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  • Vaccination : la ruée avant le bouclage… en attendant le QR code sur le front ?, par Marie Delarue.

    La méthode est rodée de longue date et elle est efficace : rien n’est obligatoire, mais… mais si l’on ne veut pas finir comme un fruit pourri oublié dans le fond du compotier, il faut y passer.

    La honte au front, je suis moi-même allée me faire piquer, lundi matin, juste avant la ruée. 

    7.jpgFlûtiste à mes heures, je n’avais pas le choix : musique de chambre streng verboten ! Sois tu souffles dans ton bignou seule dans ton coin, soit… J’ai donc capitulé. Me suis rendue au « vaccinodrome » la honte au front. Deuxième dose dans un mois, en attendant la troisième qu’on ne tardera pas, non plus, à nous imposer à l’automne et à l’insu de notre plein gré.

    Ça marche bien, très bien même. Le regard qui flingue, a su convaincre les populations : lundi soir, le site Doctolib était en surchauffe. Dix minutes d’attente pour pouvoir se connecter et récupérer la queue du Mickey : un rendez-vous pour la piqûre magique. Pensez : « 20.000 rendez-vous toutes les minutes », a dit Stanislas Niox-Chateau, le directeur général de Doctolib ; au petit matin le compte, était à 926.000, à quoi il faut ajouter ceux qui, comme moi, avaient légèrement anticipé la chose : « 212.000 personnes avaient déjà pris rendez-vous dans la journée pour une première injection ce week-end, déjà “un record” depuis un mois et “jusqu’à 40 % de plus que les week-ends précédents”. »

    Nous voilà donc parvenus à ce qui était « impensable », voilà encore quelques semaines. Pour vivre, il va falloir maintenant se promener avec son QR code affiché en permanence sur son smartphone, outil de dernière génération relié par les ondes au grand collecteur des EU Digital COVID Certificates. C’est écrit dessus. En attendant, sans doute, de nous le coller sur le front. Demain, c’est sûr, on demandera aux restaurateurs d’installer une barrière avec un détecteur à l’entrée des terrasses. Ou peut-être une surveillance par drone. Ça serait chic. J’imagine la scène, ici, place Puget : les pouilleux récalcitrants qui mangent leur sandwich assis sur les marches autour de la fontaine tandis que les vaccinés certifiés se gobergent aux terrasses, à deux mètres de là.

    Et puis, il y a la vaccination obligatoire qui se profile aussi pour les ados à partir de 12 ans. Sinon, quoi : plus d’école ? Et les petits, les moins de 12 ans, qu’est-ce qu’on en fait ? De zélés délateurs, sans doute : « C’est bien, mon petit, va dire au monsieur que ton papa et ta maman refusent de se vacciner, qu’ils sont de mauvais citoyens égoïstes qui mettent la nation en péril ! »

    Et les camps de rééducation, c’est pour quand ? Le printemps  ?

    Les n’ont pas suffi, les fameux gestes barrière non plus. Le désir de coercition des gens qui nous gouvernent est sans limites et il y a encore – peut-être plus pour longtemps – pire que la France en ce domaine.

    Des proches sont arrivés, ces jours-ci, de Montréal : trois enfants de 6, 8 et 11 ans et leurs parents doublement vaccinés. obligatoires au départ, dans l’aéroport : 3 x 150 dollars. Idem au retour : 3 x 150 dollars + réservation obligatoire d’une « chambre Covid » dans un hôtel agréé par le gouvernement canadien : 1.300 dollars + quarantaine obligatoire des enfants au retour. Quinze jours bouclés à la maison. Question de leur mère : « Comment fait-on ? On leur met une boîte de croquettes sur la table ? » Au jour de leur départ, il n’y avait que 700 cas positifs de Covid dans tout le Québec et seulement 65 pour Montréal (1,78 million d’habitants).

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Cinéma : BAC Nord, de Cédric Jimenez, par Pierre Marcellesi.

    La polémique enfle depuis quelques jours. BAC Nord, le nouveau long-métrage de Cédric Jimenez, ne serait pas tout à fait au goût des journalistes de gauche. En sueur, affolé, Luc Chessel, de Libération, évoque avec terreur « cinquante nuances de droite » pour un film « démago et viriliste »

    7.jpegLe Monde, Télérama, Les Inrocks et les inoxydables Cahiers, bien sûr, lui emboîtent le pas, tous mobilisés contre les forces obscures qui entameraient la propreté morale de cette formidable fête qu’est le français.

    Les mêmes ont encensé Les Misérables en 2019, ce « film de banlieue » au titre indécent et au discours particulièrement ambigu (lire notre article à ce sujet) dont le réalisateur, Ladj Ly, condamné en 2011 pour enlèvement et séquestration, est à présent soupçonné de blanchiment… Le film, évidemment, remporta le Prix du jury à Cannes, en 2019…

    Plus digne que son prédécesseur, BAC Nord s’inspire librement d’une affaire survenue en 2012 dans les quartiers nord de Marseille lorsque dix-huit membres de la brigade anticriminalité furent épinglés par l’IGPN pour racket et trafic de stupéfiants. Les policiers, on le découvrit rapidement, ne firent jamais le moindre bénéfice sur ce trafic, la drogue saisie servait uniquement de monnaie d’échange auprès de leurs informateurs afin d’obtenir des tuyaux sur les gros voyous. Le procureur décida même d’abandonner les principales charges qui pesaient sur les accusés, c’est dire les proportions démesurées qu’a prises cette affaire. Quant aux journalistes, qui dès le départ s’en étaient donné à cœur joie dans les médias pour pointer la corruption policière, ils s’étaient bien gardés d’ébruiter les conclusions de l’instruction… Une injustice que le film de Cédric Jimenez ne manque pas de souligner. Tout comme celle dont s’est rendu coupable Manuel Valls, ministre de l’Intérieur de l’époque, en se montrant incapable de défendre sa police.

    Sans doute le regard critique que porte le cinéaste à l’encontre des journalistes explique-t-il en partie les attaques dont BAC Nord fait l’objet dans la presse cinématographique – esprit de caste oblige. En partie, seulement, car, ne nous leurrons pas, ces attaques sont aussi et surtout animées par un sentiment profond de culpabilité des journalistes qui savent bien que leur aveuglement et leurs mensonges sur les banlieues sont à l’origine de la situation actuelle, et ceux-là refusent qu’on le leur rappelle.

    Le film, en soi, se concentre sur trois policiers (fictifs) de la BAC et décrit la réalité de leurs conditions de travail, entre du chiffre conduisant à des arrestations négligeables de vendeurs à la sauvette, injonctions à faire profil bas face à la délinquance des cités et coups médiatiques soudains pour faire plaisir au préfet lorsque circulent, sur YouTube, des vidéos chocs traduisant la des quartiers nord.

    Traités avec mépris par la population, mal considérés par leur hiérarchie, luttant à armes inégales, les flics en viennent alors à emprunter des chemins de traverse, des raccourcis pour pouvoir faire convenablement leur boulot, la fin justifiant à leurs yeux les moyens. Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC Nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique. Une subtilité que refusent de voir les détracteurs du film. Ces journalistes de gauche, finalement, sont pareils à ce pseudo-flic de l’IGPN auquel se frottent les héros du récit : ils ne cherchent pas à comprendre, ils affirment et condamnent, le visage fermé, avec ce rictus en coin qui laisse percer un sentiment de supériorité morale, un amour de soi immodéré, ne laissant aucune place au doute. Taper sur les flics est très facile, ils le font depuis cinquante ans et approuvent le qui va dans ce sens ; rien d’étonnant à les voir se ranger du côté des Misérables plutôt que de BAC Nord. C’est lâche, mais c’est de leur niveau…

    Jimenez nous avait déçus avec La French (voir notre article à ce sujet) ; son nouveau film n’est pas non plus un chef-d’œuvre, mais son contenu, manifestement, suffit à en faire l’un des plus subversifs des vingt dernières années. On regrette simplement une propension à céder au spectacle, des accents marseillais intermittents et des choix musicaux un peu convenus.

    3 étoiles sur 5

     

    Pierre Marcellesi

    Critique de cinéma

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Indigénisme à l’université : vers un début de résistance ?, par Nicolas Gauthier.

    À peine évoquait-il le « séparatisme » dans un discours prononcé, vendredi dernier, aux Mureaux (Yvelines), que, déjà, l’intitulé du texte de loi censé le mettre en œuvre était modifié. Il s’agira donc désormais, plutôt que de lutter contre le « séparatisme » en question, de « renforcer les principes républicains », principes qu’évoquent généralement les politiciens quand ils n’ont plus rien à dire.

    6.pngMais Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, précise toutefois que « l’idée est bien de lutter contre le séparatisme principal, qu’est l’islam radical. […] Mais ce ne sera pas le seul objet du texte. » Que seront, alors, les autres « séparatismes » ? Celui des Corses et des Caldoches ? Des zadistes ou des sectateurs de la Terre plate ? L’histoire ne le dit pas.

    Il en existe pourtant un autre, de « séparatisme », évoqué du bout des lèvres par le président, celui de l’université, et son discours suscitant « une haine contre la République », soit cet « indigénisme qui tourne le dos à l’universalisme », dénoncé par le même Darmanin.

    Là, nous ne sommes pas exactement en ZEP mais dans ces temples du savoir que sont censés être Science Po, Normale Sup, la Sorbonne et autre École des hautes études en sciences sociales où les seuls enfants d’immigrés, hormis les fils de ministres, sont ceux qu’on voit à la télé.

    Si, dans les lycées des fameux « territoires perdus de la République », les professeurs baissent la tête devant certains de leurs élèves, à l’école des rejetons des CSP+, d’autres professeurs n’en mènent pas plus large. Néanmoins, la résistance paraît s’organiser, tel qu’en témoigne cette « riposte à bas bruit qui se met en place » évoquée par L’Opinion, ce mardi 6 septembre.

    Morceaux choisis : « Un curieux vocabulaire court les temples du savoir et de la liberté de pensée. On y parle de “guerre”, de “climat de terreur” et de “résistance”. Telle université “tient bon” quand telle autre “est tombée”. » Une remarque, en apparence anodine d’un professeur parisien, pourtant a priori solidement installé, met la puce à l’oreille : « “J’ai confiance dans mes réseaux, mes filières. Sinon, il faut faire très attention… Tout est vérolé, aujourd’hui.” L’adversaire ? La mouvance communautariste, décoloniale, indigéniste ou néo-féministe qui traverse tout l’enseignement supérieur. »

    Et c’est ainsi qu’une minorité d’élèves et de professeurs, minorité grandissante et de plus en plus agissante, décide des conférenciers qui sont les bienvenus et ceux qui ne le sont pas ; la philosophe Sylviane Agacinski, opposante à la , Alain Finkielkraut et même l’infortuné François Hollande en savent quelque chose.

    Pour ce faire, tous les moyens sont bons. La force physique, pour commencer. Mais également celle de ces réseaux sociaux pouvant entraîner la mort professionnelle des imprudent.e.s, tel qu’il convient d’écrire en ces lieux.

    Citée par le même quotidien, Monique Canto-Sperber, directrice de l’École normale supérieure de 2005 à 2012, affirme : « C’est un rapport de force. On ne gagne que si on résiste. Mais il faut savoir ce que signifie avoir contre soi cette mouvance très puissante. Cela a un coût social, cela peut détruire votre image. En face, vous avez des gens ultra-sectaires, persuadés d’avoir raison sur tout. »

    On notera que cette spécialiste de Platon est la seule à parler en son nom, la majeure partie de ses confrères préférant se réfugier dans l’anonymat. C’est dire l’ampleur du désastre et du terrorisme intellectuel régnant en des enceintes pourtant censées être celles du débat intellectuel et de la confrontation des idées.

    Entre les écoles salafistes et celles des élites de la République, grande est la tentation de se dire que l’école buissonnière a elle aussi ses charmes, le seul « séparatisme » consistant à y sécher les cours. D’ailleurs, vu ce qu’ils y apprennent, on ne saurait que trop conseiller aux enfants de faire de même.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
     
  • Les familles royales : uniquement jet-set ? Réponse à Alain de Benoist, par François Marcilhac.

    Alain de Benoist le déclare de manière péremptoire dans un entretien sur Boulevard Voltaire : « Le Journal officiel des familles royales, désormais, c’est Closer, Gala ou Voici ! ». On y apprend que des membres de familles royales peuvent se livrer à des déclarations intempestives, voire à des pratiques qui ne sont pas toutes recommandables, aux côtés de la jet-set. Cela n’a rien d’un scoop — les soupers du Régent, au XVIIIe siècle, n’ajoutent rien à sa mémoire.

    françois marcilhac.jpgMais quid du spectacle peu reluisant donné par un président de la Ve République rejoignant en scooter sa maîtresse ? En France, au moins depuis Sarkozy, les « premières dames », qui n’existent pas officiellement, font tout autant la une des magazines people que les membres des familles royales. Bref, la « peopolisation » est un phénomène général : s’y arrêter n’a aucun intérêt.

    Malheureusement pour Alain de Benoist, ni les Espagnols, ni les Britanniques, ou encore les Belges, ni les Danois ou même les Australiens ne trouvent, comme lui, les débats sur la monarchie « surtout inutiles ». Avec dédain, Alain de Benoist parle du caractère symbolique des monarchies actuelles. C’est oublier que la force du symbole est de réunir, et de dépasser souvent, en autorité ce que le droit positif laisse de pouvoir au monarque. Aujourd’hui, si l’exil de Juan Carlos provoque un tel traumatisme chez les Espagnols, c’est qu’ils s’attendaient à une autre sortie de celui qui, en tant que roi, avait assuré la transition démocratique. Juan Carlos fut donc tout sauf un monarque d’opérette. Aussi, la question du régime, en Espagne, est-elle tout sauf « inutile ». Le regain de popularité que connaît Philippe VI est précisément dû au fait qu’il a su faire passer la dignité régalienne de sa fonction avant toute chose. Du reste, ni Podemos ni les indépendantistes catalans ne s’y trompent. Si la démarche républicaine des premiers relève du pavlovisme, les seconds ont appris à leurs dépens, au lendemain de leur mascarade référendaire de l’automne 2017, qu’ils avaient devant eux un monarque qui, dans le respect de la Constitution, n’abandonnerait pas un pouce de son auctoritas.

    En incarnant la nation, le monarque garantit son unité par-delà toutes les factions : où en serait la Belgique sans une monarchie qui est, par cela même, un objet de scandale aux yeux des séparatistes flamands ? Au Danemark, c’est la reine qui rappelle publiquement, face au défi de l’immigration, que les Danois ne sont prêts à aucune concession sur leur mode de vie. Et cette monarchie active qu’est le Liechtenstein ? Ce sont également vers leurs familles royales que Roumains ou Bulgares ont tourné leur regard, lorsqu’il s’est agi de recouvrer leur identité, au lendemain du communisme. Les membres des familles non régnantes n’hésitent pas à s’engager dans la vie de leur pays, qu’il s’agisse de l’, du Portugal, de l’Autriche, de la Serbie, du Monténégro ou encore de la Hongrie.

    En France, ajoute Alain de Benoist, il n’y aurait plus de « prétendant crédible ». Quand on pense au rôle qu’a joué, au plus haut niveau, l’actuel comte de dans la réconciliation, à Amboise, de la France et de l’Italie après que Macron eut perdu ses nerfs en rappelant notre ambassadeur à Rome !

    À l’heure où l’adjectif « républicain » sert à qualifier la tenue vestimentaire des ados et où, surtout, la « République » a fini par remplacer la France pour imposer à un peuple une société « inclusive » qui vise à le dissoudre, se gausser de la monarchie c’est faire la preuve d’un parti pris imprudent. Il n’y a pas de sens de l’Histoire. Alors que les Français ne croient plus en leurs institutions, le prince actuel se prépare : si nous le disons en toute indépendance, c’est qu’il le fait savoir lui-même et le prouve par ses interventions et son action. C’est le regretté Jean Raspail, référence d’Alain de Benoist, qui déclarait d’ailleurs, dans sa préface à la réédition de Le roi est mort, vive le roi ! : « Le roi est bien vivant : Jean d’Orléans, doué et prédestiné, dernier maillon solide. Il ne lâchera rien […] ayant considéré et accepté qu’il était incontestablement le roi. »

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Drunk.

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    Art et Essai : Drunk, un film danois ( VOSTF) de Thomas Vinterberg, avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Lars Ranthe et Susse Wold

    guilhem de tarlé.jpg« Ami, remplis mon verre
    Encore un et je vas
    Encore un et je vais
    Non je ne pleure pas
    Je chante et je suis gai
    Mai j’ai mal d’être moi
    Ami remplis mon verre

    (L’Ivrogne, de Jacques Brel)

    C’est exactement le sujet de Drunk  raconté par le réalisateur : quatre amis, mal dans leur peau, décident de vérifier « la véritable théorie de Finn Skarderud, un psychologue norvégien, selon laquelle l’Homme aurait dès sa naissance un déficit d’alcool dans le sang ». Vous confesserais-je que cette « théorie » me plaît et que j’ai envie d’y adhérer, persuadé que « boire un petit coup, c’est agréable », mais aussi que cela désinhibe. Je n’hésite pas à faire un lien entre la soumission qui gagne notre société et la diminution de la consommation d’alcool… consommation d’ailleurs totalement interdite dans l’Islam, à l’inverse du christianisme dont la vigne a accompagné l’expansion territoriale.

    Si donc l’idée de départ était gouleyante, la réalisation m’a paru malheureusement médiocre avec une alternance de scènes amusantes, comme les photos des « grands de ce monde » totalement ivres, et d’autres passages relativement pénibles, alors que j’avais inscrit Kursk du même Thomas Vinterberg dans les dix meilleurs films de 2018. Mon épouse, plus bienveillante que moi, retient à juste titre l’accompagnement musical excellent et les chants patriotiques de ces chères « têtes (incontestablement) blondes ». Nous sommes au Danemark !

    Dans un entretien intéressant, le cinéaste évoque un « récit sur l’amitié », et le casting souligne qu’il s’agit d’un film d’hommes ;
    il parle surtout d’ « un film sur la vie » en nous interrogeant : « Qu’est-ce que ça veut dire qu’être vivant ? ».
    Chacun relèvera l’actualité de cette question quand, sous prétexte de protéger nos santés et nos vies, on masque nos visages et on nous confine sous couvre-feu en fermant les bars et les restaurants…
    Triste époque … « Ami, remplis mon verre ».

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

  • Retrouver la plénitude d’être Français, par Pierre Le Vigan.

    Mme Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, déclarait récemment (CNews, 30 octobre), en critiquant le communautarisme musulman quand il met la religion au-dessus de l’appartenance à notre nation, que certains Français sont juifs, d’autres catholiques, d’autres protestants, et que d’autres Français « ne sont rien ».

    0000.jpgIl est bien évident que cette formule doit être remise dans le contexte d’une discussion spontanée dans laquelle on ne trouve pas tout de suite le mot le plus juste. Mais c’est l’occasion d’aborder une question très importante.

    « Ne sont rien » veut dire qu’ils ne se réfèrent à aucune religion. Leur seule identité est d’être Français. Et c’est là tout le problème : être uniquement Français, quand on était athée comme Alain ou agnostique comme Maurras, était une situation tout à fait tenable, il y a 70 ans. Cela ne voulait pas dire que l’on sonnait creux. Les athées avaient une morale, et une vision du monde et de l’homme, souvent aussi exigeante que les morales religieuses, et ils étaient Français par toutes leurs fibres. Et être agnostique n’empêchait pas de comprendre et d’aimer Jeanne d’Arc.

    Les temps ont changé. « Être Français » ne veut plus dire grand-chose. Une France définie uniquement par les « valeurs de la République » – mot creux – et par la laïcité – ce qui est à peu près la même chose – ne donne pas des raisons de vivre, et encore moins des raisons de mourir pour la France. Être Français, qui était quelque chose de sacré jusque dans les années 1960, ne veut plus rien dire de noble. C’est un simple papier administratif. Qu’est-ce que « être Français aujourd’hui » ? Pour beaucoup d’entre nous, y compris « de souche », c’est un mot vide de sens. Être Français est devenu un simple rattachement administratif. Être catholique est un plein, être musulman est un plein, être Français est un vide. Pourquoi ? Parce que nous avons laissé s’installer ce vide. Parce que nos élites ont laissé s’installer la détestation de soi, qui est toujours plus facile que l’exigence critique vis-à-vis de soi.

    Dans cette situation où la France ne propose plus aucun « exercice d’admiration », soit on accepte ce vide, et on vit dans le non-espoir et la lecture des catalogues des supermarchés, soit on le remplit par autre chose, d’où des conversions de Français de souche à l’islam, qui sont bien entendu une impasse, comme l’a montré l’expérience des « pieds-rouges » en Algérie. L’urgence est donc de redonner de la plénitude à « être Français », d’étendre le champ de la francisation aux âmes, à la perception, à l’esthétique. De faire en sorte qu’« être Français » soit plus qu’une identité, ce qui suppose quelque chose de statique, mais soit une identification, ce qui implique une dynamique, une impulsion, un mouvement, une projection. La France est un projet toujours matinal, ou elle n’est pas. Être Français doit redevenir une plénitude, une émotion, cela doit être ce qui ouvre un horizon.

    Pierre Le Vigan

    Écrivain, journaliste, juriste
  • La Commune, un mythe fondateur, par Yves-Marie Adeline.

    La , dans ses manifestations extérieures, est un art très proche de la comédie, nous le savons. C’est aussi, jusque dans ses manifestations intérieures – c’est-à-dire au plus profond de notre âme -, le royaume de l’imaginaire, réceptacle de tous les fantasmes possibles, et c’est encore un autre point commun avec le théâtre, parce que cet aspect-là ne s’embarrasse ni de la complexité du monde ni même de sa réalité.

    5.jpgAujourd’hui, l’idéologie dominatrice nous présente la Commune de comme une parenthèse héroïque de notre républicaine. On néglige de préciser qu’elle a été le modèle de Lénine qui, au 73e jour de son pouvoir arraché par son coup d’État de novembre 1917, a confié à ses proches, tout radieux : « Nous avons duré plus longtemps que la Commune de Paris ! » Autant dire qu’il n’était pas encore assuré de sa viabilité ; mais son régime a duré 74 ans, ralentissant le progrès d’un pays dont l’, en 1914, talonnait celle de la France et devait la dépasser bientôt. À titre de comparaison, le PIB de la Russie d’aujourd’hui dépasse péniblement celui de l’, laquelle pèse à peu près la moitié de celui de la France. Voilà le de bilan que promettait la Commune de Paris.

    Certes, la réalité, principale ennemie de l’idéologie, n’intéresse aucunement cette sorte d’ultime armée rouge intellectuelle qu’est depuis longtemps l’ nationale française, laquelle, dans ses manuels « d’histoire » de 3e, prétend que le Sacré-Cœur a été bâti en réparation des crimes des communards. C’est faux : le projet – dont l’architecture, reconnaissons-le, est discutable, mais c’est un autre débat… – datait de novembre 1870, tandis que la révolution communarde éclata l’année suivante, le 1 1871. La première discipline de l’historien, c’est de respecter les dates ; mais justement, on comprend qu’elles soient quasi systématiquement occultées par l’Éducation nationale, parce qu’ainsi, il est plus facile d’impressionner les sensibilités.

    La Commune a duré 72 jours, donc, qui suffirent à brûler plusieurs monuments historiques parisiens, dont les Tuileries, et à tuer de nombreux suspects, parmi lesquels l’archevêque de Paris en personne, Mgr Darbois : un scénario que l’on retrouvera en Espagne peu avant le soulèvement d’une partie droitière de l’armée, en juillet 1936. La différence entre les deux événements, c’est que la gauche modérée, celle de Thiers, s’est occupée elle-même de mater cette rébellion ; un peu comme si, sous la IIe République espagnole, le président espagnol Azana, ou au moins les chefs du gouvernement comme Giral ou Negrin, avaient su mater les révolutionnaires qui tenaient la rue. En France, la Commune avait cru pouvoir tenir l’archevêque en otage sans réaliser que le gouvernement républicain de Thiers réfugié à était tout aussi anticlérical et se moquait bien de son sort. Mais toujours est-il que la République modérée a réprimé la République sanguinaire, quitte à en cultiver aujourd’hui le mythe romantique pour conserver son emprise sur la jeunesse scolarisée éprise de mouvement et « d’orages désirés ».

    Quant à notre clergé contemporain, à supposer qu’il en connaisse la véritable histoire, il est peu probable qu’il le fasse savoir. Le procès en béatification de Mgr Darbois, martyr de la foi, est ensablé jusqu’aux essieux pour ne pas déplaire au régime qui, rappelons-le, peut censurer la nomination des évêques français ; ce qui explique également l’interventionnisme de connivence de notre épiscopat dans les campagnes électorales majeures : nous le vérifierons encore l’année prochaine.

     

  • Le revenu universel, une fausse bonne idée, par Claire de Gatellier.

    argent tombe du ciel money sky euro

    Le revenu universel est un serpent de mer qui revient à l’approche de chaque campagne présidentielle. L’idée est de remédier à la en assurant un revenu permettant à chacun de vivre dignement. Il serait accordé à tous, sans condition aucune, et à la place de toutes les autres allocations.

    2.jpegPalier supplémentaire de la redistribution, il serait financé par l’impôt, si bien que les « riches », qui le recevraient comme les autres, financeraient par leurs à la fois le leur et cellui des autres. Des expériences ont été tentées. Les seuls exemples pérennes que l’on connaisse sont ceux du et de l’Alaska.

    Deux expériences de revenu universel

    – Le Qatar. La manne du pétrole permet ainsi aux Qataris de jouir d’une rente à vie confortable, pour peu qu’ils aient la citoyenneté. L’envers de la médaille est qu’aucun Qatari ne veut s’abaisser à effectuer les travaux peu gratifiants ou rémunérés. Ce sont de nombreux immigrés, véritables esclaves modernes, qui font le travail pour eux.

    – L’Alaska. Créée en 1976, l’expérience repose, aussi, sur les revenus du pétrole. Financé par un fonds souverain et variant avec lui, un revenu est versé annuellement en décembre, c’est un petit « cadeau de » qui n’est pas suffisant pour en vivre.

    Ces deux États étaient riches et avaient de l’argent à distribuer. Ce qui les sépare est que l’un en a profité pour créer une nouvelle classe d’esclaves, tandis que l’autre fait profiter tous ses ressortissants de cette manne, sans pour autant lui garantir une vie sans travail.

    En ? Nous n’avons pas de rente, nous avons des dettes. Cette allocation saurait-elle répondre à la différence des situations et, donc, des besoins ? Le nécessaire pour vivre dignement n’est pas le même dans une grande ville et à la campagne, selon que l’on est jeune ou vieux, malade ou bien portant, handicapé ou autonome, et même riche ou pauvre. Très vite, le réel reprendra le dessus : si, dans un premier temps, il remplace comme prévu toutes les autres allocations, on verra refleurir, ici et là, telle et telle aide adaptée aux besoins réels de telle ou telle population. Le revenu universel ne serait donc, très vite, qu’une allocation de plus, entraînant une augmentation d’impôts, laquelle entraînerait à son tour, comme toujours, de nouvelles délocalisations et une baisse du niveau de vie des Français, c’est-à-dire encore plus de pauvreté.

    Accordée à des gens qui sont financièrement autonomes, cette allocation de l’État les transformerait à leur tour en personnes tributaires de la manne publique, ce qui ne serait pas l’un des moindres effets pervers : l’assistanat et le travail au noir. Car, alors, « qu’est-ce qu’on gagne à travailler » ?

    Lutter contre la pauvreté ne signifie pas lutter contre les inégalités

    Il ne faut pas confondre l’indispensable souci de remédier à la pauvreté avec « le refus des inégalités ». Les inégalités font partie de la condition humaine. C’est un truisme de dire que les hommes naissent inégaux et de nombreux auteurs l’ont souligné. Ces inégalités de naissance évoluent elles-mêmes ensuite selon ce qu’en font les hommes avec leur volonté et leur liberté, mais aussi en fonction de leur entourage.

    Plus tristement encore, cette uniformité nous prive du besoin de nous appuyer sur l’autre, qui nous apporterait ce qui nous manque, et vice versa. Si nous sommes tous pareils, nous n’avons plus besoin les uns des autres.

    Ce n’est pas la réduction des inégalités qui rendra riches les pauvres ou bien portants les malades. Une politique sociale est indispensable mais elle ne peut qu’accompagner une économie dynamique et efficace ainsi qu’un indispensable soutien aux relations humaines, aux liens sociaux qui relient les gens entre eux. En premier lieu, il faut restaurer l’institution familiale.

     

    Claire de Gatellier

    Présidente de l'association Famille et Liberté
     
  • Effets pervers du « quoi qu’il en coûte » : ils ne veulent plus retourner bosser !, par Marie Delarue.

    Il paraît que la vie reprend. Je veux y croire. D’ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas : les syndicats cheminots (SUD Rail, , UNSA, CFDT) appellent à une nationale le 1er juillet, jour de départ en . Déjà, ce lundi 21 juin, le trafic était perturbé en Île-de-. Un rodage, en somme, après tous ces mois d’activité réduite.

    4.jpg« Contre la jungle sociale, pour nos salaires, nos emplois, nos droits, pour un statut social des cheminots protecteur : tous en grève ! », clame la CGT, quand SUD Rail assure que « la coupe est pleine ». Les soutiers du rail réclament avant tout le maintien de leur régime spécial de et celui des « facilités de circulation ».

    La gréviculture, ça ne s’improvise pas. Il faut se remettre dans le bain et beaucoup n’ont aucune envie d’y replonger. C’est grave, docteur ? Il semble que oui. Le Point a enquêté : « Des entreprises comme des 200.000  du pays qui rouvrent enfin leurs portes monte une rumeur sourde : les Français seraient nombreux, très nombreux, à se détourner du travail. Du simple employé au cadre dirigeant. »

    C’est dans la restauration que l’on voit exploser les ravages de la maladie : il manque, aujourd’hui, 20 % des effectifs, dit le président de l’Association française des maîtres restaurateurs. « Le chômage partiel qui est encore en place a développé une forme d’oisiveté obligatoire, dit-il. Certains salariés ont beaucoup de mal à revenir. Cette situation a véritablement ébranlé et annihilé la valeur travail. Elle a été vidangée de sa force et de son sens. Beaucoup se demandent : “Qu’est-ce que je fais là ?” La casse est énorme. En particulier dans ce métier. » Propos repris par le directeur de la prospective d’une agence de conseil en stratégie business qui s’interroge sur « les effets potentiellement pervers des amortisseurs sociaux massivement déployés, en France comme dans toutes les économies développées, pour atténuer les effets de la sanitaire ».

    Reste que la France, en ce domaine, a été beaucoup plus généreuse que ses voisins européens : l’allocation de chômage partiel reçue par un salarié français représentait (et représente toujours) 84 % de son salaire net mensuel (ou 100 % s’il est au SMIC), contre 60 % pour un salarié allemand (et 67 % s’il a des enfants). Indemnité plafonnée en Allemagne mais pas en France. Petit changement à compter du 1er juillet : les Français au chômage partiel percevront une indemnité correspondant à 72 % de leur salaire net, plafonnée à 27,68 € par heure. Alors « le risque auquel nous sommes dorénavant confrontés est de voir s’installer un désenchantement de l’effort », dit l’expert en stratégie business.

    Bref, les gens n’ont plus envie de bosser et lorsqu’il a fallu y retourner, on a vu fleurir en masse les arrêts maladie. C’est « l’angoisse du retour », ont diagnostiqué les médecins complaisants. Partout, dit un conseiller ministériel, « les chefs d’entreprise font remonter une reprise du travail compliquée. Des gens renâclent à travailler en présentiel, insistent pour ne venir que deux jours ou décident d’autorité de prolonger leur week-end… » Il y en a même qui ont déménagé pour la campagne sans prévenir leur patron et inventent toute sorte de subterfuges pour ne pas reparaître au boulot.

    Il y a pourtant urgence à « remettre le pays au travail », dit-on en haut lieu, sauf que le mauvais pli est pris et que la fameuse « préférence française pour le chômage » entretient l’illusion que l’État peut offrir indéfiniment à chacun une oisiveté rémunérée…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Loi de bioéthique : comment en est-on arrivé là ?, par Marie-Hélène Verdier.

    Il existe bien un droit à l’enfant que l’on pourra se procurer sans le concevoir. Objet d’un contrat entre adultes, il aura deux mères et il sera orphelin de père. Le Président est satisfait : il tient sa « promesse » ou son scalp.

    7.pngIl y avait « la Chambre introuvable » : ce qu’on découvrait, hier, c’est une Chambre si pauvre en arguments, en éloquence, si inhumaine, qu’il fallut de l’endurance pour écouter jusqu’au bout les orateurs débiter leur hymne au progrès. Pour ce texte « équilibré, ambitieux, responsable », ni M. Touraine ni ni le garde des Sceaux n’étaient là. Mais on a fait, hier soir, « de très belles choses » sur l’enfant sans l’enfant : une filiation simplifiée. Pendant quatre ans, j’aurai vu ce qu’est une idéologie : la fenêtre d’Overton ouverte peu à peu, le peuple qui consent, le politique qui tranche. Après 2.000 ans d’, en être là.

    On retrouvait dans ces discours « les éléments de langage » familiers à la novlangue pour « accompagner la société qui évolue ». C’est à Mme Coralie Dubost que revient la palme des poncifs, quand elle présenta une loi d’un «  humaniste qui fait échapper à la pesanteur du destin ». Bon Dieu ! avait-on envie de dire. Ce progressisme mettait l’accent sur « l’accueil de l’enfant » et sur le processus original de faire filiation comme ça, à la française, en « donnant une chance à l’amour. » Quel cynisme, pour ne pas dire culot ! On reconnaissait là les propos de M. Touraine sur « l’éthique à la française. » 

    En écoutant ces discours stéréotypés déroulant, ad nauseam, l’idéologie du progrès qui nie l’enfant — notre frère humain, fragile —, je pensais à cette pièce que l’on ne joue plus, Rhinocéros, de Ionesco, où tous les hommes, abdiquant leur humanité pour une idéologie, deviennent tous rhinocéros et trouvent beaux les monstres qu’ils sont devenus. Je pensais également à la pièce de Giraudoux : Électre, quand Électre dit à Oreste : « J’aime tout ce qui, dans ma naissance, revient à mon père… J’aime… comme il s’est couché, comme tout d’un coup, pour m’engendrer, il est sorti de ses pensées et de son corps même… »

    Car, enfin, un enfant naît d’un homme et d’une femme. Un article du Figaro annonce une pénurie de sperme – dont le prix augmente déjà à la pompe -, des files d’attente et un coupe-file, des embouteillages au guichet. Bientôt la GPA. Jamais une loi n’a été votée dans le complet du Sénat et de la Chambre. Comment est-on arrivé là ?

    La loi a 15 jours pour être promulguée. Le Conseil constitutionnel dira qu’il n’y a rien de contraire à la ? Une question se pose, en revanche, sérieuse, comme l’a fait remarquer une députée : que vient faire un article de loi sociétale dans une ?

    Si le Président Macron respectait notre devise républicaine, il ne ferait pas des enfants orphelins. S’il était fort, il ne passerait pas en force : la est en morceaux. Saluons la belle intervention d’. Mais la question demeure, lancinante. Comment en est-on arrivé là ?

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • En Afghanistan, les islamistes se rapprochent de la victoire, par Antoine de Lacoste.

    S’il y a un point sur lequel Donald et Joe Biden sont d’accord, c’est bien sur le fait d’abandonner leur allié afghan et de laisser le champ libre aux talibans. Ce nom exotique ne doit pas faire illusion : les talibans sont des islamistes purs et durs et une chape de plomb va probablement s’abattre à nouveau sur ce malheureux pays. 

    antoine de lacoste.jpgLe nom d’ « ultras- » revient trop souvent dans la presse française pour qualifier les talibans : cela relève de la pure et simple.

    Le processus d’abandon, engagé sous Donald Trump qui fit libérer de nombreux prisonniers talibans sans aucune contrepartie, s’est accéléré avec Biden qui a fixé au 11 septembre le départ du dernier soldat américain.

    La grande base de Bagram a déjà été évacuée et il n’y a plus guère que l’aéroport de Kaboul à être encore sous protection américaine. Cela devrait cesser d’ici peu. Après, l’ afghane sera seule face aux islamistes. Ces derniers ont déjà lancé plusieurs offensives dans le nord, montrant par là leur totale détermination à reprendre le contrôle du pays qu’ils avaient perdu après le 11 septembre 2001 et l’invasion américaine organisée en représailles des attentats.

    Plusieurs districts ont ainsi été facilement reconquis aux dépens de l’armée afghane qui a souvent fui sans combattre. Ce n’est pas nécessairement par lâcheté ou compromission, les choses sont plus complexes. Car l’armement dont disposent les soldats est souvent pitoyable avec des munitions inadaptées ou insuffisantes, la stratégie militaire est sommaire et la corruption endémique. Certains se sont battus courageusement mais ordre leur a été donné d’évacuer des postes ruraux intenables pour tenter la défense des grandes villes.

    Pourquoi pas. Mais tout de même, on se demande ce qu’ont organisé les Américains après vingt ans d’occupation et mille milliards de dollars dépensés. Ce chiffre, devenu symbolique aux Etats-Unis, exaspère les membres du Congrès dont beaucoup militent pour cesser toute aide financière à l’. C’est le syndrome de la guerre du Viet-Nam qui se renouvelle : les Américains, non contents d’avoir abandonné leur allié, ont ensuite cessé toute aide, militaire ou financière, précipitant sa défaite. Car en face, l’Union soviétique était toujours là pour ravitailler son allié. Saïgon est tombé deux ans après le départ américain une longue nuit meurtrière a commencé pour les malheureux vietnamiens et elle n’est toujours pas achevée.

    Les islamistes ont remplacé les communistes mais l’histoire est la même. Car derrière les talibans, il y a toujours le Pakistan, très actif dans son soutien aux talibans. Les Etats-Unis, désireux de pas se fâcher avec ce pays pour des raisons géopolitiques qui se défendent, a tout de même choisi de ne pas choisir, laissant les services secrets pakistanais organiser patiemment la reconquête du pays par le biais des talibans, sans cesse bombardés par l’aviation américaine. Au royaume de l’absurde, l’opération afghane tiendra une bonne place dans la stratégie américaine.

    L’inquiétude commence à croître dans les grandes villes et des règlements de compte se sont déjà produits. Une probable grande vague d’émigration aura lieu en cas de succès taliban, et certaines ambassades fermeront courageusement leurs portes.

    Qu’est-ce qui pourrait empêcher la victoire islamiste annoncée ? Un sursaut de l’armée afghane puisqu’aucune aide ne viendra de l’extérieur. Mais on l’a compris, il ne saurait être que provisoire car le temps joue en faveur des islamistes. Cela rappelle le propos d’un chef taliban tenus à un général américain et restés célèbres : « vous avez une montre mais nous, nous avons le temps ».

    Décidemment la politique extérieure américaine depuis trente ans n’est qu’un champ de ruines.

     

    Antoine de Lacoste

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Un vrai résistant ! Constatant que la messe selon le rite de Pie V "contribue au bien spirituel des fidèles", Mgr Thomas Paprocki (de Springfield, États-Unis) dispense ses fidèles des normes de Traditionis custodes en s'appuyant sur le droit canonique : il s'appuie sur le canon 87 du Code de Droit Canonique de l’Eglise latine, qui stipule ( CIC 1983 / c 87 § 1 ) :

    "Chaque fois qu’il le jugera profitable à leur bien spirituel, l’Évêque diocésain a le pouvoir de dispenser les fidèles des lois disciplinaires tant universelles que particulières portées par l’autorité suprême de l’Église pour son territoire ou ses sujets, mais non des lois pénales ou de procédure, ni de celles dont la dispense est spécialement réservée au Siège Apostolique ou à une autre autorité".

    D’autres évêques américains ont autorisé les prêtres à continuer de célébrer des messes traditionnelles, en précisant qu’ils publieront des normes d’application à une date ultérieure. Mais la décision de Mgr Paprocki est unique en ce qu’il s’agit d’un décret avec des dispenses canoniques, et pas seulement d’une déclaration épiscopale : "Puisqu’il contribue au bien spirituel des fidèles, dans la mesure où cela est nécessaire, une dispense est accordée à l’art. 3, § 2 de Traditionis custodes autorisant l’utilisation du Missel romain de 1962 dans les églises paroissiales St. Rose of Lima Church à Quincy, Illinois, et Sacred Heart Church of Sainte Katharine Drexel Parish à Springfield, Illinois"... 

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    1 BIS. Le Cardinal Sarah (ce n'est pas une surprise...) approuve Mgr Thomas Paprocki :

    Cardinal R. Sarah
     

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    3. Dans un tout autre domaine, un autre vrai résistant : scandaleusement harcelé par  une Commission européenne non élue et sans aucune légitimité, Viktor Orban va faire" appel au peuple", et organiser un référendum. On veut la même chose en France, par exemple sur l'immigration ! :

    https://www.valeursactuelles.com/monde/droits-lgbt-en-hongrie-orban-annonce-un-referendum-apres-avoir-ete-vise-par-des-procedures-de-la-commission-europeenne/

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    4. D'accord avec Emmanuel de Villiers, Patrick Edery et François Couilbaut (entre autres...) sur tweeter :

    • Emmanuel de Villiers
    "Jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende pour les clients de bars ou restaurants en défaut de passe sanitaire. On sent quand même une petite dérive despotique...! Sidérant."
     
    • Patrick Edery
    "C'est quand même hallucinant la différence entre l'énergie, la hargne, la rage que le gouvernement met à combattre des honnêtes gens parce que non-vaccinés et la mollesse, la retenue, la bienveillance qu'il a avec les voyous."
     
    • François Couilbault
    "Une pensée pour ceux qui se sont fait vacciner croyant retrouver la liberté qu’on leur avait promise. Déjà le retour du masque en extérieur et le couvre feu dans certains endroits et confinement l’hiver prochain. On vous prend pour des andouilles, réveillez-vous !"

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    4 BIS. Et puis, pourquoi toutes ces usines à gaz, ces exceptions/exemptions, ces contradictions :
    la vaccination sera obligatoire pour les soignants (puis les professeurs ? et qui, après ?...) mais pas pour les policiers et Force de l'Ordre : il y a une logique, là-dedans ? Si vous l'avez trouvée, écrivez au Journal, qui transmettra, selon la formule consacrée du siècle passé...
    le passe sanitaire sera obligatoire dans les cinés, bars, cafés, musées, restaus etc ... mais pas à l'Assemblée nationale ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'ils ont, les Députés, que d'autres n'ont pas, comme dit la chanson ?

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    Dernière nouvelle ! En exclusivité sur lafautearousseau ! 

    LE SIÈGE DU GOUVERNEMENT A ÉTÉ DÉPLACÉ !

     

    6. Aider et défendre nos frères chrétiens Arméniens, en première ligne dans la guerre mondiale de l'Islam contre tout ce qui n'est pas lui (en général) et contre le christianisme (en particulier, et surtout) : l'alerte de Jean-Christophe Buisson :

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Un référendum bidon sur l'environnement ? Évidemment, c'est NON ! : Napoléon disait que c'était avec des hochets que l'on menait les hommes. Voilà que Macron nous sort de son chapeau un référendum sur l'environnement, pensant arriver, par là, à détourner notre attention des calamités et désastres de son quinquennat.

    Mais, d'abord, ce référendum est inutile, après l'intégration dans la Constitution de la charte de l' Environnement, en 2005. Et surtout, en plus de tout le reste, la priorité, c'est la guerre contre le terrorisme islamiste et l'arrêt de l'immigration :

    LÀ, OUI, IL FAUT UN RÉFÉRENDUM !

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    1 BIS : Et puis, de toutes façons, avant de parler d'un référendum-bidon, le Pays légal et son semble-Chef feraient mieux d'arrêter de nous prendre pour des imbéciles, et de se rappeler d'un autre référendum qui, lui a bien eu lieu, en 2005, et qu'un précédent semble-Chef du même Pays légal s'est empressé, sitôt élu, d' "évacuer" : belle conception de... "la démocratie" !!!!

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    3. Perpétuant les razzias barbaresques d'antan, les terroristes islamistes de Boko Haram ont encore frappé, au Nigéria : si les zélés propagandistes de la Loi qu'est l'Islam nous présentent quotidiennement ce totalitarisme comme "une religion de paix et d'amour", la vérité est que, dans le monde entier, sur le terrain, et depuis qu'il existe, l'Islam c'est l'enfer sur terre, pour tous ceux qui ne le veulent pas : on nous parle d'un Islam fantasmé, on ferait mieux de dénoncer l'Islam réel, totalitaire, persécuteur, terroriste...

    https://www.lefigaro.fr/international/boko-haram-revendique-l-enlevement-de-centaines-de-lyceens-au-nigeria-20201215

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    4. Cette terreur quotidienne, omniprésente et permanente, entretenue par l'Islam renvoie au propos, hélas juste, de Finkielkraut : "Après Samuel Paty, j’ai cru que tout le monde prenait conscience de la continuité entre l’islamisme quotidien et la terreur meurtrière. Je me trompais, la parenthèse s’est vite refermée." Il faut dire que les collabos de l'armée barbare d'invasion sont à l'oeuvre quotidiennement, et bourrent le crâne de l'opinion, pour l'anesthésier, aux moyens des médias, très majoritairement acquis au sans-papiérisme/sans-frontiérisme/migrantisme etc...

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    5. Le ministre de l'intérieur lui-même les a qualifiés de "casseurs" et "d'individus ultra-violents" : mais, sur les 124 interpellés samedi à Paris, 40 ont bénéficié d'un classement sans suite et 41 d’un simple rappel à la loi. ! De qui se moque-t-on ? De nous, tout simplement ! De tous les Français ! Encore une fois, si les policiers font leur travail  mais que, après, des Juges politisés (à gauche, évidemment) ne "suivent" pas... à quoi bon ? Ces Juges envoient un message clair aux casseurs : "vous pouvez y aller !" Qui les jugera ? Et quand ?

    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/12/15/manifestation-a-paris-classements-sans-suite-ou-rappels-a-la-loi-pour-l-essentiel-des-interpelles_6063391_1653578.html

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    6. À Paris, une Crèche hideuse et scandaleuse à Saint Eustache !... Cette chose monstrueusement laide et horrible va donc tenir lieu de Crèche jusqu'au deux février, en plein coeur de la Capitale. Oeuvre de Prosper Legault, elle se veut un message évangélique fort pour les enfants-Christ de notre temps, migrants et chassés. On tient là une des clés de l'effondrement du Christianisme en France (outre la fondamentale et essentielle : la guerre d'extermination que lui mène la Nouvelle Religion République) : avoir transformé l'Eglise en une ONG, où l'obsession humanitaire finit par abolir toute transcendance. On préfère toujours l'original à la copie : si c'est pour faire du "migrantisme", plus besoin de remplir les églises, il y a les assoces pour ça !...

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    Pourquoi les fous, les insensés qui nous gouvernent ont-il fermé Fessenheim ? Après avoir été obligé, bien avant l'arrivée de l'hiver, de mettre en service nos quatre centrales à charbon (qui, elles, devraient être fermées de toute urgence !); après avoir déjà acheté de l'électricité à l'Allemagne, qui en produit "grâce" (!) au charbon le plus sale du monde... voici que Barbara Pompili, sans ciller, n'a pas exclu - sur BFM - "des coupures" d'électricité en cas de "grosses vagues de froid". En somme : Macron = entrée officielle de la France dans la catégorie "pays du Tiers Monde" ! 

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    • Ce que ne dit pas Ian Brossat, c'est combien de délinquants et d'assassins sont entrés chez nous "grâce" (!) à cette assoce, donc, "grâce" aussi... à lui et à la Mairie de Paris !

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    De plus en plus de graffitis islamistes, partout en France... : "leur" soi-disant société multiculturelle, multi tout, c'est, de fait, une société hyper violente et multiconflictuelle ! :

     

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    Scène banale, dans notre "Douce France" d'antan, transformée en poudrière par les multiculturalistes : en Alsace, un élève du collège Mentel, à Selestat (ci dessous), menace de couper la main de sa professeur !

    Le lundi 9 novembre, en plein cours, une professeur confisque un aimant à un élève au motif qu’il perturbe ses camarades; réaction immédiate de l’adolescent : il menace l’enseignante de… lui couper la main !

    La professeur a déposé plainte et le collégien a été entendu. Selon le quotidien régional L'Alsace, il aurait argué que le vol était puni de cette façon dans certains pays et que l’enseignante méritait donc le même sort pour lui avoir subtilisé l’objet.

    Mais rassurez-vous ! "On" nous dit que l’élève ne serait pas radicalisé (qu'est-ce que ce serait, s'il l'était !), et, surtout, qu'il passera devant le délégué du procureur de la république de Colmar en janvier. Ouf, on est rassuré ! Vous pouvez dormir tranquilles, braves gens ! 

     

    • "Front Populaire"/michel Onfray ? Ça va fort !... : Front populaire, revue lancée le 23 juin dernier, s'est vendue à 70.000 exemplaires sur les 100.000 imprimés; le trimestriel compte 45.000 abonnés (papier et numérique confondus) et 1 million de visiteurs uniques sur son site depuis le mois de juin... :

    https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/front-populaire-la-revue-politique-de-michel-onfray-affiche-un-impressionnant-succes-1228045

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    Vu sur tweeter : en haut, le terroriste pakistanais, 3 ans en France sous fausse identité, jamais contrôlé, jamais identifié, jamais expulsé, toujours laissé libre, avec allocs et logement; en dessous, Mamie, une vie entière à travailler, contrôlée jusque dans ses poches au supermarché. On est vraiment bien protégé : la police surveille bien qui elle doit surveiller, on peut être tranquilles, elle a reçu de bons ordres !                    

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    En Autriche, confirmation d'un Chancelier qui tient ses promesses : l'Islam politique va devenir un délit dans le pays ! :

    https://www.breizh-info.com/2020/11/12/153762/islamisme-le-chancelier-autriche-sebastien-kurz-en-cours-de-redaction/

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi ne pas relayer au maximum la si juste question de Vincent Trémolet de Villers ? : "Faut-il penser que les milices turques qui traversent la nuit les rues de Vienne ou de Dijon au cri d’ "Allah akbar !" pour "ratonner" des Arméniens ont sagement rempli leur attestation dérogatoire ?"

    pourquoi ne pas poser une petite question à Olivier Véran (et, accessoirement, à Emmanuel Macron) ?  : est-ce que le port du masque nous protège vraiment du Covid ? Ce masque dont vous nous disiez au printemps qu'il ne servait à rien. Si oui, si le masque est finalement efficace, on peut donc circuler partout et le confinement n’a pas lieu d’être. Si non, et si le masque n’est pas efficace, pourquoi nous obliger à le porter, sous peine d'amende ?

    • pourquoi le Gouvernement ferme-t-il les petits commerces qui respectent les règles sanitaires mais laisse ouvertes les grandes surfaces où s'entassent les consommateurs ? Un exemple : dans les salles de sport, pour deux millions d'entrées, on a eu 200 cas de contamination. Autant dire que ces salles comptent parmi les lieux les plus sûrs de France ! La FNAC peut-elle en dire autant ?

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    pourquoi suspend-on, pour une durée indéterminée, l'État de droit afin de lutter contre un virus, alors qu'on s'est bien gardé de lutter efficacement contre le terrorisme, au nom de... l'État de droit ? Le terroriste tchétchène à la feuille de boucher avait vu sa demande d'asile en Pologne rejetée; Brahim Issaoui, le décapiteur de Nice, avait vu sa demande de maintien sur le sol italien rejetée. La France, Eldorado des terroriste islamistes du monde entier, les a accepté sans contrainte(s), sans suivi, sans contrôle(s) !

    pourquoi le Saint-Père défend-il l’importation (en Europe, en général, et en France, en particulier) de ceux dont une partie décapitent leurs "accueillants" ? C'est bien beau d'envoyer un message larmoyant "au bien-aimé Peuple français", mais on préfèrerait une parole ferme et plus conforme à la tradition catholique : pauvres du monde entier, restez chez vous, retroussez-vous les manches, travaillez dur, comme l'ont fait les Européens pendant des siècles, à la chute de l'Empire romain, et transformez vos pays misérables aujourd'hui en l'Éden qu'est devenue l'Europe, après ces siècles de labeur acharné...

    pourquoi l'Afghan, arrêté vendredi à Lyon, avec un couteau de 30cm pour faire un attentat, avait-il été remis en liberté ? Il était portant bien connu : il avait agressé et blessé des policiers le 19 octobre; jugé en comparution immédiate, il avait été condamné à de la prison avec sursis puis... remis en liberté ! Et si on nous donnait le nom du juge qui l'a libéré ? Et si ce juge - qu'l faut juger - nous dit que l'Etat est empêché d'exercer ses missions régaliennes par la CEDH, il faut bien sûr s'affranchir de cette plaie (de Gaulle aurait dit : "ce machin"!...)

    pourquoi, après Paty, après Nice et le reste, toujours aucune réaction de la bande de lascars ci dessous ? On va finir par lancer un avis de recherche, pour disparition inquiétante ! Dame Camelia, Omar, Thuram, Djamel, Dhorasoo et Compagnie, toujours là pour dénoncer une islamophobie fantasmée, mais jamais les victimes bien réelle de l’islamisme...vous avez contracté le Covid, ou quoi ? Remarquez, votre silence, au fond, cela nous fait des vacances : on est tellement mieux, sans vous !

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    pourquoi ne pas faire un peu de pub à Michel Onfray, pour qui - et il a évidemment raison - l'actualité récente (attentats islamistes, nouveau confinement...) montre combien le Traité de Maastricht a émoussé les capacité de résistance de notre pays ?

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    et pour finir (pour aujourd'hui...) pourquoi ne pas redire ce que nous disions ici-même hier : on sait que Brahim Issaoui, le décapiteur de Nice, est entré en France par la Roya, où se trouve un certain  hébergeur de migrants (!). L'enquête ne dit pas encore par où il est passé exactement, ni qui l'a aidé. Si, d'aventure, ce devait être le sinistre personnage ci dessous...

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