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  • À lire lundi prochain, dans lafautearousseau : notre 48ème Grand Texte...

    GRAND TEXTE (48) :

    D'où vient la France ? Éloge des Celtes, qui ont su saisir la chance de la romanisation...

    par Charles Maurras et Jacques Bainville

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    Buste de César en marbre, trouvé dans le Rhône en 2008...
     
     
    La romanisation du pays, induite par la conquête des Gaules menée par César, fut féconde et heureuse.
     
    Et cependant, l'éloge qu'on peut en faire serait incomplet, et même faux, si l'on excluait de l'extraordinaire réussite que fut cette romanisation... le peuple Celte.
    Sans les Celtes, en effet, sans leurs grandes qualités et leur non moins grande ouverture d'esprit, la romanisation aurait été la simple conquête militaire d'un territoire - un de plus... - par les Romains, qui en ont conquis tant d'autres; mais elle n'aurait pas produit tout ce qu'elle a produit chez les Celtes, avec eux, et grâce à eux, aux côtés des Romains.

    Il s'agit donc bien d'une fusion, au meilleur sens du terme, entre deux grands peuples, d'une addition de leurs qualités, en quelque sorte, et non simplement de la conquête des uns (les Celtes) par les autres (les Romains), quelles que soient les qualités intrinsèques de ces derniers et ce qu'ils apportaient de bon et de fécond...

    Le trésor qu'apportaient les romains n'a pu fructifier à ce point que parce qu'il tombait sur une terre tout à fait apte et disposée à le recevoir et à le faire produire au centuple.

    C'est ce que dit fort bien Jacques Bainville, dès les premières lignes de sa magistrale Histoire de France :

    "La fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation..."

    Voilà pourquoi, à partir de Jules César, conquérant des Gaules, qui a mis rudement les deux peuples en contact, nous évoquerons d'abord, avec Jacques Bainville, l'apport romain dans cette merveilleuse fusion de deux peuples. Mais, sitôt après, nous lirons un beau texte de Charles Maurras, exaltant les vertus ancestrales et la grandeur évidente de ces Celtes, sans lesquels, redisons-le, rien de ce à quoi l'on a assisté par la suite ne se serait passé de la même façon...

  • Au Cinéma :  L’ombre d’un mensonge, par Guilhem de Tarlé

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    À l’affiche : L’ombre d’un mensonge, un film franco-belge qui se situe en Écosse (VOSTF), de Bouli Lanners, avec Bouli Lanners (Phil), Michelle Fairley (Millie), Andrew Still (Brian), Julian Glover (Angus).

    guilhem de tarlé.jpgL’ombre d’un mensonge… En plein  Triduum pascal je m’attendais à un documentaire d’actualité religieuse,  nous racontant qu’à «la sixième heure, l’obscurité se fit sur la terre entière jusqu’à la neuvième heure » avant que jésus n’expire des mensonges et faux-témoignages rendus  contre lui devant les grands prêtres et le Sanhédrin.

    L’ombre d’un mensonge … En pleine campagne d’entre deux tours, j’aurais pu m’attendre aussi à  un film d’actualité politique… La 5ème République n’a-t-elle pas  été fondée sur le mensonge du « Vive l’Algérie française » ? Et les mensonges ne sont-ils pas l’ADN de la classe politico-médiatique qui, depuis, nous gouverne ? Citons pour mémoire – et nous inciter à le battre dimanche – la dernière perle du Président Macron, le 26 janvier dernier : «Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle »…

    Mais Non, L’ombre d’un mensonge n’est pas, non plus, un pamphlet politique.


    L’ombre d’un mensonge… c’est seulement une histoire d’amour, dont l’idée originale a plu à mon épouse, quand je n’ai vu personnellement qu’un long-métrage, plus sombre que l’ombre, obscur et lugubre, et d’une lenteur assoupissante.

    Vous pouvez le « non-voir » sans l’ombre d’un regret.

  • Lettre ouverte à Monseigneur, la lampe sous le boisseau, par Guy Adain

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    Monseigneur le Comte de Paris a été invité à témoigner de la présence capétienne en Occitanie auprès des jeunes élèves du lycée privé de la Sauque de La Brède venus effectuer un séjour historique et culturel à Carcassonne...
     
     
    Monseigneur,
     
    Nous n’en pouvons plus d’attendre, le temps passe et notre foi s’use, nous perdons patience, notre espérance s’amenuise et bientôt nous finirons par ne plus croire au retour du Roi !
    Sans doute sommes nous trop impatients, sans bien mesurer le temps de vie qui nous est alloué et la marche des siècles de l’Histoire de France !
    Notre jugement est altéré par le spectacle que nous donnent les petits politiciens, avec leurs petits mandats, leurs petites ambitions, leurs petites personnes ; à tenir la lorgnette dans leur sens, l’on finit par voir tout petit…
    Comme les Petits-boutistes du très petit roi de Liliput.
    Nos petits politiciens sont minuscules et nous donnent honte d’être encore de Grands Français ! Heureusement, les nombreux touristes qui visitent notre pays nous incitent à penser que nous ne sommes pas si riquiqui ; eux, nos visiteurs admirent la grandeur de la France, quand elle était un Royaume des grandes eaux et que le Roi était Soleil !
     
    Pardonnez, Monseigneur, l’insistance de cette supplique de vos Sujets. Certainement votre silence est assourdissant, mais pour nous Manants du Roi, l’attente est longue et le désespoir nous gagne
    Tout part en quenouille dans le Pays, bientôt le Pays sera occupé, nos mœurs dissolues, notre civilisation anéantie !

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    ...Après avoir échangé avec les élèves, le Prince a particulièrement apprécié partager un repas avec les lycéens passionnés par la France.

     

    Il est plus que temps de réagir, il faut sonner le tocsin avant d’avoir à sonner le glas !
    La Voix Royale doit retentir ! Et nous entraîner sur la Voie Royale !
    On ne peut pas laisser le Pays plonger et s’abîmer dans le marasme.
    Ah quand notre bon Roi Henri IV savait. 
    Il promettait la Poule au pot pour tous.
    Mais ce temps de l’abondance est terminé aujourd’hui les Français sont mis au frais…Avant que les esprits ne s’échauffent et que les gilets ne jaunissent…
     
    Monseigneur, vous êtes la Lumière qui veille sous le boisseau, et nous, les Sujets faiblement éclairés allons la faire illuminer sur le Royaume !

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  • Pour la très belle crèche qu'il a installée dans l'Hôtel de Région, un double bravo à Laurent Wauquiez ! 

     

    Mur-bleu gds.jpgAlors que les Tribunaux administratifs ridiculisent la Justice, interdisant une crèche ici mais l'autorisant là, dans une grotesque guerre picrocholine menée par quelques laïcards qui vivent encore en 1905, quelqu'un a bravé l'ire de ceux dont l'horloge mentale s'est arrêtée au temps du petit père Combes : une centaine de santons en terre cuite, une superficie totale de 14m2, c'est la crèche de Noël qui a été installée dans le hall d'entrée du siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes par son président, Laurent Wauquiez. 

    En dehors de toute considération de politique politicienne, ou de toute prise de parti, ce geste nous paraît mériter un double bravo. 

    D'abord parce que Laurent Wauquiez « a osé » : oui, il a osé braver le politiquement correct de tous ceux qui hurlent contre les crèches, alors qu'ils n'hésiteront jamais à partager avec les musulmans le repas de rupture du jeûne, ou à leur souhaiter un « bon ramadan » ! Les adeptes de la Nouvelle Religion Républicaine s'étranglent dès qu'on dit « crèche », et bien sûr plus encore quand on en installe une, alors qu'ils ouvrent toutes grandes les portes à l'Islam : eh, bien ! qu'ils s'étranglent, en admirant cette crèche dans un Hôtel de Région ! Nous, nous voulons des crèches partout, parce que « nous sommes un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires... » comme le disait fort justement de Gaulle.
     
    Ensuite parce que, ce faisant, Laurent Wauquiez montre qu'il a bien compris une chose, finalement, fort simple, mais qui échappe à nos beaux esprits : « ...ne devient culturel que ce qui est entré dans les mœurs par la force de l'habitude. Le culturel c'est le cultuel... avec, en plus, l’R.… du temps ! Il n'y a donc au fond pas de différence entre notre tradition religieuse et notre culture... Ne nous laissons pas enfermer par une laïcité qui ne cherche qu'à nous étouffer. » (Dominique de Longeaux, Courrier des lecteurs de Famille chrétienne n° 2029) 
  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (25)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Robespierre, "jugé" par Jaurès...

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    "...Oui, il y avait en lui du prêtre et du sectaire, une prétention intolérable à l'infaillibilité, l'orgueil d'une vertu étroite, l'habitude tyrannique de tout juger sur sa propre conscience, et envers les souffrances individuelles la terrible sécheresse de coeur de l'homme obsédé par une idée et qui finit peu à peu par confondre sa personne et sa foi, l'intérêt de son ambition et l'intérêt de sa cause..."? ("Histoire Socialiste de la Révolution Française", Jean Jaurès, éditée en fascicules puis en 4 gros volumes, de 1900 à 1903)

    On complètera utilement, sans doute, ce court, mais féroce portrait, en rappelant les deux jugements suivants :

    1. D'abord, celui de l'un des trois défenseurs du Roi, de Sèze, qui apostropha le soi-disant "tribunal", et revient sur le coeur même de toute révolution : l'inhumanité. De Robespierre à Pol Pot en passant par le Goulag et le Lao Gaï, la Stasi et la Securitate, Ho Chi Minh et Mao.. les révolutionnaires ont oublié l'essentiel : l'amour de l'homme, la simple humanité... :

    "...Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !..."


    2. Ensuite ce spirituel et laconique jugement d'Aimée de Coigny (la "Mademoiselle Monk" de Maurras), dans son Journal :

     "M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc... mais guère les hommes et pas du tout les femmes."

     

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (4)

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Drapeaux vendéens...

     

    • Drapeau de la Grande Armée Catholique et Royale :

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    Guidon général :

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    Drapeau de Charette :

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    "Mais si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale... c'en était fait de la République, rien n'eût arrêté la marche triomphante des armées royales ; le drapeau blanc eût flotté sur les tours de Notre-Dame..." (Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tome 6, 1825, Paris : Firmin Didot, pp. 221-222)

     

    Drapeau de La Rochejaquelein :

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    La devise est reprise d'une maxime latine, "pro aris et focis", c'est-à-dire pour les dieux pénates - dieux de la patrie - et pour les dieux lares, dieux du foyer domestique. L'expression latine a donc plus de profondeur et d'étendue que l'expression française : combattre pour la patrie. Elle embrasse à la fois les choses divines et humaines, l'intérêt général et l'intérêt particulier. Pour la comprendre vraiment, il faut bien se rendre compte du vrai sens des mots "aris" et "focis". Aris est l'autel public, celui des temples; focis, l'autel domestique, qui était placé près du foyer.

    À cette vision complémentaire des choses divines et humaines, La Rochajaquelein ajoute la touche politique avec le "Rege" : l'Ordre traditionnel est bien saisi comme formant un tout, face à la Révolution qui le nie, et veut lui substituer sa nouvelle religion républicaine...

     

    Drapeau de Bonchamps :

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    Marines royales :

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    Drapeau de la Commune de La Poitevinière :

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    Drapeau de la Paroisse de La Verrie :

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    Drapeau de la Compagnie du Puy Saint Bonnet :

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  • Chirac : De la décence, oui bien sûr ! Mais, de l'unanimisme ? certainement pas !...

     

    Mur-bleu gds.jpgChirac va très mal. Il aura été certainement le pire de tous les présidents de la Ve République car, avec ses décrets scélérats sur le regroupement familial, pris en 1976, il a touché la France au coeur : en changeant le peuple.

    Pour des considérations sordides, bassement matérielles et même - pour parler clair - simplement de « fric », le regroupement familial a consisté à faire venir en masse femmes et enfants du travailleur étranger sous contrat de travail temporaire, afin que son salaire reste en France, et n'aille pas « là-bas », « au bled »...

    Sauf que, de cette façon, on a créé d'une manière insensée les conditions pratiques d'une colonisation de peuplement, et installé, à côté du peuple français, une autre population, dont une partie seulement s'est intégrée, l'autre vivant «  à part » (ce qui est le sens exact du mot « apartheid »), formant même des poches où les deux tiers, et parfois plus, de la population sont d'origine maghrébine ou sub-saharienne : voyez la ville de Saint-Denis et tant et tant d'autres « quartiers » et « cités », carrément rebaptisées « zones de non-droit »...

    En menant cette politique folle, Chirac a littéralement touché la France au coeur. Nous croyons qu'elle surmontera cette épreuve, inédite dans son Histoire, comme elle a surmonté les autres; mais nous ne nous voilons pas la face : c'est déjà très dur, et le pire n'est pas derrière nous, mais devant nous.

    Aussi, aujourd'hui que l'on apprend l'extrême faiblesse de Chirac, que l'on ne s'attende pas à nous voir nous réjouir, car nous ne sommes pas des charognards : nous faisons de la Politique, avec un « P » majuscule, et nous n'avons en vue que l'intérêt national; mieux : le Bien commun.

    Mais, à l'inverse, que l'on ne compte pas sur nous pour que nous tombions dans l'unanimisme mielleux des fossoyeurs de la Nation France.

    Jacques Chirac va mal; comme tout un chacun, vu son état, il mourra un jour, peut-être proche. Ce jour-là, nous dirons : « paix au mort », mais « merci pour tout » ? Certainement pas !  

  • Encore un mensonge d'Etat : les fermetures d'écoles se multiplient, surtout en milieu rural...

    "Nous ne fermerons pas d'écoles jusqu'en 20223 : la promesse d’Emmanuel Macron faite le 25 avril 2019 lors de sa conférence de presse de conclusion du Grand débat ne sera pas tenue.
    En fait, elle était assortie d’un petit astérisque en bas de page : "pas de fermeture sans l’accord des maires”. 
    Résultat: 362 établissements, ruraux pour la plupart, ne rouvriront pas à la rentrée...

    Selon une enquête du ministère de l’Éducation nationale, reprise par Le Parisien ce lundi 1er juillet, 400 écoles vont disparaître à la rentrée de septembre. Parmi elles, 150 fermetures ont été décidées par l’Éducation nationale et 250 par les élus locaux dans le cadre de projets de fusions et regroupements d’écoles, concernant en première ligne les établissements ruraux.

    Dans la Somme, département rural parmi les plus concernés, « 30 fermetures sont prévues à la rentrée », compte le directeur académique de l'Education nationale (Dasen), Jean Hubac.

    Selon le syndicat SNUipp-FSU, 808 classes ont déjà fermé lors de la dernière rentrée en zones rurales. C’est l’une des doléances des gilets jaunes : la disparition progressive des services publics près de chez eux les obligeant à prendre, toujours plus loin et plus souvent, leur voiture.

    En réalité, les Français doivent le comprendre, le savoir, l'admettre : le Système veut la peau de "la France périphérique", des zones rurales, car elles sont l'antidote exact à la mondialisation voulue par "la fortune anonyme et vagabonde"...
    Il veut sa peau en y faisant disparaître les Ecoles mais aussi les maternités (au Blanc et ailleurs), les Services publics...

    Voilà pourquoi nous sommes anti-Système.


    Voilà pourquoi nous sommes révolutionnaires de ce désordre établi, "chaos figé des conservateurs du désordre", héritiers du "chaos explosif des révolutionnaires"...


    Voilà pourquoi nous voulons une révolution royale.


    Voilà pourquoi nous crions "Vive le Roi", premier serviteur de la légitimité révolutionnaire, pour que continue à vivre notre France charnelle sur la totalité de ses magnifiques pays que l'Histoire nous a légués, et dont la République idéologique veut nous priver, en nous entassant dans une quinzaine d'immenses conurbations sans âme, au milieu d'un grand désert, là où s'étendait, jadis, notre "Douce France"...

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : ”L'âge d'or du Maurrassisme”, de Jacques Paugam...

    1971 : Parution de "L'âge d'or du Maurrassisme", de Jacques Paugam.
     

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    Lorsque Jacques Paugam a publié sa brillante étude consacrée aux débuts du maurrassisme – cet "Âge d’or" qu’il situe entre 1899, date de la création de la revue de l’Action française, et 1908, année où fut lancé le quotidien –, il s’agissait de mettre en lumière les complexités d’une pensée qui a nourri des hommes aussi différents que Bernanos, Montherlant, de Gaulle... et qui fut admiré par Proust, Apollinaire, Péguy, Malraux, Gide, Maritain, Althusser, Lacan, Dumézil...

    Partant des textes et s’y tenant toujours, l’auteur s’attache à montrer comment, en neuf ans, l’Action française va élaborer sa doctrine, établir ses choix et construire une véritable philosophie de l’État qui, dans beaucoup de ses aspects, rend un son très actuel.

    L’on voit alors combien il est pernicieux de réduire le maurrassisme à des facettes indéfendables – la plus souvent invoquée, la principale : l’antisémitisme... – et de ne retenir qu’elles. Mais comment ne pas les dissimuler sans étouffer ce que cette pensée compte par ailleurs de richesses ?

    Maurras est-il un mal-compris ? Ses conceptions de l’État, de la Nation, ont-elles été déformées par les luttes partisanes et les passions politiques ? Ces questions demeurent d’actualité. Dépassant les controverses, Jacques Paugam contribue à réintroduire Maurras dans le passé et le présent de la France.

    Et à faire entendre l’apport spécifique de l’Action française à l’histoire des idées, au-delà des vaines et stériles polémiques.

    À l'occasion du coup d'éclat de l'Empereur d'Allemagne, qui débarqua spectaculairement à Tanger, en 1905, l'ouvrage de Paugam est brièvement présenté dans notre Éphéméride du 31 mars...
     
    Et Jean Sévillia, dans un excellent article paru dans Le Figaro magazine du 4 mai 2018, intitulé "Charles Maurras : à lire avant de juger", fait également référence au livre de Paugam...
  • Aliette et Jean Raspail de nouveau réunis, ensemble dans le vrai Royaume...

    "Ce qu'on appelle vie est de ne pas te voir;

    ce qu'on appelle mort c'est regard qui commence...."

    (Pierre Boutang)

    Maintenant, Aliette Raspail voit, elle aussi; elle a retrouvé Jean, et le couple s'est reformé. Non plus sur cette terre, écrasé par les pesanteurs, mais libéré des médiocrités, bassesses et laideurs d'ici-bas : là-haut, plus haut encore que les étoiles que ce Don Quichotte ne cessait de regarder, faisant d'elles sa boussole vers ce royaume qu'il a tant cherché et tant aimé... 

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    Un petit garçon rêvait d'un royaume.
    Un roi - réellement, légitimement roi, mais de Patagonie - vivait seul, face à l'océan, dans un fort délabré de la côte du Ponant, attendant l'héritier qui recueillerait son rêve avec sa royauté. Il choisit l'enfant. Il lui fit partager les mirages de cette Terre de Feu où il n'avait peut-être jamais mis les pieds, mais qui était toute sa vie, son être même; il l'introduisit dans les mystères du royaume invisible qu'il portait en lui ; il le fit roi...
    Le petit garçon devenu adulte est le personnage central dans Le jeu du Roi,  grande et belle histoire, pleine de significations, comme on n'en écrit plus, comme seul pouvait l'écrire Jean Raspail...

    J'ai eu la chance de pouvoir l'interroger longuement, à Paris, avec un autre camarade, et, de la bonne trentaine d'entretiens que nous avons eus, ce ne fut certes pas le moins chaleureux. Puis, je l'ai revu, toujours à Paris, lors du repas du soir du Congrès de la Restauration nationale, auquel nous avait convié Hilaire de Crémiers. Assis, à sa table, en grand uniforme, Raspail parlait un peu de tout : nous nous présentâmes à lui, et je lui rappelai notre entretien, dont il se souvenait parfaitement; et aussi nos discours aux Rassemblements des Baux : alors il nous raconta comment il avait vécu cette participation au Rassemblement, et le souvenir le plus fort qu'il en avait gardé était celui de cet orateur qui sautait presque sur la tribune, et la faisait trembler : nous lui rappelâmes qu'il s'agissait de notre Vice-Président, Gérard de Gubernatis, qui parlait toujours en dernier, afin de conclure les discours par de l'énergie et de l'enthousiasme...

    Maintenant, avec Aliette, qui vient de le retrouver, ce couple, chercheur inlassable de royaume, a terminé sa quête, en entrant dans le seul, le vrai Royaume qui pouvait le combler...

    François Davin

  • Au Cinéma : L’Origine du mal…, par Guilhem de Tarlé

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    Arts & Ciné : L’Origine du mal, un film français de Sébastien Marnier, avec Jacques Weber, Dominique Blanc, Doria Tillier (Serge, le père, Louise, son épouse actuelle, et leur fille George) et Laure Calamy (Stéphane).

    guilhem de tarlé.jpgL’Origine du mal… Une histoire d’ « amours » saphiques… On a tout dit, et je pourrais (je devrais ?) m’arrêter là !

    L’Origine du mal… Nous la connaissons, c’est l’orgueil de Satan, le péché originel, et il n’est sans doute pas anodin que le film insiste sur l’homosexualité de Stéphane, et mentionne celle de son demi-frère. Rien pourtant dans le synopsis et dans les commentaires ne permettait d’imaginer cet à coté de ce long métrage, dont la longueur d’ailleurs (plus de 2 h) laisse trop de place à des scènes scabreuses, sans intérêt. Un ami m’a fait connaître l’existence de la Queer Palm, qui distingue depuis 2010 les films ayant pour thématique un sujet LGBT. Cela m’avait fait bondir mais, à bien y réfléchir, un tel label permettrait de « tracer » ces films et nous pourrions les boycotter. On parle actuellement de la baisse de fréquentation des salles obscures, et on évoque la « qualité » de l’offre… Peut-être en effet que le spectateur moyen en a marre de voir banaliser, intégrer » ces couples homosexuels.

    D’autant plus que, sauf à dire que ces actes sont à L’Origine du mal, ils n’ajoutent rien à l’intérêt du scénario, et de la quand même très bonne mise en scène, qui porte sur l’usurpation d’identité.

    Dommage que le réalisateur ait ainsi gâché une idée originale, admirablement interprétée par Laure Calamy dans le rôle de Stéphane à qui l’on donnerait « le Bon Dieu sans confession» …

    Rappelons-nous, à regarder son sourire enjôleur, la fable Le Cochet, le Chat et le Souriceau :

    « Garde-toi, tant que tu vivras,

    De juger des gens sur la mine ».

  • Au Cinéma : Les Harkis, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Les Harkis, un film français de Philippe Faucon, avec Théo Cholbi, le Lieutenant Pascal .

    Les Harkis... Une « divine surprise » que la sortie en ce mois d’octobre de ce docufiction qui dénonce la honte, le déshonneur et la trahison que constitua l’abandon des Harkis par le pouvoir gaulliste.

    A Bône, le 5 juin 1958, le général de Gaulle s’était adressé aux musulmans : « Venez à la France, elle ne vous trahira pas ». et ils furent 180 000 soldats et harkis, selon le Bachaga Boualam, vice-président de l’Assemblée nationale de décembre 1958 au 3 juillet 1962, « qui, sous (nos) couleurs, qu’ils croyaient les leurs, se battaient pour la France ».

    Le film raconte la suite… 16 septembre 1959, de Gaulle, porté au pouvoir pour l’ « Algérie Française », déclare « nécessaire le recours à l’autodétermination », avant de parler plus tard d’Algérie algérienne tandis que dès juin 1960 des rencontres ont lieu avec le FLN… 18 mars 1962, signature des accords d’Evian  sans aucune garantie concernant les musulmans pro-français, qui perdent ipso facto la nationalité française. Les harkis sont désarmés et abandonnés aux mains vengeresses des tueurs du FLN. Le chiffre des morts, massacrés et torturés après la « capitulation d’Evian » se situerait entre 50 000 et 100 000.

    Je ne recommande pas de voir ce long métrage, j’ai envie de l’imposer, notamment à nos enfants, et à tous ceux qui ne savent rien, qui n’ont rien voulu connaître, qui tels Pilate se sont lavés les mains de ces « heures sombres de notre Histoire ».

    On prête à Malraux la formule selon laquelle « tout le monde a été, est ou seraguilhem de tarlé.jpg gaulliste »… et c’est malheureusement vrai qu’aujourd’hui, tous les bien-pensants, toute la classe intellectuelle, politique et médiatique, et même les dissidents, le vénère dont, par ordre alphabétique, Asselineau, Dupont Aignan, Marine Le Pen, Philippot et Zemmour…

    Eh bien Non ! ce film montre - certes insuffisamment, mais quand même – pourquoi, comme la Garde, je mourrai sans me rendre.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (85), La croisade des Albigeois...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils... :

    "...Qu'était l'hérésie albigeoise ? Un mouvement politique. On y reconnaît ce qui apparaîtra dans le protestantisme : une manifestation de l'esprit révolutionnaire. Il y a toujours eu, en France, des éléments d'anarchie. D'époque en époque, nous retrouverons de ces violentes poussées de révolution, suivies, tôt ou tard, d'une réaction aussi vive. Et toujours révolution et réaction ont pris la forme d'une guerre religieuse, d'une lutte d'idées.

    Comme les protestants, les Albigeois prétendaient purifier le christianisme. Ils s'insurgeaient contre la hiérarchie ecclésiastique et contre la société. Si l'on en croit les contemporains, leur hérésie venait des Bogomiles bulgares qui furent comme les bolcheviks du Moyen Âge. Ce n'est pas impossible, car les idées circulaient alors aussi vite que de nos jours. Il est à remarquer, en outre, que le Languedoc, les Cévennes, âpres régions où le protestantisme trouvera plus tard ses pasteurs du désert, furent le foyer de la secte albigeoise.

    Elle se développa, avec la tolérance de la féodalité locale, jusqu'au jour où la croisade fut prêchée à travers la France, au nom de l'ordre autant qu'au nom de la foi. Dès le moment où Simon de Montfort et ses croisés se mirent en marche, l'affaire changea d'aspect. Elle devint la lutte du Nord contre la féodalité du Midi et la dynastie toulousaine. L'adversaire était le comte de Toulouse au moins autant que l'hérésie.

    Le Nord triompha. Mais, avec un sens politique profond, Philippe Auguste refusa d'intervenir en personne et d'assumer l'odieux de la répression. Il n'avait que peu de goût pour les croisades et celle-là, s'il y eût pris part, eût gâté les chances de la monarchie dans la France méridionale.

    La féodalité du Sud ne se releva pas de cette lutte. Du moins les rancunes qui en restèrent n'atteignirent pas le Capétien. Elles ne compromirent pas son œuvre d'unité..."

     

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    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (89), Guerre de Cent ans (3/4) : deuxième effondrement..

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    ...Et ainsi, après le spectaculaire premier redressement de la France, dû à Charles V et à du Guesclin, on va assister à un deuxième effondrement, qui s'explique pour une très large part, par la folie intermittente de Charles VI...

    Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, tuteur de Charles VI, lui donna pour épouse la fille du duc de Bavière, Elisabeth de Bavière – dite Isabeau par ses sujets français.

    La folie du roi, qui se déclara en 1392, fera d'elle la régente du royaume. Elle se trouva alors au centre de toutes les querelles et intrigues entre Armagnacs et Bourguignons.
    Exilée à Tours par les Armagnacs, elle se lia alors avec le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui la délivra.

    À la fin de 1417, elle organisa à Troyes un gouvernement étroitement contrôlé par les Bourguignons : Isabeau et Philippe le bon, duc de Bourgogne, signèrent le désastreux Traité de Troyes, qu'Isabeau fit accepter au pauvre roi fou Charles VI : Henri V devenait héritier du trône de France, Charles était déshérité...

    Il se réfugia à Bourges - d'où son son surnom de "roi de Bourges".

    En 1420, pour sceller le Traité, Isabeau maria sa fille Catherine à Henri V.

    Considérée comme une traîtresse, elle se réfugiera par la suite à Paris, dans son hôtel de Saint-Pol, ou elle mourra en 1435, seule et honnie de tous...

    Sans excuser ses agissement, il faut cependant bien reconnaître que, mariée à quatorze ans à un prince qui devint fou sept ans plus tard; seule et sans pouvoir dans un royaume en proie à la guerre étrangère et à la guerre civile, la situation, pour elle n'était pas facile....

    Par une sorte d'ironie, dont l'Histoire a le secret, on remarquera, sur la carte, que les territoires restés fidèles au roi de France légitime - le "petit roi de Bourges", comme l'appelaient par dérision ses ennemis... - furent en très grande part ceux qui avaient été réunis au Royaume, directement ou indirectement, à l'occasion de la terrible Croisade des Albigeois : cette absence de rancune historique - si l'on peut dire... - et cette fidélité rare méritent d'être signalées...

     

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    lafautearousseau

  • Communiqué de l'Action française

    Paris, le 2 août 2023

     

    Soutien inconditionnel aux bouquinistes parisiens

     

    Pour organiser les J.O. en toute sécurité, faudrait-il raser Paris ?

    Les bouquinistes parisiens, plus grande librairie du monde à ciel ouvert, présents depuis 450 ans sur les quais de Seine, refusent d’être déplacés par les autorités pour assurer la sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

    Pour la première fois de l’histoire olympique, la cérémonie d’ouverture se déroulera à l’extérieur d’un stade, sur la Seine, au cœur de la capitale, le 26 juillet 2024. Dans un courrier adressé aux bouquinistes le 25 juillet 2023, la préfecture de police de Paris estime « indispensable »pour sécuriser l’événement que les boîtes dans lesquelles ils commercialisent des livres d’occasion et qui sont situées dans le périmètre de la cérémonie soient « enlevées ».

    L’Association culturelle des bouquinistes de Paris, qui regroupe plus de 80% de l’ensemble de ces professionnels, assure qu’ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». « Lors d’une réunion organisée le 10 juillet à la mairie, l’adjoint à la Seine nous a clairement expliqué que nous allions gêner la vue le jour de la cérémonie », fustige le président de cette association, Jérôme Callais. « On est un symbole majeur de Paris, ça fait 450 ans qu’on est là. Vouloir nous gommer du paysage alors que la célébration de ces Jeux doit être la célébration de Paris, ça paraît un peu fou ».

    On pourrait aussi retirer la Tour Eiffel et le Trocadéro pour mieux voir la Seine ajouterons nous, pour rester dans la cohérence des petits hommes gris de la préfecture et de la ville de Paris. Paris regorge en effet de bizarreries gênantes et inutiles, comme le Pont Neuf par exemple, on ne devrait pas s’embarrasser de ces fadaises pour les Jeux olympiques 2024.

    Si l’on enlève les bouquinistes, c’est une partie de l’âme de Paris que l’on va soustraire aux regards des touristes, comme si on en avait honte. On savait que nos instances officielles cachent derrière leur arrogance une misère culturelle affligeante, mais on n’osait envisager qu’ils passent aussi vulgairement à l’acte.

    L’Action française soutient sans réserve la résistance des bouquinistes et se joindra à eux le cas échéant, dans leur juste combat.