude, que nous regardons les conventions les plus arbitraires, quelquefois même les institutions les plus défectueuses comme la règle absolue du vrai ou du faux, du juste ou de l'injuste.

    Nous ne songeons pas même que la plupart tiennent encore nécessairement aux préjugés dont le despotisme nous a nourris. Nous avons été tellement courbés sous son joug que nous nous relevons difficilement jusqu'aux éternels principes de la raison ; que tout ce qui remonte à la source sacrée de toutes les lois semble prendre à nos yeux un caractère illégal, et que l'ordre même de la nature nous paraît un désordre.

     

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    26 décembre 1792 : Louis XVI interrogé à la Convention (salle du Manège), gravure du temps
     
     

               

    Les mouvements majestueux d'un grand peuple les sublimes élans de la vertu, se présentent souvent à nos yeux timides comme les éruptions d'un volcan ou le renversement de la société politique ; et certes ce n'est pas la moindre cause des troubles qui nous agitent que cette contradiction entre la faiblesse de nos moeurs, la dépravation de nos esprits, et la pureté des principes, l'énergie des caractères que suppose le gouvernement libre auquel nous osons prétendre.

    Lorsqu'une nation a été forcée de recourir au droit de l'insurrection, elle rentre dans l'état de la nature à l'égard du tyran. Comment celui-ci pourrait-il invoquer le pacte social ? Il l'a anéanti : la nation peut le conserver encore, si elle le juge à propos, pour ce qui concerne les rapports des citoyens entre eux ; mais l'effet de la tyrannie et de l'insurrection, c'est de les constituer réciproquement en état de guerre. Les tribunaux, les procédures judiciaires ne sont faites que pour les membres de la cité.  

    C'est une contradiction trop grossière de supposer que la Constitution puisse présider à ce nouvel ordre de choses : ce serait supposer qu'elle survit à elle-même. Quelles sont les lois qui la remplacent ? celles de la nature ; celle qui est la base de la société même, le salut du peuple : le droit de punir le tyran et celui de le détrôner, c'est la même chose : l'un ne comporte pas d'autres formes que l'autre. Le procès du tyran, c'est l'insurrection ; son jugement, c'est la chute de sa puissance ; sa peine, celle qu'exige la liberté du peuple.

    Les peuples ne jugent pas comme les cours judiciaires ; ils ne rendent point de sentences, ils lancent la foudre ; ils ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant : et cette justice vaut bien celle des tribunaux. Si c'est pour leur salut qu'ils s'arment contre leurs oppresseurs, comment seraient-ils tenus d'adopter un mode de les punir qui serait pour eux-mêmes un nouveau danger ?

    Nous nous sommes laissé induire en erreur par des exemples étrangers qui n'ont rien de commun avec nous. Que Cromwell ait fait juger Charles Ier par une commission judiciaire dont il disposait ; qu'Elisabeth ait fait condamner Marie d'Ecosse de la même manière, il est naturel que des tyrans qui immolent leurs pareils, non au peuple, mais à leur ambition, cherchent à tromper l'opinion du vulgaire par des formes illusoires : il n'est question là ni de principes, ni de liberté, mais de fourberie et d'intrigue. Mais le peuple, quelle autre loi peut-il suivre que la justice et la raison appuyées de sa toute-puissance ?

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    Face à l'argumentation de Robespierre, les "pour" et les "contre" :

    Bertrand Barère (1755-1841) est "pour". Avocat au parlement de Toulouse, il est élu par le tiers-état aux Etats Généraux de 1789. Il préside la Convention pendant le procès de Louis XVI et plaide pour la peine de mort...

     

               

    Dans quelle république la nécessité de punir le tyran fut-elle litigieuse ? Tarquin fut-il appelé en jugement ? Qu'aurait-on dit à Rome si des Romains avaient osé se déclarer ses défenseurs ? Que faisons-nous ? Nous appelons de toutes parts des avocats pour plaider la cause de Louis XVI ; nous consacrons comme des actes légitimes ce qui, chez tout peuple libre, eût été regardé comme le plus grand des crimes ; nous invitons nous-mêmes les citoyens à la bassesse et à la corruption : nous pourrons bien un jour décerner aux défenseurs de Louis des couronnes civiques, car, s'ils défendent sa cause, ils peuvent espérer de la faire triompher : autrement vous ne donneriez à l'univers qu'une ridicule comédie. Et nous osons parler de république !

    Nous invoquons des formes parce que nous n'avons pas de principes ; nous nous piquons de délicatesse, parce que nous manquons d'énergie ; nous étalons une fausse humanité, parce que le sentiment de la véritable humanité nous est étranger ; nous révérons l'ombre d'un roi, parce que nous ne savons pas respecter le peuple ; nous sommes tendres pour les oppresseurs, parce que nous sommes sans entrailles pour les opprimés.

    Le procès à Louis XVI ! Mais qu'est-ce que ce procès, si ce n'est l'appel de l'insurrection à un tribunal ou à une assemblée quelconque ? Quand un roi a été anéanti par le peuple, qui a le droit de le ressusciter pour en faire un nouveau prétexte de trouble et de rébellion, et quels autres effets peut produire ce système ? En ouvrant une arène aux champions de Louis XVI, vous renouvelez les querelles du despotisme contre la liberté, vous consacrez le droit de blasphémer contre la république et contre le peuple ; car le droit de défendre l'ancien despote emporte le droit de dire tout ce qui tient à sa cause.

    Vous réveillez toutes les factions, vous ranimez, vous encouragez le royalisme assoupi ; on pourra librement prendre parti pour ou contre.

    Quoi de plus légitime, quoi de plus naturel que de répéter partout les maximes que ses défenseurs pourront professer hautement à votre barre et dans votre tribune même ! Quelle république que celle dont les fondateurs lui suscitent de toutes parts des adversaires pour l'attaquer dans son berceau ! Voyez quels progrès rapides a déjà faits ce système.

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    ...Tout comme Louis-Antoine-Léon de Saint Just :

    "Les hommes qui vont juger Louis ont une République à fonder; ceux qui attachent quelque importance au juste châtiment d'un roi ne fonderont jamais une République... Pour moi je ne vois point de milieu, cet homme doit régner ou mourir"

     

               

    A l'époque du mois d'août dernier, tous les partisans de la royauté se cachaient : quiconque eût osé entreprendre l'apologie de Louis XVI eût été puni comme un traître. Aujourd'hui ils relèvent impunément un front audacieux ; aujourd'hui les écrivains les plus décriés de l'aristocratie reprennent avec confiance leurs plumes empoisonnées ou trouvent des successeurs qui les surpassent en impudeur.

    Aujourd'hui des écrits précurseurs de tous les attentats inondent la cité où vous résidez. les 83 départements, et jusqu'au portique de ce sanctuaire de la liberté.

  • Sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur : les 85 personnes les plus recherchées de France...

     http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R&P=0

    Une seule solution : DECHEANCE / EXPULSION !... 

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    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

  • La fourmi.....

            ...Allégorie possible pour, au moins, certaines tendances de notre Système présent ?...

           La_Fourmi.pps

  • Vu sur la page FB de nos amis du GAR.

    Aujourd'hui, l'agriculture et les paysans sont devenus prisonniers d'un système qui privilégie l'argent plutôt que les hommes et la qualité de leur travail, de leurs productions.
    Avec les Royalistes, réfléchissons à changer cela !

     

  • Vu sur le blog ami de la La Couronne.

    « Les monarchies continuent à fasciner parce que c’est un système qui fonctionne. C’est une incarnation du pouvoir qui compte vraiment. Il reste une dizaine de monarchies en Europe qui sont en pleine santé »

     

    Patrick Weber,

    journaliste belge, spécialiste de la royauté

  • Dans Valeurs Actuelles, le meilleur du professeur Didier Raoult.

    Chroloquine, épidémie de Covid-19, retard de notre système santé sur la Chine, réchauffement climatique, vaccins obligatoires, le professeur Didier Raoult est déjà connu pour ses positions à contre-courant. Retrouvez le meilleur du professeur de l’IHU de Marseille.


  • Pourquoi tant de haine du microcosme parisien contre le Professeur Didier Raoult ?, par Nicolas Dupont-Aignan.

    "Je m'interroge : pourquoi tant de haine du microcosme parisien contre le Professeur Didier Raoult ? Au lieu de saluer son travail à Marseille et d'étudier l'efficacité de son traitement à base de chloroquine contre le Covid19, le système se déchaine pour le discréditer…"

  • Dupond-Moretti Ministre de la Justice : une provocation pour les honnêtes gens !, par Nicolas Dupont-Aignan.

    "Après avoir été l'avocat des terroristes, des voyous et des affairistes (Cahuzac, Balkany...), Eric Dupond-Moretti va devenir le principal avocat du système Macron en devenant Ministre de la Justice ! Les honnêtes gens et les femmes sont les premières victimes de sa nomination."

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    En 52 secondes, Mathieu Bock-Côté revient sur le "voyage" de Macron à Marseille, qui illustrait bien la partition de fait que le Système a fini par créer en France... :

    https://twitter.com/fdevoyer/status/1472634970036477964?s=20

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  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Nicolas Sarkozy: Justice politique ? Avec Régis De Castelneau.

    André Bercoff reçoit Régis de Castelnau, avocat, spécialiste du droit syndical et des collectivités locales et auteur de “Une Justice politique: Des années Chirac au système Macron, histoire d'un dévoiement”. ed L’Artilleur.

  • Sur Valeurs Actuelles, ces allemands tués pour avoir résisté au nazisme.

    Toute la population du Reich n'était pas tombée dans son escarcelle. A #Munich, des #étudiants créent la Rose Blanche, un réseau de #résistance chrétien.

    Hans et Sophie #Scholl, fidèles à leur foi, refusent le système imposé et trouvent la mort ce 22 février 1943.

  • Macron est ”contre” la légitime défense. Nous, on est à fond ”pour” !

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    Quand l'État républicain idéologique, le Système est incapable de protéger les biens et les personnes, ce qui est son premier devoir; pire : quand il protège, de fait, la délinquance et les délinquants, alors, oui, 

    LES CITOYENS ONT LE DROIT ET LE DEVOIR

    DE SE PROTÉGER ET DE PROTÉGER LA SOCIÉTÉ !

    Que le Système fasse son travail, plutôt que de faire la preuve de son incapacité !

    Que le semble-Président Macron fasse son travail, ou alors qu'il laisse la place !

    Rendez-vous dimanche prochain, dans les urnes (même si c'est sans illusions...)

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