SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...
Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)
Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...
Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...
Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...
• Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...
• EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...
Vendredi 27 Novembre à 18h, l'Action française Rennes vous convie à son Cercle Châteaubriand pour une première visio-conférence dont le thème sera l'arrivée du Christiannisme les premiers siècles animée par Eric Delamain, chef d'entreprise sur TEAMS.
Vendredi 27 Novembre à 19h, l'Action française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou pour une audio-conférence dont le thème sera l'art de la guerre de sun tzu quelles applications ? animée par Gauvin Stilgenbauer, sur Discord.
Vous êtes tous les bienvenus ! Lien du discord en message privé.
Vendredi 27 Novembre à 19h, l'Action française Saint-Etienne vous convie à une audio-conférence dont le thème sera Maurice Barrès animée par un militant, sur Discord.
Si vous êtes intéressé n'hésitez pas à nous contacter en mp.
• CERCLE DE FLORE PARIS
Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore
Page FB : https://www.facebook.com/cercle.de.flore/
à 20h,
10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.
PAF : 5€ (conférence) 10 € (conférence + buffet)
• CERCLE DE FLORE LYON
Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/
• URBVM
Site Officiel : https://urbvm.fr/
• Les Mardis de Politique magazine
Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ
https://www.youtube.com/user/Politiquemag
• Le Café Actualité d'Aix-en-Provence
• Le Café Histoire de Toulon
Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/
https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951
Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.
Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.
Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
Mars 2021 : Alain Vignal sur son ouvrage en préparation de l'histoire du diocèse de Toulon
Par ailleurs nous vous informons de la publication d'un très bel ouvrage de notre paroissien occasionnel Jean Sévillia sur "L'histoire de la France cartographiée, de la préhistoire à nos jours".
En cinq parties – « Les origines », « Le royaume de France », « La nation française », « À l'épreuve du XXe siècle» et « Vers la France de demain » – et plus de 100 cartes inédites et richement détaillées, de celle des principaux sites préhistoriques à celle de la pandémie du Covid-19, cet ouvrage novateur donne à voir, véritablement, une autre histoire de France, vivante, presque charnelle. La bataille d'Alésia, le partage de Verdun, la France des monastères de l'an 1000 au XIIe siècle, l'art roman ou gothique, les croisades, la France de François Ier, les principaux monuments de la Renaissance, les résidences de Louis XIV, la frontière fortifiée de Vauban, les Lumières, les minorités religieuses aux XVIIe et XVIIIe siècles, les guerres de Vendée, la France du Premier Empire, la révolution de 1830, la construction du réseau ferré au XIXe, l'alphabétisation, l'urbanisation et les langues régionales en 1900, la Grande Guerre, ses victimes, l'Algérie française, la décolonisation, les élections présidentielles de la Ve République, le réseau autoroutier, les étapes de la construction européenne, les familles monoparentales, les interventions militaires récentes ou encore les Gilets jaunes : autant de sujets et autant de cartes, parmi beaucoup d'autres, que commente Jean Sévillia avec maestria et concision. Conjuguant plaisir de lecture et érudition, cette première Histoire de France en cartes permet surtout de comprendre l'évolution de notre pays, d'en comprendre les faiblesses et d'en apprécier les formidables richesses.
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Mardi 23 Février à 19h, l'Action française Compiègne vous convie pour une audio-conférence sur Youtube dont le thème sera l'homme et la société animée par Virgile Dévot.
Lien en message privé.
Vendredi 26 Février à 17h30, l'Action française Arras vous convie pour une audio-conférence sur Discord dont le thème sera quel corporatisme pour aujourd'hui ? animée par Enzo Sandré.
Plus d'infos en message privé.
Vendredi 26 Février à 20h30, l'Action française Strasbourg vous convie pour une audio-conférence sur Discord dont le thème sera les castes vues par René Guenon animée par Paul Arthuys.
Plus d'infos en message privé.
• CERCLE DE FLORE PARIS
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PAF : 5€ (conférence) 10 € (conférence + buffet)
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Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.
Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.
Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
Mars 2021 : Alain Vignal sur son ouvrage en préparation de l'histoire du diocèse de Toulon
Par ailleurs nous vous informons de la publication d'un très bel ouvrage de notre paroissien occasionnel Jean Sévillia sur "L'histoire de la France cartographiée, de la préhistoire à nos jours".
En cinq parties – « Les origines », « Le royaume de France », « La nation française », « À l'épreuve du XXe siècle» et « Vers la France de demain » – et plus de 100 cartes inédites et richement détaillées, de celle des principaux sites préhistoriques à celle de la pandémie du Covid-19, cet ouvrage novateur donne à voir, véritablement, une autre histoire de France, vivante, presque charnelle. La bataille d'Alésia, le partage de Verdun, la France des monastères de l'an 1000 au XIIe siècle, l'art roman ou gothique, les croisades, la France de François Ier, les principaux monuments de la Renaissance, les résidences de Louis XIV, la frontière fortifiée de Vauban, les Lumières, les minorités religieuses aux XVIIe et XVIIIe siècles, les guerres de Vendée, la France du Premier Empire, la révolution de 1830, la construction du réseau ferré au XIXe, l'alphabétisation, l'urbanisation et les langues régionales en 1900, la Grande Guerre, ses victimes, l'Algérie française, la décolonisation, les élections présidentielles de la Ve République, le réseau autoroutier, les étapes de la construction européenne, les familles monoparentales, les interventions militaires récentes ou encore les Gilets jaunes : autant de sujets et autant de cartes, parmi beaucoup d'autres, que commente Jean Sévillia avec maestria et concision. Conjuguant plaisir de lecture et érudition, cette première Histoire de France en cartes permet surtout de comprendre l'évolution de notre pays, d'en comprendre les faiblesses et d'en apprécier les formidables richesses.
Sur le blog de Marc Rousset : (3/4) heureux comme un clandestin en France, par Paul Tormenen.
Sources : https://www.polemia.com/
http://marcrousset.over-blog.com/
Le droit au service de l’immigration
Si les extra-Européens se voient déboutés de leur demande d’asile ou de la reconnaissance de leur minorité, pas de panique. Comme nous le soulignions récemment, les extra-Européens épaulés par les associations subventionnées engagent de nombreuses actions en justice pour permettre aux clandestins de rester en France (19).
Les recours contre les décisions administratives permettent de prolonger le séjour dans notre pays et accessoirement d’annuler, parfois pour de simples vices de procédure, la décision initiale de refus de l’asile ou de l’aide sociale à l’enfance. Les droits individuels sont ainsi mis au service de l’immigration au détriment du droit du peuple français à sa continuité historique.
Les expulsions limitées aux clandestins les plus dangereux
Être en situation irrégulière en France ne fait pas courir grand risque : en 2018, seuls 15 % des obligations de quitter le territoire ont été exécutées. Seuls 19 957 départs sous l’effet d’une mesure administrative ont été organisés alors que 132 978 mesures d’éloignement ont été prononcées. Pour les rares clandestins que l’on cherche à éloigner, les autorités françaises invoquent piteusement un manque de coopération avec les pays d’origine et la difficulté à obtenir des laissez-passer consulaires pour justifier le très faible nombre de reconduites effectives (20). Pendant ce temps, d’autres pays comme la Suisse atteignent un taux de reconduites effectives de plus de 56 % (21). N’est-ce tout simplement pas la volonté du gouvernement français de reconduire les clandestins dans leur pays qui est défaillante ?!
Les centres de rétention administrative tournent au ralenti
Le nombre de places dans les centres de rétention administrative (CRA) est ridiculement faible : 1 800 (22). C’est sûrement déjà trop pour les autorités. Alors que les arrestations des clandestins présents sur le sol français sont rares, les centres de rétention administrative où ils devraient attendre en vue de leur expulsion tournent au ralenti, sous prétexte de la crise sanitaire. Sur les 1 800 places, seules 200 sont occupées. 14 CRA sur 26 sont tout bonnement fermés (23). Les clandestins n’ont pas de souci à se faire en France.
Contradictions, la chronique de Stéphane Blanchonnet (Le Bien Commun).
A l’occasion de la Publication de la fameuse tribune des généraux, la Toile se gaussait, – à juste titre –, d’un montage présentant côte à côte deux tweets de l’inénarrable Jean-Luc Mélenchon. Dans le premier d’entre eux le líder maximo au petit pied déclarait martial en 2019 : « Dans la constitution de 1793 qui fonde la République, l’insurrection est un droit et un devoir.
Vous ne pouvez pas empêcher des gens comme moi de penser que les attitudes d’insurrection personnelle sont la garantie pour que vive la flamme de la République. » Dans le second, beaucoup plus frileux, le tribun d’opérette réagissait ainsi au texte des militaires de 2021 : « Il est interdit par la Constitution française d’attenter à la forme républicaine de l’État. L’appel à l’insurrection est puni par les articles 4124 et 4126 du code pénal. ». Voilà la confirmation, – s’il était vraiment nécessaire d’en avoir une ! –, que le principe de non-contradiction, pilier de la logique, est tout à fait inconnu à la France insoumise. Mais nous pouvons et nous devons élargir le constat d’incohérence bien au delà de ce parti et de son chef. Souvenons nous du télescopage en 2018 du mouvement des Gilets jaunes et des commémorations des évènements de 1968. La République macronienne dans un exercice d’« en même temps » de haute volée célébrait très officiellement un mouvement insurrectionnel vieux de cinquante ans tout en condamnant avec les mots les plus durs un autre mouvement insurrectionnel, tout juste naissant, aussi diffèrent dans ses motivations que similaire dans son expression, mais qui avait le tort de se soulever contre le pouvoir du jour. Il faut dire que c’est un genre de contradiction auquel nous sommes particulièrement habitués dans un pays où la fête nationale commémore une émeute qui vit une foule enragée s’emparer d’une prison vide, massacrer son gouverneur, le décapiter et promener sa tête en trophée au bout d’une pique ! Et puisque nous parlons de la « glorieuse » Révolution, il n’est peut être pas inutile de pointer une ultime contradiction, qui concerne beaucoup de nos compatriotes. Après chaque attentat islamiste ces dernières années, lors de chaque cérémonie en l’honneur des victimes, on voit des foules émues entonner de vibrantes marseillaises avant de reprendre le cours ordinaire de leur existence… jusqu’à l’attentat suivant. Peut-être les Français devraient ils se pencher un peu sur le sens des paroles qu’ils entonnent de façon si mécanique. Ils constateraient qu’elles n’ont pas été écrites pour un peuple fatigué, soulagé d’être sorti de l’histoire, résigné à son effacement, mais pour une nation jeune, fière et fermement décidé à organiser sa défense.
Source : https://www.actionfrancaise.net/
VIDEO - LA FRANCE, L'EUROPE ET LE MONDE : RETOUR GEOPOLITIQUE
Gaullistes ou anti-gaullistes des années 1960, tout comme les plus jeunes d'entre nos lecteurs qui n'ont connu cette époque que par les livres, les récits ou les documents de toute nature, regarderont certainement cette vidéo avec intérêt, sans-doute avec profit, et, pour quelques uns, avec une certaine nostalgie pour un temps - à ce jour révolu, il est vrai (mais les "retours" sont toujours possibles) - où le Politique s'exprimait dans le langage de la culture et avec - au moins - les apparences de l'autorité et de la puissance.
Après cinquante ans (cette conférence de presse élyséenne de De Gaulle date du 15 mai 1962), bien des choses ont changé en France, en Europe et dans le monde. De Gaulle évoque la menace des "Soviets" : elle s'est effondrée; il parle d'une Allemagne qui, selon son expression avait "les reins cassés", l'Allemagne coupée en deux par un rideau de fer. Elle a retrouvé aujourd'hui son unité et sa puissance qui, à bien des égards, dépasse la nôtre, pour l'instant. Tout, cependant n'a pas changé. Quelques grandes constantes demeurent et restent d'actualité. En particulier tout ce qui a trait à la construction européenne, à l'heure où, justement, chacun s'interroge sur son devenir. Quelle Europe voulons-nous ? Comme Maurras, De Gaulle voulait l'Europe, mais ne voulait pas que l'on fît "comme si c'était fait". De plus, elle ne pouvait être, pour lui, que souveraine, c'est à dire indépendante des Etats-Unis d'Amérique, sans quoi elle n'existerait pas. Son projet était réaliste, progressif, volontaire mais construit sur la base des peuples et des Etats. On sait que c'est une démarche inverse qui a été suivie depuis; une démarche idéologique et technocratique, d'ailleurs plus mondialiste qu'européenne. On sait ce qu'il en est aujourd'hui et qu'au lieu d'être une force centripète qui eût uni peu à peu peuples et nations d'Europe occidentale s'habituant progressivement à leur unité, "l'Union" que l'on a tenté d'imposer aux peuples européens finit par être une force centrifuge qui oppose et divise. De fait, les peuples l'ont rejetée. D'ailleurs, à bien y regarder, l'affaiblissement des Etats, la décadence du Politique, n'ont pas du tout, comme d'aucuns l'espéraient, favorisé la construction européenne. Bien au contraire, ils l'ont rendue presque impossible.
Est-il encore temps, comme il faut sans doute le souhaiter, de reprendre avec le réalisme qui s'impose un grand projet européen ? Ou, comme à d'autres époques de notre Histoire commune, faute de volonté, faute d'autorité, faute de solidarité, ce projet, cent fois repris, finira-t-il par se dissoudre et s'évanouir une fois de plus, comme une perpétuelle utopie ? Telle est la question.
(Communiqué) Albert Salon, docteur d'Etat ès lettres, ancien ambassadeur, co-animateur de réseaux français et internatio
Cher Ami
Je vous remercie de nous offrir à tous la possibilité de dire quelques mots lors de la cérémonie du 11 novembre !
Les sacrifiés que nous honorerons ce jour-là sont morts pour nous permettre de rester français.
Aussi pour nous permettre de continuer à parler et écrire notre langue nationale, celle que notre Constitution désigne comme "la langue de la République", mais qui fut d'abord celle de nos rois, l'un de leurs instruments de l'unité du Royaume, l'officielle de l'ordonnance que François 1er le grand Valois édicta en août 1539 à Villers-Cotterêts.
Pour la réaffirmer solennellement aujourd'hui contre des ennemis tout aussi redoutables, nous n'avons pas l'accès - très cadenassé - au referendum.
Mais vous savez pour avoir approuvé et endossé l'appel publié dans l'AF2000, que nous faisons remonter la vox populi bâillonnée par les "Communes de France pour la langue française", au nom d'Avenir de la langue française (ALF) et de 32 associations en synergie avec elle.
Il s'agit, pour chaque patriote, de convaincre au moins un maire de présenter notre manifeste joint au vote de son conseil municipal, avec l'aide des documents également en PJ.
Chaque destinataire de ce message est à nouveau invité à s'y employer.
Chaque commune de France a son monument érigé dans les années 1920 en l'honneur des soldats de 14-18, voire de 1919 et 1920, où ont été ensuite inscrits nos morts dans les conflits ultérieurs, y compris les plus récents.
Chaque commune de France devrait être invitée à honorer nos morts aussi par le vote du manifeste pour la langue française et contre le "globish-pour-tous" que des dirigeants-petits-bonshommes "collabos de la pub et du fric" selon Michel Serres, veulent imposer aux Français pour vassaliser la France.
Je ne crois pas nécessaire d'y consacrer un discours spécial lors de la cérémonie.
Mais peut-être puis-je vous suggérer de prononcer vous-même quelques mots, par exemple ceux-ci :
"Ils se sont rebellés aussi pour qu'en France le français reste la langue officielle de l'ordonnance de Villers-Cotterêts et garde toutes ses fonctions. L'Action française demande à chaque conseil municipal, de prendre, devant le monument aux morts de sa commune, la résolution de voter, pour le maintien de la langue française, le manifeste diffusé par toutes les associations de défense et de promotion du français. L'Action française prie chaque patriote de le rappeler à son maire."
Un grand merci pour tout ce qu'il vous paraîtra possible de dire et faire pour cette cause éminemment commune !
Bien à vous, avec mon très cordial respect.
Albert Salon, docteur d'Etat ès lettres, ancien ambassadeur, co-animateur de réseaux français et internationaux francophones.
CampagneCommunesdeFranceManifeste3GalletRoy.doc
CampagneCommunesdeFrancepourlefrançaisListedesvotesobtenus.doc
C'est la Saint Gaston...
Le petit Prince Gaston poursuit son apprentissage des réalités de l'existence. Pour la deuxième année, nous lui présentons nos meilleurs voeux, à l'occasion de sa fête : c'est aujourd'hui en effet que l'on célèbre Gaston, ou Vast, ou Vaast, celui-là même à qui Rémy confia l'éducation de Clovis....
Lafautearousseau profite de cette occasion pour redire à ses parents, le Prince Jean et la Princesse Philoména, toute son affection, son estime et sa fidélité inébranlable.
Gaston et l'ours, manuscrit du XIIIème siècle
.....Puis Rémi le consacra évêque d’Arras en Artois. Mais Arras avait subit bien des misères avec l’invasion des Vandales et des Alains, puis, plus tard, avec sa destruction par Attila en 450. Tout ce qui avait été construit pour le culte était en ruines, couvert de ronces et servait de repaire aux bêtes sauvages. Vaast se mit à pleurer et pria. A ce moment, un ours sortit des ruines. Vaast n’en fut point troublé. Il conjura l’ours de ne pas faire de mal à quiconque. L’ours docile le suivit et devint son fidèle compagnon......
(1/2) Ces mots qu'il nous faut ”reprendre”, et auxquels il faut rendre leur vrai sens : l'alter-révolution passe aussi p
"Faites-leur avaler le mot, ils avaleront la chose" disait Clémenceau, et il avait raison. Nous acceptons trop souvent - pour ne pas dire toujours - le vocabulaire de nos adversaires, nous parlons avec leurs mots : nous avons perdu d'avance, si nous faisons et continuons comme cela...
• on parle de République et de Démocratie, mais nous ne sommes ni en République ni en Démocratie (les Suisses, par exemple, eux, le sont...) : nous sommes dans une république idéologique, une démocratie idéologique, l'une et l'autre totalitaires et qui se pensent comme une Religion : la Nouvelle Religion Républicaine, dont le but premier est la disparition par extermination de la religion traditionnelle, depuis deux mille ans, sur cette terre de Gaule, devenue France, qui "n'est pas un terrain vague" (Maurras)...
L'une des meilleurs preuves que nous ne sommes ni en république ni en démocratie est ce 13 décembre 2007, jour de la signature du Traité de Lisbonne. Ce traité reprend les points essentiels de la constitution européenne rejetée par référendum en 2005. Les 27 pays de l'Union Européenne le signent enterrant par la même occasion la volonté populaire... Bravo Sarkozy, chef du Système à l'époque, pour ce tour de passe-passe ! Et merci de montrer à tous que nous avons raison...
Oui, la "République française", sa "démocratie" sont une imposture...
• on parle du "Peuple souverain" qui serait, depuis 1789, la source de la légitimité de la République idéologique, du Système actuel. Mais, c'est une immense supercherie, un théâtre d'illusion. Ne prenons que trois exemples, qui le démontrent amplement :
1. la peine de mort : tous les sondages, après chaque tragédie ou acte de terrorisme, montrent que les Français y sont majoritairement favorables, et que Mitterand se savait minoritaire, sur ce point, lorsqu'il l'a faite abolir en 1981. Voilà pourquoi, à lafautearousseau, nous demandons un référendum sur son rétablissement, non pas pour ré-ouvrir un débat qui n'est pas, fondamentalement, de notre ressort, mais pour bien mettre en évidence le mensonge d'État qui est à la base du Système, qui se proclame "la voix" du Peuple souverain alors qu'il gouverne contre la volonté profonde de ce même Peuple, sur un point majeur pour la Société; et qui se retranche derrière des Traités ou Conventions signées avec telle ou telle entité (l'Europe, la CEDH...) et qui interdiraient ce rétablissement souhaité par la majorité du Peuple : mais il ne peut rien y avoir au-dessus du Peuple souverain, ni Conventions, ni Traités, ou alors... le Peuple n'est pas (ou plus) souverain ! Et la supercherie est dévoilée au grand jour...
2. la transposition obligatoire et automatique dans notre Droit de Lois, Directives, Règlements... directement imposées par Bruxelles, et non pensées, débattues, voulues et votées par les représentants du Peuple souverain. Une grande opacité régnant sur le sujet, il s'agirait d'une proportion allant de 20 à 40% de nos Lois - selon les domaines - qui seraient ainsi directement "transposées", sans compter toutes celles pour lesquelles une contrainte de fait s'exercerait sur le Législateur. Sans se perdre dans une interminable querelle de chiffres, force est de constater que, comme pour la peine de mort, le mythe du Peuple souverain apparaît bien là aussi, pour ce qu'il est ; une escroquerie, un mensonge d'État...
3. L'immigration/invasion imposée par le Système. Après avoir "changé le peuple" dans les têtes (hier, depuis son instauration en 1875) par le sale boulot des "hussards noirs" de son école laïcarde et anti-chrétienne, le Système "change, maintenant, le peuple" par la re-composition de la Société, en imposant l'entrée annuelle de près de 500.000 étrangers, sans que le Peuple français ne soit consulté... Là aussi, exemple plus qu'éloquent : le mythe du Peuple souverain n'est rien d'autre qu'une gigantesque escroquerie, un mensonge d'État...
• on parle de "migrants" : non, ce sont des envahisseurs, tout simplement...
• on parle de "sans-papiers" : non, ce sont des clandestins, eux-aussi envahisseurs, tout simplement...
• on parle de "diversité" : non, c'est une supercherie ! Il s'agit
- de la dé-francisation du Pays par le Système;
- de la dé-possession des Français de leur terre;
- du changement de peuple par la République idéologique...
La France, et avant elle la Gaule (dont elle est la continuatrice) ont connu une remarquable stabilité démographique pendant deux mille ans. Nous étions "la Chine de l'Europe" sous Louis XVI, le pays le plus peuplé, avec près de 30 millions d'habitants; et il naissait environ un million de petits français par an (aujourd'hui, autour de 700.000, pour une population plus que doublée, et, sur ces 700.000, dans plusieurs endroits de France, la moitié, voire les deux tiers et parfois plus, sont d'origine étrangère...). Il a fallu les 5 millions de Français "perdus", "évaporés" à cause de la Révolution, des Empires et des Républiques pour que la France commence à manquer de bras : 600.000 morts (directs et indirects) de la Révolution, de ses carnages (canonnades de Lyon, noyades de la Loire, Génocide vendéen...), un million et demi de morts des folles guerres napoléoniennes, 500.000 habitants perdus après les Traités de 1815, encore un million et demi de morts en 14, et 600.000 en 39 !
Quel pays au monde pourrait supporter une telle saignée démographique en si peu de temps ?
Alors, oui, au début du XXème siècle, la France, pour la première fois de son histoire, a fait appel à des étrangers : mais ils venaient tous d'Europe : Espagne et Portugal, Italie, Pologne... et leurs "fondamentaux" étaient ceux de notre vieille Europe chrétienne, et latine pour la plupart d'entre eux. Ils se fondaient rapidement dans le pays d'accueil et s'assimilaient très vite. Tout a changé depuis les années 1975/76 avec les scélérats "décrets Chirac" sur le regroupement familial, qui instituait l'immigration/invasion et le changement de peuple, par "l'importation" démentielle, à marche forcée, de masses africaines, aux moeurs, coutumes, traditions (vestimentaires, alimentaires, culturelles...) et, souvent, religion (Islam), pouvant difficilement s'intégrer aux nôtres; voire étant purement et simplement inassimilables. Et ressemblant à une greffe qui ne "prend" pas, parce qu'elle ne peut pas prendre...
Ainsi la République idéologique, après avoir, pendant un siècle, commencé à changer le peuple dans son mental - par l'école, en le déchristianisant et en lui mentant sur son Histoire, qu'il lui rendait odieuse - continue-t-elle son travail mortifère qui consiste à tuer la France, en changeant, maintenant, le peuple par le physique, par l'immigration. Qu'elle appelle, en mentant sur les mots et par les mots : "diversité". Là où il faut lire et dire "changement de peuple forcé"...
Écoutez cette courte vidéo (6') dans laquelle François Davin (Fondateur/Directeur de lafautearousseau) explique le pourquoi du comment...
• on parle d'une "guerre civile" à venir avec ces envahisseurs, à cause de leur(s) comportement(s) : non, ce sera une guerre de libération nationale, tout simplement... La guerre civile oppose des citoyens d'un même pays entre eux : ces envahisseurs ne sont pas et ne veulent pas être Français. Il reste bien entendu que les nouveaux venus (depuis 1975/76) qui aiment la France et s'assimilent volontiers n'ont rien à craindre de notre volonté d'une politique ferme de remigration car, eux, sont bien devenus "français de souche par naturalisation", comme le dit si bien Jean Messiha...
• on parle d' "antifas" : non, ce sont de "faux antifas/vrais terroristes", tout simplement... Verts, rouges ou islamistes, ce sont eux, les "fas"...
• on parle de progressisme : oui, mais, les progressistes, les novateurs, les révolutionnaires, c'est nous, les royalistes. Les tenants du Système ne sont que des conservateurs, passéistes, rétrogrades, qui raisonnent au passé prolongé. C'est la Royauté qui était "la flèche du progrès" (Pierre Debray), leur république idéologique n'est qu'un semble-État obèse, impuissant, paralysant, destructeur du pays et qui a dégénéré en un Système mortifère. "Le chaos figé des conservateurs du désordre" - aujourd'hui présidé par un Macron en costard/cravate quand il n'est pas enlacé tendrement à un éphèbe antillais torse nu - a succédé au "chaos explosif des révolutionnaires" (Gustave Thibon) mais c'est toujours un Système basé sur les lubies révolutionnaires de 1789...
« REPRENDRE LE POUVOIR » ? QU'EST-CE A DIRE ?
« Reprendre le pouvoir » est le titre d'un livre important de Pierre Boutang, paru en 1977, il y a tout juste quarante ans; ouvrage difficile et sérieux, sur lequel il nous a semblé bon de revenir ici, en remontant à la source, c'est à dire au livre lui-même et à son sens vrai. On en trouvera ci-dessous une analyse détaillée. La matière en est ardue. Mais nous espérons y dire à grands traits l'essentiel.
RETOUR SUR « REPRENDRE LE POUVOIR »
OU LA LÉGITIMITÉ RETROUVÉE …
Que dit Pierre Boutang dans ce livre profond et érudit ? Il n’envisage évidemment pas l’acte en lui-même de prendre le pouvoir, encore moins les techniques du coup de force, du coup d’Etat, que les royalistes, comme d’autres, ont évoquées tant de fois dans le passé. Boutang sait trop bien que cette affaire, dans l'immédiat, n’est pas sérieuse ; qu’elle n’est pas, dans l'instant, d’actualité ; que, sur ce plan là, comme, d’ailleurs, sur le plan électoral, les royalistes sont « un néant de force » ; que la leur est autre ; qu’il est donc illusoire et coupable de les entretenir dans ce mythe, à ce stade, inactuel. Ce n'est pas que les royalistes aient jamais renoncé à faire la monarchie - Pierre Boutang, en vérité, y a songé, y a travaillé toute sa vie - mais que les conditions doivent préalablement en être réunies; que la chose doit devenir possible, actuelle et réalisable; qu'elle doit sortir de l'ordre du fantasme. On verra comment...
Le propos de Reprendre le pouvoir est, en effet, de redéfinir, d'abord, une idée acceptable du Pouvoir. Si l'avenir n'est pas au chaos, il ne peut être qu'à la Légitimité retrouvée, instaurée, restaurée, vaste et profonde réalité dont le respect et le culte pourraient seuls définir une droite qui serait digne de ce nom et la distinguer suffisamment de toutes ses caricatures, fasciste, libérale, conservatrice...
SAUVER UN PEUPLE
Ce que Pierre Boutang rappelle d'abord, c'est qu'il y a en tout temps un peuple à sauver. Hier, de l'emprise terrorisante du Communisme mais aujourd’hui de l'empire corrupteur de la finance internationale. Or pour qu'un peuple fasse son salut temporel, il lui faut le secours d'un Pouvoir politique. « Rebâtir quelque idée du pouvoir » (147) est d'abord nécessaire. « Les nouveaux philosophes ne sont pas les seuls à être dépourvus de théorie du pouvoir Ce que j'observe dans l'histoire contemporaine, c'est que la théorie politique s'effrite à mesure que le pouvoir s'use. Moralité, on ne fait plus de distinction entre les bons et les mauvais pouvoirs - ceux que j'appelle les pouvoirs mal vécus » (Nouvelles Littéraires, 26 janvier 1978). En un sens, c’est aussi ce que dit aujourd’hui Edgard Morin, à l’horizon de la gauche, où les mythes fondateurs se sont écroulés, depuis quelques décennies, déjà.
LE POUVOIR LÉGITIME
Quelle est donc la nature du Pouvoir qui sauve, dont les pouvoirs qui écrasent, qui corrompent et qui tuent, l'âme et le corps, sont les contrefaçons ? « Ce n'est pas simple, résume Pierre Boutang lui-même, dans un entretien donné aux Nouvelles littéraires, au lendemain de la parution de Reprendre le pouvoir. Le pouvoir apparaît au mieux par la nature et le jeu de ses éléments. Ces éléments sont au nombre de trois : la légitimité - qui pose la souveraineté, l'existence même du souverain et son intention d'agir pour le bien commun; le consentement populaire - sans quoi le pouvoir n'est qu'une contrainte évacuant l'humanité; enfin l'autorité - l'acte, le résultat de droit et de fait auquel il est consenti ».
« Les variétés de pouvoir - c'est-à-dire aussi les variétés de sa perversion - se définissent selon l'ordre ou l'absence partielle de ces éléments. Vue de l'État, la légitimité a besoin du consentement pour justifier l'autorité; vue du peuple, l'autorité a besoin de la légitimité pour obtenir le consentement. L’ordre dans lequel se composent ces éléments constitutifs du pouvoir n'est donc jamais le même, à un moment donné, pour le peuple et pour l'État : sinon il n'y aurait plus dialogue entre eux, mais monologue, monologue d'un souverain sans peuple - tyrannie - ou d'un peuple sans souverain - anarchie -. Comme vous le voyez, le dialogue du peuple et de l'État obéit à une dialectique complexe, toujours recommencée. Le peuple, par sa liberté de consentement commence là où le Prince finit; le Prince par l'autorité que lui confère le consentement, commence là où le peuple finit. »
« Qu'y a-t-il de nouveau dans votre théorie du pouvoir ? - Ce qu'il y a de nouveau, c'est qu'elle était oubliée ». Pourtant, la manière, en particulier, dont Boutang fonde toute sa Politique sur l'idée de souveraineté, non idée en l'air, mais idée d'une réalité de naissance, réalité paternelle, toujours antécédente donc légitime, donc fondatrice d'ordre (49-106), est neuve et admirable.
Quelle est donc pour nous, aujourd'hui, la figure la plus accessible de cette nécessaire légitimité ? La plus naturellement présente à notre esprit français, évidemment, c'est la monarchie. « C'est quoi, pour vous, l'idée monarchiste ? C'est l'idée d'un pouvoir qui ne s'achète pas; ni par le nombre, ni par la force, ni par l'argent.» Magnifique !
SERVITEUR DE LA LÉGITIMITÉ
Pour parler ainsi, il faut être libre. Pierre Boutang était libre. Contre le Communisme, qu'il méprise consciemment et délibérément. « Le marxisme n'est jamais qu'une aberration de la pensée vraie, une négation de la légitimité; il n'a rien créé, il a exclusivement détruit. Il portait le Goulag en puissance. En quoi, je vous le demande, ce tragique aboutissement d'une pensée nulle, d'une pensée minable, d'une pensée morte, pourrait-il fonder une théorie du pouvoir ? »
Mais également ennemi de la ploutocratie dite libérale : « Aujourd'hui, la société ne transmet plus que les vices et les dysharmonies des classes supérieures. Il n'y a plus rien à conserver, la droite a complètement échoué. Réduite à l'instinct de combinaison, n'ayant plus rien à sacrifier, elle n'encourt même plus le risque de paraître lâche ou hypocrite; le type du bourgeois libéral, c'est le PDG toujours absent qui abandonne sa femme au bridge et à la psychanalyse, et que ses fils s'en vont vomir dans le gauchisme. On ne me soupçonnera de rien si j'affirme que la gauche, elle, peut encore raconter des trucs généreux : elle ne vaut pas mieux.»
« Je ne suis pas un conservateur: à condition que ça ne fasse pas de mal aux êtres, je dis que la société d'argent peut bien crever ! A bas l'usure, l'argent selon moi ne doit pas faire de petits : ce principe salubre définit ce que Marx appelait le socialisme féodal. Et bien, va pour le socialisme féodal.»
AUX SOURCES SACRÉES DU POUVOIR
Celui qui l'interroge alors pour les Nouvelles littéraires ne s'y est pas trompé, ce mépris de tout culte de l'homme suppose un autre culte. « Quand on-rejette l'intérêt matériel, la vanité de puissance, le commerce des pseudo-valeurs, et qu'on veut se prémunir contre tout cela, il arrive fatalement un moment où, faute de faire confiance à l'homme, on réhabilite la Providence... C'est ce que vous faites à la fin de votre livre en rêvant d'un Prince chrétien, qui sera le « serviteur de la légitimité révolutionnaire. — Bien sûr, je crois en la Providence.»
En vérité, pour Pierre Boutang, cette transcendance, Dieu, le Dieu de l'Évangile catholique, est présent non à la fin mais à la source de toute souveraineté légitime, comme il est à l'origine de sa réflexion, et dès la première page de son livre. D'accord avec Simone Weil : « Il n'y a que par l'entrée dans le transcendant, le surnaturel, le spirituel authentique que l'homme devient supérieur au social. Jusque-là, en fait et quoi qu'on fasse, le social est transcendant à l'homme. Dès lors la seule protection possible pour l'homme est que ceux qui sont sur la route de la sainteté aient une fonction sociale reconnue. Mais quel danger ! »
Comment faire ? Appellera-t-on les saints (!) à gouverner ? La solution que choisit Boutang est plus sage, celle d'un Pouvoir dont l'institution, à ses yeux, est sainte, jaillie des sources doublement sacrées de la paternité divine et de la paternité humaine, et triplement sacrées si l'on accepte la « modification chrétienne » que développe magnifiquement sa Troisième Partie (147-180), suivant, en cela, l’idée d’Urs von Balthasar. Car, pour lui, c'est bien le Christianisme qui fonde la distinction du roi et du tyran, par la légitimité ordonnatrice, seule forme viable, stable, loyale d'une monarchie populaire.
DISCIPLE CHRÉTIEN DE MAURRAS
Si la pensée politique de Boutang s'enrichit puissamment de celle des autres, elle est antérieure à leurs apports et plus riche. Parce que le principe foncier de sa réflexion est son expérience première de la naissance et du langage que l'enfant tient de son père, ses père et mère, sa nation. C’est sur cette reconnaissance du PERE, du consentement à ce SOUVERAIN, de ce premier regard d'en dessous vers une PROVIDENCE bienveillante, que toute la Politique sacrée de Boutang s’est fondée. Fut-ce avant la rencontre de Maurras ou après, ? En tout cas, la leçon de Maurras rejoignait l'attachement au Père, et dans la communion de ces deux mouvements Boutang a formulé très tôt son ample théorie de la tradition royaliste française et de son nationalisme intégral. Il a su en montrer, même chez Maurras, au-delà de son positivisme méthodique, l'inspiration et le fondement chrétiens, quitte à admettre que parfois Maurras s'est trompé sur le Christ (170). Sa réhabilitation de la politique maurrassienne n'en est que plus forte (27, 151).
RÉVOLUTION POUR LA LÉGITIMITÉ
Dans ses dernières pages, Boutang désespère de la société actuelle dont il n'y a plus rien à conserver. Après les aventures fasciste et progressiste (46), tout est perdu si quelque haut héroïsme ou quelque Providence n'intervient (142-143). Mais pour susciter quelle forme humaine de salut ? Boutang rapporte le propos de Pierre Emmanuel « Depuis la fin de la monarchie la France est incapable de se créer un État » (46). Boutang aspire donc à la révolution pour la Monarchie. « Il n'y a plus qu'à attendre et préparer activement le nouvel âge héroïque » (242), le nouveau Moyen Age qu'annonçait Berdiaev. Il attend « une légitimité révolutionnaire, une révolution pour instaurer l'ordre légitime et profond ». Nous aussi ! •
Reprendre le pouvoir, Paris, Le Sagittaire, 1977
Beau succés pour le banquet camelot 2019 de nos amis du GAR
Le Banquet Camelot inaugurant la saison du Groupe d’Action Royaliste se tenait en ce premier jour de décembre. Comme à l’accoutumée, nous nous sommes retrouvés avec joie, pour quelques riches heures de partage, de rires, de chants et d’échanges placées sous le signe de l’amitié et de la convivialité et motivées par l’avancée de notre noble cause. S’il est une particularité à retenir de ce banquet en particulier, c’est le rythme extrêmement soutenu auquel se sont succédées les interventions. Autour de la grande tablée où les conversations allaient bon train, étaient rassemblés depuis midi plus de cinquante convives et de nombreux invités attendant impatiemment la première intervention, revenant d’autorité à notre cher Frédéric Winkler, organisateur infaillible de nos banquets.
Comme le veut la tradition de nos banquets, l’adresse de l’intervention débuta par quelques mots sur Baudouin IV de Jérusalem, figure tutélaire de notre banquet d’automne. S’ensuivit un rappel des relations historiques et des liens d’amitié ancestraux entre l’Écosse et la France. Frédéric insista sur le cas particulier de l’Irlande, dont le lien entretenu avec notre pays fut différent en raison des persécutions et de l’émigration : il rappela la création du régiment de la brigade irlandaise par Louis XIV et le rôle de ces soldats dans la victoire de Fontenoy, sous Louis XV. Frédéric rappela ensuite le rôle des régiments Suisse auprès du Roi de France, ainsi que la visite du Comte de Chambord en Irlande, toutes ces références nous permettant de saisir l’amitié des peuples voisins pour notre belle terre de France. Enfin – et pendant que l’équipe de salle s’activait pour prendre les nombreuses commandes, Frédéric Winkler insista sur la présence de représentants du Caucase et de la Russie amie. Quelle tragédie que le sort de l’Empire russe, d’une tradition et d’une culture si riches, mis en miettes, pulvérisé par les allemands avec l’appui de réseaux très opaques, dont l’un des agents n’était autre que le funeste Lénine…
Parmi les très nombreux invités de ce banquet automnal, la première à intervenir fut Stéphanie Bignon, présidente et fondatrice de l’association Terre et Famille, dont la devise est « S’enraciner pour s’élever ». Cette ingénieur, spécialisée dans les travaux sous-marins depuis 30 ans, ayant œuvré auprès de l’industrie et de la recherche biologique, archéologique et pétrolière nous a expliqué comment elle était venue au royalisme non par biais familial mais par cheminement personnel, au gré de longs moments d’absence de la terre ferme. Durant ces périodes où elle n’était pas soumise au joug médiatique et à ses influences négatives, puisque son métier l’emmenait loin du tumulte et des idées reçues, elle a pu lire posément Charles Maurras. Lors de son retour de mission, elle a décidé de s’investir dans la vie locale en élevant des bovins charolais, en participant à la vie communale en charge du patrimoine. Au cœur de ses premières préoccupations, en tant que jeune baptisées, catholique et royaliste, il y eut la restauration de l’église du village, puis du presbytère. Dans la foulée, elle réussit à installer un prêtre dans le presbytère restauré, en dépit de la crise des vocations. Les fondations étant posées, elle instaure un chapelet mensuel, sans que personne ne s’interpose. Selon Stéphanie Bignon, on ne peut que suivre la logique du royaliste lorsqu’on comprend ce qu’est intrinsèquement la France, et cette logique est indissociable du catholicisme. Elle analyse la mainmise républicaine par une stratégie qui tient en quelques mots : la « sidération par le chaos ». Dans ce système par essence perverti, on assiste démuni et sidéré à la négation du diable, à la négation du vice, à la négation du péché. Les esprits sont tant corrompus et pervertis qu’on en vient à leur faire apprendre que le terme « absolu » accolé à la monarchie est synonyme de « total », « intégral », ce qui est dévoyer le sens initial correspondant à « délié de toute influence, en particulier de celle de l’argent ».
Une fois ces bases posées, Stéphanie Bignon évoqua, à la stupéfaction générale, le cas de Jérôme Laronze, paysan résistant au diktat agro-industriel. Cet homme, représentant de la paysannerie à la française, fut tué au début des événements. Opposé au système qui nous asservit, il voulait élever à l’ancienne dans la ferme qui lui appartenait. Jérôme Laronze dut subir une inspection du troupeau par la DDPP : au cours de cette inspection, les animaux furent effrayés par les méthodes des représentants du système et six bœufs périrent noyés. Jérôme Laronze était entouré d’avocats et de gens dont l’influence locale pouvait lui permettre de s’adresser à la presse. Il dénonça donc la pratique dont il avait été victime dans la presse locale, avec l’appui de sa sœur. Forcé au silence et menacé suite à l’article, il reçut un verdict fatal concernant son troupeau, et le bétail fut euthanasié. Alors qu’il continuait de se battre, il fut assassiné de deux balles dans le dos. Cette histoire est tristement représentative de l’état de détresse dans laquelle se trouve notre paysannerie, et de l’état d’abandon dans lequel elle est laissée par la république des coquins. Ceci n’est pas étonnant, dans la mesure où le ver est dans le fruit : les denrées alimentaires sont cotées en bourse. Il devient donc urgent, pour notre salut, de chasser les marchands du temple.
L’intervenant suivant n’était autre que le gilet jaune royaliste bien connu sur les réseaux sociaux, Thibaut Devienne, qui nous présenta son combat et son analyse du terrain. Il insista sur la dimension de sincérité ayant innervé le mouvement des gilets jaunes à ses débuts et sur la réalité du mouvement initial en tant que jacquerie, à savoir une insurrection populaire non dirigée, horizontale et sans but. Thibaut Devienne revint sur les multiples sources aux origines de ce conflit inédit : vie chère, mesures gouvernementales impopulaires, souci lié à un quotidien de plus en plus anxiogène. Verdict : comme à son habitude, la république a tenté de faire passer les gilets jaunes pour des « fachos antisémites et violents » et en a tué la dynamique dans l’œuf alors qu’il s’agissait d’une expression unique en son genre du pays réel. Par conséquent, le mouvement s’enlise depuis de longs mois, faute de figure de proue. Profitant d’un intermède de passe-plats favorable, Frédéric Winkler fit alors un point sur l’avancée de l’édification de la statue de Sainte Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg, dont le financement depuis juin permit la fonte et la poursuite du projet. Il insista sur l’amitié franco-russe dans l’histoire, la preuve de celle-ci résidant dans l’acceptation par les autorités de faire édifier une statue de Sainte catholique, une première au sein de la religion orthodoxe. Rebondissant sur l’événement, Frédéric ajouta que le mouvement du GAR avait ainsi dépassé le cadre strictement royaliste, en insistant sur notre point d’ancrage : notre attachement à la terre ancestrale et aux libertés individuelles, et notre volonté de ne laisser à l’État que la sphère régalienne. Or, jusqu’à présent, que constatons-nous ? L’État a liquidé la francophonie pour y substituer le globish. Notre combat dépose donc nos frontières : il s’agit désormais de la survie de notre langue, de notre héritage, de notre culture, il s’agit du noble combat français par excellence.
Le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous ayant fait l’honneur de sa présence, nous proposa sa vision des gilets jaunes, une vision qui portait à réfléchir : selon le Prince, les Français fortunés expatriés sont les premiers gilets jaunes, mais leur départ n’a pas été correctement analysé. En réalité, asphyxiés par la fiscalité française, et puisqu’ils en avaient les moyens, ils ont précédé le combat des gilets jaunes en quittant le pays. Ce sont les premiers gilets jaunes, qui ont pris des décisions radicales à cause de l’enfer fiscal. La seconde ligne a surgi car le problème de fond n’a jamais été résolu, et sont donc apparus ceux qui n’avaient pas pu fuir l’enfer et l’oppression des taxes : les classes laborieuses, pieds et poings liés à leur quotidien, qui ne peuvent plus profiter des petits plaisirs simples de la vie. Le Prince évoqua ensuite la question de l’écologie, détournée de ses racines pour le profit de quelques-uns, qualifiant le label « bio » d’insupportable tant il devrait être normal de produire au naturel. Avant de prendre congé, il nous encouragea à continuer le combat et nous invita à rassembler les idées les meilleures émanant du débat d’idées actuel.
L’intervention très attendue de Marion Sigaut, laquelle nous régala plus tard de Fanfan la Tulipe, fut quant à elle axée sur la paysannerie et sa liquidation par les industriels et spéculateurs, à travers trois exemples : sud-africain, palestinien et français. En Afrique du Sud, les usufruitiers furent chassés pour faire du profit en 1960, puis les terres furent privatisées pour rentabiliser davantage la vente des matières premières. La terre africaine fut transformée en gigantesque entreprise agroalimentaire, avec pour seul objectif d’abrutir les gens qui la travaillaient en les coupant de leurs méthodes ancestrales au profit de méthodes ultralibérales occidentales.
En Palestine, les colons juifs ont acheté la terre. L’administration ottomane a ensuite voulu lever un impôt en obligeant les paysans à se déclarer propriétaires. Jusqu’alors, l’agriculture palestinienne était communautaire : le village gérait ses propres affaires sur un modèle quasi corporatiste. Le nouveau modèle a ruiné les paysans, contraints à la vente de leur bien pour des motifs de spéculation. Le nouvel ordre mondial fait main basse sur la terre et la propriété, et nous sommes tous en danger si nous ne sommes pas vigilants. Tout est progressivement privatisé et confisqué, le retour à la terre devient donc plus que jamais nécessaire afin d’échapper à l’oppression.
S’ensuivit l’analyse sociale, politique et économique de Jean-Philippe Chauvin. Le 5 décembre signifiant le début de quelque chose que nous ne maîtrisons toujours pas et venant d’agglomérer à la colère des gilets jaunes, il nous évoqua le sujet des retraites et la réforme de leur financement.
SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...
Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)
Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...
Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...
• Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...
RÉUNION DE LANCEMENT !
Nous vous invitons à nous rejoindre à l’occasion de notre réunion de lancement qui aura lieu à Chalon-Sur-Saône, le Samedi 27 Juin à 18H30 (ouverture des portes à 18h).
Cette réunion sera l'occasion de faire connaissance, d’adhérer ou simplement de prendre contact. Nous discuterons de notre campagne, de nos actions et de nos projets.
Si vous souhaitez assister à cette réunion, les inscriptions se feront par MP ou par mail : chalonsursaone@actionfrancaise.net
Nous vous communiquerons par la suite le lieu précis.
Militants, adhérents, sympathisants ou simples curieux nous vous attendons ! Samedi 27 Juin - 18H30 - Chalon-Sur-Saône.
En espérant vous voir nombreux !
#ActionFrancaise #Bourgogne #SaôneEtLoire #ChalonSurSaone #VilleDeChalon #ViveLeRoi #Royaliste
FEUX DE LA SAINT-JEAN !
Comme chaque année, la Fédération Royaliste Rhône-Alpes organise traditionnellement ses feux de la Saint-Jean, le Samedi 4 Juillet à partir de 17h00, près de Bourg-en-Bresse.
Cette journée marquera aussi la clôture de l’année militante des 6 sections d’Action Française de la Fédération Royaliste Rhône-Alpes.
Venez profiter d’un cadre idyllique à la campagne, en famille et entre amis.
Accueil 17h00, allocutions, banquet camelot, puis feux de la Saint-Jean.
Réservations obligatoires (avant Lundi 29 Juin)
Pour plus d'informations où pour s'inscrire: MP!
HOMMAGE A JEAN RASPAIL
A l’appel de royalistes de Haute Bretagne, un hommage à Jean RASPAIL se déroulera le Dimanche 5 Juillet 2020 à 11h00, dans l’enclos de la chapelle du Vieux Bourg, paroisse de Fréhel, anciennement Pléherel.
Nos raisons en sont les suivantes :
Notre chagrin est à la hauteur de l’immense écrivain qu’il est et restera.
Jean RASPAIL est né le 5 juillet 1925.
Cette date est relativement proche de ses obsèques mais respecte une distanciation à laquelle nous ne saurions déroger.
Jean RASPAIL était affectivement attaché au site de la chapelle du Vieux Bourg. Il séjournait régulièrement à Fréhel et y témoignait de son attachement à la Bretagne, son identité, sa culture, ses paysages, son peuple. Il s’en était expliqué dans un long entretien à Breizh Info en Aout 2016.
En période de post-confinement la chapelle sera fermée cet été ; nous nous tiendrons donc dans l’enclos autour de la croix.
Il n’y aura pas de discours. Seuls deux textes de l’écrivain seront lus.
Ils seront suivis d’un moment de recueillement et d’une prière.
Des fleurs de lys seront déposées au pied de la croix.
Merci d’y associer nos amis royalistes de LAFAUTEAROUSSEAU.
Votre bien dévoué.
Thierry BECTARTE
Bien entendu lafautearousseau s'associe à cet hommage rendu à Jean Raspail par ses amis de Bretagne.
• CERCLE DE FLORE PARIS
Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore
Page FB : https://www.facebook.com/cercle.de.flore/
à 20h,
10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.
PAF : 5€ (conférence) 10 € (conférence + buffet)
• CERCLE DE FLORE LYON
Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/
• URBVM
Site Officiel : https://urbvm.fr/
• Les Mardis de Politique magazine
Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ
https://www.youtube.com/user/Politiquemag
Notre pays vient de vivre des heures tragiques dont il sait qu'elles ne sont pas terminées, dont il sait qu'elles se reproduiront et que la menace de leur renouvellement, leur renouvellement même, se prolongeront longtemps encore. Probablement des années. Peut-être une décennie. Peut-être davantage. Les Français ont pris conscience de cette situation de guerre. Et donc de l'existence d'un ennemi. On n'a pas pu leur refaire cette fois-ci le coup de Charlie ... Mais les mêmes (politiques et médias) tentent déjà de leur inoculer que ce que nous devrions défendre ce serait la société du divertissement, du brassage festif des cultures et des populations, la société du caprice et du plaisir... Au sens vulgaire. Les trois articles que nous publions plus loin, signés Denis Tillinac (Valeurs actuelles), Madeleine Bazin de Jessey (Le Figaro) et Jean-Paul Brighelli (Causeur), chacun selon son registre, appellent au contraire les Français à une sorte de retour sur eux-mêmes en rupture avec l'idéologie que nous venons de nommer. Denis Tillinac en donne le sens : « Il y a pire que nos ennemis terroristes : cet ennemi tapi dans l'ombre de nos consciences, le reniement de soi.» Le souci de Madeleine de Jessey, ce sont les jeunes français, y compris ceux qui sont issus de l'immigration : « Ils avaient besoin d'histoire et de modèles identificatoires, nous leur avons appris à haïr notre passé à travers des séances d'auto-flagellation permanentes qui les ont entretenus, pour les uns, dans une culpabilité étouffante, et pour les autres, dans une victimisation haineuse.» Jean-Paul Brighelli s'insurge que l'on puisse appeler kamikaze les tueurs aveugles du 13 novembre. Alors que le Japon contemporain remet à l'honneur les valeurs de sa tradition : « Ce mouvement de balancier a permis l’exaltation de ces jeunes gens prêts à mourir pour l’empereur. Et le suicide de Mishima par seppuku en 1970 n’est jamais que l’ultime démonstration des valeurs traditionnelles du Japon en résistance à l’ère du base-ball et de la vulgarité américaine. (...) Aucun rapport en tout cas avec ce qui vient de se passer : à Paris, ce n’étaient pas des « vrais croyants » affrontant des « croisés », comme ils aiment le dire. C’étaient juste des connards sanguinaires.» La détermination, le courage, le professionnalisme, la rigueur, la technique impeccable des hommes du RAID est indéniable. Eux aussi risquent leur vie. Comme nos pilotes qui bombardent Raqa jusqu'où ils volent avec sans-doute le meilleur avion du monde. Ce sont de légitimes motifs de fierté. C'est de leur régime politique que les Français n'ont pas de raisons d'être fiers. Et de l'idéologie qui le sous-tend. Une constante de ce régime à travers l'histoire est que la France y est toujours mal défendue. Ce n'est pas ici notre sujet que d'analyser les errements, les retards, l'incohérence de notre politique sécuritaire, de notre politique de l'immigration, de notre politique étrangère. Que d'erreurs ! Que de temps perdu ! Sous ce malheureux quinquennat, tandis que la crise économique sévissait, que le monde devenait infiniment plus dangereux, que montaient en France même les risques liés à l'immigration et au terrorisme, que de temps a été passé, d'importance donnée, aux réformes sociétales imposées par le gouvernement et les lobbies ! Il s'agissait de déconstruire les bases de la société française... Tous comptes faits, l'Action française de jadis - et celle d'aujourd'hui - avait raison d'affirmer que la France se défait sans roi. C'est bien à quoi nous assistons et c'est aussi assez exactement ce qu'a déclaré Emmanuel Macron, au mois de juin dernier. C'est ce qu'écrivait, hier mercredi, ici même, Hilaire de Crémiers : « Il vient un temps où les sociétés pour survivre doivent se donner des institutions adaptées. La vraie réforme est à faire à ce niveau. » • La rhétorique sur les bienfaits de cette constitution fleurit en cet anniversaire des 60 ans et, la classe jacassante (politiques et journalistes) s’en va déclinant ses mérites qui sont certains, mais dans une très grande fausseté historique et institutionnelle. Y compris ceux qui furent les opposants les plus radicaux à De Gaulle, mais c’est ainsi que s’écrit l’histoire, les historiens savent bien qu’après Waterloo les Français étaient unanimes à rejeter l’empereur et que la légende napoléonienne prit corps bien après (Béranger et Victor Hugo en furent les propagandistes). Aussi bien le meilleur de Napoléon fut-il sans doute les réformes institutionnelles et financières plus que l’empire. Mutatis mutandis, il en va de même pour De Gaulle. On a retenu que la Cinquième assura la stabilité et la continuité des pouvoirs publics à l’inverse de la Quatrième qui connut plus de gouvernements que d’années de vie. Mais l’histoire est écrite par les vainqueurs et on oublie l’œuvre économique non négligeable de cette république, c’est elle aussi qui prépara la force de frappe française (avec les Israéliens) dont De Gaulle fut le chantre. Aussi bien cette république Quatrième du nom finit ses jours sur une crise financière doublée d’une crise « coloniale » mais la Cinquième en ce domaine n’a rien à lui envier menacée comme elle l’est dans ses dettes et ses déficits, par la remontée des taux d’intérêt et par la crise migratoire queue de comète coloniale s’il en est. De Gaulle nous fit donc une constitution hybride, une monarchie élective avec l’élection du président au suffrage universel direct, un régime parlementaire corrigé de présidentialisme. C’est ainsi que les crises parlementaires n’affectent pas le pouvoir et même la cohabitation permet une relative continuité. Voilà pour la théorie. Les politiques oublient, dans leur hommage empressé à la dite constitution, qu’ils ont néanmoins contribué largement à en amoindrir la portée. Le « régime des partis » triomphe, et les coups de canifs donnés au texte sont innombrables au point d’en changer l’esprit. Au premier rang, le mandat présidentiel à cinq ans une erreur majeure due « au gaulliste » Jacques Chirac, la correspondance entre législatives et présidentielle en est une autre et le Premier ministre n’est plus que le collaborateur de l’Elysée. Le Palais reste le lieu du pouvoir certes, mais un pouvoir seul dont l’appui des médias et de la finance ne suffit pas à donner une légitimité démocratique. Qui parlait de l’exercice solitaire du pouvoir ? Le référendum est désormais banni en ces temps de « populisme », une institution pourtant voulue par De Gaulle. Par ailleurs l’Europe, son oligarchie non élue et ses lois ont pris le pas sur la souveraineté française, chacun ventant hypocritement la Constitution en oublie les principes fondateurs sur la souveraineté populaire. Enfin le préambule moraliste et général de la Constitution de 58 reprenant celui de 46 permet au Conseil constitutionnel de battre en brèche la défense de la souveraineté lui ôtant de fait toute légitimité. Un parlement d’amateurs, une garde rapprochée squelettique en est le reflet, ainsi voit-on la difficulté du Président à trouver un ministre de l’Intérieur. La loi sur la transparence oblige à une longue enquête sur l’impétrant ministre et paralyse l’action gouvernementale. On nous répète à l’envie que la Constitution protège le Président mais qui protègera le peuple français contre le Président ? Là et la vraie question après le calamiteux quinquennat de Hollande avec l’invraisemblable gouvernance macronienne et ses chimères mondialistes et immigrationistes, son impuissance à sortir des ornières budgétaires, ses fantaisies sociétalistes, la vraie question est là : la stabilité et la continuité des pouvoirs publics est-elle une vertu quand elle s’exerce au détriment du peuple français de sa souveraineté, de son identité, de sa survie ? La réponse est dans la question. ■
Suivez ces informations, qui sont régulièrement mises à jour. Pensez à nous transmettre les annonces de vos activités importantes. Cette rubrique est destinée à les faire connaître ! PRESSE ET INTERNET La nouvelle Revue universelle Le Blog de la Restauration nationale = Aix-en-Provence - Café Actualité. A 19h, Café Le Festival, 67 bis rue Espariat (Bas du Cours Mirabeau, en face de la Rotonde). Accueil à partir de 18h30. Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation. Renseignements: 06 16 69 74 85. = Marseille - Cafés Politiques A 18h30, Le Boléro, 30 cours Honoré d'Estienne d'Orves, 13001 (Carré Thiars). Accueil à partir de 18h. Possibilité de dîner sur place, après le Café. Une série de Cafés dans l'année, le samedi. Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation. Renseignements : 06 08 31 54 97. = Toulon - Café Histoire : Renseignements : Cafehistoiredetoulon@gmail.com = Cercle de Nice : Contact :
Par Marc Rousset En matière de prévision économique, une bonne dose de prudence s'impose. Bernard Maris disait qu'un économiste est un monsieur qui est capable d'expliquer le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille. Une addition de principes de bon-sens et de connaissance des dossiers conduit toutefois à envisager sérieusement ce qui peut attendre nos sociétés dans un avenir plus ou moins proche. C'est l'exercice auquel Marc Rousset se livre ici pour nous au fil d'une analyse documentée qui intéressera ce qu'on appelait jadis les pères de famille aussi bien, d'ailleurs, que les patriotes. La racine est la même ! ... LFAR Jeff Gundlach, lors de la Strategic Investment Conference 2018, a déclaré que « la situation devrait exploser en 2019 ». Il estime que les fondamentaux de l’immobilier sont « plutôt horribles » alors que les taux immobiliers commencent à augmenter, que les déficits américains par rapport au PIB sont trop élevés et que tous les indicateurs pointent vers la hausse de l’inflation. Les avantages sociaux du gouvernement américain qui n’atteignaient pas 5 % du revenu disponible des Américains dans les années 70 atteignent, aujourd’hui, 25 %. Quant au très célèbre gestionnaire de fonds d’investissement Paul Tudor, il a déclaré à Goldman Sachs que les seules choses qui valent la peine d’être détenues sont les matières premières, les actifs tangibles ou du liquide. Il critique les baisses d’impôts, les dépenses généreuses du Congrès américain et prédit une augmentation de l’inflation qui provoquera la panique sur les marchés actions. Il a comparé le président de la Fed Jerome Powell au général Custer dans les dernières heures de la bataille de Little Big Horn, « cerné par une horde de guerriers menaçants » : bulles, dettes des entreprises, marché des changes, tribu des cryptos, taux réels négatifs et, derrière lui, le peuple de l’inflation qui l’empêche de battre en retraite ! La BCE de Mario Draghi se renie, suite à la revalorisation de l’euro et à l’insuffisante inflation en Europe. Draghi remet en question la date butoir d’octobre 2018 ; il vient de déclarer que les achats d’actifs par la BCE cesseront seulement quand l’inflation sera jugée suffisante…. Si l’on considère les graphiques de la dette mondiale, du Dow Jones, de l’or et des obligations, on constate que la folie douce a commencé à s’emparer des esprits dans les années 1994-1995, avec des courbes qui grimpent à la verticale à une vitesse hallucinante. La dette mondiale était de 30.000 milliards de dollars en 1994 ; elle s’élève, aujourd’hui, à 230.000 milliards de dollars. Le PIB de l’économie réelle est le seul graphique qui se traîne lamentablement vers le bas à un rythme trop lent. Cela sent donc à plein nez le chaos et l’écroulement des actions à venir. Le journal The Economist du 10 février 2018 pressent également un krach financier. Il s’étonne des bulles sur les actions Tesla et Uber car les marchés se refusent à tirer les conséquences de l’envolée des pertes en 2017. Il remarque que l’euro a progressé de 17 % en un an sans que cela inquiète les dirigeants européens. Il est préoccupé par le parcours du bitcoin, passé de moins de 1.000 dollars, début 2017, à près de 20.000 dollars, en décembre, et 6.000, début février 2018, tout comme par l’effondrement d’un fonds de 1,9 milliard de dollars du Crédit suisse indexé sur la volatilité dont la valeur s’est effondrée de 92 %, le 6 février 2018, quand le Dow Jones a perdu 4,6 %. Pour The Economist, le niveau du Dow Jones est 60 % plus haut qu’avant le précédent krach de 2008 et les seules questions en suspens sont le moment du prochain krach (2019, 2020 ou 2021 ?) ainsi que le facteur déclenchant (Tesla ou Uber, hausse du pétrole et regain de l’inflation, avec hausse des taux, ou crise financière en Italie ?). L’Italie, avec sa dette publique de 2.200 milliards d’euros (132 % du PIB) et son système bancaire malade (263 milliards d’euros de créances douteuses) ne pourra pas supporter la remontée des taux d’intérêt. Si la Bundesbank se retrouve avec une créance excédentaire « Target 2 » de 800 milliards d’euros, la Banque centrale d’Italie se retrouve avec une dette de 400 milliards d’euros envers la BCE. L’Italie est dans une situation financière gravissime et intenable. Pour couronner le tout, il suffit de penser aux risques géopolitiques avec la révolte électorale des Italiens contre l’invasion migratoire, à la nomination du faucon Mike Pompeo comme nouveau secrétaire d’État de Trump qui rêve, comme Israël et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, d’en découdre avec l’Iran. Enfin (cerise sur le gâteau), il est tout à fait probable que Trump va engager une violente guerre commerciale avec la Chine pour la punir de ses infractions aux lois sur la propriété intellectuelle ainsi que pour son excédent, en 2017, de 342,8 milliards de dollars avec les États-Unis. • Économiste Ancien haut dirigeant d'entreprise
Pire que nos ennemis terroristes : cet ennemi intérieur, le reniement de soi
Constitution de la Ve République, la seule vraie question
« Tout le monde il est gaulliste » aujourd’hui
La constitution n’est plus dans la constitution
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Le krach aura lieu : des cygnes noirs de partout !