Le Café Histoire de Toulon vous informe de plusieurs conférences pour le mois d'Octobre 2019.
Tout d'abord le Mercredi 9 Octobre une conférence à l'occasion de la canonisation de John, cardinal Newman, par Bernard Sasso dans le cadre de l'association France-Grande-Bretagne de Toulon.
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A ne pas rater, le Jeudi 10 Octobre une conférence géo-politique sur « Le Proche-Orient et ses passions »par Antoine de La Coste dans le cadre Centre Anthropologique de Provence Sud Méditerranée.
Le CAP SM propose une formation intellectuelle de niveau universitaire chaque semaine mais organise aussi colloques, sessions et sorties autour de thèmes qui prennent en compte la formation éthique, culturelle et théologique de la personne humaine dans son intégralité.
La conférence sera données de 18h00 à 20h00 à la salle Saint Paul, église de l'Immaculée Conception, la Loubière, 226, boulevard Georges Richard, avec une participation aux frais de 5 euros par personne.
On se souvient de exceptionnelle causerie d'Antoine de La Coste donnée la première année du Café Histoire de Toulon. On peut retrouver son analyse sur les graves tensions dans le détroit d'Ormuz dans Politique Magazine du mois d'Octobre.
Attention, afin de bénéficier de la présence de François-Marin Fleutot en Provence, la causerie du Café Histoire de Toulon aura lieu exceptionnellement le Mardi 29 Octobre et non pas le dernier mercredi du mois au pub LE GRAAL 377, Avenue de la République, 83000 Toulon.
L'auteur nous entretiendra
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(retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : Comme avant 14 : pacifistes ou pacifiques...
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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...
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Ou : premiers résistants et premiers collabos...
Jusqu'au bout, Léon Daudet - et avec lui lui, bien sûr, toute l'Action française !... - aura tout fait, aura fait tout ce qu'il a pu, pour préparer la France, comme avant 14, à la guerre qui arrivait.
Mais, comme avant 14, se levèrent en face de lui les pacifistes de gauche : on pourrait multiplier les exemples, mais la seule lecture des "Une" et des contenus de journaux d'avant-guerre est révélatrice, et révélera à certains bien des surprises...; et elle permettra de poser "la" bonne question : où sont les premiers résistants, où sont les premiers collabos ?
Par exemple :
1. À la Une de "L'Action française" du samedi 1er octobre 1938 :
"Nous unir et nous armer"... C'est tout le programme de "L'Union sacrée", qui a permis la Victoire de 1918, malgré ses ambigüités que nous avons largement développées plus haut...
2. Le 4 mai 1939, soit sept mois plus tard (dix mois perdus par le Pays légal...) Marcel Déat, dirigeant socialiste, ex député de la S.F.I.O, chef des pacifistes de gauche et partisan d'un compromis avec l'Allemagne (comme les pacifistes d'avant 14 : on prend les mêmes, et on recommence !) publie dans "L'Oeuvre" son retentissant article : "Faut-il mourir pour Dantzig ?"
Après 40, il fera de "L'Oeuvre" - dont il avait pris la direction politique - un des principaux journaux de la collaboration...
3. Enfin, dans "L'Humanité" (devenue communiste à partir de 1920), on a une acceptation totale du Pacte germano-soviétique Hitler/Staline, du 24 août 1939 à sa rupture le 22 juin 1941 !
Il faut dire que le "pacifisme" - porteur de guerre... - était très en vogue, dans d'importantes fractions de gauche et d'extrême-gauche, depuis des années.
Ainsi Léon Blum déclarait-il, en 1933 :
"Du moment qu'on démolit l'armée (française, ndlr), j'en suis...", et, le 19 Décembre de la même année 1933 il prononça ces mots à la Chambre : "Nous serons toujours contre la prolongation du Service militaire… C’est une erreur de placer la sécurité d’une nation dans sa force militaire" (Cité par Léon Daudet dans L’Action Française n° 353 du 19 Décembre 1933, "Daladier à la botte de Léon Blum"). Blum (socialiste) faisait ainsi écho à Maurice Thorez (communiste), qui déclarait pour sa part à l'Assemblée nationale :
"Nous ne croyons pas un seul instant à la Défense nationale... Les prolétaires n'ont pas de patrie".
"Est, est; non, non", dit l'adage antique. Quels que soient les mensonges et travestissements de l'Histoire d'un Système qui "gouverne mal mais se défend bien", les premiers résistants organiquement constitués à la force allemande, qui devait dégénérer en brutalité puis en barbarie nazie, furent les royalistes de l'Action française. Eux qui, dès avant la guerre de 14, firent tout pour l'éviter; et qui, sitôt la victoire acquise - en partie grâce à eux qui promurent "l'Union sacrée" - demandèrent le démembrement de l'Allemagne, ce qui eût assuré, dit Daudet, "la paix pour cent cinquante ans"...
Mais le Système ne voulut pas démembrer l'Allemagne : par germanophilie; par pacifisme et croyance béate qu'en ménageant l'Allemagne, on finirait par s'en faire une amie, alors que la faiblesse est, au contraire, une incitation puissante, pour "les autres", à ce qu'ils vous attaquent; ; par faiblesse aussi vis-à-vis de nos alliés anglo-saxons qui - eux - ne voulaient pas d'une France qui se renforcerait trop...
Bref, les mensonges du politiquement et de l'historiquement correct n'y changeront rien : ceux qui ont mené une politique de résistance contre l'ennemi, et cela bien avant Hitler, dès les premières années du XXème siècle, sont les royalistes.
Et c'est le Système qui a mené une politique d' "intelligence avec l'ennemi". Continuant par là cette sorte de "tradition négative" d'admiration envers la Prusse, puis l'Allemagne, inaugurée par les Lumières, puis traduite dans les faits par la Révolution, la République et les deux Empires, qui, tous, ont mené une politique folle qui favorisait les intérêts allemands au détriments de l'intérêt national français...
Sur ce sujet, on laissera la parole, en guise de conclusion, à un "connaisseur", qui savait bien, lui, de quoi il parlait, Otto Abetz :
"L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses, d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne".
Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :
Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"
Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".
Pourquoi des Ephémérides.pdf
Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf
Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf
Musique dans les Ephémérides.pdf
Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :
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· Dimanche : 1794 : Création de l'École polytechnique. 1811 : Naissance d'Urbain Le Verrier. 1882 : Renan prononce sa Conférence Qu'est-ce qu'une Nation ?....
· Lundi : 1613 : Naissance d'André Le Notre.1788 : Naissance de David d'Angers. 1793 : Début du soulèvement de la Vendée. 1856 : Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.
· Mardi : Évocation : Quand Le Nôtre à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française....(ci dessous, le jardin des Tuileries, que l'on considère comme le premier de ces jardins....)
· Mercredi : 1590 : Henry IV vainqueur à Ivry. 1593 : Naissance de Georges de la Tour. 1793 : Cholet aux mains des Vendéens.
· Jeudi : 44 Avant J.C. : Assassinat de Jules César.
· Vendredi : 1244 : Bûcher de Montségur. 1578 : Henri III autorise la création du Pont Neuf. 1634 : Naissance de Marie-Madeleine de Lafayette. 1839 : Naissance de Sully Prudhomme. 1844 : Ouverture du Musée de Cluny.
· Samedi : 1526 : Captif en Espagne depuis Pavie, François Premier retrouve la liberté. 1560 : Conjuration d'Amboise. 1808 : Création du Baccalauréat. 1956 : Mort d'Irène Joliot-Curie.
![LOGO 9 LFAR copie.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3204806582.jpg)
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Aujourd'hui : Robespierre, "jugé" par Jaurès...
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"...Oui, il y avait en lui du prêtre et du sectaire, une prétention intolérable à l'infaillibilité, l'orgueil d'une vertu étroite, l'habitude tyrannique de tout juger sur sa propre conscience, et envers les souffrances individuelles la terrible sécheresse de coeur de l'homme obsédé par une idée et qui finit peu à peu par confondre sa personne et sa foi, l'intérêt de son ambition et l'intérêt de sa cause..."? ("Histoire Socialiste de la Révolution Française", Jean Jaurès, éditée en fascicules puis en 4 gros volumes, de 1900 à 1903)
On complètera utilement, sans doute, ce court, mais féroce portrait, en rappelant les deux jugements suivants :
1. D'abord, celui de l'un des trois défenseurs du Roi, de Sèze, qui apostropha le soi-disant "tribunal", et revient sur le coeur même de toute révolution : l'inhumanité. De Robespierre à Pol Pot en passant par le Goulag et le Lao Gaï, la Stasi et la Securitate, Ho Chi Minh et Mao.. les révolutionnaires ont oublié l'essentiel : l'amour de l'homme, la simple humanité... :
"...Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !..."
2. Ensuite ce spirituel et laconique jugement d'Aimée de Coigny (la "Mademoiselle Monk" de Maurras), dans son Journal :
"M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc... mais guère les hommes et pas du tout les femmes."
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De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable falille capétienne règne de père en fils :
"...Sous Louis le Gros, la croissance du royaume avait fait des progrès considérables. Le règne de son successeur faillit tout compromettre.
Louis VII s'était très bien marié. Il avait épousé Éléonore de Guyenne, dont la dot était tout le Sud-Ouest. Par ce mariage, la France, d'un seul coup, s'étendait jusqu'aux Pyrénées.
Les deux époux ne s'entendirent pas et Louis VII paraît avoir eu de sérieux griefs contre la reine; la France aussi a eu son "nez de Cléopâtre", qui a failli changer son destin.
Toutefois cette union orageuse ne fut annulée qu'après quinze ans, lorsque Suger, le bon conseiller, eut disparu.
Ce divorce fut une catastrophe. Bien qu'Éléonore ne fût plus jeune, elle ne manqua pas de prétendants et elle porta sa dot à Henri Plantagenêt, comte d'Anjou. C'était une des pires conséquences du démembrement de l'État par le régime féodal que le territoire suivît le titulaire du fief homme ou femme, comme une propriété.
Dans ce cas, la conséquence fut d'une gravité sans pareille. Le hasard voulut, en outre, que le comte d'Anjou héritât presque tout de suite de la couronne d'Angleterre (1154). Le Plantagenêt se trouvait à la tête d'un royaume qui comprenait, avec son domaine angevin, la Grande-Bretagne et la Normandie et, par Éléonore de Guyenne, l'Auvergne, l'Aquitaine.
Serré entre cet État et l'empire germanique, que deviendrait le royaume de France ? C'est miracle qu'il n'ait pas été écrasé. La fin du règne de Louis VII se passa à écarter la tenaille et à défendre les provinces du Midi contre l'envahissement anglo-normand. Une grande lutte avait commencé. Elle ne devait avoir de trêve qu'avec saint Louis. Ce fut la première guerre de cent ans.
Assurément on ne s'est pas battu tous les jours de ces cent années, et d'autres événements ont coupé cette guerre, des croisades, par exemple, à peu près comme nos expéditions du Tonkin et du Maroc entre les deux guerres franco-allemandes.
Un très petit nombre d'hommes suffisait à ces campagnes où la prise d'un château décidait d'une province. Ne se battaient, d'ailleurs, que des chevaliers, militaires par le statut féodal et par état. Quand des levées de milices communales avaient lieu, elles étaient partielles, locales et pour un temps très court. Rien qui ressemblât, même, de loin, à notre conscription et à notre mobilisation.
Les hommes de ce temps eussent été bien surpris de savoir que ceux du vingtième siècle se croiraient libres et que, par millions, ils seraient contraints de faire la guerre pendant cinq années. Lorsque des milices étaient convoquées, au douzième et au treizième siècle, c'était pour une période limitée au-delà de laquelle il n'y avait pas moyen de les retenir.
Pour conduire cette lutte contre l'État anglo-normand, il se trouva un très grand prince, le plus grand que la tige capétienne eût donné depuis Hugues Capet. Philippe Auguste, devenu roi avant l'âge d'homme, car il était né tard du second mariage de Louis VII, fut d'une étonnante précocité.
Chez lui, tout était volonté, calcul, bon sens et modération. En face de ces deux fous furieux, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, fils d'Éléonore et d'Henri Plantagenêt, Philippe Auguste représente le réalisme, la patience, l'esprit d'opportunité. Qu'il allât à la croisade, c'était parce qu'il était convenable d'y aller. Il rentrait au plus vite dans son royaume qui l'intéressait bien davantage, laissant les autres courir les aventures, profitant, pour avancer ses affaires, de l'absence et de la captivité de Richard Cœur de Lion. Chez Philippe Auguste, il y a déjà des traits de Louis XI.
Ce fut, en somme, un règne de savante politique et de bonne administration. C'est pourquoi l'imagination se réfugia dans la légende. La littérature emporta les esprits vers des temps moins vulgaires. Le Moyen Âge lui-même a eu la nostalgie d'un passé qui ne semblait pas prosaïque et qui l'avait été pareillement. Ce fut la belle époque des chansons de geste et des romans de chevalerie. Le siècle de Saladin et de Lusignan, celui qui a vu Baudouin empereur de Constantinople, a paru plat aux contemporains. Ils se sont réfugiés pour rêver, auprès de Lancelot du Lac et des chevaliers de la Table Ronde.
Il faudra quatre cents ans pour qu'à son tour, fuyant son siècle, celui de la Renaissance, le Tasse découvre la poésie des croisades.
Philippe Auguste n'avait qu'une idée : chasser les Plantagenêts du territoire. Il fallait avoir réussi avant que l'empereur allemand, occupé en Italie, eût le loisir de se retourner contre la France. C'était un orage que le Capétien voyait se former.
Cependant la lutte contre les Plantagenêts fut longue. Elle n'avançait pas. Elle traînait en sièges, en escarmouches, où le roi de France n'avait pas toujours l'avantage. Henri, celui qu'avait rendu si puissant son mariage avec Éléonore de Guyenne, était mort, Richard Cœur de Lion, après tant d'aventures romanesques, avait été frappé d'une flèche devant le château de Chalus : ni d'un côté ni de l'autre, il n'y avait encore de résultat.
Vint Jean sans Terre : sa démence, sa cruauté offrirent à Philippe Auguste l'occasion d'un coup hardi. Jean était accusé de plusieurs crimes et surtout d'avoir assassiné son neveu Arthur de Bretagne. Cette royauté anglaise tombait dans la folie furieuse. Philippe Auguste prit la défense du droit et de la justice. Jean était son vassal : la confiscation de ses domaines fut prononcée pour cause d'immoralité et d'indignité (1203).
La loi féodale, l'opinion publique étaient pour Philippe Auguste. Il passa rapidement à la saisie des terres confisquées où il ne rencontra qu'une faible résistance. Fait capital : la Normandie cessait d'être anglaise. La France pouvait respirer. Et, tour à tour, le Maine, l'Anjou, la Touraine, le Poitou tombèrent entre les mains du roi. Pas de géant pour l'unité française. Les suites du divorce de Louis VII étaient réparées. Il était temps..."
Il était temps, en effet : à peine quelques années après, en 1214, c'était Bouvines...
Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...
lafautearousseau
![](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1663154381.jpg)
Le commentaire de Gilbert Claret
Notre article d'hier lundi « Décryptage : Le président d'Action Française Provence écrit au préfet de police des Bouches du Rhône » a donné lieu au commentaire de même date, qu'on va lire. Il nous a paru intéressant de le publier. Il révèle aussi le mal que peut faire la partialité des médias et la capacité de quelques-uns à imposer à tous la diffusion d'informations absolument fausses. En tout cas, merci à l'auteur de ce commentaire qui contribue à rétablir la vérité. L’Action française n’a jamais cautionné le terrorisme ! LFAR
J'ai lu avec attention l'article de LFAR ainsi que la lettre adressée récemment par le président de l'Action française Provence au préfet de police des Bouches du Rhône. [ndlr : nous avons simplement rétabli ici les titres des deux personnes concernées].
Lorsque cette affaire de soupçon de préparation d'attentat terroriste à Marseille a été annoncée il y a quelques semaines à la radio et plusieurs fois répétées par les médias sur les ondes et le net, j'ai été interpellé et troublé par l'indication que les présumés terroristes seraient liés à l'extrême droite et nommément à l'Action française, pour le coup assimilée à l'extrême droite.
Je suis bien heureux d'apprendre par votre article que l'Action française n'a rien à voir avec cette affaire dont ne sait d'ailleurs rien de précis si ce n'est qu'elle a permis un effet d'annonce à sensation.
Mais entre-temps, le dommage à la réputation de l'AF a été fait et a pu prospérer dans la tête des gens. Espérons que la presse sérieuse mettra les choses au clair rapidement mais il en restera toujours quelque chose de négatif dans l'esprit de nombreuses personnes. Je ne suis pas membre de l'AF mais je n'ai pas de préjugé hostile à son égard. Royaliste de cœur et de raison, je n'aime pas l'idée que cela peut faire de vous un suspect de sympathie pour l'extrémisme violent avec tout ce que cela implique comme effet répulsif aux yeux des braves gens.
Cette affaire démontre une fois de plus la dangerosité sociale et politique intrinsèque de l'ultra gauche par sa violence avérée et son absence de scrupule à le faire savoir, et il est consternant de constater que finalement le pouvoir qu'il soit de droite ou de gauche ou en même temps les deux à la fois, semble protéger sinon tolérer les agissements délictueux et criminels de ses membres. Effarant et édifiant. •
Lire l'article et les autres commentaires ...
Décryptage : Le président d'Action Française Provence écrit au préfet de police des Bouches du Rhône
Lire aussi l'article du Monde [17.10.2017] où l'A.F. est correctement distinguée de l'ultradroite.