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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Henri IV - Le dernier livre de Jean-Christian Petitfils.

    Parution le 19 août prochain de cette nouvelle biographie du bon roi Henri IV, écrite par Jean-Christian Petitfils. Avec ce grand livre, Jean-Christian Petitfils, consacré historien national, lauréat de nombreux prix et distinctions, achève un ensemble monumental : 

    la galerie des cinq rois Bourbons d’Ancien Régime, qui est l’histoire même de la France moderne. On y retrouve la qualité de la recherche, la profondeur de la démarche et le talent d’écriture qui, en une trentaine d’ouvrages devenus des classiques, ont façonné le succès d’une œuvre aujourd’hui sans guère d’équivalent.

     

    Résumé du livre :

    Comment un personnage baroque a fait entrer la France dans la modernité. Un récit saisissant et original pour une démonstration éblouissante. ” Le roi “, disait sa belle-sœur Éléonore de Médicis, ” est un homme à se faire aimer par les pierres elles-mêmes. ” L’arme de la séduction fut en effet pour beaucoup dans la vie publique, et aussi privée, du roi Henri. Mais d’autres atouts ont contribué à une destinée improbable.

    Ainsi la part de circonstances extraordinaires, qui à la mort violente de son lointain cousin Henri III, en 1589, le placèrent en position d’héritier de la couronne. Aussi ses années d’apprentissage, au plus près de la population béarnaise dont il partagea la rude existence, et sa connaissance des hommes. Enfin son remarquable bon sens et un réalisme qui ne s’embarrassaient pas de préjugés ni même toujours de principes.

    Au moment où le royaume menaçait de sombrer, il fut l’homme de la situation. A travers une succession de massacres, d’intrigues, de revers et de rebonds, il s’imposa. Le combattant se révéla alors homme d’Etat, pacificateur, organisateur, bâtisseur, non sans dérive autocratique ni piteuse galanterie. Si le règne d’Henri le Grand a marqué si durablement la France, c’est que le premier roi Bourbon a su restaurer entre la couronne et le peuple ” l’ordre de l’amour ” si brutalement déchiré par la Saint-Barthélemy et les guerres de religion devenues civiles.

    Sa mort même, érigée en martyre, le servit. Car notre pays aime les sauveurs marqués du sceau de la Providence. La biographie du roi préféré des Français.

    Vous pouvez pré-commander ce livre directement sur le site Decitre.fr : ici

    Source : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Bravo à Charlotte d'Ornellas pour sa réaction en direct sur CNews, après "le repas à dix" de l'Élysée :

    "On va tous organiser des dîners de travail le soir de Noël ce sera beaucoup plus simple, on pourra enfin être avec toute la famille réunie"

    2. Le Figaro ? QUELLE "UNE" ! :

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    3. Manifestation pro-vie à Lyon, pour dénoncer la suppression de la clause de conscience des médecins. : A l'initiative de la Marche pour la Vie...

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    4. Le tweet honteux d'Audrey Pulvar... : 

    "Le @PCF aura bientôt 100 ans. Ce grand parti a tant compté dans l’histoire de l’émancipation et celle de la conquête des droits des travailleuses et travailleurs... La caricature dont il fait parfois l’objet résiste peu à l’examen des faits. Bon anniversaire cher.e.s camarades !"

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    4 BIS. Et le "pan sur le bec" bien mérité, et bienvenu, de Kevin Bossuet :

    Le #communisme a fait plus de 100 millions de morts et Audrey #Pulvar ose encore en 2020 glorifier cette idéologie criminelle et liberticide. Quelle infamie ! Qu'elle rende plutôt hommage aux millions de victimes de ce totalitarisme si elle est l'humaniste qu'elle prétend être !

     

    6. Qui arrêtera le petit Hitler du Bosphore et son belliqueux expansionnisme panturc ? Turquie et Azerbaïdjan ont signé un accord pour construire un gazoduc reliant Ighdir au Nakhitchevan. Une première étape... Et par où feront-ils venir plus tard le gaz de la Caspienne au Nakhitchevan puis en Turquie sinon par le corridor de Meghri...en #Armenie ? demande, avec raison, Jean-Christophe Buisson; qui remarque, toujours avec raison, que "le projet impérialiste panturc est aussi économique"...

     
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    7. Décapitations au Haut Karabakh :  Le Guardian a révélé que deux arméniens, Genadi Petrosyan, 69 ans, et Yuri Asryan, 82 ans, ont été décapités par les soldats azerbaïdjanais, sous prétexte qu'ils auraient refusé de quitter leurs villages à l’arrivée des forces azerbaïdjanaises...
     

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    8. Et, pour finir malgré tout cette série d'aujourd'hui sur une note moins déprimante : la réponse de lafautearousseau au pauvre type qui a osé écrire "ça" :

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    VIVENT LES FAMILLES HYPER FRANÇAISES !

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. "Tu devras un jour en répondre devant Dieu" : ancien aumônier des parachutistes, le père Richard Kalka admoneste Lecointre, hélas Chef d’État-Major des armées...

    https://policeetrealites.com/2021/05/08/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-tu-devras-un-jour-en-repondre-devant-dieu-ancien-aumonier-des-parachutistes-le-pere-richard-kalka-admoneste-le-chef-detat-major-des-armees/

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    1 BIS. D'accord avec Emmanuel de Villiers (sur tweeter) :

    "Des Généraux retraités qui donnent leurs points de vues ça c’est mal ? Des Ministres sur-occupés qui perdent leur temps dans des élections locales ça c’est bien ?"

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    3. Les 56 secondes peut-être les plus fortes du débat Zemmour/Attali de vendredi dernier, dans Face à l'info : oui, Attali "se fout de la France", qu'il considère comme un hôtel (et les Français comme des hôteliers). Alors que nous sommes LES PROPRIÉTAIRES DE LA FRANCE, notre Héritage...

    https://twitter.com/EleonoreLP/status/1390944473832644615?s=20

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    3 BIS. Un "ami" d'Attali :

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    5. D'accord avec Dominique Jamet (sur tweeter) :

     
    "Dupond-Moretti parle de Marine Le Pen comme si nous étions en Allemagne en 1933 et qu’il affrontait Hitler lui-même. De deux choses l’une : ou il ne sait pas de quoi il parle et il n’a rien à faire en politique. Ou il le sait et ce grand pénaliste est d’abord un gros démagogue."

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    6. Une fenêtre sur de l'air moins pollué - voire pas du tout, certaines fois - par le politiquement correct, l'histoire officielle, le pouvoir en place...

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    7.                                          #saccageparis

    Question : pouvez-vous deviner ce que c'est, "ça" ? Probablement pas, donc, on va vous le dire : en haut de la rue de la Brèche aux loups (dans le 12éme) il s'agit d’un potager participatif "à la mode Hidalgo", avec un malheureux plan de tomates qui appelle au secours...

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    Vous en reprendrez bien un petit peu ?

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. C'est à lire dans Le Figaro :

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    2. Désolés, on avait laissé passer l'anniversaire ! Un ami lecteur nous l'a rappelé" !...

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    3. Sur Europe 1, Philippe de Villiers explique (en 2'27") qui est Macron, pourquoi il l'a déçu, et pourquoi il est le responsable de ce qui se passe... :

    https://twitter.com/MFerandou/status/1380751805156626433?s=20

     

    4. Il va aller les chercher lui-même, et même dans les Cités, banlieues et autres zones de non-droit ? Chiche !...

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    5. PARIS EST EN DANGER !  : le cri d’alarme de dizaines de stars du monde entier pour sauver la ville. Alors que la mairie de Paris est confrontée à d’importantes critiques sur la gestion de la ville, l'urbaniste Mary Campbell Gallagher se fait le porte-voix d’un collectif de figures artistiques du monde entier inquiètes du sort de la plus belle ville du monde :

    https://www.valeursactuelles.com/societe/paris-est-en-danger-le-cri-dalarme-de-dizaines-de-stars-du-monde-entier-pour-sauver-la-ville/

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    6. Avec 5 000 églises en péril, notamment menacées de destruction, l'année 2021 marque un triste record. Des initiatives se multiplient afin de sortir de cette spirale délétère pour l'histoire de notre pays... (par Marie de Greef-Madelin) :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/economie/sauvons-notre-patrimoine-religieux/

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    (extrait vidéo 0'43) :

    https://twitter.com/LouisRielFrance/status/1380803847329841154?s=20

     

    7. Comme le disaient Les Inconnus, "dans Culture il y a ture" !!!!! : un bien triste et désolant aperçu de la génération écologiste à venir, poésie de tous les instants, slogans "cul-turels", "esprit" (ou ce qu'ils croient être de l'esprit) en dessous de la ceinture... Et comme le dit la pub télé de LIDL : "On est mal !:..." :

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    À DEMAIN !

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  • “Les Européens ne pourront pas assimiler des millions d’Africains, ce n’est pas réaliste… L’immigration doit cesser”, pa

    DR

    L’un des plus célèbres penseurs politiques américains, théoricien de la “fin de l’Histoire”, Francis Fukuyama, le politologue de 68 ans et professeur à l’Université de Stanford, était en Grèce pour une Table ronde organisée par The Economist.

    Il a exprimé ses désaccords sur diverses questions. Il n’était pas d’accord avec la position d’un politicien allemand qui a déclaré que développer l’Afrique était un bon moyen pour limiter l’immigration. “Je ne pense pas que ce soit le cas. Tout d’abord, je ne pense pas que l’Europe puisse conduire à une croissance rapide en Afrique, comme l’a dit Seibel. Deuxièmement, la croissance économique rapide crée la migration, elle ne la limite pas. Ceux qui sont très pauvres n’immigrent pas, ils n’en ont pas les moyens (…) Je pense donc que la croissance économique de l’Afrique entraînera des flux migratoires plus importants.” 

    Et qu’en est-il de l’immigration ? Existe-t-il une solution à ce problème ? “Personne n’a trouvé de solution”, dit-il en réfléchissant un instant. “J’ai peur de parler comme Matteo Salvini mais les Européens ne doivent pas se leurrer : ils ne pourront pas assimiler des millions d’Africains qui migrent vers l’Europe. Ce n’est pas politiquement réaliste.”

    Alors comment gérerait-il le problème ? “Je pense que l’immigration doit être contrôlée. La montée du populisme a été causée en partie par la crise migratoire. En raison des flux provoqués par la guerre civile en Syrie. Cela a choqué les gens. Si vous voulez avoir des frontières ouvertes au sein de Schengen, vous devez avoir des frontières extérieures sécurisées. L’Europe n’en a pas.” (…) 

    Mais maintenant, que faire ? “L’immigration doit cesser. Bien sûr, pour des raisons humanitaires, il est important d’accorder l’asile à ceux qui sont confrontés à la persécution ou à la guerre, mais il n’y aura jamais de fin naturelle à la migration économique. On doit la stopper. C’est pourquoi les frontières extérieures de l’Europe doivent être sécurisées.”

    Source : https://lalettrepatriote.com/

  • Retour à Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... »

     

    L’hospitalité 

     

    Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…)

    841356200.2.jpgCe pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain.   

     

    Charles Maurras 

    L’Action française, 6 juillet 1912

  • Cinéma • Volontaire

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    Volontaire, un film d’Hélène Fillières, avec Hélène Fillières (le commandant adjoint), Lambert Wilson (le Commandant Rivière), Diane Rouxel (l’Aspirant Baer), Corentin Fila (l’Enseigne de vaisseau Dumont), Alex Descas (Albertini) et Josiane Balasko (la mère).

     

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    « Dans l’armée, il n’y a ni homme ni femme mais des militaires »

    Est-ce une transposition de Saint Paul aux Galates – « il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ » - ? 

    La bande-annonce, en tout cas, laissait espérer quelque chose de mieux de cette tragi-comédie truffée de longueurs. 

    C’est évidemment un hommage à la Volonté, et je serais l’adepte d’une formule « Je veux, donc je suis », et mon épouse le dit souvent : « quand on veut, on peut ».

    C’est un hommage aux Bérets verts des commandos marine, et donc au Béret vert… ce qui n’est pas si fréquent ! Je n’en ai pas d’autre en mémoire que celui de Jean-Pax Méfret à la Légion étrangère dans sa chanson Kolwezi :

    « L'histoire de sept-cents légionnaires
    Portant un béret vert,
    Largués sur un coin de terre,
    Pour effacer l'enfer.

    Depuis des années, c'était pas arrivé.
    Le pays entier est fier de son armée ». 

    C’est encore – notons-le bien - avec le moine un hommage à la fidélité. 

    C’est malheureusement aussi un tissu de politiquement correct avec son interdiction de fumer, avec sa diversité, avec son homo, son refus des cycles naturels, et son soupçon de théorie du genre - « dans l’armée, il n’y a hi homme ni femme, mais des militaires » -. 

    Josiane Balasko, quant à elle, ne joue pas puisqu’elle tient le rôle d’une comédienne de gauche.   

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    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Lafautearousseau vous invite au colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique » pour le 150e anniversaire de sa na

     

    2293089609.14.jpgL'on peut encore s'inscrire au colloque. Mais en urgence ! Voir modalités ci-dessous.  

    Le 150ème anniversaire de la naissance de Charles Maurras sera par ailleurs commémoré le lendemain dimanche 22 avril.   

    Manifestations organisées conjointement par Lafautearousseau, la Fédération Royaliste Provençale, le Cercle de Flore et le Cercle Vauban. 

    Programme des interventions (9 h30 - 17 h 30)

    Modérateur : Hilaire de Crémiersdirecteur de Politique magazine et de La nouvelle Revue Universelle

    • Maurras, au-delà de la caricature, l’homme, par Christian Franchet d’Espérey, rédacteur en chef de La nouvelle Revue Universelle.

    • Maurras, l’homme de la liberté par Jean-Philippe Chauvin , professeur d’histoire.

    • Maurras, l’homme de l’ordre, par Stéphane Blanchonnet, président du comité directeur de l’Action française.

    • Maurras, l’homme de la paix par Bernard Pascaud, président de la Restauration Nationale.

    • Maurras, l’homme de la cité par Jean-Baptiste Donnier, professeur de Droit.

    • Maurras, l’homme de la Nation par Axel Tisserand, écrivain.

    • Maurras, l’homme de l’universel par Gérard Leclerc, journaliste et écrivain.

    • Maurras, l’homme du Roi par Jacques Trémolet de Villers, avocat et écrivain.

    PAF 10 € - Jeunes 6 € (Entrée et pauses-café) - Déjeuner libre. 

    Règlements par chèque à l'adresse suivante : Les Amis de Lafautearousseau, 48 rue Sainte-Victoire 13006 Marseille (Ordre Les Amis de Lafautearousseau).

    Ou par PayPal (ci-dessous) en spécifiant « Colloque »

    Contact

    lafautearousseau@outlook.fr

    T.  06 08 31 54 97

  • Lafautearousseau vous invite au colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique pour le 150e anniversaire de sa nai

     

    2293089609.14.jpgLe colloque aura bien lieu ce samedi 21 avril de 9 h 30 à 17 h 30. On peut y venir, même si l'on ne s'y est pas encore inscrit. Voir modalités ci-dessous.

    Pour les inscrits comme pour les non-inscrits se présenter devant le Centre Cormier, 35 rue Edmond Rostand, 13006 Marseille, à 9 h 30.  

    Colloque organisé par Lafautearousseau, la Fédération Royaliste Provençale, le Cercle de Flore et le Cercle Vauban. 

    Programme des interventions (9 h30 - 17 h 30)

     Modérateur : Hilaire de Crémiersdirecteur de Politique magazine et de La nouvelle Revue Universelle

    • Maurras, au-delà de la caricature, l’homme, par Christian Franchet d’Espérey, rédacteur en chef de La nouvelle Revue Universelle.

    • Maurras, l’homme de la liberté par Jean-Philippe Chauvin , professeur d’histoire.

    • Maurras, l’homme de l’ordre, par Stéphane Blanchonnet, président du comité directeur de l’Action française.

    • Maurras, l’homme de la paix par Bernard Pascaud, président de la Restauration Nationale.

    • Maurras, l’homme de la cité par Jean-Baptiste Donnier, professeur de Droit.

    • Maurras, l’homme de la Nation par Axel Tisserand, écrivain.

    • Maurras, l’homme de l’universel par Gérard Leclerc, journaliste et écrivain.

    • Maurras, l’homme du Roi par Jacques Trémolet de Villers, avocat et écrivain.

    PAF 10 € - Jeunes 6 € (Entrée et pauses-café) - Déjeuner libre. 

    Règlements sur place, pour les personnes n'ayant pas règlé. 

    Contact

    lafautearousseau@outlook.fr

    T.  06 08 31 54 97

     
  • Vidéo. Hilaire de Crémiers commente le dernier numéro de Politique Magazine et ... l'actualité

     

    Présentation du n° 170 de Politique magazine (juin 2018)

     

     Sommaire.

    • Éditorial. Ralliement par Hilaire de Crémiers
    • Actualité. Maître du monde ? par Hilaire de Crémiers
    • Fichier S ? Réponse au sommet ! par Jacques Trémolet de Villers
    • Concurrence et service public par François Reloujac
    • La crise actuelle de l’Université par Yves Morel
    • L’éolien industriel, ses mensonges et ses nuisances par André Posokhow

    Dossier : Les États généraux de la bioéthique

    Le Comité consulatif national d’éthique a rendu son rapport. Impossible de le dissimuler : les États généraux ont manifesté des oppositions fermes et raisonnées aux évolutions « sociétales » proposées. Aucune synthèse ou prétendue telle ne sera satisfaisante. La question fondamentale est de savoir quelle conception la France se fait de l’homme et de la vie humaine.

    • Bioéthique : vers une société sans relations par Philippe Mesnard
    • Des états généraux en vérité ou en prétexte ? Entretien avec Ludovine de La Rochère
    • Pour un « principe responsabilité » bioéthique par Matthieu Baumier
    • La vie humaine instrumentalisée. Entretien avec Jean-Marie Le Méné
    • L’État étend son domaine sur nos corps par Philippe Mesnard

    Monde

    • La Chine m’inquiète par Georges-Henri Soutou
    • Dépendance ou indépendance par Mathieu Épinay
    • Jérusalem, capitale d’israël par Olivier Pichon

    Libre propos

    • Une famille étonnamment prolifique par Bernard Leconte

    Humeur

    • Vive la grève ! par B.-S. Chambon

    Civilisation

    • Chronique littéraire de Michel Bouvier
    • Livres par Ch. T., HdC., Cl. W.
    • Théâtre par Madeleine Gautier et B.-S. Chambon
    • Musique par Damien Top

    Histoire

    • Le roi, ou l’incarnation du pouvoir par Anne Bernet

    La Chronique de Claude Wallaert

    Ont collaboré à ce numéro : Olivier Pichon, Bernard Leconte, Damien Top, Matthieu Baumier, André Posokhow, Philippe Mesnard.

    S’abonner à Politique magazine

  • Le Tour de la France...

    Il y a deux choses dans le Tour de France. Il y a l'épreuve sportive proprement dite, qui en constitue bien sûr le coeur, l'essentiel, mais à côté, et en parallèle, il y a un "deuxième essentiel", à savoir la présence constante de la France, justement, notre Patrie charnelle, que nous aimons comme telle et dont nous savons bien qu'elle est une personne; qu'elle est tout sauf désincarnée, pour nous; tout sauf une idée, une abstraction.

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    Et le mérite, l'intérêt du Tour est, précisément - à côté de l'épreuve sportive mais indissociable d'elle - de mettre en scène, de donner à voir, de révéler la France, notre cher et beau pays, qu'ont chanté et célébré Péguy et Barrès: et pas d'une façon abstraite, intellectuelle, académique; mais au contraire d'une façon très concrète et très vivante, sans fards et telle qu'elle est aujourd'hui, façonnée non par l'empilement ou la juxtaposition des siècles mais par leur succession harmonieuse et la complémentarité de leurs apports; qui ont crée ce Capital transmis que l'on appelle la Civilisation.

    tour de france,peguy,barres

    Suivre le Tour c'est donc voir la France, dans la réalité de ses paysages, dans sa riche diversité, dans ses contrastes, mais aussi dans ce qui crée cette unité façonnée par les siècles: et c'est ainsi une leçon d'histoire, de nature, de beauté et de beautés; et au final c'est une leçon d'amour qui se déroule jour après jour, qu'on soit ou non amateur de sport en général et de vélo en particulier.

    Le Tour, vu sous cet angle, transcende évidemment le Tour; il fait partie du patrimoine culturel de la France; il nous ressource en quelque sorte, une fois par an, et nous remet en présence de sites exceptionnels, de lieux de mémoire, de paysages grandioses, de villes historiques et "bien remparées"; il fait défiler les Provinces, et en même temps il les fait découvrir ou re-découvrir chaque année à des millions de touristes (c'est la troisième épreuve sportive au monde, en terme d'affluence et de notoriété, après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football...).

    Oui, qu'on aime ou non, qu'on pratique ou non le vélo, le Tour de France c'est aussi cela, et pour certains c'est surtout cela: le Tour de "la" France, une visite de vacances dans la grande maison de famille...

    tour de france,peguy,barres

  • La haine anti-Blancs: la filiation ignoble, par Aurélien Marq.

    La militante radicale Maboula Soumahoro en 2012 © BALTEL/SIPA Numéro de reportage: 00635163_000038

    Les Juifs, les bourgeois, les Blancs : nazisme, communisme, wokisme

    Les Blancs n’auront-ils bientôt le choix qu’entre se soumettre à la volonté des « racisés » ou se faire massacrer ?

    C’est en tout cas ce qu’annonce de plus en plus ouvertement l’« antiracisme progressiste décolonial », autrement dit « woke », qui en réalité n’a rien d’antiraciste, puisqu’il hait indifféremment tous les Blancs en raison de leur seule appartenance ethnique, rien de progressiste, puisqu’il n’est qu’un tribalisme primitif mâtiné de suprémacisme racial, et rien de décolonial, puisqu’il veut la colonisation et l’exploitation de l’Occident par les « racisés ».

    Qu’on en juge. Il y a peu, un compte Twitter se présentant comme partisan de l’intersectionnalité et de la convergence des luttes, sans oublier le « féminisme queer », diffusait un questionnaire visant à évaluer votre participation (consciente ou non) à la « suprématie blanche ». Les résultats sont éclairants.

    Au mieux : « Vous êtes sur la bonne voie pour devenir un.e allié.e des personnes racisé.e.s, mais il reste tant de travail à accomplir pour leur rendre justice. » Suit une publicité pour « approfondir » avec, comme par hasard, l’association Lallab bien connue pour sa grande complaisance envers l’islamisme.

    Et au pire : « Vs êtes dans le confort de l’ignorance d’être blanc.he. Il va falloir vous rééduquer de A à Z. Vous finirez par comprendre que la vie des Noir.e.s compte, car ns vs l’affirmerons haut et fort jusqu’à ce que vs changiez ou disparaissiez. »

    Car selon cette mouvance, bien sûr, vous ne pouvez pas ne rien avoir à vous reprocher. Au mieux, vous n’en faites pas assez mais êtes seulement « sur la bonne voie ». Au pire, vous n’avez même pas conscience d’être Blanc, et dans ce cas il est inenvisageable que vous considériez que « la vie des Noir.e.s compte » (car, sans doute, considérer que la vie d’une personne humaine compte quelle que soit sa couleur de peau ne… compte pas si vous n’exaltez pas les vies Noires au-dessus de toutes les autres), et vous devez « vous rééduquer de A à Z » ou disparaître (sic).

    D’aucuns ont affirmé que ce compte était parodique. Certes, il est parfois caricatural dans sa diffusion de la propagande « antiraciste » et son utilisation de ses codes, y compris l’écriture « inclusive » et la minuscule à « blanc » contrastant avec la majuscule à « Noir ». Mais rien de ce qu’il écrit ou relaye ne sort de ce que la doxa qu’il prétend soutenir affirme au premier degré.

    Ainsi, le « test » délirant évoqué plus haut est-il l’œuvre très sérieuse de Reshmi Dutt-Ballerstadt, qui ne dédaigne pas l’humour mais ne fait pas mystère de son positionnement idéologique. Ainsi, aussi, de cette « éducatrice » américaine qui affirme sans rire que l’endoctrinement « antiraciste » permanent est « le seul moyen pour que les enfants Blancs restent suffisamment humains ». La remise en cause de l’humanité d’enfants en raison de leur « race » vous rappelle quelque chose ? De même avec ces Blancs qui s’agenouillent devant les Noirs pour Black Lives Matter : une « race » inférieure sommée de s’autoflageller pour un prétendu crime collectif inexpiable et de s’agenouiller devant une « race » supérieure vous évoque des souvenirs ?

    La même « éducatrice », à la question : « Les Européens ont-ils un jour fait quelque chose de bien ? » répond « Pour l’essentiel, non. Et les enfants doivent assumer la responsabilité des actions de leurs ancêtres. » Il faut croire qu’à ses yeux l’abolition de l’esclavage n’est pas quelque chose de bien, non plus que la découverte de l’emploi de l’électricité ou la vaccination. On pourrait multiplier les exemples du même acabit, y compris en France avec la mémorable sortie de Maboula Soumahoro affirmant que « un homme Blanc ne peut pas avoir raison contre une femme Noire », ce dont il faut conclure qu’elle croit la Terre plate puisqu’à une époque bon nombre de femmes Noires le croyaient, alors qu’Ératosthène était Blanc.

    Notons au passage que cette référence aux « ancêtres » prouve bien l’hypocrisie de ceux qui, ici, se défendent des accusations de racisme en disant que les « Blancs » sur lesquels ils vomissent à longueur de temps ne sont pas vraiment les « Blancs », puisqu’il s’agirait de « race sociale » et non de « race biologique ». Le fait même d’avoir choisi une terminologie raciale et raciste pour décrire cette soi-disant réalité sociale montre bien l’authentique racisme sous-jacent, mais il n’est jamais inutile de le confirmer.

    À ce titre, l’une des illustrations du « test » de Reshmi Dutt-Ballerstadt est particulièrement intéressante : « Le privilège blanc, c’est quand votre histoire fait partie du cursus principal alors que la mienne n’est enseignée qu’en option ». Comme il ne s’agit évidemment pas de l’histoire d’une « race sociale », ni d’un pays puisque les étudiants d’une même université se trouvent par définition dans le même pays, alors il ne peut s’agir que de l’histoire d’une lignée : on en revient à la définition raciste de l’identité par le « sang » plutôt que par la culture ou par la citoyenneté.

    Nous, Européens, sommes les héritiers d’Isocrate, d’Alexandre, des Césars et de la Chrétienté, et nous ne regardons pas à la couleur de peau mais acceptons comme faisant partie des nôtres quiconque fait sienne notre histoire et adopte notre art de vivre. Les « wokes » sont libres de refuser ce pacte civilisationnel, mais alors leur place n’est pas avec nous, ni sur notre continent : qu’ils partent vivre là où le tribalisme est la norme – et si l’Amérique bien-pensante continue à valider leur approche, mâtinée de puritanisme et de culte de l’argent, son effondrement ne sera pas une grande perte pour le reste du monde.

    Le tweet de « Caitlyn Pernelle » est-il représentatif de tout le mouvement « antiraciste » ou seulement de la partie la plus « avancée » de ses militants ? Qu’importe, il doit nous alerter. Car malgré ses outrances évidentes, malgré ses délires manifestement pathologiques, il relève d’une rhétorique parfaitement identique à celles d’autres idéologies, tout aussi outranciaires et tout aussi délirantes, mais qui ont connu des succès sanglants.

    Helen Pluckrose et James Lindsay l’ont démontré par une expérience simple : recopiant des passages entiers de Mein Kampf en changeant simplement le mot « Juifs » par « Blancs », ils ont écrit des textes évidemment immondes, mais qui ont été très bien accueillis dans la communauté « woke ».

    Et la similitude, à mon sens, est encore plus frappante avec la haine communiste des « bourgeois » et tout particulièrement la rhétorique d’un Georg Lukács dont on connaît, et ce n’est pas un hasard, la complaisance envers les crimes de masse du communisme. Remplacez « bourgeois » par « Blancs » et « prolétaires » par « racisés » dans les écrits de Lukács, et vous obtiendrez du « wokisme » chimiquement pur.

    Nous savons ce que l’idéologie de Mein Kampf a fait aux Juifs. Nous savons ce que le communisme a fait à ceux qu’il appelait « bourgeois ». Ne prétendons pas ignorer ce que le soi-disant « antiracisme progressiste décolonial » a l’intention de faire aux Blancs. Et n’attendons pas qu’il soit trop tard pour combattre cette idéologie partout où elle se présente.

     

    Haut fonctionnaire, polytechnicien. Sécurité, anti-terrorisme, sciences des religions. Disciple de Plutarque.
     
  • Autodafé de livres au Canada : quelle réconciliation ?, par Céline PINA (Fondatrice de Viv(r)e la République).

    OPINION. Alors que Michel Onfray vient de publier Autodafés, son dernier livre, le réel vient donner démonstration que l’époque est aux grands bûchers. Que fonder de constructif là où les cendres remplacent le débat ? Céline Pina nous rappelle que les bonnes intentions pavent l’enfer.

    3.jpgAu Canada, une institution scolaire a décidé de réaliser de grands autodafés de livres considérés comme rabaissants envers les Amérindiens et les a mis fièrement sur internet afin d'exhiber sa vertu et son antiracisme. C'est le cas notamment d'Astérix et les Indiens ou de certains albums de Lucky-Luke. Le fait même d'utiliser le vocable "peau rouge" dans un ouvrage suffit à le vouer au bûcher. Le délire woke montre ici son revers fascisant : quand un ouvrage le contrarie, il le brûle. Une illustration de plus d'un mouvement qui veut incarner le bien et qui illustre de plus en plus l'adage, "qui veut faire l'ange fait la bête".

    Le fait de brûler des livres est d'autant plus choquant que cette pratique fait référence dans notre histoire récente à l'Allemagne nazie qui brûlait dans des cérémonies officielles et collectives, les ouvrages d'auteurs jugés "dégénérés". Heinrich Heine disait à juste titre que l'on "commence par brûler des livres et on finit par brûler des hommes". En tout cas, cette démarche a toujours été effectuée dans le but d'intimider, de faire peur et d'utiliser cette forme de violence symbolique pour rallier un large public à ses idées. L'acte portant en lui la volonté d'éradiquer symboliquement les auteurs ou une forme de culture qui leur est rattachée, il indique en creux à quelle idéologie il faut se soumettre pour éviter de gros ennuis.

    Ce geste, qui vise à désigner des coupables qui ne méritent que le bûcher, est présenté comme un acte de réconciliation avec les "autochtones". Mais venant d'une institution catholique, il est en fait d'une hypocrisie sans nom. Les livres visés ne sont pas l'œuvre d'auteurs canadiens ou d'ailleurs ayant cautionné une politique raciale violente qui a amené à ce que des milliers d'enfants indiens au Canada soient arrachées à leurs parents afin de "tuer l'indien en eux". Car cet autodafé ne peut se comprendre sans savoir que dans un rapport de 2015, la commission de vérité et de réconciliation du Canada a établi qu'au XIXéme et XXéme siècle, l’État canadien a confié à des pensionnats gérés le plus souvent par l’Église catholique plus de 150 000 enfants indiens après les avoir soustraits par la force à leurs familles. Or, sous l’effet des maladies, de la sous-nutrition, des sévices psychologiques et sexuels subis, elle estimait que près de 3 200 enfants autochtones étaient morts dans ces pensionnats « indiens ». Nombre de ceux ayant subi cette politique ont été détruits psychologiquement.

    C'est ce contexte qui explique le choix spectaculaire de l'autodafé fait par le conseil scolaire catholique Providence. Que celui-ci ait voulu se racheter parait être à l'origine de ce choix douteux. Que ce qui a été commis au sein de ces institutions soit ignoble et soit reconnu en tant que tel est incontestable. Mais la méthode parait d'une stupidité et d'une condescendance sans nom. S'il y a un travail à faire, il est historique et demande à ce que l'institution catholique fasse un examen de conscience approfondi et s'interroge sur cette certitude d'avoir raison qui l'a amené à massacrer des enfants au nom d'une soi-disant volonté d'en faire des citoyens. Or ce que les woke canadiens ont choisi comme attitude s'assimile à dévier la balle. Autrement dit à faire porter la responsabilité de leurs actes sur des auteurs et des ouvrages de personnes qui n'ont jamais commis de telles atrocités et les auraient condamnées si elles les avaient connues. Sans doute certains livres ne sont-ils pas exempts de préjugés, mais ils sont le reflet de leur époque et les détruire ne changera pas le passé.

    Pire même, les explications de la suspension de cet acte à la fois ridicule et violent de cette institution montrent à quel point ces gens ne comprennent rien au mot même de réconciliation. On ne réconcilie pas en changeant de tête de Turc et en passant du racisme anti-indien à une forme de racisme anti-blanc et en réécrivant l'histoire pour faire comme si rien ne s'était passé et comme si la violence entre personnes de couleur de peau et de culture différente n'était liée qu'à la culture occidentale et épargnait par magie les autres organisations sociales. Reconnaître ses erreurs, ce n'est pas effacer les cultures au sein desquelles elles ont été commises, sinon aucune société politique ne serait digne d'exister et toutes les religions devraient être abolies tant l'histoire des hommes et des civilisations, si elle recèle des moments exaltants, glorieux ou simplement humanistes, connait aussi ses heures sombres.

    Pour justifier la mise en scène de ces autodafés, Lyne Cossette, porte-parole du conseil scolaire, expliquait que brûler des ouvrages au « contenu désuet et inapproprié » était un geste de « réconciliation avec les Premières Nations ». Pour justifier, après l'énorme scandale international qui a suivi, la décision de l'institution scolaire de suspendre ces actes, la même a expliqué que la femme à l'origine de ce choix n'était pas une authentique autochtone : "Nous n’étions pas au courant qu’elle n’a pas de statut d’Indien en vertu de la Loi et pensions sincèrement avoir la chance de travailler avec une femme autochtone possédant une grande expérience (…). Nous pensions que son expérience saurait nous guider dans nos initiatives de réconciliation. Nous avons le regret de ne pas avoir fait des recherches plus approfondies à son sujet."

    On peut en conclure que sur le fond, réécrire l'histoire, effacer ce qui dérange, brûler des livres, déboulonner des statues est tout à fait normal quand on est vu comme "autochtone", mais devient une ignominie si on ne peut s'afficher comme descendante d'une population assignée au statut de victime. Le fait d'appartenir à une ethnie particulière vous préserverait donc de toute stupidité et ferait de vous un phare intellectuel. La légitimité du choix d'une posture politique dépend de la couleur de peau d'une personne ou de ses origines. Cette vision-là du monde ne serait-elle pas raciste au sens premier du terme ? Tous les descendants d'Amérindiens ne sont que des victimes ? Tous les blancs ne sont que des bourreaux ? Avec une telle vision de l'humanité, pas sûre qu'une réconciliation soit possible et que des rapports apaisés soient souhaités.

    Or la plupart des Canadiens sont horrifiés par ce qui a été fait et ne le cautionnent pas. Le problème est que le racisme à la base de la création de ces pensionnats est aussi à la base de ces tentatives de réconciliation. Celles-ci enferment les êtres humains dans une vision des origines qui en font des salauds ou des victimes et leur ôtent toute possibilité d'accéder à la notion d'égalité comme de responsabilité. Les fausses excuses du CSC Providence et leur soumission à la culture du woke et de l'effacement montrent que dans le fond l'institution n'a pas changé et se met à plat ventre devant l'idéologie la plus menaçante et la plus influente. Naguère, ce fut un gouvernement canadien raciste, aujourd'hui c'est le même, mais converti au wokisme. Si la logique de vengeance l'emportait et que l'humiliation des non-Amérindiens devenait la forme de réparation exigée, gageons que ce type d'institutions et de personnes seraient en première ligne pour exécuter la sentence. Ils n'ont rien oublié et rien appris, ils changent juste de maîtres et de boucs émissaires pour rester toujours là où ils trouvent leur avantage.

    Ce genre de personnes tue l'idéal humaniste. Celui-ci, pour trouver la justice, cherche le dépassement et va vers l'égalité au nom de la reconnaissance d'une commune dignité humaine au-delà des couleurs de peau. Cela implique l'usage du logos et de la raison et le choix de dépasser ses particularismes pour fonder une société politique commune, basée sur des fondements philosophiques partagés. C'est en rabattre de soi, pour forger la loi qui nous dépasse et nous reconnait à la fois. Ce n'est pas en brûlant des livres que l'on y arrive, mais en utilisant la raison pour élever les hommes au-dessus de la pulsion et de l'émotion. On peut vivre ensemble sous le joug d'un tyran, pour faire nation commune, il faut avoir accès au dépassement de la tribu et de ses normes pour accéder à la loi. Avec des représentants éducatifs pareils, c'est la concurrence entre groupes ethniques et/ou religieux et la partition territoriale qui ne peut qu'advenir.

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Livres & Actualité • Que Rome sauve Rome !

    Par Hilaire de Crémiers 

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    Cet homme est investi du souverain pontificat   

    Nul ne peut sortir d’une telle lecture sans frémir. Le pape François est, en fait, fort bien connu. Il a, bien sûr, sa manière d’être. Mais les apparences ne suffisent pas à qualifier un homme. Certes, cet homme est investi du souverain pontificat que tout catholique et que tout homme de bon sens ne peut que respecter. Il n’empêche : il est permis de comprendre, surtout dans une époque qui se flatte d’être transparente à l’information. Et les informations sont là. Ce livre n’est pas un réquisitoire. Il met bout à bout tous les épisodes de la vie de l’Église où Jorge Mario Bergoglio fut mêlé. L’ensemble est saisissant et donne une cohérence à un personnage dont on ne devinait pas au premier abord les motivations. Question de personnes, questions de stratégies ecclésiales, questions de gouvernement, questions de procédés et de procédures, questions de moralité et de doctrine, questions financières – car elles sont là prégnantes, plus que jamais –, questions d’autorité enfin qui est capitale, c’est le cas de le dire – car au nom de qui, en vertu de quoi s’exerce cette autorité –, tous ces points sont abordés. Rien n’est avancé qui ne soit prouvé, archi-prouvé. Il est de fait que l’Église est en proie à une division profonde sur l’objet même de sa foi et de sa morale. Au dernier synode dit des jeunes, le lobby LGBT a réussi à s’imposer ! Il y a longtemps qu’un clan était prêt à tout pour prendre le pouvoir, c’est fort bien expliqué dans le livre ; et quel clan ! L’astuce, comme toujours, est qu’une fois le pouvoir pris, il devient facile de traiter celui qui s’en tient à sa vocation première, de rebelle au cœur et à l’esprit fermés. Mgr Vigano en sait quelque chose et tout prélat ou prêtre qui ose s’étonner. Un peu fourbe ? Allons ! Comme disait l’autre, on nous fait le coup de « l’escorbarderie ». Cependant, le catholique est d’abord libre, avec tout le respect qu’il doit à la personne.   ■ 

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    Le pape dictateur, L’histoire cachée du pontificat, Henry Sire, Presses de la Délivrance, 22 €.

    Hilaire de Crémiers

  • Cinéma • Deux fils

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Deux fils, un film de Félix Moati, avec Benoît Poelvoorde (le père), Vincent Lacoste et Mathieu Capella (les deux fils).

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    Un film à fuir… peut-être d’ailleurs avec la mère…

    Deux fils, une « comédie dramatique », comme ils disent… Ce qui est « dramatique » c’est d’oser nous présenter un tel torchon !

    Je crois qu’il s’agit de la première réalisation de Félix Moati, et je m’en souviendrai.

    benoit-poelvoorde-a-l-affiche-de-deux-fils-je-ne-suis-pas-programme-pour-etre-pere__445866_.jpgDe même que dorénavant j'éviterai les films dans lesquels sévit Benoit Poelvoorde (Photo). J'aurais dû « non voir » les 3 précédents Saint AmourRockn'roll et Le grand bain... cela en fera 4...

    Ce n'est rien de dire que nous nous sommes « ennuyés », et j'invite ceux qui me lisent à choisir dans leur vocabulaire le terme le plus approprié.

    3272photo1.jpgC’est un moment de la vie d'une famille monoparentale, un père et ses deux fils.

    J'envie la mère qui, encore cette fois-ci, « s'est barrée ». C’est d’ailleurs la nouvelle mode, ce sont les femmes qui quittent le domicile conjugal, abandonnant mari et enfants. En l’occurrence, elle est partie avant le début du film et, ce faisant, je ne lui donne pas tort puisqu’elle s'est épargnée cette longue heure et demie ou il ne se passe rien d'autre que quelques flirts, avec des propos à mi-voix et des images mal éclairées.

    Bref, un film à fuir… peut-être d’ailleurs avec la mère… mais ça, ce serait une autre histoire.   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.