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  • Maurice Genevoix au Panthéon : ceux de 14 et ceux de 2020, par Natacha Polony.

    "Faire entrer Maurice Genevoix au Panthéon ne devrait pas relever du simple exercice « mémoriel », selon le jargon de l’époque."

    "La France peut-elle retrouver une force vitale, une foi en elle-même, en son histoire – sans en effacer pour autant les noirceurs et les ombres, mais en les digérant, en les regardant en face ?

    La résignation qui frappe ce pays depuis un siècle, et qu’aujourd’hui, quand des dessinateurs, des professeurs, des enfants juifs ou de jeunes gens en terrasse, sont massacrés au nom d’un islamisme conquérant, on baptise « résilience », peut-elle laisser la place à l’envie de défendre une certaine idée de l’Homme et de sa dignité ?", se demande Natacha Polony.

    Ceux de 14 dormiront désormais sous les voûtes du Panthéon. Enfin. Après l’horreur des tranchées, la France ne les arrache qu’aujourd’hui à la boue de l’oubli. Qui lit encore Maurice Genevoix ? Bien sûr, on enseigne aux collégiens les poilus, la censure d’État, la « folie des nationalismes » et les fusillés pour l’exemple. Mais qui leur dit en les bouleversant jusqu’aux tripes ce que fut la peur, à en pisser sur soi, l’odeur gluante des cadavres, la folie désespérée de ceux qui ne veulent pas y retourner, la culpabilité de ceux qui n’y retournent pas, parce que mutilés, et qui laissent les camarades ?

    Qui peut encore, si plus personne en France ne lit Genevoix, que quelques érudits, comprendre par la simplicité tragique des mots que cette guerre ne se résume pas à un spectacle pour films hollywoodiens. Que ce n’est pas l’inconscience ou l’illusion d’une guerre courte qui conduisait ces jeunes hommes mais le sens du devoir, l’idée qu’on ne peut pas se dérober quand l’essentiel est menacé.

    Faire entrer Maurice Genevoix au Panthéon ne devrait pas relever du simple exercice « mémoriel », selon le jargon de l’époque. C’est un minimum, auquel ne sut même pas se conformer François Hollande, qui avait pourtant tout le temps du centenaire de la Grande Guerre. L’exercice de style ne suffit pas. Car l’enjeu est bien plus vaste, bien plus essentiel que le rappel de la violence des combats, ou les leçons à la jeunesse sur la paix universelle et l’amitié entre les peuples. Ce qui se joue dans la perpétuation du souvenir de cette guerre est notre capacité collective à comprendre ce qui fut pour la France une catastrophe incommensurable. Une catastrophe dont elle ne s’est sans doute jamais remise.

    1,4 million

    Alors que nous comptons chaque soir les morts du coronavirus, sommes-nous encore capables de concevoir ce que représentent 1,4 million de jeunes hommes tués ? Durant la bataille de la Somme, jusqu’à 20 000 par jour, 3 000 par minute. 1,4 million de morts et plus de 3 millions de blessés, dont 600 000 invalides, 300 000 mutilés, 42 000 aveugles, 15 000 « gueules cassées ». Sans parler de ces innombrables traumatisés, quasi fous, qui ne purent jamais retourner à la vie civile. Il faut bien comprendre ce que pouvait être le spectacle, dans chaque village de France, de ces corps martyrisés, de ces vies brisées. Et ces femmes qui ne trouvèrent jamais de mari, ces enfants jamais nés.

    L’effacement progressif de ce désastre, rangé désormais dans les livres d’histoire et revisité au gré des urgences idéologiques du moment – le rôle des troupes coloniales, le tribut payé par les femmes – nous interdit de comprendre comment la monstrueuse saignée détermine l’histoire de la France jusqu’en ce début de XXIe siècle. L’enchaînement est fatal. Ce pacifisme forcené qui imprègne le pays vingt ans après. Ce défaitisme des élites françaises qui n’ont plus rien à proposer au pays. Cette débandade de juin 1940 qui marque l’effondrement d’une nation rongée par le souvenir de 14-18 comme une maison par les termites.

    Le lent effritement d'un patriotisme caricaturé

    Plus encore que les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, celles de la Première ébranlent ce qui fait le projet historique et civilisationnel de la France, le développement des savoirs comme moyen d’émancipation et de progrès moral, le juste équilibre entre la préservation de traditions millénaires portées par l’architecture, les paysages, les savoir-faire et les modes de vie, et cette foi en un progrès possible de l’humanité.

    Les jeunes gens jouisseurs de mai 1968 sont évidemment les fils de ceux qui ont collaboré en 1940 et sont donc délégitimés, mais ils portent aussi le rejet de ce patriotisme spontané de 1914, dans lequel ils ne voient qu’un sacrifice inutile. Toute la fin du XXe siècle est pour la France une immense braderie des idéaux. On s’y est moqué tant qu’on a pu de ces pauvres bougres croyant défendre leur terre quand ils ne faisaient, bien sûr, que servir les intérêts des puissants, on a théorisé la mort des États-nations pour éradiquer le nationalisme, on a mis en pièces l’idéal des Lumières en déstructurant la notion de sujet et de citoyen autonome et responsable. Et quand d’autres pays, Allemagne, Grande-Bretagne, continuent de perpétuer une forme de patriotisme quotidien dans les pratiques économiques ou dans les discours des élites, il est en France assimilé – abandonné, dirait-on – à l’extrême droite.

    Retrouver l’humanité profonde de ceux à qui Genevoix a offert un tombeau

    La France peut-elle retrouver une force vitale, une foi en elle-même, en son histoire – sans en effacer pour autant les noirceurs et les ombres, mais en les digérant, en les regardant en face ? La résignation qui frappe ce pays depuis un siècle, et qu’aujourd’hui, quand des dessinateurs, des professeurs, des enfants juifs ou de jeunes gens en terrasse, sont massacrés au nom d’un islamisme conquérant, on baptise « résilience », peut-elle laisser la place à l’envie de défendre une certaine idée de l’Homme et de sa dignité ? Il y faut, certes, la mémoire de Genevoix, comme de Villon, de Montaigne ou d’Hugo. Mais il y faut aussi la préservation de ce qui demeure malgré tout : ces paysages, cette nature et sa traduction dans un mode de vie fait de plaisir et de partage, cette sensorialité qui nous a faits ce que nous sommes. Il y faut l’humanité profonde de ceux à qui Genevoix a offert un tombeau.

    Source : https://www.marianne.net/

  • L'expérience de Milgram : Ou comment l'on devient inhumain sans le savoir !, par Hil­de­garde.

    Le gou­ver­ne­ment, cer­tains médias nous répètent à lon­gueur d’articles ou d’écrans com­bien nous serions irres­pon­sables en n’appliquant pas stric­te­ment ses injonc­tions contra­dic­toires contre la COVID. Cette culpa­bi­li­sa­tion per­ma­nente nous conduit à un com­por­te­ment par­fois schi­zo­phré­nique tant il est au demeu­rant dif­fi­cile de suivre des ordres peu clairs…

    Cela peut expli­quer pour par­tie les consé­quences dépres­sives obser­vées par les cli­ni­ciens. Mais il est d’autres causes…

    Nous savions déjà que les méde­cins avaient été som­més de ne point trai­ter leur patient : « Ren­trez chez vous, pre­nez un para­cé­ta­mol et si vous ne pou­vez plus res­pi­rer, allez à l’hôpital » (situa­tion vécue). La sor­tie du livre de Marie de Hen­ne­zel (« L’Adieu Inter­dit » – Plon) nous donne l’occasion de reve­nir sur ce qu’il s’est pas­sé lors du pre­mier confi­ne­ment : Nous avons lais­sé mou­rir nos proches seuls ! Dans une socié­té ter­ro­ri­sée par la mort, nous avons lais­sé mou­rir ce que nous aimons sans le secours de notre pré­sence, sans leur tenir la main, sans écou­ter leurs der­nières paroles, sans prier une der­nière fois avec eux… Ensuite, ils ont été enfer­més dans une housse et éva­cués, par­fois dans un entre­pôt à Run­gis, avant d’être enter­rés rapi­de­ment sans céré­mo­nie… C’est une pre­mière mon­diale dans le temps et l’espace…

    Rap­pe­lez-vous l’expérience de Mil­gram : Com­ment, ras­su­rés par les auto­ri­tés sani­taires, les sujets d’expérience finissent par «  tuer » les cobayes humains (des acteurs en fait) pour répondre à l’intérêt de la science tout en étant déso­lés de devoir leur balan­cer des décharges élec­triques de plus en plus vio­lentes. Et bien, nous avons lais­sé nos auto­ri­tés balan­cer des décharges vio­lentes à des mil­liers de per­sonnes frap­pées par le deuil : Lais­ser par­tir un proche sans lui dire adieu ! Pour beau­coup, ces départs sans rituels auront été la cause de peines inson­dables et de graves dépres­sions sur fond de culpabilité.

    Com­ment une socié­té civi­li­sée a‑t-elle pu en arri­ver là ? Nous pou­vons pen­ser que la peur a joué un grand rôle dans une socié­té occi­den­tale anes­thé­siée par le seul consu­mé­risme – triomphe de l’avoir sur l’être – Nous pou­vons pen­ser aus­si que nos gou­ver­nants (auto­ri­tés poli­tiques et médi­cales) ont « pété les plombs » et per­du tout sens des réa­li­tés en limi­tant le deve­nir humain à des sta­tis­tiques et des pro­jec­tions logi­cielles. Nous res­tons sidé­rés du sou­tien majo­ri­taire de nos compatriotes !

    Nos voi­sins alle­mands rient de l’absurdistan. Ici et là, des voix s’élèvent pour appe­ler à la rai­son. Pour le moment, elles sont for­cé­ment celles de com­plo­tistes ; elles font for­cé­ment par­tie du camp du mal… Mais cela ne dure­ra pas ! Heu­reu­se­ment, phi­lo­sophes, his­to­riens, des méde­cins ou psy­cho­logues, quelques auto­ri­tés reli­gieuses (trop peu) se font peu à peu entendre… Oui, il est pro­pre­ment inhu­main que de ne consi­dé­rer l’humain que dans sa dimen­sion bio­lo­gique. Notre cher Pas­cal nous le rap­pe­lait déjà : “L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pen­sant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suf­fit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien » (Les pensées)

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    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Accusé d'avoir tenu des propos jugés «islamophobes», un professeur d’université est menacé de mort.

    Une enseignante et des élèves lors de l'hommage rendu à Samuel Paty, dans un établissement scolaire de Muret, le 2 novembre 2020 (image d'illustration)

    La professeur de droit de l'université d'Aix-Marseille contre laquelle la Ligue des droits de l'homme avait déposé une plainte pour «injures publiques en raison d'appartenance à des religions» vit désormais sous protection policière. 

    Une professeur de droit de l'université d'Aix-Marseille vit désormais sous protection policière, en raison de menaces reçues après la publication de son nom sur les réseaux sociaux, selon Le Point. Celles-ci font suite à une critique de la religion musulmane que l'enseignante a formulée lors d'un cours. 

    Conséquence d'une plainte déposée par la Ligue des droits de l'homme (LDH), l'enseignante a été auditionnée le 15 décembre par la police d'Aix-en-Provence en présence de son avocat, Lucien Simon, qui a annoncé avoir déposé une plainte contre Mediapart pour «mise en danger de la vie d'autrui» après la publication de son nom. Par ailleurs, «le fait que la police convoque une professeure agrégée des facultés de droit pour une formule prononcée dans le cadre d'un cours pointu dispensé à des étudiants censés disposer d'un sens critique, c'est pour le moins une surprise» a-t-il commenté, comme le rapporte le Point.

    Lors d'un cours tenu le 27 octobre sur les conflits de lois, l'enseignante avait affirmé qu'«on n'a aucune liberté de conscience en islam». «Si on naît d’un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n'ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c'est pareil, c’est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible» avait-elle ajouté.

    Des propos suite auxquelles la LDH a déposé sa plainte pour «injures publiques en raison d'appartenance à des religions». Le président d'honneur de la LDH Michel Tubiana a expliqué ainsi cette démarche : «S'en prendre aux religions n'est pas punissable, et c'est heureux, mais là, vu la brutalité du propos, on passe à un autre stade [...] Renvoyer une religion à une maladie sexuellement transmissible revient à dire que les fidèles sont contaminés et contaminants». «Ce n'est pas une caricature, rien à voir avec Charlie Hebdo», a-t-il précisé.

    Des associations inquiètes pour la vie de l'enseignante

    La position de la LDH n'est pas partagée par d'autres associations qui s'inquiètent pour la vie de l'enseignante, deux mois après la décapitation devant son collège du professeur Samuel Paty pour avoir montré une caricature de Mahomet à ses élèves dans le cadre d'un cours d'éducation civique consacré à la liberté d'expression.

    Alain David, ancien professeur de philosophie représentant de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) auprès de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) s'est exprimé en ces termes : «Je lis des articles qui donnent le nom de cette enseignante en lui accolant l'étiquette "islamophobe", ce qui la met gravement en danger. Je note que les propos qui ont été tenus font mention de l'islam et du judaïsme. Or je n'y vois en l'occurrence ni racisme ni antisémitisme. Ce n'est pas parce que quelqu'un se dit offensé que c'est nécessairement du racisme». «La LDH aurait-elle porté plainte contre Samuel Paty pour les mêmes motifs ? Cette enseignante de droit fait l'objet des mêmes accusations et des mêmes procédés d'incitation à la vindicte publique que ceux qui ont mené à la mort de Samuel Paty. On sait comment cela s'est achevé. Les enseignements de cette terrible affaire n'ont pas été tirés !», s'indigne-t-il.

    Comme l'indique également Le Pointle président de la CNCDH Jean-Marie Burguburu a adressé un courrier de «demande urgente de protection d'une enseignante de l'université́ d'Aix-Marseille» à la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Il y déclare «craindre que l'ampleur que peut prendre désormais cette affaire à l'échelle nationale ne mette en danger cette enseignante». «Nous avons tous en mémoire qu'un enseignant a été assassiné [...] et que la jeune Mila est sous protection policière et continue de recevoir des menaces de mort particulièrement sordides.»

    Source : https://francais.rt.com/

  • Le parti de l’étranger est à l’Elysée !, par Christian Vanneste.

    La récente disparition de VGE a rappelé à beaucoup son duel mortifère pour la droite contre Chirac. Avec une véhémence jugée par beaucoup excessive, ce dernier avait notamment lancé, le 6 Décembre 1978, son fameux appel de Cochin, dénonçant le “parti de l’étranger” qui désignait très clairement mais sans le nommer le président Giscard d’Estaing et le centre-droit pro-européen. 

    christian vanneste.jpgInspiré par Pierre Juillet et Marie-France Garaud, écrit sans doute par celle-ci, ce texte était, dans les mots et les idées, gaulliste, et donc légitime dans le cadre du débat démocratique national. Après la défaite aux élections européennes de 1979, Chirac devint davantage libéral, puis travailliste, puis redevint ce qu’il était vraiment, un bon radical opportuniste. Le RPR se maria avec l’UDF pour reprendre la plupart des thèses combattues auparavant. Entre-temps, la gauche était arrivée aux affaires, et le parti de l’étranger était ainsi devenu réalité. Avec Macron qui veut réunir le centre-gauche et certains des héritiers du giscardisme, les “orléanistes”, comme aurait dit René Rémond, cette vérité est criante, mais comme dans le conte où à force d’annoncer le loup à tort, le crieur n’est pas cru lorsque le loup arrive vraiment, il n’y a plus aucun veilleur capable de lancer l’appel de façon à être entendu, aucun pour clamer que le parti de l’étranger, plus destructeur que jamais, est à l’Elysée !

    La mise en scène présidentielle de l’interview offerte à “Brut” était évidemment une opération démagogique envers des jeunes, plutôt de gauche, plutôt immigrés, et votant Mélenchon. Le ton et les mots y étaient. Opportunément, c’était un désaveu de l’action policière, menée quelques jours auparavant, contre un campement sauvage de migrants place de la République au cours de laquelle M. Buisine, le journaliste de Brut animant l’émission, aurait été molesté. La différence de niveau entre Macron et ses interlocuteurs a permis au premier de faire son numéro. Toutefois, derrière la maîtrise des réponses techniques alignant une fois de plus la longue liste des mesures et des dépenses qui n’empêchent pas la France de poursuivre sa descente aux abîmes, l’actuel occupant de l’Elysée laisse apparaître son vrai visage. Il est le parti de l’étranger, et sans complexe.

    L’axe central de cette politique est la culpabilisation du peuple français, déjà mise en oeuvre pour expliquer les difficultés à réduire l’épidémie actuelle.  Parce que les Français ne sont pas assez disciplinés, le virus se propage. De même, le séparatisme islamiste voire le terrorisme viennent d’un “mal qui est en nous” ose dire aux Français leur “président”. L’islamisme est une idéologie qui prospère sur nos échecs. Il faudrait mieux accueillir et héberger d’urgence les migrants qui “arrivent” sur notre territoire. Le pire est atteint lorsqu’il déclare que “ceux qui ont fait le Bataclan sont une part de nous”, comme si nous étions collectivement responsables des crimes commis par des fanatiques venus d’ailleurs et animés par une religion étrangère à notre histoire. En somme, ce phénomène, ce “quelque chose qui s’est installé dans nos sociétés” était inévitable et nous n’avons pas su nous y adapter ! Nous allons donc devoir nous y mettre, réviser notre mémoire nationale, changer le nom des rues et remplacer les statues, revoir la guerre d’Algérie sous l’angle des porteurs de valises, à la Benjamin Stora, en traitant les terroristes du FLN et leurs thuriféraires d’aujourd’hui, avec la préférence qui s’impose face aux Pieds-Noirs et aux Harkis chassés de chez eux ou massacrés. Nous allons devoir “réinventer le fait d’être français” !

    Là, le technocrate tombe le masque. Cet homme ignore l’histoire. Il est sans bagages, citoyen du monde, ou plutôt oligarque mondialiste cachant derrière un prétendu respect des valeurs universelles un aveuglement plein de mépris pour la réalité nationale. Notre pays serait celui du droit du sol, et le Tchétchène “assassiné”, lâche-t-il, qui a décapité Samuel Paty, étant sur le sol français depuis plusieurs années, appelle notre responsabilité dans l’acte qu’il a commis. On mesure dans ces mots l’ignorance présidentielle décorée de quelques réflexes idéologiques de gauche. Non, dans notre pays, il y a aussi le droit du sang qui transmet la nationalité entre parents et enfants, et les étrangers qui vivent en France ne sont pas vraiment français pour autant. Ils ne devraient pouvoir le devenir que par l’assimilation à la nation française, à son histoire, à ses valeurs, à sa fierté. Un “combattant  de la liberté” tchétchène, comme dit encore Macron, sans vergogne, est avant tout un nationaliste tchétchène, islamiste, dont toute “l’éducation” est contraire à celle qui devrait former un Français. Et le problème, c’est précisément qu’il soit sur le sol français, parce que les vrais responsables, les vrais coupables, M. Macron en tête, les laissent entrer et pensent même à leur faciliter le séjour au détriment des Français. Dans son élan, le président dit quand même que c’est la langue qui unit les Français, et dans la foulée, il préconise l’apprentissage renforcé des langues d’origine des immigrés. Tout le charme du “en même temps” !

    Fort de la soumission des Français tétanisés par la peur pandémique, le Président ressort maintenant son référendum pour intégrer l’urgence climatique dans la  Constitution. Jusqu’où les Français vont-ils se laisser berner, manipuler, mépriser, ridiculiser ? S’il y a un référendum urgent, c’est sur l’immigration qu’il doit se faire, ce mot que Macron a évité d’employer pendant la plus grande partie de l’émission avec Brut, ce mot qui est le vrai problème, et dont les politiciens sont les vrais responsables, depuis le regroupement familial sous Giscard jusqu’à maintenant.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (3) : La Révolution a tanné des peaux humaines ! (3)

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

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    Illustration : peau humaine conservée au Muséum de sciences naturelles de Nantes.

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (3) : La Révolution a tanné des peaux humaines ! (3)

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    Illustration : peau humaine conservée au Muséum de sciences naturelles de Nantes.



    Voici aujourd'hui  trois témoignages de révolutionnaires, que l'on ne pourra pas taxer de réactionnaires !

     

    1. Le conventionnel Harmand de la Meuse (1751-1816) :

    "...Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de St.-Just : il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution, il voulut qu’on lui représentât le cadavre, et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer par un chamoiseur et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui même qui a été chargé de tous les préparatifs et qui a satisfait le monstre ; il me l’a raconté, avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter, dans mon cabinet au comité de sûreté générale, en présence de deux autres personnes qui vivent encore.
    Il y a plus : c’est que d’après ce fait, d’autres monstres, à l’exemple de St.-Just, s’occupèrent des moyens d’utiliser la peau des morts, et de la mettre dans le commerce. Ce dernier fait est encore constant. Il ne l’est pas moins que, il y a environ trois ans, on mit aussi dans le commerce de l’huile tirée des cadavres humains : on la vendait pour la lampe des émailleurs. Quant au fait relatif à St.-Just, on m’a raconté, depuis, qu’un homme bien connu, ayant perdu une dame à laquelle il était très-attaché, avait employé le même moyen pour conserver un reste ou un souvenir matériel de l’objet de ses affections..." ("Anecdotes relatives à quelques personnes et à plusieurs événements remarquables de la Révolution", Madaran, Paris, 1820, p.78-79.)

     

    2. Le républicain Louis-Marie Prudhomme (1753-1830) :

    Dans son Histoire impartiale des Révolutions, il raconte que, lors de la Fête de l’Être Suprême célébrée le 8 juin 1794, "...À midi précis, une salve d’artillerie annonça les sept cents membres de la Convention, qui arrivèrent sur l’amphithéâtre par la principale croisée du palais. Tous étaient en habits bleu-de-roi, avec des culottes de peau de daim ; mais plusieurs en avaient de peaux d’homme, conformes à celles qui furent envoyées à Barrère par un général de la Vendée..." (Prudhomme Père, "Histoire impartiale des Révolutions de France depuis la mort de Louis XV", Librairie de Mademoiselle Adèle Prudhomme, tome VIII, Paris, 1824, p.320.)

     

    3. L’ancien général républicain Danican (1764-1848)

    Dans Les brigands démasqués Louis Michel Auguste Thévenet, dit Danican, ancien général commandant les troupes républicaines pendant les guerres de Vendée de 1792 à 1794, écrit ceci :

    "...Par exemple, quel est le peuple de l’Europe qui ne prend pas pour une fable, l’établissement de la tannerie de peau humaine à Meudon ? On se souvient cependant qu’un homme vint à la barre de la Convention, annoncer un procédé simple et nouveau pour procurer du cuir en abondance; que le Comité de salut public (de Carnot) lui accorda l’emplacement du château de Meudon, dont les portes furent soigneusement fermées; et qu’enfin Barrère, Vadier et autres, furent les premiers qui portèrent des bottes faites de cuir humain.
    Ce n’était pas au figuré que Robespierre écorchait son peuple; et comme Paris fournissait des souliers aux armées, il a pu arriver à plus d’un défenseur de la patrie, d’être chaussé avec la peau de ses parents et amis. Voilà qui paraîtra encore plaisant et incroyable à certains scélérats, et surtout aux propagandistes.
    Convention nationale, il y a eu à Meudon une tannerie de peau humaine, et c’est à ton existence qu’on doit une conception aussi monstrueuse ! (Auguste Danican, "Les brigands démasqués (ou Mémoire pour servir à l’Histoire du temps présent)", Imprimerie de Baylis, Londres, 1796, p.195.)


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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Après la palinodie marseillaise, l’union des droites !, par Christian Vanneste.

    En 2010, j’avais considéré que l’alliance de l’UMP et du FN était inéluctable si la droite française voulait gagner les élections à venir, garder le pouvoir en 2012 et bâtir enfin la politique que beaucoup de Français attendaient, car nécessaire à l’intérêt supérieur de notre pays. Je m’étais à l’époque appuyé sur l’exemple italien.

    christian vanneste.jpgIl me paraissait contraire au bon sens que la droite française persiste à perdre les élections, notamment régionales, en refusant un accord avec “l’extrême-droite”, encore minoritaire, alors que la droite italienne l’emportait en rassemblant jusqu’aux héritiers de Mussolini. On pouvait penser que la répulsion pour une dictature qui a conduit à la compromission avec le nazisme et à la guerre serait plus forte que celle que pouvait susciter en France un mouvement qui avait abandonné les outrances provocatrices de son fondateur, et dont la composition était diverse. A la Mairie de Tourcoing, où j’étais élu, un incident avait opposé le Maire socialiste, qui dans son discours avait amalgamé le FN à la “Collaboration”, à un élu de ce parti, ancien de la IIe DB, et libérateur de Paris, qui l’avait très mal pris ! Par ailleurs, j’observais que l’évolution du FN compensait malheureusement la fusion du RPR et de l’UDF. La seconde avait émasculé le premier. Des technocrates “progressistes” avaient remplacé les gaullistes conservateurs et patriotes qui avaient animé le RPR. Chirac, dénué de la moindre conviction, louvoyait depuis que Marie-France Garaud ne le cornaquait plus. Quant à Sarkozy, trop parisien, ébloui par les phares du microcosme médiatique, il avait commis “l’ouverture à gauche” après sa victoire à droite de 2007.

    Ma position, de bon sens, reposait donc à la fois sur l’arithmétique électorale et sur les convictions du RPR, patriotisme, souverainisme, conservatisme sociétal, exigence d’ordre, que je voyais reprises par le FN. Sur le plan économique, on pouvait encore croire que le FN était libéral-national. Or, je fus pris dans un étau : d’une part, l’appareil de l’UMP me tomba dessus, et je fus à deux doigts d’être convoqué par un Bureau politique pour être exclu. Membre du RPR dès sa création, il était pénible pour moi d’être attaqué  par un Eric Besson, venu du PS et incapable de défendre intelligemment l’identité nationale, ou par Rama Yade, ministre franco-sénégalaise, qui, en cas de guerre entre les deux pays, avait dit choisir le Sénégal. Quant à Xavier Bertrand, sa sévérité à mon encontre devait provenir de son appartenance maçonnique. J’avoue ne jamais avoir compris l’obsession anti-FN des Loges, ou tout au moins de certaines. J’imaginais au contraire qu’elles étaient des lieux de liberté de pensée. Mais, l’accueil du FN à ma proposition fut très décevant, d’une totale froideur. Il y avait deux causes à cette attitude. La première était logique. Marine Le Pen ne voulait pas être l’auxiliaire, mais savait qu’en continuant son parcours, elle ferait de son parti le premier. C’est ce qui est arrivé avec ce revers que l’alliance de rejet réunit alors contre elle tous les autres, qui n’ont pourtant rien en commun sauf ce rejet. Un parti, qui est relativement majoritaire en voix, se retrouve donc avec une poignée de députés incapables de former un groupe à l’Assemblée, et ne dirige jusqu’à présent aucune région en raison d’alliances contre-nature. Le second motif est plus souterrain : il tient d’abord à la présence très lourde au sein du FN devenu RN du lobby LGBT qui n’a jamais apprécié mes positions sur ses centres d’intérêt obsessionnels que je continue à penser contraires au bien commun de notre pays. Plus généralement, sur le plan économique et social, des orientations démagogiques ont fait évoluer le RN vers la gauche. Il me sera difficile aux élections régionales prochaines de choisir entre Xavier Bertrand et Sébastien Chenu, ce transfuge qui menait “Gaylib” au sein de l’UMP et réclamait mon exclusion chaque jour…

    Ce retour sur le passé me conduit à la situation présente. Il me serait facile de souligner aujourd’hui combien j’avais raison. En Espagne, la droite vient de gagner à Madrid. Vox continuera à soutenir le PP : c’est cette alliance qui leur avait permis d’arracher l’Andalousie à la gauche dont toute l’Europe sait désormais qu’elle tue notre continent. En France, le rapport de forces a évolué : les “nationaux” sont aujourd’hui plus forts que les “républicains” sauf pour les élections locales où l’implantation des élus surclasse un parti qui manque d’enracinement et de notables. Dans cette situation, “Les Républicains” avaient le choix entre deux solutions : soit retrouver une identité forte et droitière, ce qu’avait réussi Fillon, ce qu’a tenté Wauquiez, ce que poursuivent des Marleix, des Retailleau, des Ciotti, des Aubert etc… Soit s’accrocher à leurs fiefs, à leurs places en abandonnant toute trace de conviction, en brandissant de prétendues valeurs face à “l’extrême-droite” tout en étant incapables de les citer, et en préférant s’allier à des gens avec lesquels il n’y a pas le moindre soupçon d’une idée commune. Manifestement, ces deux options déchirent Les Républicains, comme l’a montré la grotesque palinodie marseillaise. Qu’y a-t-il donc que puisse partager la droite avec le macronisme, machine à recycler le parti socialiste, perclus de corruptions diverses, immigrationniste, adepte de la repentance nationale, impuissant à assurer la sécurité des Français, prêt à accélérer toutes les mesures de décadence sociétale et de dissolution de la nation dans le bain européen ? La suppression de l’ISF pour les fortunes mobilières et des “avancées” en matière de droit du travail, alors que notre pays a poursuivi sa dérive socialiste suicidaire avec un accroissement de la dépense publique, de la dette, de la fiscalité et du contrôle abusif des citoyens, de leurs pensées, de leurs déplacements, de leurs activités, sauf bien sûr pour ceux qui campent dans l’illégalité ? La gestion lamentable de la crise sanitaire devrait condamner définitivement l’imposture que nous subissons, et les Républicains viendraient à son secours ?

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • COMMENT MACRON FRACTURE LA SOCIETE FRANCAISE !, PAR HILDEGARDE.

    Deuxième same­di de mani­fes­ta­tions anti vac­cin et/ou anti passe sani­taire dans la France entière : la vague s’étend ! Les com­pa­rai­sons mari­times vont bon train depuis plus d’un an. Désor­mais la 4e vague n’est plus une vague mais un tsu­na­mi.

    Pour autant les réani­ma­tions fré­missent à peine mais la ten­sion des hôpi­taux n’est plus un cri­tère. Qu’importe ! Le pré­sident Macron a lit­té­ra­le­ment son­né le pays lors de sa  der­nière allo­cu­tion : désor­mais nous nous dépla­ce­rons avec un per­mis de cir­cu­ler. Il était même pré­vu que chaque citoyen (res­tau­ra­teur, ani­ma­teur,  entre­pre­neur…) devienne un poli­cier ! Ambiance ! Machine arrière ! Seuls les poli­ciers nous contrô­le­rons ! Ouf bonne nou­velle (pas pour les poli­ciers) ! Les amendes ne seront plus de 45000 euros et d’un an de pri­son (pour­quoi pas 150 000 euros et 5 ans de pri­son ?)  Bonne nou­velle : la peine de mort a été abo­lie ! Pas pour les petits entre­pre­neurs qui tentent de sur­vivre économiquement.

                Bonne nou­velle encore ! Nous ne serons pas confi­nés grâce au passe ; Confi­ne­ment ou passe sani­taire ? Cha­rybde ou Scil­la ? Et ni l’un ni l’autre c’est pos­sible pour une mala­die létale à 0,05 % ? Et avec les vac­ci­nés et les immu­ni­sés, la léta­li­té tombe à com­bien : 0,01 % ? 0,009 % ?…

                Le len­de­main de la pre­mière mani­fes­ta­tion : trois dames en blouse blanche portent une étoile jaune ; les medias font tour­ner l’image en boucle ; per­sonne ne parle de leur blouse blanche,  tout le monde des étoiles jaunes ; oubliées les soi­gnants, héros de l’an pas­sé ; Les com­men­taires indi­gnés fusent : abject, ignoble, mons­trueux…  Ceux qui ont un peu plus de vingt ont-ils oublié le reduc­tio ad Hit­le­rum inven­té par la gauche dès 48 et repris en 68 : « CRS, SS » « Fasciste »

                Les 3 petites blouses blanches n’ont cer­tai­ne­ment pas vou­lu insul­ter la mémoire des vic­times de la shoah. Pour elles, l’étoile jaune expri­mait sans doute la sépa­ra­tion, la relé­ga­tion. Que l’on nous com­prenne bien, c’était une faute due à l’ignorance ! Les nou­velles géné­ra­tions sevrées d’Histoire ne réa­lisent plus quelle hor­reur ont été les camps d’extermination. C’était une erreur aus­si car poli­ti­que­ment le résul­tat fut que les medias ne par­laient plus que de cela et non du pro­blème de fond : l’atteinte aux liber­tés. Les bien-pen­sants sani­taires se sont sai­sis de la perche qu’on leur ten­dait et nous avons eu droit à des cours de morale indi­gnés sur tous les tons.

    Quand les mani­fes­tants ne sont pas des salauds, ce sont des cré­tins. « Les scien­ti­fiques disent  que… » Cette intro­duc­tion éva­cue tout débat. Comme si les scien­ti­fiques étaient d’accord (ils le sont dès qu’ont été éva­cués des pla­teaux et réduits au silence ceux qui s’interrogent encore) Les Fran­çais ne sont pas des sots :  Ordre, contrordre,  masque inutile, utile, obli­ga­toire, dedans, dehors, héli­co pour­sui­vant un cou­reur soli­taire, mamie sanc­tion­née devant la fenêtre d’un EHPAD, morts dans l’abandon et la soli­tude, familles écar­tées, chan­ge­ments de cri­tères, sur­en­chères poli­ti­ciennes, jamais de vac­ci­na­tion obli­ga­toire, jamais de passe sanitaire…

    Alors qui sont les crétins ?

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Les 32 heures ou le degré zéro de la pensée politique, par Natacha Polony.

    "Voilà des décennies que, politiquement et médiatiquement, le débat se concentre autour de l’emploi, sans que plus personne ne se pose la question essentielle du travail."
    © Hannah Assouline.

    Une société qui a décrété collectivement que « le travail » est aliénant et qui élève ses enfants dans l’idée qu’il ne peut être qu’un élément pénible prive ses membres d’une dimension essentielle de l’existence humaine en même temps qu’elle se condamne à dépendre du reste du monde et à s’appauvrir inexorablement, écrit Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".

    C’est un passage obligé de chaque élection présidentielle : le retour de la réduction du temps de travail. Cela dit, on peut aussi se réjouir : quelques minutes de temps médiatique durant lesquelles on se souvient que réellement, pour « changer la vie », on ne peut se contenter de parler immigration et identité. Mais il ne faut pas rêver, l’échappée s’arrête là, on n’ira pas plus loin que quelques déclarations péremptoires des Verts ou des Insoumis sur le « partage du temps de travail » qui « seul » permettrait de créer des emplois. Le travail, son temps, sa nature, il y a longtemps que nous avons cessé collectivement de l’appréhender politiquement. Pour preuve, la polémique autour des propos de la ministre chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qui a vanté « la magie de l’usine », « la magie de l’atelier où on ne distingue pas le cadre de l’ouvrier ». Mary Poppins en politique…

    Valeur travail

    Voilà des décennies que, politiquement et médiatiquement, le débat se concentre autour de l’emploi, sans que plus personne ne se pose la question essentielle du travail. À l’exception notable de la campagne de 2007, centrée, chez Ségolène Royal comme chez Nicolas Sarkozy, sur la « valeur travail ». Mais les deux, à leur manière, se contentaient de répondre au fiasco des 35 heures. Fiasco, oui, parce que, malgré les calculs d’épicier sur le nombre d’emplois créés, calculs qui oublient systématiquement tout le reste – la désorganisation de l’hôpital, de la police, de l’ensemble des administrations, et le nombre d’emplois détruits par la perte de compétitivité des entreprises –, les 35 heures (contre lesquelles Marianne s’est toujours élevé) ont surtout détruit l’idée même de travail comme étant autre chose qu’une torture dont il faudrait s’extraire. D’où l’unique proposition d’aujourd’hui, réduire encore le temps de travail, puisque le travail, par essence, aliène, et que la vie humaine sera enfin épanouie quand les hommes pourront s’adonner aux loisirs et choisir leurs activités en fonction de leurs aspirations. D’où, également, l’idée récurrente d’un revenu universel, qui permettrait à chacun de choisir s’il veut ou non travailler.

    On comprend le présupposé, ancré dans la culture d’une part de la gauche : le travail, c’est l’usine, la chaîne, la mine, c’est brutal et destructeur. Ajoutons que, depuis l’éradication de la classe ouvrière par la désindustrialisation, les partis de gauche sont essentiellement constitués de fonctionnaires et d’intellectuels précaires pour qui le travail manuel est forcément dégradant. Dans cette vision du monde disparaissent non seulement la fierté du travail bien fait et le plaisir de produire, mais aussi l’ampleur des savoir-faire de chaque ouvrier. Il ne vient pas à l’esprit de ces penseurs hors-sol qu’une des difficult��s pour réindustrialiser est aujourd’hui la déperdition de ces savoir-faire précieux, comme on le voit dans tous les domaines de la confection et du textile.

    L’option Jacques Attali

    Variante de ce mépris pour le travail, l’option Jacques Attali : le travail est aliénant, l’émancipation viendra quand chacun sera autoentrepreneur, libre de décider de son temps, de ses clients… Dans le monde réel, cela donne quelques privilégiés capables de monter une petite entreprise de microbrasserie ou de sculpture sur bois, et tout le reste transformé en chauffeur Uber ou livreur Deliveroo. Le travail à la chaîne, les syndicats en moins.

    Que penser de la transformation des chantiers de La Ciotat en un pôle où l’on trouve désormais une école de toilettage pour chiens ?

    Il faut lire l’excellent livre de Jérôme Fourquet et Jean Laurent Cassely, la France sous nos yeux, pour comprendre le bouleversement de la société française à travers la désindustrialisation et la transformation progressive du pays en parc de loisirs. Quand on cesse de produire, seuls restent les emplois liés à la nouvelle société du tourisme et les emplois d’aide à la personne (le fameux « care » vanté par la dame des 35 heures, Martine Aubry), mal rémunérés, peu considérés, et qui ne créent que très peu de valeur ajoutée. Est-il réellement plus épanouissant de jouer les agents d’ambiance à Disneyland que de travailler chez Renault ? Ou, pour reprendre un exemple cité par Jérôme Fourquet, vaut-il mieux être marin pêcheur (malgré la dureté du métier mais avec tout ce qu’il véhicule d’histoire et de noblesse) ou réparer les yachts des Parisiens ? Que penser de la transformation des chantiers de La Ciotat en un pôle où l’on trouve désormais une école de toilettage pour chiens ?

    Il existera toujours des métiers pénibles, des métiers peu épanouissants, et le rôle d’une République sociale est de garantir pour ceux qui les exercent d’en limiter la pénibilité et de protéger leurs droits. Elle doit également permettre que tout travail soit rémunéré correctement, et pour cela ne pas mettre les travailleurs en concurrence avec ceux, partout dans le monde, qui sont exploités jusqu’à l’esclavage. Mais une société qui a décrété collectivement que « le travail » est aliénant et qui élève ses enfants dans l’idée qu’il ne peut être qu’un élément pénible, mais le moins prenant possible, entre des plages de loisirs ou de recentrage sur son cocon familial, prive ses membres d’une dimension essentielle de l’existence humaine – la capacité de l’être humain à créer, à produire, à partir du monde qui l’entoure – en même temps qu’elle se condamne à dépendre du reste du monde et à s’appauvrir inexorablement.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Estelle Redpill : « Je subis des harcèlements en ligne, des menaces de mort et des insultes dans la rue depuis plusieurs

    Estelle Redpill est « TikTokeuse » et se définit comme « identitaire ». Depuis qu’elle a fait l’objet d’un portrait par les journalistes de « Quotidien », elle est jetée en pâture : menaces et intimidations se multiplient pour celle qui veut « défendre les valeurs patriotiques ».

    Elle a bien voulu répondre aux questions de Boulevard Voltaire.


    Je m’appelle Estelle Redpill, j’ai 25 ans, je suis une TikTokeuse identitaire, je défends la sur les depuis plus d’un an, j’avais un compte avec 122 000 abonnés, il a été banni récemment.

    Qu’est-ce qui vous motive à faire des vidéos sur TikTok ?

    J’ai senti que cette plate-forme marchait plutôt bien, et j’ai vu qu’il y avait beaucoup de prosélytisme religieux islamique, beaucoup de se laissaient endoctriner, ça m’a fait pour les futures générations. Il y avait également beaucoup de gauchistes avec leurs idées et leur propagande nauséabondes. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas laisser les jeunes se faire avoir par cette propagande-là. J’ai donc voulu utiliser TikTok à ma manière pour défendre les idées de droite et l’identité française.

     

    Votre compte TikTok a été censuré. Que s’est-il passé ?

    J’ai reçu un mail de leur part me prévenant que je ne pouvais plus y accéder, ni même recréer un compte. Pour survivre sur ce réseau social je dois être sous VPN. Mon visage est connu, je risque de ne pas faire long feu sur cette application maintenant !

     

    Quotidien vous a consacré un reportage, pourquoi avoir accepté de les rencontrer ?

    On ne doit pas rester qu’entre nous, entre patriotes, on doit oser aller chez l’adversaire pour porter nos idées. Même s’ils sont malveillants, j’ai voulu le faire. Cette plate-forme n’est pas que pour les gauchistes. Malheureusement Quotidien a voulu me salir.

     

    Qu’aimeriez-vous dire aux journalistes de Quotidien ?

    Je voudrais leur dire qu’ils dénigrent les gens comme moi parlant des problèmes liés à l’, ils nient des faits réels, ils font passer les patriotes pour des gens néfastes, ils contribuent à la décadence de notre pays. Ils couvrent des gens qui n’aiment pas la France. Ils desservent la France.

     

    Depuis la diffusion, vous avez été agressée près de chez vous. Que s’est-il passé ?

    Je subis du harcèlement en ligne depuis plusieurs mois. En me rendant au commissariat pour porter plainte, j’attendais à l’arrêt de bus, une personne m’a reconnue. Il m’a insultée et traitée de « sale facho, sale raciste, on t’a vu dans le quotidien », tout en me filmant avec son téléphone. J’ai caché mon visage pour ne pas être filmée, ils m’ont arraché mes affaires et m’ont bousculée. Deux témoins présents ne sont pas intervenus. Puis je suis rentrée dans le bus, et la municipale est arrivée. Ils m’ont encouragée à porter plainte. Par la suite, en achetant un ticket de métro, deux individus ont exigé que je paie leur titre de transport avec la carte bancaire. J’ai refusé et ils m’ont encerclée. Une dame m’aidée à me dégager. La situation devient très grave…

     

    Les menaces et les insultes continuent-elles ?

    Sur Instagram je reçois des menaces de mort, des insultes, mais également dans la rue : « Sale facho, sale traître », ainsi que des insultes sur la féminité.

     

    Pourrait-on vous comparer à Mila, la jeune femme continuellement menacée de mort après des propos hostiles à l’ ?

    Mila m’a contactée, je l’apprécie. Nous sommes différentes car je n’ai pas critiqué l’islam, j’ai dit qu’il y avait des religions qui ne respectaient pas notre pays, qui voulaient s’imposer, mais je n’ai pas critiqué l’islam ou leur prophète. Je n’ai pas eu des problèmes de la même ampleur que Mila. Elle m’a prévenue que par la suite je pourrais encore en avoir, des personnes pourraient en venir aux mains. Malheureusement, plus on dénonce, plus la situation empire.

     

    Comment voyez-vous votre avenir ?

    L’avenir me fait peur. Il y a quelques années je pensais quitter la France car je me sentais en . Dans certains quartiers je me faisais suivre et insulter. Une fois on m’a craché dessus et j’ai reçu des projectiles. J’avais peur. Avec les attentats, les décapitations, je pensais que pour élever des enfants, je ne pourrais rester dans un pays aussi hostile. Si moi-même je me sens en insécurité, comment sécuriser mes enfants ? Si mon mari défend mes enfants, la justice pourrait se retourner contre lui ?

    Je pensais alors que la seule solution était de partir, puis je me suis remise en question. S’il n’y a plus de Jeanne d’Arc, Charles Martel ou d’autres personnes pour sauver notre pays, il sera colonisé ! Donc je décide de me battre, même si ça me fait peur, car je pense que la justice n’est pas spécialement avec nous, la victimisation est à géométrie variable. Les gens qui défendent leur identité sont souvent censurés. En revanche sur TikTok, ceux qui brûlent le drapeau ou crachent sur notre pays, ne sont pas censurés alors que moi j’ai été bannie injustement. J’envisage le futur difficilement, mais je ne baisserai pas les bras.

     

    Estelle Redpill

    Influenceuse
     
  • La monarchie parlementaire : un régime défenseur des libertés, par Alexandre Massaux.

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    Les monarchies occupent plus de la moitié des « top 10 » des pays les plus libres et certaines se situent à la première place.

    Un article de l’Iref-Europe

    Les monarchies parlementaires, comme certains pays du Commonwealth et scandinaves, dominent les classements des libertés économiques et politiques. L’importance donnée au Parlement tout comme la non-politisation du chef de l’État offrent un cadre institutionnel propice à des décisions libérales.

    La mort du prince consort Philip Mountbatten, mari de la reine Elizabeth II, a soulevé des questions relatives au rôle de la monarchie dans nos sociétés modernes. Certains en France vont même jusqu’à considérer ce modèle dépassé et estiment qu’il devrait être aboli en faveur de la république.

    Pourtant, cette dernière est-elle nécessairement un meilleur régime ? Les indicateurs et classements évaluant le degré de liberté des pays démontrent le contraire : la monarchie parlementaire se révèle efficace en matière de protection des libertés. Sa structure institutionnelle peut l’expliquer : le pouvoir est paradoxalement moins concentré entre les mains d’une seule personne.

    Les monarchies dominent en matière de libertés économiques et civiles

    Le Royaume-Uni n’est pas la seule monarchie parlementaire en Occident et dans le monde industrialisé. En Europe continentale, la majorité des pays nordiques sont, encore de nos jours, des monarchies. En Scandinavie, la Norvège, la Suède et le Danemark sont dirigés par des dignitaires royaux. Tout comme au Benelux, la Belgique, les Pays-Bas et le Grand-Duché du Luxembourg.

    Même situation en Espagne. Plus loin, plusieurs pays du Commonwealth sont sous l’autorité de la couronne britannique : le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont comme chef d’État Elizabeth II, représentée par des gouverneurs généraux. Et le Japon a gardé son empereur.

    Il paraît pertinent d’analyser la performance de ces pays en matière de libertés économiques et politiques. L’Index de l’Heritage Foundation de 2021 offre des informations sur les premières. Le classement du Cato Institute de 2020 et les données de la Freedom House donnent des éléments sur les libertés politiques et civiques. Le tableau ci-dessous met en évidence le rang des monarchies dans les deux premiers classements et leur score attribué par la Freedom House. La République française est utilisée comme pays de comparaison.

    2.jpg

    Plusieurs observations s’imposent. Les monarchies occupent plus de la moitié des « top 10 » des pays les plus libres et certaines se situent à la première place. En matière économique, à l’exception de l’Espagne, toutes sont classées « libres » ou « majoritairement libres ». Les pays du Commonwealth sont, en moyenne, légèrement plus performants que les monarchies continentales.

    Le score plus faible de l’Espagne peut en partie s’expliquer, la monarchie ayant été rétablie à l’initiative du général Franco à la fin de son règne. Elle est donc plus récente et c’est un choix politique. Enfin, la principauté du Liechtenstein est absente de ce tableau car elle ne figure pas dans les classements d’Heritage et du Cato.

    Une politique menée par un Parlement plutôt que par un homme providentiel

    Dans tous ces pays, le monarque a des pouvoirs très limités, voire symboliques, contrairement aux républiques présidentielles comme la France ou les États-Unis où le président détient pratiquement à lui seul le pouvoir décisionnel.

    Aux États-Unis, le Congrès joue un rôle de garde-fou mais en France, le Parlement apparaît de plus en plus comme une chambre d’enregistrement. La discipline de vote au sein de la majorité et en faveur de l’exécutif présidentiel ne favorise pas le débat politique au niveau législatif.

    Dans les monarchies, la vraie tête active de l’exécutif est le Premier ministre, qui tire sa légitimité du Parlement. Là où un Président l’obtient de son élection, le Premier ministre voit son sort dépendre du Parlement qui peut le révoquer. De même, il n’est pas lié à la volonté du chef de l’État. C’est l’une des raisons qui permet à ces régimes monarchiques de mieux fonctionner qu’une république.

    Dès lors, quelle différence entre une république parlementaire comme l’Allemagne et une monarchie ? Dans certains pays comme le Royaume-Uni, le monarque possède des pouvoirs utilisables en temps de crise. Ainsi la reine d’Angleterre a un droit de veto qu’elle a déjà fait valoir dans le passé.

    Certes, les présidents républicains ont également cette capacité. Mais le fait que le monarque ne soit pas désigné directement par une procédure électorale comme en France ou indirectement comme en Allemagne, empêche une décision purement politicienne. Si le rôle réel du monarque est limité, son rôle symbolique est puissant. Le roi réunit le pays sur sa personne. Son pouvoir moral et exceptionnellement juridique offre une limite au pouvoir des autres institutions.

    Telle est la force de la monarchie constitutionnelle : décentraliser la prise de décision avec le Parlement tout en assurant une stabilité de la nation en temps de crise grâce à un dirigeant qui reste au-dessus de la mêlée.

    Source : https://www.contrepoints.org/

    Relayé par : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Macron ou le despotisme apparemment doux annoncé par Tocqueville. (II), par Christian Vanneste.

    La Révolution a été tout le contraire d’un “bloc” comme l’a dit Clémenceau. Elle est au contraire le choc d’aspirations et de valeurs contradictoires qui durant une décennie a provoqué le puissant séisme dont la France ne s’est jamais totalement relevée. Entre le grand moment de la nuit du 4 Août 1789 et de l’abandon des privilèges qui symbolise les réformes sociales, juridiques et fiscales qui étaient urgentes et nécessaires et le misérable assassinat Reine Marie-Antoinette le 16 Octobre 1793, quel chaos d’enthousiasme généreux et de bassesse envieuse et revancharde !

    christian vanneste.jpgL’ivresse de la liberté a engendré en trois ans un monstre totalitaire et sanguinaire, l’apologie de la vertu a laissé place à la plus sordide des corruptions, la chute d’une monarchie enlisée dans ses traditions n’a été compensée que par la naissance d’un Etat plus rationnel où la liberté avait moins de place. En lisant Taine, on se rend compte que si la conquête de la liberté avait surtout été la motivation d’un certain nombre de “Grands”, d’Aristocrates, dont La Fayette est le modèle accompli, les motifs du peuple étaient plus prosaïques, et tenaient davantage à l’appropriation des biens nationaux issus de la confiscation opérée au détriment du clergé et des émigrés, ou encore à la nette amélioration du système fiscal. La liberté contrairement à l’égalité est une valeur de droite, parce que dans le fond, c’est une valeur aristocratique. Elle tire justement la démocratie vers le haut en communiquant cet esprit élitaire à la majorité d’une population. Un esprit indépendant comme Bernanos représente parfaitement cette exigence. « La tyrannie abjecte du Nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le Nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales. » Dans “la France contre les robots”, Bernanos a dénoncé avec vigueur cette montée de la dictature douce du conformisme : c’est elle qui s’accomplit pleinement en France sous la présidence actuelle. 

    Insidieusement par des voies apparemment distinctes, elle est en marche. La première est la plus visible. C’est elle qui de loi en décret restreint la liberté d’expression, la plus fondamentale dans une démocratie digne de ce nom, celle où les aristocrates de la pensée pratiquent “ce pas de côté” dont parle Bérénice Levet. Le conformisme tue la véritable démocratie et la réduit à la trilogie du politiquement correct, de la pensée unique et du terrorisme intellectuel. Peu avant l’élection présidentielle, c’était la loi sur l’extension du délit d’entrave à l’avortement. Puis, sous le mandat actuel, ce fut la loi contre la manipulation de l’information, suivie de celle contre les discours de haine sur internet. La loi “anti-casseurs”, elle s’attaqua davantage à une autre liberté, celle de manifester. La dissolution de Génération identitaires consacra la volonté du gouvernement d’ériger un délit d’opinion. Le tout frappa de manière privilégiée les idées conservatrices, pro-vie, et favorables à la défense d’une identité nationale. Cette évolution, partiellement contenue par le Conseil Constitutionnel, a un sens : elle promeut une distinction idéologique entre le bien et le mal, et consacre des valeurs impératives, absolues, souvent définies dans une novlangue orwellienne. Elles renversent celles qui étaient issues de notre tradition culturelle, comme le “droit fondamental à l’IVG” ou comme l’existence de “genres” à la place des sexes.

    La seconde est plus profonde. Elle tient à la rencontre d’un vieux sentiment dominant dans les comportements humains, avec le progrès scientifique et technique. La  peur de la violence, de la délinquance, la peur du changement climatique et des catastrophes annoncées, la peur de la mort, par-dessus tout, reçoivent des réponses qui correspondent toutes à un renforcement du contrôle, du traçage des personnes et de leur comportement, facilités par le développement de nouvelles techniques. C’est à la fois rassurant et angoissant, car si la sécurité y paraît renforcée, l’intrusion dans l’intimité, la dissolution de la barrière entre le public et le privé, sont évidemment des atteintes à la “liberté intérieure” dont parle Bernanos. La crise sanitaire a été le plus parfait levier de ce changement radical : ceux qui avaient connu l’ivresse soixante-huitarde du “tout est permis”, se réfugient dans le cocon protecteur du “tout est sous contrôle”. La majorité est soumise et ne s’étonne plus que l’Etat vienne lui recommander une troisième vaccination qui sera limitée à un nombre de marques limité, qu’une société de transports lui propose de pouvoir utiliser des photos contenues dans un smartphone, comme si la sûreté impliquait l’abandon de son pré carré, non seulement au profit d’un Etat qu’on voudrait neutre, mais aussi à celui d’entreprises. Le comble est évidemment atteint sur internet et dans les réseaux sociaux, où de grandes firmes peuvent impunément dicter la manière de penser et ficher les individus de manière à les vendre comme consommateurs à de nombreux fournisseurs.

    Enfin, cerise sur le gâteau et paradoxe s’il en est, alors que la soumission et “la servitude volontaire” progressent malgré les discours enthousiastes sur le respect des différences et l’apologie de la diversité, logorrhée moutonnière à la mode, jamais sous la Ve République, le Chef de l’Etat n’a donné un tel relief à ses caprices, à son narcissisme verbeux, à ses obsessions personnelles, à ses pulsions déclamatoires. La repentance à laquelle il soumet les Français jusqu’à privilégier les manifestants anti-français du 16 Octobre plutôt que les victimes françaises du massacre d’Oran est symptomatique. Le passé d’une nation est un trésor collectif qui doit nourrir sa fierté d’être ce qu’elle est. Les historiens peuvent en dire ce qu’il veulent. Un Chef d’Etat n’a pas à réécrire l’Histoire selon son bon plaisir.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    Le 2 Octobre prochain : Veillée de prières à Paris pour le Liban souffrant...

    SOS Chrétiens d'Orient
     
    Nos amis de Notre-Dame-d’Orient-et-d’Occident vous invitent à une veillée de prières pour le #Liban souffrant Vendredi 2 Octobre prochain à 20h00 à l’église Saint-Roch à Paris. Venez nombreux!
     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    • Colloque : Au service de l'écologie intégrale

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale-2/

    Avec la par­ti­ci­pa­tion de :

    Serge Latouche, éco­no­miste, pro­fes­seur d’u­ni­ver­si­té, prin­ci­pal théo­ri­cien de la décrois­sance en France et auteur de Le pari de la décrois­sance, Fayard, 2010.

    Oli­vier Rey, phi­lo­sophe, essayiste, mathé­ma­ti­cien, auteur notam­ment de Leurre et mal­heur du trans­hu­ma­nisme, Des­clée de Brou­wer, 2018.

    Patrice Ver­meu­len, admi­nis­tra­teur géné­ral des affaires mari­times (2S), a été éga­le­ment direc­teur régio­nal de l’en­vi­ron­ne­ment de Corse et direc­teur ter­ri­to­rial de l’Of­fice natio­nal des forêts d’Au­vergne-Limou­sin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

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    La section toulonnaise de l'Action française lance sa rentrée militante le Mercredi 30 Septembre à 20h00 

    Conférence de Claire Musset sur "Quelle écologie pour demain ?".

    Inscription par mail ou mp

    Une présentation de la section vous sera proposée, ainsi que le bilan de l'année dernière.
    Rejoignez-nous !!

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    C'est la reprise pour le Cercle Léon de Montesquiou

    Jeudi 1er Octobre à 20h00 l'Action française Bordeaux vous invite à son Cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera histoire de l'Action française : des origines à 1945 animée par Louis André.

    Venez animer les échanges et les discussions ! Nos réunions sont ouvertes à tous.

    Plus d'informations en message privé.

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    Vendredi 2 Octobre à 19h00 l'Action française Lyon vous invite à un Cercle-formation dont le thème sera la garde à vue pour former nos militants animé par un avocat.

    Places très limitées.

    Inscriptions en MP.

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    L’Action française Rennes vous invite à sa rentrée militante le Samedi 03 Octobre à 14h00.

    Inscription et lieu en mp

    Conférences
    Banquet du soir
    Camaraderie

    Annonce des conférenciers dans les prochains jours !

    Participation de 15€ demandée.

    Après une présentation par le chef de la section rennaise, Francis Venciton (secrétaire général adjoint) donnera une conférence dont le thème sera la pensée d’Action Française.


    N’hésitez pas à nous contacter en MP pour vous inscrire, places limitées 

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    L’Action française Limoges vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 03 Octobre à 15h00. 

    Après une courte pause estivale, l'Action Française Limoges est de retour pour vous proposer formation intellectuelle et physique, camaraderie et militantisme !

    Une occasion en or pour se retrouver ou se rencontrer autour du même intérêt commun : la France !

    La réunion est ouverte à tous alors n'hésitez pas à nous rejoindre !

    Plus d'informations en MP.

    Renseignement : limoges.etudiants@actionfrancaise.net

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    Banquet de la fédération d’Ile-de-France

    Nous vous attendons pour bien débuter cette nouvelle année militante autour d’un grand banquet d’AF à 20h dans un restaurant parisien*, inscription obligatoire !

    Vente de billets en ligne *Le lieu vous sera communiqué ultérieurement par courriel.

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/banquet-daf/

     

     

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Le 2 Octobre prochain : Veillée de prières à Paris pour le Liban souffrant...

    SOS Chrétiens d'Orient
     
    Nos amis de Notre-Dame-d’Orient-et-d’Occident vous invitent à une veillée de prières pour le #Liban souffrant Vendredi 2 Octobre prochain à 20h00 à l’église Saint-Roch à Paris. Venez nombreux!
     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    • Colloque : Au service de l'écologie intégrale

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    Oli­vier Rey, phi­lo­sophe, essayiste, mathé­ma­ti­cien, auteur notam­ment de Leurre et mal­heur du trans­hu­ma­nisme, Des­clée de Brou­wer, 2018.

    Patrice Ver­meu­len, admi­nis­tra­teur géné­ral des affaires mari­times (2S), a été éga­le­ment direc­teur régio­nal de l’en­vi­ron­ne­ment de Corse et direc­teur ter­ri­to­rial de l’Of­fice natio­nal des forêts d’Au­vergne-Limou­sin.

     

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    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

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    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

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    La section nantaise de l'Action française lance sa rentrée militante le Mardi 29 Septembre à 20h00.

    Campagnes

    Actions

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    https://www.facebook.com/events/334843614390474/

     

     

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    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

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    Oli­vier Rey, phi­lo­sophe, essayiste, mathé­ma­ti­cien, auteur notam­ment de Leurre et mal­heur du trans­hu­ma­nisme, Des­clée de Brou­wer, 2018.

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  • Affaire Duhamel : des réseaux de pouvoir ? Vraiment ?, par Natacha Polony.

    "Il y a beaucoup à dire sur cette fabrique de la pensée conforme qui explique le décalage croissant entre les aspirations des citoyens et les politiques menées depuis plusieurs dizaines d’années."
    © Hannah Assouline

    "Olivier Duhamel a démissionné de toutes ses fonctions, et, soudainement, les médias s’aperçoivent qu’il en exerçait d’innombrables. Un tel cumul ne dérangeait pourtant personne jusqu’à présent.

    Pas plus que les « amitiés » qui se lient depuis des décennies dans des sphères où toute pensée divergente vaut procès en illégitimité", affirme Natacha Polony.

    Même les moquettes moelleuses des palais de la République peinent à étouffer les piétinements agités de ce petit monde qui, tout à coup, s’affole parce qu’un de ses plus éminents représentants vient d’être précipité de la roche Tarpéienne. Olivier Duhamel a démissionné de toutes ses fonctions, et, soudainement, les médias s’aperçoivent qu’il en exerçait d’innombrables. Un tel cumul ne dérangeait pourtant personne jusqu’à présent. Pas plus que les « amitiés » qui se lient depuis des décennies dans des sphères où toute pensée divergente vaut procès en illégitimité. La dénonciation des réseaux de pouvoir et de l’endogamie entre haute administration, dirigeants politiques, patrons du CAC 40 et milieux d’affaires se voyait même taxée de complotisme, nouvelle dénomination de la « dérive fasciste ».

    Fabrique de la pensée conforme

    Il y a pourtant beaucoup à dire sur cette fabrique de la pensée conforme qui explique le décalage croissant entre les aspirations des citoyens et les politiques menées depuis plusieurs dizaines d’années. Car il n’est nul besoin, justement, d’imaginer des complots pour comprendre comment se sont imposées les dérégulations, le libre-échange généralisé, une Union européenne réduite à n’être qu’un espace de dumping social et fiscal ouvert à toutes les concurrences déloyales. Et le plus ironique est sans doute que ce n’est ni le constat des dégâts engendrés par les choix politiques de cette caste, ni un sursaut de foi en la démocratie et de prise de conscience de la nécessité de renouveler et de brasser les élites qui ébranlent aujourd’hui ce monde plein de morgue, mais des affaires de mœurs. Olivier Duhamel, bien sûr, président du Siècle, après en avoir été longtemps vice-président puis secrétaire général, président de la Fondation nationale des sciences politiques, membre du comité directeur de l’Institut Montaigne, codirecteur de la revue Pouvoirs présent à la Rotonde pour fêter en petit comité la victoire d’Emmanuel Macron… mais également Marc Guillaume, qui annonçait mercredi 13 janvier qu’il quittait les fonctions qu’il partageait avec le précédent. Marc Guillaume, ancien tout-puissant secrétaire général du gouvernement de 2015 à 2020, auquel Marianne avait consacré une enquête en mars 2019, pointant ses abus de pouvoir, son art de contourner la volonté démocratique…, mais qui n’avait perdu de sa superbe qu’après des accusations de sexisme. Le « nouveau monde », c’est l’ancien monde, sa lutte des classes et ses élites barricadées, mais les discriminations et les violences sexuelles en moins.

    Forcément, le scandale actuel nourrit les fantasmes de ceux qui mêlent dans leur détestation un pouvoir supposé corrompu, une bourgeoisie forcément décadente et des médias évidemment complaisants. Et c’est là le danger. Alors que, partout dans le monde, mais particulièrement en France et aux États-Unis, des foules chauffées à blanc expriment leur défiance absolue envers une démocratie dont elles estiment qu’elle a été détournée au profit d’intérêts puissants, il serait urgent de comprendre combien l’entre-soi social et idéologique, parce qu’il a permis de contourner avec une bonne conscience absolue la souveraineté des peuples, a fragilisé gravement les démocraties et déroulé le tapis rouge à des forces dont certaines peuvent être qualifiées de néofascistes.

    Cercle de la raison

    Le Siècle, ce club si fermé dont on reparle tout à coup, n’est pas le lieu où se décide la politique de la France. Mais s’y rencontrent des gens cooptés, persuadés qu’ils ont vocation, et même légitimité, à diriger, parfois contre les citoyens, puisque, par définition, ils savent mieux qu’eux ce qui est bon pour le pays. Et puisqu’ils sont cooptés et qu’il faut pour être admis une quasi-unanimité des membres du conseil d’administration, le moins que l’on puisse dire est que l’on ne risque pas d’y être exposé à des discours autres que ceux qui sont dessinés par le cercle de la raison. Et quand des journalistes ou patrons de presse, comme Jean-Marie Colombani, Franz-Olivier Giesbert ou Laurent Joffrin, en font partie, le risque est également faible de voir l’endogamie des élites dénoncée par les médias.

    Si l’on veut éviter la récupération de la colère par des meneurs populistes adeptes des slogans simplistes, il faut prendre conscience du problème que pose la fermeture idéologique de ce milieu. Le fait que la France soit gouvernée par le Conseil d’État, l’Inspection des finances et l’Institut Montaigne, sous le patronage bienveillant du cabinet McKinsey, n’est pas problématique seulement parce que ce système est inefficace – les échecs du néolibéralisme autoritaire, de son inflation administrative et de son incapacité à mener une quelconque politique industrielle ne sont plus à démontrer – mais parce que cela laisse croire à un nombre croissant de citoyens que, si la démocratie se réduit à ça, il vaudrait mieux essayer autre chose.

    Face à ce danger, l’urgence n’est pas de suivre ceux qui prétendent décapiter les élites mais de se souvenir que la promesse républicaine est celle d’élites désignées selon le mérite, en perpétuel renouvellement, et issues de toutes les strates, de toutes les couches sociales de la nation. Tel devrait être le préambule de tout programme politique.

    Source : https://www.marianne.net/