Au Cinéma : L’ombre d’un mensonge, par Guilhem de Tarlé
À l’affiche : L’ombre d’un mensonge, un film franco-belge qui se situe en Écosse (VOSTF), de Bouli Lanners, avec Bouli Lanners (Phil), Michelle Fairley (Millie), Andrew Still (Brian), Julian Glover (Angus).
L’ombre d’un mensonge… En plein Triduum pascal je m’attendais à un documentaire d’actualité religieuse, nous racontant qu’à «la sixième heure, l’obscurité se fit sur la terre entière jusqu’à la neuvième heure » avant que jésus n’expire des mensonges et faux-témoignages rendus contre lui devant les grands prêtres et le Sanhédrin.
L’ombre d’un mensonge … En pleine campagne d’entre deux tours, j’aurais pu m’attendre aussi à un film d’actualité politique… La 5ème République n’a-t-elle pas été fondée sur le mensonge du « Vive l’Algérie française » ? Et les mensonges ne sont-ils pas l’ADN de la classe politico-médiatique qui, depuis, nous gouverne ? Citons pour mémoire – et nous inciter à le battre dimanche – la dernière perle du Président Macron, le 26 janvier dernier : «Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle »…
Mais Non, L’ombre d’un mensonge n’est pas, non plus, un pamphlet politique.
L’ombre d’un mensonge… c’est seulement une histoire d’amour, dont l’idée originale a plu à mon épouse, quand je n’ai vu personnellement qu’un long-métrage, plus sombre que l’ombre, obscur et lugubre, et d’une lenteur assoupissante.
Vous pouvez le « non-voir » sans l’ombre d’un regret.