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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

           
    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

     

    Denis TILLINAC Ecrivain  Christianophobie  "Pourquoi on tue des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui."
    Chantal DELSOL  Membre de l'Institut  L’impatience féministe  Quarante ans après l’appel des "343" pour l’avortement, ...
    Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur d e l'IRCOM d'Angers  La foi qui sauve  Comme un défi à l’Eglise, Staline ...
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    Eric ZEMMOUR  Journaliste  L'Europe des juges  En république, l'exécutif et le législatif font la loi et ...
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    Denis TILLINAC  Ecrivain  Loin du peuple  Parmi les propositions émises par Villepin …
    Roland HUREAUX  EssayisteComment l'Europe divise les peuples  Est-il encore nécessaire de rappeler ...
    Roland HUREAUX  Essayiste 
    Libye : le retour du roi ?  Les hommes politiques de la Troisième République, …
    Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien, démographe 
    Les prochaines guerres seront-elles démographiques ?  Voilà une réflexion qui ...
    Ivan RIOUFOL  Journaliste 
    L'élimination de Ben Laden, une victoire contre l'islamo-fascisme  Serait-ce le réveil des démocraties occidentales ?

    Extrait du Roland Hureaux, Comment l'Europe divise les peuples :

     

         


     


     

     

            Est-il encore necéssaire de rappeler les inconvénients économiques de l’euro ? La perte de compétitivité et la désindustrialisation rapide de la plus grande partie de l’Europe, des déséquilibres qui ne cessent de s’aggraver dans les échanges intra-européens, des finances publiques dégradées et impossibles à redresser, une austérité à l’allemande qui, si elle est appliquée, va plonger l’Europe dans la récession ; de cela, tous ceux qui savent un peu d’économie sont conscients : tous les prix Nobel vivants, la majorité des économistes des deux côtés du Rhin, la plupart des Anglo-Saxons. Le reste, soit l’essentiel de la classe dirigeante des pays continentaux, qui ne sait guère d’économie, l’ignore ou feint de l’ignorer : mais pouvait-on demander à la nomenklatura soviétique de reconnaître que le communisme était un système économique désastreux, du moins en public ? C’est le mystère de l’idéologie : personne n’ose dire que le roi est nu tant que tout le monde ne le dit pas.
    Mais il est un autre inconvénient, non économique, lui, qui apparait chaque jour un peu plus : l’expérience de l’euro dresse les peuples d’Europe les uns contre les autres.
            Nous n’en voulons pour preuve que le succès scabreux de l’expression PIIGS. Elle désigne, on le sait, les pays les plus en difficulté de la zone euro : Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne (Spain). Trois pays méditerranéens, trois pays latins, quatre pays catholiques - et un orthodoxe, ce qui, dans l’esprit de ceux qui se complaisent dans cette expression, ne vaut guère mieux. On n’attend que la France au  club : elle ne saurait tarder...."

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    Nous sommes dans la semaine où l'on rappelle, dans nos Ephémérides, l'inique condamnation de 1945 : nous lui consacrerons donc les cinq notes de la semaine, jusqu'à vendredi inclus...

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    Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Maurras coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale...

    Nous avons vu avec quelle grandeur d'âme - par laquelle il s'agalait à Socrate - Maurras a réagi à "l'infâme verdict"...

    Il reste un point d'histoire à éclaircir pour nos jeunes lecteurs, et pour tous ceux qui n'ont, comme seule lumières, comme seule culture, que les grossiers mensonges de la pseudo vérité officielle, pseudo vérité mais vrai mensonge : le comportement de l'Académie française face à la brutalité de cette re-Terreur que fut l'Epuration.

    L'Académie se grandit deux fois, face à la force brute des terroristes, devant laquelle, évidemment, elle ne pouvait s'opposer, physiquement, en aucune façon : il lui restait l'habileté, grâce à laquelle elle sauva son honneur, et se grandit, on vient de le dire, par deux fois...

    D'abord, Maurras étant frappé d'indignité nationale, il était ipso facto exclu de l'Académie, et celle-ci devait donc lui trouver un successeur.

    Le premier février 1945, l'Académie fut bien obligée de l'exclure, mais elle refusa de le radier et de lui élire un remplaçant, déclarant simplement son siège vacant. Elle fit ainsi traîner les choses, refusant de fait d'organiser l'élection, et attendit, de cette façon, pendant sept ans, jusqu'à la mort de Maurras.

    A ce moment-là, elle pouvait, évidemment - et, même, elle devait, organiser une élection pour lui trouver un successeur : mais l'honneur était sauf, la loyauté et la liberté de l'auguste assemblée avait tenu tête à la force brute des terroristes...

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    Après ce premier pied de nez aux terroristes, l'Académie récidiva lorsque, le 20 novembre 1952, quatre jours à peine après la mort de Maurras, Jules Romains (ci-dessus), devant tous les académiciens debout, lui rendit un hommage solennel (seul Claudel se discrédita lui-même, en restant ostensiblement assis...).

    Jules Romain déclara, entre autre :

    "...Il a exercé une réelle influence sur la pensée de notre pays, précisément à une époque où la France en avait besoin pour se ressaisir elle-même..." 

    Deux mois plus tard, ce sera le duc de Lévis Mirepoix, le 29 janvier 1953, qui sera normalement élu comme successeur de Charles Maurras.

    Faisant, comme c'est la coutume, l'éloge de son prédécesseur, il allia habileté, humour et profondeur en disant que, "...comme Socrate, Maurras a connu la colère de la Cité..."

    Façon astucieuse et ô combien juste de déclarer, à la face des terroristes et de la terre entière que, comme Socrate, Maurras était, et reste... INNOCENT !

     

    http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-du-duc-de-levis-mirepoix

     

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    lafautearousseau

     

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    Nous entrons dans la semaine où l'on rappelle, dans nos Ephémérides, l'inique condamnation de 1945 : nous lui consacrerons donc les cinq notes de la semaine, jusqu'à vendredi inclus...

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    Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Maurras coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale.

    Pour "Intelligence avec l'ennemi" ! : or, c'est bien  "la seule forme d’intelligence que Maurras n’ait jamais eue", comme l'a si bien dit François Mauriac, qui n’était pourtant pas de ses amis politiques...

    Le Parti communiste étant la plus puissante et la plus structurée des forces constituant, alors, le courant révolutionnaire, c'est lui qui fut le principal meneur de cette "re-Terreur" (comme dirait Daudet) que fut la sinistre Épuration.

    Or, L'Action française a été la première à dénoncer "l'énergumène Hitler", "le monstre", "le Minotaure", alors que le Parti communiste s'est plié aux injonctions de Moscou à la signature du Pacte de non agression germano-soviétique (du 23 août 1939 au 22 juin 1941) : Maurice Thorez passa du reste, confortablement, la guerre à Moscou, du 8 novembre 39 à son retour en France, le 24 novembre 44. Ce fut la raison pour laquelle L'Humanité fut interdite en 1939, pendant près de deux ans (voir l'Ephéméride du 25 août et l'Ephéméride du 28 août)

    Le Parti communiste changea, évidemment, d'attitude après l'attaque de l'URSS par Hitler; mais - quand on connaît l'Histoire - on comprend mieux la violence, en 44, de ceux qui avaient des choses à faire oublier...

    Condamner Maurras pour "intelligence avec l'ennemi", c'était - et cela reste, tant que la condamnation n'est pas annulée... -  rien moins que faire condamner les premiers "résistants" par les premiers "collabos"...

    Dans le jardin de sa maison de Martigues, directement apposée sur l'angle de la maison, côté ouest, une stèle répondait "à l'infâme verdict du 27 Janvier 1945" : elle a été enlevée, comme nous le disions la semaine passée, en posant la question : par qui ?...

    On y lisait "la lettre historique écrite, à l'automne de 1944, par le Président du Conseil de nos Prud'hommes Pêcheurs" :

    Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

    Martigues, le 16 Octobre 1944.

    Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
    Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

    Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille. 

    lafautearousseau

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Ensuite, après les élections, nous verrons quelles orientations donner à notre campagne  pour la réhabilitation/réouverture au public de la maison/jardin de Maurras...

    : Aujourd'hui, le reportage de TF1 sur Martigues, ce mercredi 5 février...

    A vrai dire, ce reportage est loin d'être des plus intéressants; et même, parfois, ne représente aucun intérêt. Tout d'un coup, "comme ça", sans prévenir, le JT de 20h de TF1 (présenté par Gilles Bouleau) nous emmène dans "une ville polluée : et, là, surprise lorsqu'on entend le nom de la ville : Martigues !*

    On y voit cependant l'actuel maire PCF élu sur une liste d'Union de la Gauche, Gaby Charroux, dire que, la pollution,  "ce n'est pas de sa faute", réflexe type des hommes de gauche : il accepte quand même bien volontiers d'encaisser les dividendes de toutes ces industries polluantes situées sur sa commune et qui font d'elle une Mairie richissime...

    Si certaines de ces industries ont été en effet voulues et imposées par l'Etat et par d'autres pouvoirs que la seule municipalité, certaines dépensent bien d'elles; comme certaines normes et contraintes (ou absences de normes et contraintes). Il y aurait donc beaucoup à répondre au Maire sur ce sujet...

    On voit apparaître très rapidement (trop ?) les deux candidats du RN et de LR, et le maire ne dit pas un mot de la rumeur persistante qui court partout dans la ville : à peine élu, il céderait la place à "quelqu'un de ses proches"...

    Bien entendu, pas un mot de Maurras, pas une vue sur sa maison, que l'on voit pourtant très bien à partir du très bel et très imposant ouvrage que représente l'autoroute (ou "viaduc de Caronte") qui traverse le canal du même nom, et offre une vue imprenable sur "mon Martigues plus beau que tout"... comme aimait à le dire l'académicien de Martigues, dont une Mairie haineuse et sectaire à l'extrême préfère priver sa ville, pourtant peu riche en gloires locales et en bâtiments d'intérêt, comme nous l'avons dit dans cette chronique, depuis septembre.

    Ceci étant, la vie, aujourd'hui - et, en l'occurrence à Martigues - c'est aussi ce que montre ce pauvre reportage. C'est donc à voir, et à savoir, même sans enthousiasme...

     

    (Désolés de devoir vous imposer les longues secondes de publicité, mais il faut en passer par là avec "le rattrapage") :

    https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/elections-municipales-je-vis-dans-une-ville-polluee-24749031.html

    lafautearousseau

  • Ordonnances Macron, qu’en dire pour l’instant, par Frédéric Winkler.

    « La fin de la politique est le bien humain » Père de Pascal. Devant la cadence antisociale d'un système destructeur de notre économie au profit des banques dont le président fut un des loyaux serviteurs, alertons inlassablement nos frères dans la promiscuité des lendemains qui ne seront pas enchanteurs. Un monde Orwellien est en marche, depuis quelques temps déjà, il était question de réformer le Code du travail devenu effectivement incompréhensible dans ses inextricables articles.

    frédéric winkler.jpgLe président Macron avait annoncé qu’il gouvernerait par « Ordonnances », voilà qui est fait et tant pis pour les incrédules imaginant une justice dans un système qui depuis bien longtemps est antisocial (« Code du travail : Ce que contiennent les cinq ordonnances, Alexia Eychenne, 31 août 2017, « Libération », http://www.liberation.fr/…/ce-que-contiennent-les-cinq-ordo…). Il est plutôt question de faciliter les solutions expéditives concernant les salariés comme leurs instances représentatives. D’ailleurs un formulaire type sera fait pour les licenciements, plus pratique pour se débarrasser des salariés en entreprise (« Bientôt un formulaire pour se faire licencier ? », Cécile Crouzel Publié le 30/06/2017, le Figaro économie, http://www.lefigaro.fr…/09005-20170630ARTFIG00002-bientot-…) : « Cela va rassurer les PME, désormais on va pouvoir maîtriser le risque du licenciement » (François Asselin, président de la CPME, « Confédération des petites et moyennes entreprises »). Concernant l’ancienneté : « Avec deux ans d’ancienneté, le plafond sera de trois mois de salaire, augmenté à raison d’un mois par année d’ancienneté, jusqu’à 10 ans. Puis en hausse d’un demi-mois par an, pour atteindre 20 mois maximum pour 30 années dans la même entreprise. Les salariés avec peu d’ancienneté sont pénalisés, car la loi accorde aujourd’hui au moins six mois de salaire après deux ans de maison dans des entreprises de plus de 10 salariés. Le juge ne gardera sa liberté d’appréciation qu’en cas d’atteinte aux libertés fondamentales (harcèlement, discrimination, dénonciation de crimes et délits…) » (« Code du travail : Ce que contiennent les cinq ordonnances, Alexia Eychenne, 31 août 2017, « Libération », http://www.liberation.fr/…/ce-que-contiennent-les-cinq-ordo…). Voilà en guise de remerciement pour bons et loyaux services ! Lorsque l’on voit qu’en Allemagne il y a de plus en plus de travailleurs pauvres et que l’on nous présente ce pays en exemple ! Beaucoup s’imagine que les licenciés le sont parce qu’ils ne sont pas bons ou inutiles, certains même pensent que cela n’arrive qu’aux autres. Pour les vraies petites sociétés, cela pourrait être salvateur. Mais ce que l’on sait aussi c’est que les grosses structures feront de petites entités, les dommages intérêts seront plafonnés à 20 mois, par contre pour les petits… Le XIXe siècle n’est pas si loin. Pour avoir 20 mois il faut avoir 29 ans d’ancienneté ! Qui l’a ! Pour avoir 12 mois, ce qui n’est pas extraordinaire, il faut 14 ans d’ancienneté ! Et personne ne dit rien… en général les gens ont cinq à six ans d’ancienneté, ils auront alors 6 mois ! Le salarié à tout de même un droit majeur, celui de demander « pourquoi on le licencie », si malgré cela la réponse ne satisfait pas celui-ci, et que l’on se rend compte qu’il n’y a pas de motif sérieux, la loi prévoit d’office que c’est une simple irrégularité de procédure, cela ne coûte rien, le salarié gagnera 1 mois…
    Etre une femme en ce moment est encore plus dure, celles qui travaillent à temps partiel, y-a-t-on pensé ? Les femmes de ménage, les caissières qui n’arrivent jamais à faire 35 heures en une semaine, quand elles arrivent à en faire 15 ou 20, en s’affairant partout, sans parler des soucis de garde pour les enfants. Elles se retrouvent avec 500 euros par mois, plafonné à 20 mois, je vous laisse imaginer !
    On considère encore qu’il est moins grave pour une femme de perdre son travail qu’un mari ! C’est la double peine car elle a souvent déjà un salaire inférieur ! Et je ne parle pas des responsabilités et divers métiers qu’en tant que femme ou mère, elle doit honorer pour servir ceux qui l’entourent. N’est-on pas dans un processus de licenciement abusif protégé par la loi ? Et pas une ligne dans la presse comme le silence des officines syndicales ! Concertation ou complicité !
    Les sociétés étrangères vont jubiler ! Tout est fait pour le Medef, comme quoi les « naïfs », disons plutôt les « cocus » qui votent pour ce système antisocial aiment bien « se faire avoir ! ». Cela me rappelle une phrase de Garnier : « L'homme qui va voter pour obtenir de bonnes lois est semblable à l'enfant qui va au bois cueillir de bonnes verges pour se faire fouetter. Les votards demandent la lune au candidat qui s'empresse de la leur promettre. Quand il est élu, il ne peut tenir sa promesse qu'en leur montrant son cul » (Garnier - de la bande à Bonnot). Entre les salariés en limite de dépression (« burnout ») environ 25% de la masse salariale (La Dépêche, publié le 16/02/2017 : « Burn-out : 3,2 millions de Français exposés à l'épuisement professionnel », Actu Santé, http://www.ladepeche.fr/…/2518399-burn-out-3-2-millions-fra…), ceux qui prennent des calmants, des antidépresseurs, comme les taux de suicide alarmant des petites professions et des jeunes. La loi ne prévoit rien pour les familles et ce n’est qu’un maximum, le juge faisant ce qu’il veut ! Il n’y a pas de plancher. Si vous êtes une femme, les statistiques le prouvent, au prudhomme elle aura moins qu’un homme…Bref les financiers mènent l’Etat et font les lois, voilà ce qu’il faut comprendre depuis fort longtemps. Combien de gens avant d’être licenciés sont mis à l’écart, déconsidérés tel des lépreux d’hier ! On les diminue en les qualifiants de non « proactifs », manque d’imagination… faudrait-il parler des évaluations dont certaines parlent de courage, considérant les salariés comme des guerriers ! Les critères subjectifs dans lesquels on y met tout et rien… Mais de qui se moque-t-on ? Et ces pressions sur les lieux de travail ne sont-ils pas apparentés à du harcèlement. Avant pour avoir 3 ans de chômage, il fallait avoir plus de 50 ans désormais ce sera 55 ans. Par une supercherie toute relative, on parle de CDI (Contrat à durée indéterminée) pour la durée d’un chantier ou d’une mission, au lieu de l’ancien CDD (Contrat à durée déterminée). C’est une manière de se moquer du monde en maintenant une masse salariale dans la promiscuité et l’instabilité professionnelle. Les entreprises pourront négocier ce qu’elles veulent : diminution de salaire, 13e mois, primes, pouvant être diminuées. Celles-ci pourront aussi augmenter le temps de travail comme diminuer les salaires, imposer des mobilités selon le critère de compétitivité. Les instances quant à elles, seront réduites à une structure (+ de 50 salariés) nommée « Comité social et économique », comprenant les anciennes « Délégations du personnel, Comité d’Entreprise et Comité d’hygiène et de sécurité » (DP, CE, CHSCT). Il sera par ce biais facile à la Direction des entreprises d’agir les mains libres, je vous laisse imaginer l’opportunité pour les DRH ! La cerise sur le gâteau demeure que toute action en justice, comme les expertises, demandera 20% des frais engagés à cette nouvelle structure. La législation sociale devient une peau de chagrin…
    Les méthodes de travail dites « améliorations continuent » aussi subjectives que castratrices des réalités humaines avoisinent une robotisation plus que de raison. Prenons la secrétaire qui lorsqu’elle va faire quelques mètres pour une photocopie, fait de la relation sociale en parlant avec ses voisins, en échangeant sur divers sujets dont certains d’ailleurs permettent d’arranger des problèmes organisationnels comme des informations diverses ou tout simplement, peut être le besoin de parler d’autre choses, parce qu’elle est aussi humaine ! Mais des réactions parfaitement « débiles » vont imaginer visser cette photocopieuse près d’elle, pour gagner du temps et de l’argent parce que c’est toujours le mobile, le gain comme la réduction du personnel. Mais voilà qu’elle va être dérangée par du passage parce que cette imprimante n’est pas que pour elle et que le bruit va la perturber infiniment. Elle deviendra peut-être dépressive, ne trouvant plus le temps, car il est compté, de discuter avec ses voisins ou voisines, l’ambiance du service se dégradera, mais l’amélioration continue, fruit de la pensée d’intellectuelles en mal d’inventions aura fait un grand pas. Bref la pénibilité en prend aussi un coup, sont supprimés des critères d’attentions : la manutention de charges lourdes, les vibrations mécaniques comme les risques chimiques et les postures pénibles : « Le bon sens a prévalu » (Alexandre Saubot, vice-président du Medef)… Nous parlerons bientôt aussi des retraites …
    Ceci n’est qu’une économie jalonnée de combats sociaux, tous plus destructeurs les uns que les autres, résultat d’un libéralisme essaimant la guerre et la domination, par le choix de toujours plus de gains financiers. Le bon sens naturel quant à lui, est axé, sur l’entente en vue de créations de qualité, au service des consommateurs, en protégeant les travailleurs, patrons, cadres et employés comme ouvriers par des structures et lois qu’eux-mêmes auraient décidées, sans que l’Etat n’ait à intervenir, sauf en cas d’abus : « Le capital n’est pas… l’unique forme de propriété dont un homme puisse tirer légitimement avantage en vertu d’un droit propre. La possession d’une carrière, d’un métier peut aussi revêtir le caractère d’une propriété quand elle est garantie par la loi, c’est-à-dire quand elle constitue un droit propre à qui l’a acquise, qu’elle lui ouvre un privilège, et qu’elle ne peut lui être enlevée que par jugement » (La Tour du Pin, Jalons, II Economie sociale). C’est cela que nous dicte l’histoire empirique et c’est d’une étonnante actualité, seule la guerre sociale comme le profit d’une minorité sur la souffrance du plus grand nombre est rétrograde. On nous parle de population vieillissante mais où se trouve la politique familiale qui, hardie, pourrait multiplier les naissances, et donner cette richesse à notre pays, par une forte jeunesse acquise…
    Où se trouve l’égalité pour les femmes si nous ne pouvons lui offrir, car donneuse de vie, cette faculté de choisir sa vie et ses lendemains, en tant que mère. Au XXIe siècle nous ne sommes toujours pas capables de lui reconnaître ce droit essentiel d’être libre, de choisir sa vie professionnelle, là serait la révolution ! Combien le chômage serait réduit d’autant si nous proposions à toute femme, de choisir de travailler comme de rester chez elle, où pourtant 20 métiers l’y attendent, avec le salaire maternel et la retraite qui en découle. Elle pourrait ainsi choisir de 10, 20, 50 à 100%, le temps au travail, comme celui de la « maison », c’est un droit essentiel comme la juste reconnaissance de son état de femme. Tout le monde y trouverait son compte : moins de chômeurs, moins de personnes vieillissantes abandonnées, plus d’enfants, une présence accentuée auprès des jeunes souvent laissées seuls, un retour de la vie dans les communes… C’est aux femmes de choisir et non aux hommes qui l’obligent, sous prétexte d’une fausse liberté, de courir chaque jour, près des crèches et gardes diverses, de faire une carrière professionnelle, des formations et recyclages, en plus du ménage, de la cuisine, des devoirs d’école, lavages comme repassages, rangements, courses… Tout cela en courant, chaque jour, stressées par la route et les transports dans l’optique de tout bien faire et l’angoisse d’être en retard pour son ou ses enfants. J’ai peur de lister les angoisses de l’homme qui en comparaison seraient bien moindre mais taisons nous, ne réveillons pas un peuple qui dort !
    D’ailleurs l’être humain est un numéro et demain, un robot vivant, bienvenue dans le « Meilleur des mondes » d’Huxley. Nous savons, parce que nous sommes des héritiers, qu’il existe d’autres manières de gérer le travail et que celui-ci doit être le fruit de concertations entre les différents acteurs de chaque branche professionnelles : « ... on ne saurait faire reposer un régime corporatif un peu général sur des fondations qui sont l’exception ; mais il est très aisé d’y suppléer par des Conseils mixtes que nous appellerons Conseils corporatifs, composés de délégués fournis par les associations professionnelles d’ouvriers ou de patrons à nombre égal des uns et des autres, comme cela se pratique déjà pour les Conseils de prud’hommes. Leurs attributions seraient beaucoup plus étendues que celles de ces derniers conseils, puisqu’elles consisteraient à prévenir les conflits entre leurs membres, en place de les résoudre seulement. Et ces conseils seraient en effet beaucoup plus en état de le faire, parce que leurs membres seraient des mandataires d’associations aptes à se former un sentiment et à établir des cahiers » (La Tour du Pin, Jalons II, Economie sociale). Qu’un programme sain d’économie doit reposer sur la justice sociale où tous doivent participer dans ses conseils respectifs afin de construire pour demain. Nous vous invitons à consulter nos travaux tant historiques qu’actuels qui proposent un chemin empirique détourné du libéralisme financier fossoyeur des peuples. Il existe la vie, que celle-ci est tournée vers la lumière de la création et qu’au-delà des lois ou systèmes de gouvernement antinaturels comme antisocial, notre jour viendra ! « …La productivité du capital est une de ces expressions qu’il ne faut pas prendre à la lettre, mais traduire par cette périphrase : la productivité du travail au moyen du capital. Ce n’est pas la charrue qui travaille, c’est le laboureur : donc c’est lui qui produit, et non pas elle, bien qu’il ne pourrait produire sans elle. Il est donc inexact de dire qu’il y ait deux facteurs du produit ou agents de la production, il n’y en a qu’un, le travail, qui produit à l’aide des agents naturels qu’il rencontre ou des agents artificiels qu’il a lui-même créés. Autrement dit, le produit est du travail multiplié par du travail… Le capital est le produit d’un travail antérieur à celui que l’on considère sous sa forme de main-d’œuvre, voilà tout. Il n’est pas « du travail accumulé ». Il n’est pas de la force vive, mais de la matière inerte » (La Tour du Pin, Jalons II, Economie sociale).
    FW (Projet de société, à suivre...)

  • Le coronavirus pourrait déclencher une nécessaire correction boursière, par Marc Rousset.

    Les boursiers sont fébriles car ils ont des difficultés pour évaluer l’impact du coronavirus sur les résultats à venir des entreprises. Ces dernières devront probablement faire face, dans les mois prochains, à une diminution de la demande pour certains produits et services, avec des circuits d’approvisionnement et de logistique perturbés en amont. De plus, l’indice PMI américain, qui mesure l’évolution de l’activité, est tombé à son plus bas niveau depuis 2013, s’établissant à 49,6 points en février, tous secteurs confondus, contre 53,3 points en janvier. Quant à l’indicateur PMI des services, il a plongé de 53,3 à 49,4. Ce chiffre est particulièrement inquiétant car les services sont à l’origine des deux tiers de la croissance du PIB aux États-Unis

    marc rousset.jpgSelon Patrick J. O’Hare, de Briefing.com, le marché bousier est « surpeuplé, surévalué, prêt pour une correction, ce qui alimente une ruée vers les valeurs refuges », ajoutant : « La question est de savoir qui, du marché boursier, du marché obligataire ou de l’or, va céder le premier. » D’autres boursiers plus pessimistes prétendent que le coronavirus va s’étendre avec des effets qui seront alors beaucoup plus catastrophiques et prolongés pour l’économie.

    Un autre fait inquiétant est que les États ne veulent plus de la dette américaine avec, pourtant, des taux d’intérêt positifs et un dollar qui se revalorisait jusqu’à présent, alors qu’en Europe, les taux sont négatifs. Quant au rendement du T-Bond américain à 10 ans, il est tombé, vendredi, à 1,459 %, au plus bas depuis juillet 2016, tandis que le taux du T-Bond à 30 ans a, lui, chuté à un plus bas historique de 1,92 %. Il y a donc, de nouveau, inversion de la courbe des taux d’intérêt, annonciatrice de récession, aux États-Unis (taux à court terme 1,5 % – 1,75 %).

    Le problème est de savoir si l’épidémie aura des effets maîtrisables, temporaires et réversibles. Si ce n’est pas le cas, un hyper-krach dans une économie mondiale aussi fragile, interconnectée et hyper-endettée, serait inévitable. Et il n’y aurait, une fois de plus, comme ultime solution que tous les pays émettent sans cesse plus de monnaie jusqu’à ce que la plupart des devises perdent complètement leur valeur.

    C’est la raison pour laquelle l’or, valeur-refuge, a bondi, vendredi, de 1,8 % pour atteindre 1.649,75 dollars l’once sur le marché du COMEX à New York, son plus haut niveau depuis 7 ans. Les stratèges de Goldman Sachs estiment que le métal jaune pourrait dépasser 1.850 dollars l’once si le coronavirus ne peut être maîtrisé d’ici la fin du deuxième trimestre.

    En Chine, les ventes de voitures ont chuté de 92 % au cours des deux premières semaines de février. Les contrats d’achat de cuivre au Chili et au Nigeria sont annulés pour cas de force majeure, ce qui fait plonger les cours. Une récession chinoise paraît inévitable malgré les injections de liquidités par la Banque centrale de Chine, avec des facilités de crédit et l’abaissement des taux d’intérêt. Les problèmes de dépendances stratégiques pour des médicaments ou certains biens vont, enfin, se poser d’une façon bénéfique pour l’avenir d’une Europe irresponsable qui a délocalisé pour enrichir les seules multinationales au lieu d’établir des barrières douanières protectrices et maintenir l’emploi industriel en Europe.

    La récession couve dans une Allemagne qui exporte deux fois plus (1.377 milliards d’euros) que la France, les ventes de biens d’équipement n’étant pas éternelles. Tandis que le Japon, avant même le coronavirus, se dirigeait vers une récession, la consommation ayant diminué de 3 % et le PIB de 1,6 % pendant le dernier trimestre 2019. La banque HSBC prévoit une diminution de ses effectifs de 35.000 personnes en trois ans, et Cathay Pacific et Singapore Airlines sont pratiquement à l’arrêt. L’Argentine, elle, va tout droit vers le défaut de paiement. En France, contrairement aux cocoricos de Macron, à partir des seuls échantillons de l’INSEE, le chômage ne diminue pas et reste stable à 6.500.000 chômeurs effectivement inscrits à Pôle emploi !

    Les marchés vont-ils enfin devenir réalistes ? Goldman Sachs croit à une correction. L’hyper-krach et l’effondrement du Système, suite à l’hyper-endettement, ne devraient pas encore avoir lieu, sauf en cas de pandémie incontrôlable, d’autant plus que Trump, pour se faire élire en novembre, et les chefs de gouvernement de la zone euro, pour éviter une révolution populiste, seraient prêts à ouvrir les vannes de la fausse monnaie, quitte à doubler le bilan de la Fed ou de la BCE !

  • La démocratie ne peut s’appuyer sur la peur !, par Christian Vanneste.

    La démocratie libérale, cet idéal dont la France s’éloigne chaque jour davantage, repose sur des équilibres. Le premier est celui entre la liberté individuelle et la solidarité avec la communauté qui est la base politique de la démocratie, la cité hier, la nation aujourd’hui. Cela suppose d’une part que je sois maître de ma pensée, libre de l’exprimer, suffisamment indépendant de toute puissance pour le faire sans contrainte, et que ces libertés soient garanties par le droit et par l’Etat à travers la Justice. Mais cela implique d’autre part que ma liberté de choix et d’opinion vise toujours le Bien Commun de la Cité dont je suis citoyen.

    christian vanneste.jpgCe double impératif des démocraties libérales devrait évidemment exclure la possibilité d’appartenir à deux cités dont les intérêts peuvent être contradictoires, et a fortiori sanctionner durement les trahisons envers la Cité. Le droit garantit la liberté des citoyens dans l’enceinte de la Cité. Il peut aussi comprendre la possibilité de la quitter, non de la trahir. Concrètement, la double-nationalité, le refus de déchoir de leur nationalité les traîtres, la reconnaissance d’un droit quelconque pour des non-citoyens de pénétrer illégalement sur le territoire d’une démocratie, et d’y perturber la vie des citoyens sont des aberrations qui ruinent la démocratie.

    Ce système politique exige que l’individu jouisse de la première des libertés qui est la sûreté. Celle-ci a deux faces : d’abord elle correspond à la certitude que l’Etat ne pourra attenter à mes droits, et en second lieu que l’Etat protégera aussi ces droits contre les autres. Une société qui est incapable d’assurer l’ordre et la protection des citoyens est un Etat de non-droit. Une société qui pour protéger les individus suspend les droits individuels des citoyens est un Etat de police. La démocratie n’est ni la Terreur, ni la Jungle. Le véritable Etat de droit, et non celui qui avantage l’étranger au détriment du citoyen, est exactement entre les deux risques. Ceux-ci ont un seul nom : la peur, peur qu’au petit matin, le visiteur ne soit pas le laitier, mais la police ; peur que mon quartier envahi par de nouveaux venus qui y imposent leurs lois, fasse de moi un étranger chez moi, et m’oblige à « émigrer ».

    Le support de la démocratie libérale s’appelle la confiance, confiance en soi, c’est-à-dire courage, chez les citoyens comme chez les gouvernants, confiance dans les institutions les plus stables possibles, confiance en tous les détenteurs de pouvoir sous peine des plus lourdes sanctions à leur encontre, confiance dans le comportement des autres garanti par une homogénéité culturelle et morale, renforcée par une éducation stricte et des peines sévères à l’encontre des déviants, mais surtout confiance en l’avenir, le sien et aussi celui des enfants à l’intérieur de ce sas entre chaque personne et la communauté nationale, première sphère de solidarité et premier vecteur de transmission, qu’est la famille. Les premiers devoirs des politiques sont d’une part de conserver l’héritage, matériel et spirituel, d’autre part de susciter un espoir qui guide le peuple vers un avenir positif. « Garantir ses arrières et envisager l’avenir avec sérénité » sont les deux piliers psychologiques sur lesquels s’appuie le citoyen. Plus on s’éloigne de ce modèle, plus la peur remplace la confiance, plus la démocratie s’étiole et meurt.

    Or, notre propre pays passe d’une peur à l’autre, ballotté entre les inquiétudes et les angoisses, traversé par les frayeurs, envahi par la panique. Le président Macron a cru devoir utiliser la crainte légitime du virus pour se poser en « père du peuple » face à la catastrophe qui menace. Son espoir est évidemment d’améliorer son image. Mais plus profondément, comme Albert Camus le montrait, le risque de « La Peste » est l’un de ceux qui permettent d’aller du « chacun pour soi » à l’entraide, voire au sacrifice, de passer de l’exil au royaume, d’être solidaire plutôt que solitaire. Mais si la peur peut momentanément rassembler, elle ne peut consolider la démocratie : le pouvoir qui mobilisera contre elle s’empressera d’interdire, de contrôler, de faire reculer les libertés. Paradoxalement, l’Etat italien a du davantage restreindre les libertés de ses citoyens face aux virus qu’il ne le fait à ses frontières face à la vague migratoire. Face au terrorisme, et faute d’interdire l’entrée du pays aux islamistes, l’état d’urgence a, en France, surtout diminué les libertés publiques. Le comble de cette « politique de l’effroi » est atteint par l’idéologie soi-disant « écologique » qui ne cesse d’imposer des restrictions, des obligations, des interdictions au prétexte d’un danger planétaire imminent, qui n’est nullement prouvé.

    La démocratie libérale ne peut reposer sur la peur de la liberté. La pente entretenue par des politiciens irresponsables nous en éloigne sans que nous n’en prenions suffisamment conscience.

  • Sur la page FB de nos amis de la Couronne, Jean de France : « Nos gouvernants ont réduit la politique à une joute électo

    Nos gouvernants réduisent la politique à une joute électorale. Mais ce n’est pas cela, la politique ! La politique, c’est le service du pays. C’est, au moment de décider, avoir pour guide l’intérêt de tous et, par-dessus tout, de la France. C’est donner aux gens de bien la possibilité de faire le bien. Ce devrait être la seule préoccupation de nos gouvernants. C’est la mienne. Au lieu de cela, nous avons des « bêtes » de campagne taillées pour gagner des élections, qui déploient des trésors d’énergie et de séduction pour l’emporter mais s’empressent, quand elles sont au pouvoir, de satisfaire les groupes de pression dans l’espoir de le garder. Jeu de dupes dont les règles ont été fixées pour que chacun conserve son rôle et ses « privilèges »… Le système est clos, les acteurs tournent en rond, la France avec eux. Tout est à remettre à plat.

    On parle aujourd’hui de “peopolisation” de la politique. Oui l’État se dissout dans sa logique, qui est une logique électorale. Pour se faire élire, l’homme politique succombe nécessairement  à la tentation de la séduction. D’où ce show permanent, ce mouvement perpétuel qui ne laisse jamais l’opinion le temps de la réflexion : on saute d’un problème à l’autre, sans s’assurer que le précédent a bien été réglé.

    Quant aux ministres, vous connaissez leur agenda : ils vont de conférences en colloques et d’inaugurations en réunions. Et toujours à courir les télévisions ! Je ne mets pas en doute leurs compétences, ni même leur volonté de bien faire. Mais, dites-moi, quand trouvent-ils le temps de travailler ? Et plus inquiétant encore, ont-ils encore le temps de réfléchir ? Tant d’énergie dépensée pour quoi, sinon pour donner l’illusion de l’on agit… Il nous faut “résister au bougisme”, selon l’heureuse formule de Pierre-André Taguieff. Il nous faut aussi recentrer l’action de l’État sur son “cœur de métier”, c’est-à-dire sur ses domaines régaliens : la justice, la politique étrangère, la défense, la sécurité.

    Un roi peut se consacrer à l’essentiel, car il n’a pas besoin de créer chaque jour l’événement pour exister. Il est plus serein pour s’occuper, en profondeur, des affaires du pays, étant entendu qu’il agit dans le cadre de la constitution. La monarchie, c’est un prince dont l’arbitrage est admis par tous, car, n’étant l’homme d’aucun camp, il ne peut être soupçonné de favoriser l’un au détriment de l’autre. C’est aussi la durée, dont le cycle électoral prive la France, la brièveté du mandat présidentiel aggrave l’instabilité politique. La monarchie, enfin, c’est un rapport direct, personnel,  entre le roi et le peuple. Ce lien s’établit, entre autres, grâce au référendum, dont l’usage malheureusement se perd, comme si l’on craignait que le peuple ne déjuge ceux qu’il a élus. On nous répète que nous sommes en démocratie, puisque la source du pouvoir est le peuple ; mais quand il s’agit de questions graves, qui mettent en jeu l’avenir de la France, les Français sont tenus à l’écart des décisions ! C’est curieux, ne trouvez-vous pas ?

     

    Paroles de Monseigneur le Comte de Paris

    Extrait de son livre : UN PRINCE FRANÇAIS

  • A la découverte de l'homme Maurras : Illustrations du Mur des Fastes (II/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (II/XIX)...

    "Cent deux ans avant notre ère, d'après Plutarque, le consul Marius combattant les Teutons promenait dans son camp la prophétesse Marthe, elle donna son nom au pays, Marthicum..."

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    Sur un vaste arc de cercle, qui s'étend de Fos à Aix-en-Provence, plusieurs noms portent encore la trace de l'affrontement prodigieux entre Rome et les Barbares qui se produisit en 102 avant Jésus-Christ, et de la victoire totale remportée par le Consul Caïus Marius qui, ce jour-là, sauva Rome et la Civilisation qui devait en naître... :


    * Fos-sur-mer (du latin "Fossae Marianae", c'est-à-dire "les Fosses Mariennes", Marius ayant fait creuser un canal pour amener directement à la mer les eaux divaguantes du Rhône; il créait ainsi un obstacle aux barbares, un "mur liquide", les empêchant de suivre le chemin maritime vers Massalia puis Rome, et les obligeant à remonter le long du Rhône, vers Aix, où il les attendait pour les exterminer...


    * le quartier des Mortisssons, à Saint-Rémy-de-Provence : "Morti sunt !" s'écrièrent les légionnaires romains, après avoir tué quelques barbares, pour la première fois, alors qu'ils vivaient dans la terreur de ces mêmes barbares depuis plus de dix ans...


    * Maillane - la ville de Frédéric Mistral ! - renferme le nom de Marius, mais sous sa désinence grecque Maiana...

    ∗ Aux Baux-de-Provence, on nomme aujourd'hui Costa Pera le haut plateau sur lequel se trouvait le camp de base du consul Marius, qui aurait été le camp ultime, le dernier retranchement en cas de défaite : il se trouvait sur la Costa Per Alta, d'où Costa Pera...


    * Pourrières - non loin d'Aix - fait référence à la quantité inimaginable de morts restés sur le terrain, et s'étant décomposés sur place...


    * La montagne Sainte Victoire : avant de devenir - "récupérée" par l'Eglise catholique... - la Sainte Victoire, la montagne si chère à Cézanne fut d'abord, tout simplement, celle de la Victoire du Consul et de ses Légions sur les Barbares du Nord...


    - Enfin, on appelle toujours, aujourd'hui, en Provence "caïou" ces larges chemins de terre empierrée, qui furent tracés sur l'ordre de Marius afin que puissent arriver à lui, de toutes les contrées de la Massalie, amie et alliée de Rome, les fournitures, armements, munitions, nourriture etc... dont il avait besoin pour son armée...

    Pour mieux connaître cet immense événement que fut l'écrasement définitif des Cimbres et des Teutons à côté de notre actuelle Aix-en-Provence, vous pouvez vous reporter à notre Ephéméride du 17 janvier...

    lafautearousseau

  • Le coronavirus, le danger chinois et la mondialisation libérale, par Charles Saint-Prot.

    Née en Chine comme la plupart des pandémies qui ont ravagé le monde, depuis la fameuse grippe de 1918 injustement appelée « grippe espagnole » parce que les Espagnols ont été les premiers à en signaler le danger, passant par le SRAS ou le H1N1, la propagation du coronavirus Covid-19 met en relief tous les effets pervers de la mondialisation.

    Au vu des crises sociales qui ravagent une partie du monde ( notamment le vieux monde de l’Europe et des pourtours méditerranéens) on savait que, contrairement à ce que prétendent les niais la mondialisation n’est pas « heureuse » ; on savait aussi que les délocalisations entreprises par des sociétés (des fabricants de chaussettes aux fabricants d’aspirateurs ou d’ordinateurs), qui n’ont que le profit pour idéologie et ont cherché par tous les moyens à faire fabriquer au plus bas prix, ont précipité le chômage et la misère des classes moyennes, en particulier dans les pays industrialisés.

    3.jpg On découvre maintenant que la mondialisation, voulue par la finance anonyme et vagabonde, présente de graves risques pour la santé mondiale, notamment du fait que la Chine, système totalitaire communiste, a imposé des règles du jeu inacceptables (absence de normes, culture sanitaire déficiente, faible degré de pureté des médicaments, transfert de technologies criminels, etc.). En même temps on a appris avec effroi que près de 85 % des médicaments sont fabriqués… en Chine ! Ce qui démontre l’irresponsabilité des thuriféraires de Pékin, à commencer par un ancien premier ministre qui devrait être jugé pour haute trahison.

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    On découvre aussi que des pans entiers des secteurs stratégiques occidentaux, notamment en France, sont tributaires de la Chine, au point que même le ministre des Finances Bruno Le Maire a déclaré le 25 février 2020 que l’épisode du coronavirus devrait inciter la France à produire davantage de biens stratégiques à l’intérieur de ses propres frontières.

    Vraiment il est temps de découvrir que la Chine est l’ennemi mondial et que la mondialisation libérale est un cancer qui nous ronge. A cet égard, on ne peut que souscrire à ce qu’écrit le député Éric Ciotti dans le Parisien du 26 février : « Nous découvrons avec stupeur que la Chine, devenue usine du monde, a relégué l’Europe et la France au rang de simples consommateurs. Frappés par une désindustrialisation suicidaire, nous sommes devenus dépendants de Pékin ».

    Bruno Le Maire, décidément sur le chemin de Damas, estime que le coronavirus va changer la donne dans la mondialisation en obligeant les économies « à relocaliser une partie de leurs productions et d’être plus indépendant sur un certain nombre de chaînes de production ». Il était temps d’ouvrir les yeux pour constater que beaucoup de productions (industries de défense, produits médicaux, alimentation, produits de haute technologie…), doivent évidemment relever du stratégique et ne peuvent pas être délocalisées.

    Voici enfin dévoilés les méfaits de la mondialisation qui n’est rien d’autre que l’ultra-libéralisme, c’est dire la loi du libre renard dans le libre poulailler qui a conduit a une fragilité extrême et cette dépendance encouragées, dit encore Éric Ciotti, par « une foi aveugle dans la mondialisation et des logiques économiques à court terme, des économies d’échelle, des délocalisations et une désindustrialisation massives » .

    Il est donc temps de retrouver le rôle indispensable de l’État-nation, tant décrié par les libéraux et les libertaires gauchistes depuis mai 1968. C’est naturellement vers l’État que se tournent les peuples en quête de protection. Vers l’État et non vers les GAFA, Alibaba ou de misérables succédanés comme l’union européenne. Vers l’État pour forcer les entreprises à trouver dessolutions de production locale. Vers l’État pour rétablir les frontières protectrices. Vers l’État pour privilégier l’impératif de sécurité sur le profit. Oui, l’épidémie du coronavirus « remet les États au centre du jeu alors que les chantres de la mondialisation nous avaient annoncé leur disparition ».

    Pendant des siècles, nos sociétés ont vécu suivant le noble principe d’Aristote que l’économie est au service de la société et l’argent doit s’adapter au besoin social. La mondialisation a renversé ce paradigme en imposant la seule loi du profit. Seul l’État nation peut mettre un terme à cette funeste dérive. Mais encore faudrait-il avoir des dirigeants nationaux à la hauteur. Ceci est une autre histoire…

  • La tempête, par Éric Bianchi, Médecin-chef, spécialiste MPR.

    Notre ami, le docteur Éric Bianchi, nous donne des nouvelles du front et nous dresse un tableau accablant du système hospitalier en crise, victime du mépris des technocrates de Bercy aux ordres du gouvernement, lequel nous enjoint avec condescendance d’être responsables.

    2.jpgJ’écris ce jour, samedi 21 mars à 19h alors que la crise évolue de manière majeure et accélérée. Faire un point semble difficile car tout change trop rapidement. Actuellement même si la situation n’a rien à voir, comme nos ainés nous faisons front unis pour les nôtres, nos patients, nos familles mais nous n’oublierons pas et à la fin certains devront rendre des comptes. Alors quelques anecdotes personnelles pour accompagner mon propos. Début février, un collègue franco-chinois a commencé à nous alerter sur ce qui se passait dans le Wuhan. A vrai dire cela nous semblait lointain et échaudé par l’expérience du H1N1 nous sommes restés dans l’attente. Une attente prudente car nous avons commencé à travailler sur les mesures à prendre dans notre centre. Je travaille dans un SSR spécialisé de 170 lits recevant de la neurologie et des affections de l’appareil locomoteur (amputés, polytraumatisés, orthopédie complexe) avec un secteur EVC-EPR (états végétatifs chroniques et état pauci-relationnel). Nous avons identifié nos risques et développé des réponses. Fin février, début mars devant l’explosion italienne, nous savions ce qui nous attendait. Nous avons commencé à demander des mesures, l’état des stocks etc… Il a fallu, un long combat mené par tous les médecins pour être entendus. Un combat mené contre une hiérarchie et contre les instances comme l’ARS. Un exemple, nous avons un hôpital de jour (72 patients entrants et sortants par jour) pour diminuer les risques, nous avons demandé sa fermeture le 10 mars. Approuvée dans un premier temps, démentie ensuite, elle n’a été effective que le 16 mars. Notre directeur a choisi de jeter sa carrière aux orties en désobéissant à sa hiérarchie pour suivre nos recommandations, grâce lui soit rendue ici. Le 18 mars, l’ARS lui signifiait qu’aucun élément ne justifiait la fermeture de l’hôpital de jour, sa hiérarchie régionale lui demandant de rendre des comptes par écrit. Bref on marche sur la tête. La libération de lits, laissés vide pour préparer l’arrivée de malades infectés a été arrachée de haute lutte alors que le 19 mars, notre administration nous mettait encore la pression sur le remplissage et la rentabilité. La pénurie d’EPI (équipement de protection individuelle) est l’élément majeur. Si nous donnons un masque à tout le monde, en l’absence actuelle de cas au sein de l’établissement, juste pour éviter d’importer le virus, nous avons une réserve de 4 jours. Si nous avons des cas en interne ou importés des hôpitaux, il faudra des sur blousesjetables, nous en avons 50 (il faut changer à chaque soin), des lunettes quelques dizaines, les gants c’est limite aussi, les charlottes c’est bon (ouf il ne passera pas par les cheveux) Donc sauf livraison inattendue, tous les fournisseurs étant en rupture de stock, nous avons une petite semaine en stock, après il faudra y aller avec les moyens du bord. Pour mon épouse son EPAHD est “bunkerisé” pas de cas mais même problème, 80 pensionnaires+ personnels = 150 masques en stock, demande de réapprovisionnement fait depuis plus de trois semaines. Pourquoi cette pénurie alors que nous savions ce qui allait venir ? Pourquoi les fabricants de masques n’ont pas reçu de réponse à leurs alertes et à leurs demandes de commandes anticipées ? Pour les tests, ils sont quasiment impossibles à faire. Malgré les recommandations même le personnel de santé malade n’a pas pu se faire dépister. Aujourd’hui nous pouvons le faire en laboratoire de ville, temps de réponse 2 jours, demandes limitées. De toutes façons au-delà de trois cas positifs, l’établissement sera considéré comme contaminé et plus aucun test ne sera effectué. Alors les chiffres du bilan ? Le nombre de contaminés est forcément faux et sous-estimé en l’absence de test. Il serait ce jour plutôt de l’ordre de 100 000. Le nombre de mort, il ne tient compte que des morts hospitaliers. Le nombre d’hospitalisation, les + de 75 ans ne peuvent plus être admis à l’hôpital. Nous avons assisté à une totale soviétisation de la communication avec des chiffres faux, des arguments scientifiques s’inventant au fur et à mesure pour justifier la pénurie d’équipements et de tests. Et encore je ne vous ai pas parlé de la pénurie de respirateurs de réanimation qui s’annonce. Les lits d’hospitalisations qui manquent sont ceux supprimés par les différents gouvernements. Les moyens qui manquent sont ceux « économisés » par les différents gouvernements. Les chefs qui manquent ou qui aujourd’hui font défaut sont ceux qu’on a mis en place pour museler le personnel médical. Oui quand tout cela sera fini, il faudra rendre des comptes. Il faudra se souvenir de cette catastrophe annoncée. Prenez soin de vous et de vos proches, restez chez vous. C’est en faisant barrière pour soi que l’on protège la communauté.

  • A la découverte de l'homme Maurras : sur le Mur des Fastes, Malherbe blessé devant Martigues...(X/XIX)

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  : sur le Mur des Fastes, Malherbe blessé devant Martigues...(X/XIX)

    "...le grand Malherbe fut blessé au siège qu'il avait mis devant Martigues..."

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    Si tout le monde connaît le Malherbe poète ("Enfin, Malherbe vint !..." dit Boileau...), certains ignorent que, s'étant attaché à Henri d'Angoulême, fils naturel d’Henri II, il s'est aussi battu, dans les rangs de la Ligue, et qu'il a passé une bonne partie de sa vie en Provence, fixant sa résidence à Aix.


    Dans Les secrets du soleil ("à Pierre Varillon"), Maurras en dit un peu plus sur l'épisode qu'il évoque dans son "Mur des Fastes", et l'arquebusade qui blessa bel et bien, quoi qu'il en ait dit, le grand poète :

    "...Le XVIème siècle s'étant achevé en combats, ces joyeux « bragards » ne s'y étaient pas montrés méprisables ; avec ma chère petite ville originelle de Roquevaire et la tour de Toulon, Martigues fut des trois places de Provence qui résistèrent aux Impériaux de l’amiral Doria. Pendant les guerres de religion, la ville à peine réunie s'était de nouveau subdivisée et nos quartiers se partageaient entre les deux cultes, puis entre le Roi et la Ligue. Bataille, siège, assaut, reprises, trahisons, massacre, épidémie, toutes les misères !


    On connaît sur ce point un trait assez bien inventé :

    Autrefois à Racan, Malherbe l'a conté...

    Cette gasconnade du grand Normand est recueillie dans la Vie de Malherbe :
    « Il m'a encore dit plusieurs fois, écrit le disciple fidèle, qu'étant habitué à Aix depuis la mort de M. le grand prieur, son maître, il fut commandé de deux cents hommes de pied devant la ville de Martigues qui était infectée de contagion et que les Espagnols assiégeaient par mer et les Provençaux par terre, pour empêcher qu'ils ne communiquassent le mauvais air, et qui la tinrent assiégée par ligne de communications si étroitement qu'ils réduisirent le dernier vivant à mettre le drapeau noir sur la ville avant que de lever le siège. »

    Le dernier vivant ! Presque aussi grand fanfaron que puissant poète, Malherbe faisait subir à nos bons aïeux le même sort qu'à ces deux moitiés de Ronsard qu'il ratura successivement un jour d'humeur et qui ne s'en portent pas plus mal. Mais les survivants de la peste et du siège durent rire de ce massacre digne de l'Ajax furieux. Car une de leurs arquebuses l'avait blessé autrement qu'en pensée ou figure de rhétorique.

    C'est l'ère qui suivit cette vengeance malherbienne où, très exactement, doit se placer notre âge d'or. Pareils en cela à beaucoup d'autres Français, notre grande prospérité est marquée à ce chiffre du XVIIe siècle. Le retour de la paix civile fit affluer les autres biens. Dès la première moitié du règne de Louis XIV, l'essor avait été si vif que la population s'était élevée à seize mille âmes...."

    lafautearousseau

  • Bojo et le Royaume-Uni ont gagné ! par Christian Vanneste

    Depuis hier, les choses sont rentrées dans l’ordre de part et d’autre de la Manche. Les Anglais sont redevenus eux-mêmes, portés par un sentiment de fierté nationale allié à une fidélité inaltérable à la démocratie. Pendant des années, depuis le référendum qui avait permis au peuple britannique de choisir le départ du pays de l’Union Européenne, le Brexit, le Royaume-Uni avait donné le spectacle à la fois ridicule et inquiétant d’une démocratie incapable de mettre en oeuvre le choix des électeurs et d’un vieux et prestigieux parlement saisi par une frénésie d’incohérences.

    3309368304.jpgBoris Johnson, le Premier Ministre conservateur a obtenu la dissolution de la Chambre des Communes, et mené une campagne dynamique en vue d’élections législatives qui se sont transformées en un nouveau référendum sur le Brexit. Les Anglais pouvaient soit confirmer le premier, soit accentuer la crise en élisant une majorité qui aurait remis en cause son résultat. Ils ont choisi la cohérence démocratique, et l’on doit voir dans ce choix un sursaut d’intelligence politique. Le parti conservateur à la fois national et libéral, n’était pas totalement favorable au Brexit. Prépondérant dans le sud du pays dont la santé économique conduisait beaucoup d’électeurs à craindre la fin de l’intégration à l’Union Européenne, il pouvait craindre les Libéraux-Démocrates pro-européens. Ni David Cameron, qui avait lancé le référendum en croyant qu’il repousserait le Brexit, ni Thérésa May qui lui a succédé, n’étaient partisans du Brexit. Les milieux économiques dont le parti est proche ne le souhaitaient pas davantage. Boris Johnson a au contraire compris que la fierté nationale qui avait animé les conservateurs, avec Churchill ou Mme Thatcher, referait l’unité du parti. Il a d’ailleurs réussi à apaiser les craintes sur les conséquences économiques et sociales du Brexit en montrant les avantages du Grand Large, d’une souveraineté et d’une indépendance qui redonneraient au pays la capacité de libérer son énergie et ses talents. Cet argument a même fait frisonner de l’autre côté de la Manche, certains craignant dans ce discours le risque de voir un très gros Singapour s’ancrer aux portes de l’Europe.

    Au delà de cette stratégie victorieuse face à des travaillistes archaïques et brouillons, qui ont additionné le flou sur le Brexit et le retour à l’Etat-providence des années 40, Boris Johnson a incarné le populisme dans sa version britannique : un personnage haut en couleurs, hors-normes, politiquement à droite, a choisi de s’identifier au vote populaire, notamment celui des circonscriptions travaillistes du Nord du pays et est parvenu à en faire basculer un certain nombre. Un autre homme politique britannique a su faire preuve d’intelligence et de responsabilité : Nigel Farage, l’avocat talentueux et déterminé du Brexit, fondateur d’un parti entièrement voué à cet objectif, a voulu être non le concurrent mais au contraire l’auxiliaire de la victoire de Boris Johnson. Son parti avait affaibli les conservateurs lors des élections européennes et avait ainsi convaincu ceux-ci qu’il fallait rétablir une ligne claire. Farage n’a pas présenté de candidat là où un conservateur était menacé, mais il les a multipliés là où ils pouvaient empêcher un travailliste d’être élu. Le résultat est la conséquence de cette attitude désintéressée : aucun élu pour Farage, mais une très large majorité pour Boris Johnson qui pourra donc mettre sa politique en oeuvre et notamment le Brexit au 31 Janvier 2020. Le Royaume-Uni et son Parlement ont retrouvé leur dignité et rouvert la voie de l’avenir. Les risques d’explosion semblent limités puisque, malgré le bon résultat des nationalistes écossais qui ont obtenu 48 députés, les sondages sur un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, révèlent que les opposants sont encore majoritaires. Beaucoup d’Ecossais ne souhaitent pas que les incertitudes liées au Brexit se poursuivent maintenant chez eux.

    Evidemment, de l’autre côté de la Manche, le naturel est aussi revenu au galop. Lors de la Révolution, le premier observateur perspicace qui avait souligné les risques, pour la liberté notamment, était un Irlandais : Edmund Burke. Tandis que Londres devenait le centre du plus grand Empire mondial avec un système politique inaltérable, Paris connaissait une succession invraisemblable de révolutions et de régimes, une série de guerres perdues et d’occupations, ainsi qu’une effervescence continue au détriment du bien commun de la Nation. La chienlit qui règne dans notre pays à propos de la réforme des retraites montre une fois encore la maladresse du pouvoir et l’irresponsabilité des partenaires sociaux, l’un et les autres paraissant privilégier leurs intérêts respectifs plutôt que celui du pays. Décidément, c’est d’une révolution conservatrice dont la France a besoin.

  • Municipales de mars à Martigues : les listes en présence à Martigues (pour l'instant...)

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Une pause dans notre découverte du Mur des Fastes, pour parler un peu des prochaines élections municipales...

    Ne pas participer aux jeux internes du Pays légal, ne pas même nous y intéresser parce que nous n'en faisons pas partie, ne signifie pas pour autant que nous nous désintéressions de ce qui se passe dans la chose publique.

    Surtout au niveau local, et encore plus particulièrement à Martigues, à cause de "l'affaire de la maison de Maurras".

    Nous l'avons écrit ici-même, le 25 septembre, juste après le début du lancement de notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !" profitant de l'occasion que nous offraient les 36ème Journées du Patrimoine : la très riche Mairie de Martigues - dirigée par une "Union de la gauche" emmenée par le maire communiste Gaby Charroux - est la seule responsable, et coupable, du grave défaut d'entretien de ce beau monument, en partie classée, et de sa fermeture au public depuis des années (même le jardin !...), retranché en quelque sorte du reste de la ville par un invisible mais bien réel dernier mur de Berlin d'Europe...

    Nous serons donc très attentif à ces élections municipales martégales, et nous ne cachons pas notre opposition résolue à l'actuelle équipe municipale, sectaire et haineuse, qui a jeté une sorte d'interdit sur la maison de Maurras au lieu d'en faire intelligemment un Centre culturel de haut niveau où des chercheurs, historiens et autres viendraient débattre sereinement de la vie, de l'oeuvre, de la pensée de l'Académicien de Martigues.

    Ce lieu culturel de haut niveau, qui serait de toute évidence un plus pour Martigues, permettrait en même temps de sauver l'un des plus beaux monuments de cette petite ville qui n'est, justement, pas très riche en bâtiments d'intérêt : et pourquoi ne pas en demander l'inscription au réseau des Maisons des Illustres ?... 

    Pour l'instant, après Gaby Charroux (PCF, qui emmène une liste non pas "communiste" mais d' "union de la Gauche"), Jean-Luc Di Maria (LR) et Emmanuel Fouquart (RN), un quatrième candidat aux élections municipales de mars prochain vient de se dévoiler à Martigues.

    Il s'agit de Jean-Luc Cosme, conseiller municipal sortant, élu sur la liste conduite par le maire sortant en 2014, qui lui a depuis retiré ses délégations. Jean-Luc Cosme, proche de LREM ces derniers mois, a cependant décidé de prendre de la distance avec ce mouvement, et de se lancer seul, à la tête d'une liste sans étiquette.

    L'intéressant va être de voir qui, en plus de Jean-Luc Cosme, va faire défection dans l'actuelle équipe d' "union de la Gauche" : il est clair que tous ceux qui ont rejoint Macron, à gauche (qu'il s'agisse de membres du PS, d'écologistes ou autres) pourraient, en toute logique, être tentés de... tenter leur chance !

    Ce qui affaiblirait évidemment l'actuelle équipe.

    Gardons-nous de tout pronostic, et contentons-nous, pour l'instant, de prendre acte.

    Mais, redisons-le : si, d'aventure l'actuelle équipe municipale perdait la Mairie, ce n'est pas nous qui la regretterions...

    Ci dessous, Emmanuel Fouquart, Jean-Luc di Maria et Gaby Charroux :

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    lafautearousseau

  • Joseph Thouvenel : « Retraites : qu’on arrête de nous baratiner ! »

    Le Premier ministre a dévoilé ce mercredi son projet de réforme des retraites. Un projet flou et trompeur pour Joseph Thouvenel, secrétaire confédéral de la CFTC.

    Les annonces d’Édouard Philippe vous rassurent-elles ?

    Cela fait 18 mois que le gouvernement travaille sur cette réforme non sans cacophonie ni flou. Si les annonces du Premier ministre ont précisé quelques points, le gouvernement reste dans la dissimulation.

    Laquelle ?

    Lorsqu’il annonce qu’il ne touchera pas à l’âge du départ à la retraite mais qu’en même temps qu’il annonce un âge pivot (64 ans), c’est de la dissimulation. Pour avoir une retraite à taux plein, l’âge de départ sera de 64 ans et non de 62 ans. Je ne parle pas là du fond, mais de la méthode. Elle est très mauvaise. De même lorsqu’il dit que tout le monde sera gagnant, ce n’est pas vrai. Pour les salariés du privé la pension de base se calcule sur les vingt-cinq meilleures années, avec la réforme elle se calculera sur les 42 années de travail. Il y aura donc mécaniquement une baisse de pension. Mais celles qui s’en sortent le plus mal sont les mères de famille qui éduquent leurs enfants. Celle qui se sont arrêtées pour prendre un congé parental, auront un trou dans leur carrière et devront travailler plus longtemps puisque le calcul ne se fera plus sur les 25 meilleurs années. Dire le contraire est faux !

    L’alignement des régimes spéciaux sur ceux du privé semble être juste ?

    Les régimes spéciaux doivent être réformés car déficitaires. Mais c’est de la responsabilité du patron donc de l’État. Or Edouard Philippe annonce que ce sont les partenaires sociaux qui devront négocier. Il refile la patate chaude au privé ! Le gouvernement a annoncé un système de retraites déficitaires en 2025 entre 7 et 17 milliards. J’ai connu Bercy plus efficient… Les réserves du privé sont de 71 milliards d’euros, le gouvernement veut mettre la main dessus. Il demande au privé de gérer un trou budgétaire qu’ils n’ont pas su gérer, et ce déficit va s’agrandir puisqu’il y aura moins de salariés SNCF, donc moins de cotisants et plus de retraités. Ils annoncent vouloir mettre en place un régime plus clair, plus transparent et plus juste, mais demandent d’attendre 17 ans pour le mettre en place. Pourquoi ? Quand c’est flou, il y a un loup.

    Édouard Philippe a annoncé une cotisation de solidarité en plus pour les hauts revenus. Qu’en pensez-vous ?

    Le gouvernement annonce depuis longtemps qu’il n’y aura plus de nouvel impôt et là il annonce une nouvelle taxe sur le travail. C’est peut-être marginal, mais le principe m’agace profondément. On sait comment cela se passe. On commence sur les hauts revenus puis ensuite on l’élargit. Qu’on arrête de nous baratiner ! On ment sur le montant des pensions, l’âge de la retraite, les femmes… Nous devrions avoir confiance dans le politique même lorsque nous sommes en désaccord :or, ce que fait le gouvernement actuellement sape la confiance des français et accentue les colères.

    Il manque une partie fondamentale dans les annonces faites par Edouard Philippe : la politique familiale. Comment pouvons-nous traiter le problème de retraites sur la durée sans traiter le problème de la politique familiale ? Les deux sont liés. Le Premier ministre a commencé son discours en se référant au Conseil National de la Résistance, décrivant son projet comme étant « fidèle, dans son esprit, à celui imaginé dans l’après-guerre ». Mais eux avaient commencé par une politique familiale pro-active. Nos gouvernant la détricotent depuis des années, et je n’ai rien entendu de la part d’Édouard Philippe sur ce sujet. Peut-être que certains préfèrent un pays de vieux à un pays de jeunes dynamiques, qui crient et qui se manifestent….